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La saga d'Anne tome 6 sur 11
EAN : 9791041413102
384 pages
Points (14/06/2024)
3.93/5   309 notes
Résumé :
Désormais parents d’une charmante petite tribu, Anne et Gilbert ont quitté le cocon de Four Winds et entament un nouveau chapitre de leur vie dans une maison délicieusement patinée : la chaleureuse Ingleside, couvée d’arbres qu’on ne couperait pour rien au monde et où ne tardent pas à germer les bourgeons de l’affection.
Anne d’Ingleside nous offre un roman qui foisonne d’une poésie démultipliée par les nombreuses sensibilités qui l’habitent. Celle d’Anne, to... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (64) Voir plus Ajouter une critique
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Je chronique ensemble les volumes 6 et 7 qui sont consacrés à l'enfance et à l'adolescence des enfants d'Anne.
Elle a une famille nombreuse et c'est le quotidien de la vie de famille dans cette magnifique île de la Nouvelle-Ecosse qui est présentée dans ces deux livres.
Joies, querelles, jalousies, réconciliations, amitiés, s'égrènent au fil de ces années qui voient grandir les enfants.
Rien de très original donc et j'avoue que j'ai lu en diagonal certains chapitres.

Quelques remarques.
L'auteur a donné à Anne une vie plutôt traditionnelle, c'est un peu étonnant quand on se souvient de tous les rêves qui l'habitaient.
En fait elle est devenue une femme au foyer, épouse de médecin, qui élève ses enfants.
Je pense qu'il était difficile, vu le contexte et l'époque, de faire une saga « familiale » et de donner un destin hors du commun à l'héroïne féminine.
J'espérais toutefois que, dans le scénario, elle permettrait à Anne d'éditer toutes les histoires qu'elle se racontait, ça aurait un peu « ouvert » le récit et donné corps à l'émancipation féminine que l'on pressentait au début de la saga.
Tel n'a pas été son choix…
Reste encore et toujours le témoignage de la vie dans cette communauté protestante, où la religion est omniprésente et où la l'hostilité entre presbytériens et méthodistes fait rage !
Le volume 7 se termine en 1914 avec la déclaration de guerre…, le volume 8 (et dernier de la série) s'annonce plus dramatique…
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J'ai retrouvé avec plaisir la belle plume de Lucy Maud Montgomery en entamant ce sixième tome de la saga d'Anne. Certes, ce style finirait sûrement par me lasser si je devais en lire tout le temps, mais de temps en temps, retrouver cette écriture douce et poétique est un vrai bonheur.

Ce tome-là est surtout centré sur les enfants d'Anne et Gilbert, dans leurs années d'enfance et de début d'adolescence. On se retrouve ainsi à découvrir leur point de vue et à apprendre à les connaitre. On les voit donc grandir à travers le quotidien de cette famille nombreuse, tout en retrouvant le pdv d'Anne de temps à autres.

Mon petit plaisir chaque fois que je retrouve la plume de cette autrice, c'est de m'émerveiller de ses descriptions lyriques, que j'adore. Elle me donne chaque fois envie de me téléporter dans l'univers de la saga pour voir ces paysages de nature de mes propres yeux, de m'évader quelques temps de mon chez-moi qui n'a rien à voir - une métropole bien moderne… Lire la saga d'Anne, c'est m'évader, me donner envie de m'évader. Je n'ai jamais eu le désir de vivre à la campagne car je suis sans nul doute une citadine avérée, pourtant, quand je retrouve la plume de Lucy Maud Montgomery, j'ai automatiquement cette furieuse envie de m'y transporter…

La lecture n'est donc pas déplaisante, loin de là. Mais j'avoue que pour ce qui est de l'histoire, ce ne fut pas mon tome préféré.
Le quotidien d'Ingleside n'est pas désagréable. On voit défiler les saisons, les enfants grandissent, et c'est une saga qui plonge toujours dans cette ambiance cocooning. Mais je pense que je n'avais pas envie de ce genre de lecture à cette période-là… Raison pour laquelle je n'ai pas réussi à être transportée complètement…
Et puis, j'avoue, le récit a pu m'ennuyer un peu. Entre la présence agaçante de la grande tante (qui n'est pas là durant tout le roman, mais quand même!) (personnellement, je ne l'aurais sûrement pas supportée plus de deux jours sans lui dire ses quatre vérités…) et le pdv des enfants, j'ai eu du mal à rentrer dedans, c'est vrai. C'est toujours doux et agréable à lire de par la beauté de la plume, mais je pense qu'être centré sur le personnage d'Anne me plaisait davantage.
J'ai fini, certes, par développer un peu une sorte d'attachement pour les enfants, mais cela n'a rien à voir. Je pense avoir eu du mal en raison du fait que cela faisait très longtemps que je n'avais pas eu les pensées de personnages très jeunes (ceci n'étant pas du tout mon style de lecture habituel…) ; or, quand je lis, j'aime pouvoir me mettre dans l'esprit des protagonistes et vivre l'histoire avec eux. Mais cela est bien difficile quand ce sont encore des enfants insouciants… J'ai donc ressenti pas mal de distance durant ma lecture. J'ai du mal à l'admettre mais je reconnais que certains chapitres ont pu franchement m'ennuyer, et qu'il y a eu des moments où il m'a presque tardé de finir ma lecture…

