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EAN : 9782021532500
304 pages
Seuil (19/01/2024)
3.18/5   11 notes
Résumé :
Un homme habite seul une pension à Montréal où son amie Marylin vient régulièrement dans sa chambre exiguë lui faire l’amour et déclamer des poèmes. À la suite de l’appel téléphonique d’un inconnu, il est amené à accueillir son grand-père arrivé de New York, qu’il ne connaissait pas, mais dont la ressemblance avec son père est indéniable. Le vieil homme, à l’accent épais, se montre facétieux, caractériel, malpoli, agressif, imprévisible. Il entame une histoire débri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Hallelujah, ma chanson préférée....
Voilà ma seule et unique référence de Léonard Cohen.
Alors cette opération masse critique qui me permet d'en découvrir un peu plus, j'en suis ravie.

Je découvre donc Léonard Cohen en tant qu'écrivain.
Que dire ?
Ouvrage divisé en 2 parties : un petit roman (un ballet de lépreux) en 17 chapitres et des nouvelles de quelques pages.

Un ballet de lépreux.
Il est compliqué pour moi de donner mon avis sur cette courte histoire.
Ambiance très étrange, particulière, un côté un peu malsain, violent.
Le mot folie me vient. Mais quelle folie ? Folie douce, maladie, aliénation ?
Une écriture assez dense. Un univers que je n'arrive pas à définir.
Ce qui en ressort ce sont les thèmes de la solitude, du rapport aux autres, la complexité des êtres humains.
J'avoue avoir été contente d'en finir avec cette histoire un peuglauque. Ce livra m'a fait penser à La Horla de Maupassant. A tort ou à raison ?!!

Nouvelles
Les mêmes thèmes sont abordés : sexe, amour, rencontre, nostalgie, responsabilité et culpabilité, remords, conscience, acceptation, innocence, maîtrise de soi, détresse, incompréhension.
Léonard Cohen semble décortiquer les relations humaines et surtout l'âme humaine dans toute sa complexité.
J'ai ressenti un auteur, un poète torturé, qui écrit encore et encore, à la limite de la cohérence.

Une lecture un peu lourde, embrumée, mais non dénuée d'intérêt.
Je suis quand même sur ma réserve. le côté écrivain de Léonard Cohen ne m'emballe pas.
Je crois que je vais garder ma chanson préférée en favori et la voix de Léonard Cohen envoutante.


