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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'art de la nouvelle est un exercice à part. Il n'est pas aisé de construire une atmosphère, des personnages et faire passer des émotions en seulement dix à vingt pages. Moi qui aime les romans immersifs, c'est pourtant un exercice que j'apprécie beaucoup.

Crimes au musée regroupe dix-huit plumes francophones, venues de France, de Belgique et du Québec. Cet ouvrage, à l'initiative du blogueur québécois Richard Migneault (Polar, noir et blanc) est le troisième exercice du genre après Crimes à la librairie et Crimes à la bibliothèque, mais le premier à être publié des deux cotés de l'Atlantique (chez Belfond en Europe).

Un recueil qui a la double particularité de regrouper uniquement des femmes auteures. Qu'est-ce-que ça change ? Rien et tout à la fois.

A la lecture de toutes ces histoires, il est patent de constater que c'est un vrai vent de fraîcheur (glacial) qui souffle depuis quelques années sur le monde du polar, par trop macho durant longtemps. Il est évident de reconnaître le talent de ces auteures, et manifeste d'observer qu'elles ont une sensibilité qui leur est propre.

Loin du trop plein d'artifices sanguinolents, avec peu de chutes sensationnelles, elles font davantage montre d'une belle volonté de mettre les mots en avant et de rendre indissociables l'amour et la mort. C'est du moins ce que j'ai pu ressentir au travers de ces récits.

Comme dans chaque recueil de nouvelles, chacune y imprime sa patte, avec la thématique du musée plus ou moins présente (mais toujours respectée). Comme toujours, ces histoires toucheront différemment les lecteurs, selon leurs goûts. Toutes ont cependant de belles qualités.

A titre personnel, j'ai envie de citer l'inventivité d'Ingrid Desjours, la sensibilité d'Elena Piacentini, l'orageuse noirceur de Nathalie Hug, la violence émotionnelle de Martine Latulippe, l'horreur maternelle de Barbara Abel, le fait divers mortifère de Marie Vindy, la puissance « exotique » de Geneviève Lefebvre, l'indicible de Karine Giébel, ou encore les deux nouvelles « japonisante » de Dominique Sylvain et Claire Cook.

Un recueil subtil, un joli voyage dans le noir, en version féminine.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Recueil de 18 nouvelles qui ont une double particularité : que des femmes à la plume et pour lien la francophonie du Québec, de la Belgique et de la France.
Certaines auteures sont très connues comme Karine Giebel ou Barbara Abel, d'autres moins et qui méritent d'être découvertes.
Bien qu'elles ne m'aient pas toutes captivées, ces nouvelles sont de qualité égale dans des genres très différents. Eh oui, le polar est polymorphe et ce recueil est un exemple révélateur.
J'ai beaucoup apprécié qu'après chaque texte, le directeur de la collection fasse un petit topo sur l'auteure. Cela permet de la situer, géographiquement dans un premier temps, mais aussi dans son parcours littéraire.
Je vous recommande cette lecture très enrichissante et frissonnante !
(Editions Belfond / Netgalley)
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Richard Migneault récidive, mieux il persiste et signe là son troisième forfait ! Et ce n'est pas moi qui m'en plaindrais !
Directeur d'école à la retraite, fou de lecture depuis toujours, Richard Migneault s'est recyclé en amant du polar. Défenseur de la littérature québécoise et se définissant comme un passeur littéraire il s'est donné pour mission de faire connaitre les auteurs de polars du Québec, et ce, des deux côtés de l'Atlantique.
Crimes au musée est le troisième recueil d'une série dont les premiers s'intitulaient Crimes à la librairie et Crimes à la bibliothèque. En ce sens, il s'inscrit dans une certaine continuité. Pourtant, Crimes au musée se démarque par deux particularités. Les signataires de ces nouvelles sont toutes des femmes. Et surtout ces femmes sont toutes francophones car vous retrouverez dans ce recueil des écrivaines québécoises, françaises et belges.
Et j'avoue que nos drôles de dames sont vraiment douées en matière de crimes.
Je me suis plongé dans ces 18 nouvelles qui mettent en scène un meurtre dans un musée. e musée comme lieu de tous les crimes, voilà qui n'est pas pour me déplaire. J'y est retrouvé avec plaisir neuf auteures européennes que j'affectionne, certaines même sont mes chouchous. Karine Giebel, Barbara Abel, Ingrid Desjours, Dominique Sylvain, Elena Piacentini, Marie Vindy, Danielle Thiéry, Nathalie Hug, Stéphanie de Mecquenem. le casting est de toute beauté.
Coté canadien je ne connais que Andrée A. Michaud. Là aussi je savais que j'apprécierai sa plume.
Quand au huit autres autrices (Claudia Larochelle, Marie-Chantale Gariépy, Martine Latulippe, Geneviève Lefebvre, Florence Meney, Claire Cooke, Ariane Gélinas, Catherine Lafrance) et bien se fut une totale découverte. du coup avec ses courtes histoires noires ou policières j'ai lu de nouvelles plumes, et j'adore ça ! Faire la connaissance de nouveaux auteurs, s'approprié leur style, leurs mots, partir vers de nouveaux horizons…
D'ailleurs la nouvelle n'est telle pas la meilleure manière de rencontrer la plume d'un ou d'une auteure. La nouvelle est un art difficile et elle révèle ainsi tout le potentiel de sa créatrice. Alors oui toutes ses nouvelles ne sont pas de la même qualité. Et si j'ai trouvé que la qualité de toutes ces nouvelles n'était pas égale. J'en ai aimé vraiment certaines, beaucoup moins d'autres. Mais je ne vous dirais pas lesquelles, le mieux c'est que vous, vous fassiez votre propre opinion par vous-même en allons visitez tous ces musées.
Le petit plus de « Crimes au musée » : à la fin de chaque nouvelle vous trouverez une petite biographie de chacune des auteurs