Par ailleurs, cela m'a attristée, d'une certaine façon, que le personnage si vif d'Anne ait cette trajectoire de vie. J'ai toujours en tête son personnage dans Anne With an E, je sais que c'est une adaptation qui ne peut se comparer avec les romans, mais je ne peux m'en défaire. Et imaginer cette Anne-là devenir par la suite femme au foyer, cela me rend sincèrement très triste. J'ai conscience, évidemment, que les livres datent du début du XXe siècle, alors que ma série préférée date de 2017-2019. J'ai conscience que cela aurait sûrement été peu envisageable que l'autrice rende, à cette époque, son main character féminin totalement indépendant… Mais bon. J'avoue que j'ai trouvé Anne très effacée dans cette suite. J'ai l'impression qu'elle ne fait plus rien de ses journées et je déteste l'idée qu'elle soit seulement ‘réduite' à son rôle de mère et d'épouse de médecin, alors que son personnage a pour moi un état d'esprit qui aspire à la liberté, à l'émancipation et à se cultiver…
En disant cela, je ne veux en aucun cas critiquer ces choix ou dire qu'il est « mal » d'être mère et de se marier (car je ne le pense pas du tout !!), je ne veux vraiment pas que mes propos soient mal interprétés. J'espère que vous aurez compris ce que je veux dire. :') Et je comprends la nécessité de recontextualiser la période dans laquelle fut écrite la saga, bien sûr !
Mais je me devais de souligner ma pensée. Je précise que cela est un avis purement personnel. :) J'avoue que j'ai eu un peu de mal à retrouver son personnage que j'aime tant dans ce tome-ci.
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Bien que d'avance, je sache pertinemment que je vais passer un tendre et délicieux moment de lecture, c'est toujours avec une grande joie et pleins d'émotions que je continue mon aventure au près de ma chère Anne que je prends plus que plaisir – et dont je me sens privilégié et chanceux – à observer évoluer cette dernière au fil des tomes. D'autant plus que cette fois-ci, ce chapitre réalise un franc et vif avancement en nous dessinant notre héroïne en tant que mère de famille.

Sans surprise, j'ai été sensible et réceptif à la dimension aimante et maternelle qui veillait en ce personnage. Avec tendresse, amour mais sans manquer néanmoins de pédagogie, Anne se révèle le touchant et attachant à la fois, mais aussi le stable et fort pilier de cette merveilleuse et séduisante famille. Grand dieu que j'ai adoré faire la rencontre de cette adorable fratrie, composées d'êtres tous plus innocents et attachants les uns que les autres. Chacun à leur tour et tous sont parvenus à m'attendrir à grand coup de naïveté et de candeur mais aussi de tendresse et de douceur. Lucy Maud Montgomery dévoile de tendres bambins, à la pureté sincère et authentique, qui n'ont cessé de me réchauffer le coeur. J'ai retrouvé en eux la malice et l'espièglerie passées de leur charmante et pétillante mère Anne, devenue une femme forte, droite et accomplie. Cette dernière rayonne plus que de raison dans son rôle de maman poule et cette composition lui va à merveille. Accompagné de son fidèle allié et mari Gilbert, ces derniers offrent un cadre rassurant et épanouissant pour leur progéniture.

Ainsi, une importante partie de ce volet est basée sur l'accomplissement et l'apprentissage de ces derniers et j'ai plus qu'adorer les sentiments et autres émotions dévoilés. Toujours de manière chaleureuse et poétique, Lucy Maud Montgomery est parvenue à nouveau à me faire vivre de délicieuses et tendres émotions, me rappelant bien souvent ma propre enfance. C'est pourquoi et comme à son habitude, cette lecture s'est dévoilée aussi douce qu'un bonbon et je ressors débordant de réconfort et le coeur vaillant de cette dernière. Avec lyrisme et grâce aux regards innocents et pures de cette jeunesse, apportant un nouveau souffle à son oeuvre, l'auteure traite de sujets aussi drôles que malicieux mais aussi et surtout aussi sensibles que délicats et ce, à l'aide d'une plume sincère, rassurante et bienveillante. Finalement, l'auteure sait à chaque instant trouver les mots justes et nombre de morales se dissimulent ici et là pour qui saura lire entre les lignes et, surtout, qui saura retrouvé sa tendre âme d'enfant.
Pour autant et malgré cette savoureuse orientation, ce volume n'en oublie pour autant pas Anne et cette dernière aura bien à mener au delà de l'éducation et l'épanouissement de ses enfants. En effet, notre pétillante demoiselle se fane tendrement et laisse place à une fleur encore plus mature, touchante et séduisante. Les derniers chapitres m'ont d'ailleurs fortement ému tant ces derniers nous transpose face à notre propre temporalité et à nos années qui passent. Avec nostalgie mais bien évidemment espoir, Lucy Maud Montgomery laisse le lecteur sur un délicieux au revoir que je n'avais pas envie d'accomplir. Qu'il me tarde d'être au printemps prochain afin de retrouver sa chaleureuse et savoureuse plume ainsi que sa réconfortante poésie, portée par ses si pétillants et authentiques protagonistes.