Merci à Babelio et son opération masse critique, merci aux éditions Seuil pour l'envoi de cet ouvrage.
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Premier roman de Léonard Cohen publié à titre posthume, écrit bien avant qu'il ne soit connu comme chanteur.
Récit biographique sinon autobiographique. On y retrouve l'atmosphère des romans de Isaac Bashevis Singer, ou même de celle du roman de Philip Roth, Une ombre sur l'Hudson.
C'est dire.
Une phrase a retenue mon attention qui donne le ton du récit :
"Est-il possible que la récompense des avilis soir d'avilir les autres ? Pourrait-ce être la douloureuse chaîne vers le salut, car je sais qu'il y a une chaîne ?..."
Phrase déclinée en :
"Ce soir, nous sommes glorieux et avilis, adoubés et écrasés, magnifiques et dégoûtants"
Mots précurseurs des roman les perdants magnifiques et l'énergie des esclaves.
Cohen explorera ces thématiques avec obstination dans la plupart de ses chansons, avec des titres comme Like a bird in a wire "à ma façon, j'ai essayé (sans y parvenir ?) d'être libre" ou encore le merveilleux Lady Midnight, la femme de rencontre qui dit "Quoique vous me donniez, il me semble que j'ai besoin de beaucoup plus"
Dans le ballet des lépreux, la relation amoureuse entre Marylin et le narrateur fait penser à la chanson Hey, that's no way to say goodbye, un homme et une femme se sont aimés ou s'aiment toujours mais sont résolus à se séparer, "ne parlons pas de liens ou de choses que nous ne pourrons jamais défaire." disent-ils à l'unisson.
Roman où l'on se pardonne d'avoir péché. Regrets éternels, amours brisés, dégoût de soi, rédemption finale.
Le religieux n'est jamais très loin mais il est tenu à distance :
"Parfois je prononçais intérieurement une prière. Une prière pleine de ces paradoxes qui ont un sens uniquement pour les obsédés."
Le ballet des lépreux est complété par plusieurs nouvelles dans la même veine et dans lesquelles le même humour désabusé transparait.
Saint Jig - Ok Herb, OK Flo - Signaux - Polly - Cent costumes de Russie - Cérémonies - Les épisodes de monsieur Euemer - le rituel du rasage - Berceuse - Une semaine ça fait rès long - le coeur juke-box - David qui ? - Histoire courte sur île grecque - j'ai eu beaucoup d'animaux domestiques - Garçon étrange avec marteau - Echange -
A lire pour les fans de Léonard,mais pour les autres aussi...
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Fan de Léonard, passe ton chemin, je vais - à mon grand regret - dézinguer (un peu) ton icône. Ce volume, édité au Seuil, comprend un petit roman, qui lui donne son titre, ainsi que 16 Nouvelles, le tout étant posthume et inédit.
Nous verrons plus tard que certaines nouvelles sont en partie autobiographiques, mais ce n'est pas le cas du roman puisque son narrateur est dans la dèche et que Léonard Cohen est né dans une famille aisée d'un quartier chic de Montréal. Cette histoire ne m'a pas plu, une histoire de désirs frustrés, d'humiliations gratuites, de rapports sordides, et de masochisme christique p.91 « nous autres humains avec notre capacité à souffrir et à torturer », puis p.100 « nous découvrirons les atrocités, les outrages et les humiliations, et nous dirons que c'était le projet d'un fou ; mais le fou c'est nous même, les plans violents, les cruautés et indignités, elles sont toutes nôtres », oui, bon, c'était peut-être celles de Léo, mais ce ne sont pas les miennes.
En lisant cela j'ai pensé un peu à Raymond Carver en moins dépouillé ou à John Fante en moins goguenard. Mais finalement c'est aux écrits de Charles Bukowski que ce texte ressemble parfois, l'aspect mystique en plus. Trois auteurs que j'apprécie plutôt et qui sont de meilleurs stylistes à mon avis. Trois nouvellistes aussi, et c'est là que je fais le lien avec la suite du volume.
Je pense que L. Cohen aurait pu faire de ce mauvais petit roman, une nouvelle acceptable. Car sur les 16 nouvelles qui suivent il y en a au moins 6 qui sont très réussies, dans le contenu et dans la construction. Je vous mets les titres ici pour que vous puissiez aller les lire à la FNAC (😉 mais chez les petits libraires indépendants et sympas, vous pouvez acheter le bouquin) : Saint Sig, OK Herb OK Flo, Signaux, Polly, Une semaine ça fait très long et le coeur juke-box (sans doute autobiographique). Les thèmes abordés sont : le désir, l'amour (qui ne sont pas toujours la même chose), la vie urbaine (Montréal), la frustration amoureuse et sexuelle, la culpabilité, et la quête de la rédemption.
Il y a - et on doit s'y attendre étant donné le pédigré de l'auteur - dans chacun de ces textes courts, une part importante de poésie, une sensibilité particulière et racée, la recherche de la grâce, de la beauté. Ces textes-là m'ont évoqué des chansons de Marvin Gaye (Inner City Blues, Sexual healing …) autant que les chansons de Léonard Cohen lui-même.
J'ai perçu aussi une forme d'expérimentation dans certaines narrations ; le tutoiement de son lecteur dans le premier texte, ou une histoire bizarrement onirique et sans ponctuation (j'ai eu beaucoup d'animaux domestique). Une intéressante postface explique la découverte et la chronologie de ces manuscrits retrouvés dans les archives du chanteur. Une lecture qui, même si je n'ai pas aimé toutes ces thématiques, ne laisse pas indifférent.
Allez, salut, et bisous à Suzanne dont la mélodie me poursuit en ce moment.
P.S. : Je remercie ici la M.C. Babelio et les éditions du Seuil de ce cadeau qui a satisfait ma curiosité de lecteur.
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Leonard Cohen (1934-2016) est un auteur-compositeur-interprète, musicien, poète, romancier et peintre canadien du Québec. Les premières chansons de Leonard Cohen sont ancrées dans la musique folk et chantées avec une voix grave. Dans les années 1970, ses influences se multiplient : musique pop, de cabaret et du monde. Son premier recueil de poésies paraît à Montréal en 1956 et son premier roman en 1963. Dans tous ses travaux, Leonard Cohen reprend souvent les mêmes thèmes : l'amour-passion, la religion, la solitude, la sexualité et la complexité des relations interpersonnelles.
Ce livre se divise en trois parties : un roman inédit lui donnant son titre écrit entre 1956 et 1957, quinze nouvelles et nous dit l'éditeur une pièce de théâtre (Echanges) ? là encore écrits à la même époque à peu près.
Un roman très étonnant auquel je ne m'attendais pas de la part d'un Leonard Cohen que je ne connaissais que par ses chansons, n'ayant jamais lu ses nombreux autres livres.
A Montréal, le narrateur, la trentaine, comptable, loge petitement dans une pension où il reçoit régulièrement son amie Marylin, un train-train hygiénique dont il se lasse mais dont il n'a pas le courage de s'échapper (« Je n'arrivais pas à me décider à rompre avec elle »). Cette routine va être interrompue quand un coup de fil de New York lui apprend que son grand-père devenu très âgé, et qu'il ne connait pas, va venir terminer ses jours avec lui.
A la gare il récupère le vieil homme et déjà les embrouilles débutent, le vieux crache sur un flic et à la pension il casse une vitre de la fenêtre de leur chambre ! Et comme la valise du voyageur a été égarée, le narrateur tente de la récupérer à la consigne où l'employé va lui aussi déclencher (sans qu'on ne comprenne très bien pourquoi) une vive réaction du narrateur : il le prend immédiatement en grippe (« Parce que vous êtes faible, laid et dégoûtant »).
Le roman devient cocasse et inquiétant avec une montée de la violence gratuite. le grand-père s'avère caractériel, malpoli, agressif, imprévisible tout en ne parlant pas très bien la langue. Trouvant dans la violence un moyen d'expression et de libération qui va bien vite déteindre sur notre narrateur qui semblait jusqu'ici assez timoré. le mauvais exemple de l'aïeul le pousse à vouloir humilier l'employé de la consigne affligé d'un bec de lièvre, il va le suivre et épier ses faits et gestes, s'immiscer dans sa vie privée et au summum de sa haine, coucher avec sa femme pour l'achever… mais… Et le bouquin de s'achever sur une pirouette amusante ?
L'intrigue repose sur le système des vases communicants, en humiliant sa victime le narrateur espère se libérer de ses propres tourments, « entamant son voyage vers la pureté ». Quand la recherche de la compréhension de sa propre conscience vous entraine sur les chemins de la perversité... ?
Un peu déroutant mais pas mal néanmoins.