Lien : https://collectifpolar.com/
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Des auteures francophones ont planché sur le thème "Crimes au musée". Comme souvent dans ce genre d'ouvrage, les nouvelles sont de qualité inégale. Cela m'a tout de même permis de découvrir des auteures que je ne connaissais pas. J'avais entendu parler de Danièle Thiéry mais je n'avais encore rien lu d'elle. C'est chose faite avec la nouvelle publiée dans ce volume et cela m'a donné envie de lire ses livres.
Parmi toutes ces nouvelles, la plus étrange est celle de Nathalie Hug, la plus originale est celle d'Ingrid Desjours. Vient ensuite celle de Stéphanie de Mecquenem qui est dans le style des enquêtes d'Agatha Chrisite et enfin celle de Claire Cook que j'ai trouvée réellement passionnante bien que je sois un peu restée sur ma faim.
En résumé, des histoires qui se laissent lire.
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Tout d'abord merci aux éditions Belfond pour ce service-presse.
J'ai étais vraiment ravie de recevoir ce livre, car je connais déjà quelques auteures que j'aime beaucoup lire et de plus, c'est la chance d'en connaitre de nouvelle de par ces nouvelles !
Il est composé de 18 nouvelles écrites en France, Belgique et Québec.
Il faut savoir qu'après chaque nouvelles "Richard Migneau guide du musée s'il l'on peut dire nous parle de l'auteure. J'ai trouvé ça très intéressant.
Hormis Barbara Abel, Ingrid Desjours et Karine Giebel , les autres m'étaient inconnus.
J'ai apprécié : "il faut savoir se salir les mains" de Claudia Larochelle ainsi que "Le chef d'oeuvre" de Dominique Sylvain et aussi la nouvelle de Karine Giebel même si l'on se doute de la fin ! Mes préférés entre toutes sont "dentelles et dragons" d'Elena Piacentini et celle d'Ingrid Desjours vraiment très original, je dois dire ! J'ai passé un très bon moment de lecture et de détente !
J'ai trouvé ça sympa de lire un roman de nouvelles au moins il n'y a pas de risque de se lasser !
En bref, je donne la note de 17/20, car certaines histoires m'on conquise et d'autres non. Mais je vais surement lire "crimes à la bibliothèque" et "crimes à la librairie"
Lien : https://lavisduneaccrodelale..
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Toujours prête à découvrir de nouveaux auteurs de polars, ce livre m'a attiré d'abord par son titre que j'ai jugé plein de promesses.

Je connaissais déjà Karine Giebel, pour avoir lu plusieurs de ses romans : "Terminus Elicius", "Les morsures de l'ombre", "Juste une ombre". Sa nouvelle "L'intérieur" n'a fait que confirmer l'intérêt que je lui porte.