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Tout d'abord un grand merci à Babelio et sa masse critique, ainsi qu'aux Editions Seuil qui m'ont permis de découvrir ce livre.

« Un homme habite seul une pension à Montréal où son amie Marylin vient régulièrement dans sa chambre exiguë lui faire l'amour et déclamer des poèmes. À la suite de l'appel téléphonique d'un inconnu, il est amené à accueillir son grand-père arrivé de New York, qu'il ne connaissait pas, mais dont la ressemblance avec son père est indéniable. le vieil homme, à l'accent épais, se montre facétieux, caractériel, malpoli, agressif, imprévisible. Il entame une histoire débridée avec la logeuse de la pension. Mais le narrateur éprouve immédiatement un véritable attachement pour lui. Dans le même temps, il promet le mariage à Marylin puis, avec cruauté, se dédie.

Retourné chercher à la gare la valise égarée de son grand-père, notre héros surprend l'employé du service des réclamations, au visage difforme, en délicate posture ; il va alors harceler cet individu, et l'humilier en devenant, par pure perversité, l'amant de sa femme. Et tout à coup, une question l'assaille : l'homme venu bousculer sa vie est-il vraiment son grand-père ? »

J'ai été plus que ravie de découvrir la jeune plume de Leonard Cohen que je ne connaissais qu'à travers sa musique.