Parmi les 18 auteures de ce recueil, j'en citerai trois dont j'ai plus particulièrement apprécié le style : Elena Piacentini, Martine Latulippe et Nathalie Hug. Trois styles, trois ambiances, trois voix originales mais au final une seule envie : en lire plus.

Ce concentré de talents m'a également donné envie de lire les deux premiers recueils de polars dirigés par Richard Migneault : "Crimes à la librairie" et "Crimes à la bibliothèque".
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Résumé : Peut-on imaginer des crimes dans des lieux de culture, d'histoire et de conservation que sont les musées ? Absolument ! En réunissant des auteures de part et d'autre de l'Atlantique, Richard Migneault offre un tour d'horizon du polar au féminin, à la fois délicieux et déstabilisant.

Les dix-huit écrivaines réunies relèvent le défi de s'approprier ces lieux où le calme règne et en font, chacune à sa façon, la scène d'un crime. Elles dénaturent ce monde de tous les imaginaires en transformant les oeuvres qui s'y trouvent en témoins de la violence, de l'horrible et du machiavélique. Crimes d'honneurs, meurtres passionnels, vengeance, copie meurtrière d'une oeuvre d'art… Qu'on soit simples visiteurs, touristes ou gangsters aux mains rougies par le sang, tous les coups sont permis.

Commentaires : Les maisons d'édition n'acceptent pas facilement la publication de recueils de nouvelles. Avec des auteurEs de qualité, Richard Migneault vient de réussir un triplé qui fait mentir cette assertion. Après Crimes à la librairie et Crimes à la bibliothèque, voici qu'il nous propose ces crimes au musée publiés simultanément ou presque (le Québec a dû patienter quelques semaines) des deux côtés de l'Atlantique. Dix-huit auteures et autant de courts récits, certains plus efficaces que d'autres.

De premier abord, ces nouvelles noires dans le milieu des arts s'inscrivent dans la foulée de celles associées au monde littéraire que j'avais lues avec beaucoup de plaisir.

Une nouvelle est, par définition, un récit plus court que le roman, de construction dramatique simple, mettant en scène peu de personnages. Ceux-ci se doivent être crédibles et l'auteur doit les faire évoluer dans des décors authentiques, parfois dans des scènes d'action enlevantes et, dans la littérature de genre qu'est le polar, avec une finale dramatique inattendue. En quelques pages, une trame fictionnelle efficace, intrigante, émouvante, voire drôle et imaginative, qui débouche sur la pleine satisfaction du lecteur amené, parfois, à ne découvrir le pot aux roses que sur les derniers mots du dernier paragraphe.

Crimes au musée regroupe près d'une vingtaine de courts textes qui répondent à ces critères, en tout ou en partie, à des niveaux variables. Parmi ceux-ci, mes coups de coeur :

Mobsters' Memories, d'Andréa A. Michaud, un carnage drolatique au coeur d'un musée américain, remporte la palme. le second linceul d'Ingrid Desjours, où l'essentiel de l'action se déroule derrière un rideau de velours rouge. La vieille, de Martine Latulippe : très court texte fort émouvant. Renaissance, de Nathalie Hug : quand le mensonge justifie le crime. La mort à ciel ouvert, de Florence Meney et sa finale inopinée. le retraité, de Marie-Chantale Gariépy et son musée qu'il vaut mieux ne pas visiter.

Avec une mention spéciale pour La mystérieuse affaire du codex maya, de Stéphanie de Mecquenem, qui nous plonge efficacement, en 13 pages, dans l'univers romanesque d'Agatha Christie.

À vous maintenant de créer votre propre palmarès en fonction de vos attentes.

Mentionnons enfin que la formule imaginée par Richard Migneault est originale : le milieu culturel comme vecteur de crimes plus ou moins sordides. Elle contribue très certainement à mieux faire connaître la littérature « polardienne » et noire auprès d'un lectorat à conquérir. Et à découvrir de nouveaux auteurs. Pour rester dans la même veine, à quand des crimes dans les archives, au théâtre, dans le monde du spectacle… pour compléter le tableau ?

Ce que j'ai aimé : La grande variété des récits et la haute qualité littéraire de chaque texte. L'universalité des thèmes abordés.