Expérience intéressante et enrichissante qui nous ramène dans l'ambiance de la vie aux Etats-Unies après guerre. Si je n'ai pas retrouvé toute la « poésie musicale  » de Léonard Cohen, j'ai retrouvé avec plaisir toute sa profonfeur. Ce fut, en ce qui me concerne, une lecture agréable.
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critiques presse (4)
LaTribuneDeGeneve
09 juillet 2024
Ce texte, probablement écrit autour de 1956-1957, permet en tout cas de retrouver ce qui caractérisera le songwriting du Montréalais: une tension puissante entre aspirations exaltées et redditions charnelles.
Lire la critique sur le site : LaTribuneDeGeneve
LeMonde
24 avril 2024
De ces débuts narratifs on retiendra plutôt les quinze nouvelles, miniatures de prose tendre, emplies de la même force poétique qui, à ­partir de 1967, année du premier ­album de Cohen, culminera dans ses chansons.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeFigaro
23 février 2024
Un ballet de lépreux, de Leonard Cohen: une folle descente aux enfers.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Bibliobs
02 février 2024
Ce premier roman – resté curieusement inédit jusqu’ici – et une quinzaine de nouvelles, écrits à la fin des années 1950, témoignent déjà de l’immense talent du futur songwriter.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Mon grand père venait habiter avec moi. Il n'avait nulle part ailleurs où aller. Ce qui était arrivé à ses enfants ? Mort, ruine, exil - je le sais à peine. Mes propres parents sont morts de douleur. Mais il ne faut pas que je sois trop morose, au début, sinon tu me quitteras, et cela, je crois bien, est ce que je redoute le plus. Qui commencerait une histoire en sachant qu'elle se terminera avec l'ascension d'un char céleste ou une crucifixion ? La logeuse a trouvé un lit supplémentaire quelque part et l'a mis dans ma chambre. Elle a augmenté le loyer de neuf à onze dollars. Après tout, a-t-elle dit, ça fait une personne de plus à utiliser les toilettes. Elle avait raison. Le pauvre vieux avait des problèmes de vessie, il fallait aussi qu'il crache fréquemment.
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Je dois avouer que je n’étais pas du tout content de l’attitude de Marylin cette nuit-là. Elle semblait décidée à détruire notre relation simple avec une analyse clinique et d’absurdes et vaines déclarations. Pourquoi a-t-il fallu qu’elle introduise des paroles de chagrin dans notre histoire ? Il y avait suffisamment de chagrin sans avoir à prononcer ces mots, suffisamment de chagrin sans dissection. Elle savait très bien qu’à un moment donné, tôt ou tard, nous nous séparerions ; la lassitude, l’ennui, ils nous sépareraient. À quoi bon faire semblant ou inventer de sottes théories sur un amour fondé sur une connivence totale ? Pourquoi serions-nous différents des autres ? Ils se séparent, ceux qui se font des promesses d’éternité, aussi sûrement que ceux qui ont l’honnêteté de demeurer silencieux. Les êtres aimés de l’an dernier sont les mêmes que ceux de cette année, seuls ceux qui aiment ont changé. L’amour est constant, seuls les amants changent.
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Tout ce dont les humains ont besoin c'est d'un tout petit quelque chose en commun pour avoir l'opportunité de se saluer amicalement les uns les autres.
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« Noyez-le, a dit quelqu’un.
– Prenez-vous-en à quelqu’un de votre taille, a dit
quelqu’un d’autre.
– Regardez derrière vous, a dit encore une autre personne, y a quelqu’un qui essaie de voler un train. »
Le policier a serré plus fort le bras du vieil homme.
« Vous allez m’accompagner, a-t-il dit, ignorant les quolibets.
– Flanques-y un coup sur la tête, pépé, lança quelqu’un.
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Lentement nous avons gravi les marches jusqu’à ma pension, il n’arrivait à monter qu’une marche après l’autre. Il me tenait toujours la main, ne l’a lâchée qu’une seule fois durant l’ascension pour me tapoter l’épaule et murmurer quelque chose qui ressemblait à « Bon garçon ». Quand nous sommes arrivés au balcon, il s’est penché au-dessus de la rambarde et a craché dans la rue, tout en m’adressant un clin d’œil. Nous sommes entrés dans ma chambre, il s’est immédiatement laissé tomber sur mon lit et, en quelques secondes, il dormait, sans avoir retiré ses chaussures ni ses vêtements.
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Vidéo de Leonard Cohen
Librement inspiré d'un témoignage de Suzanne Verdal, à qui Leonard Cohen dédia l'une de ses plus célèbres chansons, *Écouter les sirènes* est un road-trip existentiel, débordant de musique, de fièvre et de tendresse. Une quête d'altérité qui se déploie des années soixante à nos jours et redonne du muscle à la nostalgie, en grattant la rouille d'une mythologie américaine à l'abandon.
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