Ce que j'ai moins aimé : -

Lien : http://avisdelecturepolarsro..
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Pour commencer, je remercie les éditions Belfond pour l'envoie de ce livre.

18 auteures francophones , originaires du Québec, de la Belgique ou de la France se sont réunies pour permettre à ce livre de voir le jour.
Des crimes au musée, toutes aussi originales les unes que les autres...
J'ai malgré tout eu une préférence pour les nouvelles de Karine Giebel, Ingrid Desjours et Martine Latulippe!!
Ensuite, hormis deux nouvelles sur lesquelles je n'ai pas accroché, je suis dans l'ensemble, contente de ma lecture!!
#Belfond #crimesaumusée
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Qui a dit que les visites au musée étaient longues et ennuyeuses? Sûrement pas l'une des dix-huit auteures que vous retrouverez dans ce recueil de nouvelles!

Après Crimes à la librairie et Crimes à la bibliothèque, voilà une troisième anthologie, qui cette fois-ci, regroupe dix-huit auteures venant du Québec et de l'Europe francophone. Richard Migneault a eu la brillante idée de regrouper que de grands talents féminins autour d'un thème récurrent et je dois dire que cela fonctionne à merveille!

Certaines nouvelles m'ont réellement surprise tant par leur créativité entourant leurs personnages que par leurs intrigues, d'autres m'ont donné des frissons tandis que certaines sont un peu trop glauques à mon goût. le point commun de toutes ces nouvelles est sans contredit, le talent de ces auteures.

Je retiendrai une nouvelle en particulier, celle rédigée par Karine Giebel : Virginie travaille en tant qu'assistante du directeur au musée d'Art moderne. Mais ce directeur devient son bourreau et son fils, témoin indirect et silencieux, voudrait bien intervenir. Une fin surprenante qui laisse non seulement notre protagoniste bouche bée, mais le lecteur aussi!

Il y a également Dominique Sylvain avec sa nouvelle le chef d'oeuvre : Un gangster tatoué sur tout le corps se fait approcher pour que sa peau soit exposée au Musée après sa mort. Iriez-vous voir ce type de peau dans un musée? Et si c'était vous qu'on approchait, seriez-vous d'accord avec le fait que votre peau soit exposée ainsi aux yeux de tous?

Je connaissais plusieurs de ces auteures par leur notoriété en raison des chroniques que j'ai pu lire sur leurs oeuvres, mais avec la lecture de ce recueil, je dois avouer que maintenant, j'ai le goût d'en découvrir certaines d'entre elles. Et j'adore le fait qu'après chaque nouvelle, Richard Migneault prend le temps de nous parler des habitudes d'écriture de ces auteures, mais aussi de leurs oeuvres. Au final, grâce à ce recueil, ma wishlist vient de s'allonger...

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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Richard Migneault, chroniqueur à l'origine, rassemble, pour la troisième fois, des auteurs autour d'un thème et d'un lieu.
Après Crimes à la Librairie, puis Crimes à la Bibliothèque, voici donc un florilège de 18 nouvelles policières ayant pour décor un musée.
Dix-huit auteures belges, françaises, mais aussi du Québec, certaines très connues, d'autres pas, ont relevé le défi.
Les 18 nouvelles sont toutes totalement différentes dans leurs thèmes ou leurs styles d'écriture.
Selon les gouts de chacun, certaines plairont et d'autres moins.
Pour ma part, j'ai adoré retrouver la plume de Karine Giebel, toujours aussi brutale et musclée et celle de Barbara Abel.
Celle de Danièle Thiery est plus classique dans le style mais j'ai aimé découvrir sa « patte ».
La plus originale, pour moi, est celle de Dominique Sylvain dont j'ai adoré l'idée.
Andrée Michaud réussit à mêler humour et règlements de compte, jubilatoire.
Je lis très peu de recueils de nouvelles car je ressens toujours une (ou plusieurs) frustration(s).
Certaines de ces nouvelles sont si prenantes qu'on aimerait que ça ait été développé en roman, pour en savoir plus sur les personnages, rester dans cette intrigue.
Ce recueil est vraiment de très bonne qualité et vous permettra, soit de retrouver des auteures que vous aimez, soit d'en découvrir d'autres que vous aimerez peut-être.
C'est en tout cas le livre à glisser dans votre sac de plage cet été !

Lien : http://www.evadez-moi.com/ar..
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