En attendant et si je n'ai déjà fait, je ne peux que vous encourager une nouvelle fois à vous plonger corps et âmes dans cette accomplie et émérite oeuvre, synonyme de coup de coeur ! À nouveau, j'ai été bercé par le lyrisme mais aussi la maturité ainsi que la profondeur de ce chapitre qui se dessine d'une douceur et d'un réconfort sans faille. de vives et tendres émotions se sont réveillées en moi et je reste admiratif quant à la justesse et la finesse de la tendre plume de cette chère Lucy Maud Montgomery.
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Une lecture doudou, qui, comme toutes les autres, ne manque pas de te mettre du baume au coeur.

Anne est maman et à la tête d'une sacrée petite famille de six enfants. On retrouve avec beaucoup de satisfaction leurs aventures, leurs déboires, leurs espérances et leurs histoires dans la maison d'Ingleside. Je parle bien au pluriel parce même si on suit Anne, on suit également quasiment tous ses enfants (à l'exception d'un). Chacun ayant une personnalité propre, on les suit tout au long de plusieurs chapitres avant de passer à une nouvelle aventure. Ces tranches de vie sont magnifiques, pleines de bons sentiments, d'émerveillements. Les enfants sont les enfants d'Anne après tout. J'ai beaucoup apprécier de retrouver cet émerveillement enfantin même si cela implique d'avoir une Anne plus en arrière-plan. Malgré tout, cette dernière, tout adulte et maman qu'elle soit, reste aussi émerveillée, positive et généreuse que d'habitude. On retrouve ainsi cette héroïne que l'on apprécie tant mais par le prisme de la maternité, elle qui fut très longtemps sans foyer mais aussi, bien que plus estompée, en tant que femme mariée, toujours éperdument amoureuse de son époux avec qui ils forment un sacré tandem.

On retrouve donc cette ambiance douce et chaleureuse. Une ambiance que je prise particulièrement lorsque je m'attaque à ces lectures. On retrouve également des passages entiers d'odes à la nature, que chaque couverture sublime tour à tour. Surtout, on retrouve de l'humour et de l'amour.
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C'est toujours réconfortant de retrouver Anne et ceux qui désormais gravitent autour d'elle mais dans ce tome, j'ai été face à quelque chose d'inédit : la figure d'Anne en tant que maman. Une jolie surprise.

Ce que j'apprécie chez Lucy Maud Montgomery, c'est qu'à chaque tome, elle nous dévoile une nouvelle facette de son héroïne et un nouveau lieu où elle déploie celle-ci. Cette fois, c'est le petit patelin d'Ingleside où Anne et sa famille se sont installés, une famille bien connue et bien fournie puisqu'avec Gilbert, ils ont pas moins de 6 enfants ! Entre histoires d'enfants et histoires de village, l'autrice parvient donc à réinstaller dans ce nouveau décor ce qu'on a connu autrefois quand Anne était enfant à Green Gable. Cependant, cela n'a pas tout à fait le même charme.

Si j'ai aimé comme à chaque fois, la plume si belle et douce pour évoquer et peindre la nature qui enchante tant l'héroïne, je n'ai pas trouvé ses enfants aussi piquants et imaginatifs qu'elle. Ainsi même si leurs aventures furent mignonnes à suivre, même si j'ai parfois retrouvé quelques traits de leur mère chez eux, cela a quand même manqué un peu de sel et c'est resté fort simple. Pour comparer, j'ai trouvé les histoires de famille de Jo dans la suite des Quatre filles du Dr March bien plus riches et modernes... Ici, la philosophie de vie très religieuse de l'autrice se ressent dans son texte et les aventures vécues par ses héros, ce n'est pas toujours ma tasse de thé. Il y a même quelques réflexions qui m'ont froissé comme sur le fait d'être une femme qui ne veut pas d'enfant qui est vu négativement ou la famille de non croyants présentées très négativement. Cette orientation du texte me dérange.

Ainsi, ce fut surtout étrangement dans les premières et dernières pages que j'ai pris le plus de plaisir, celles où on retrouve notre Anne et pas juste la mère de famille spectatrice des histoires de ses enfants et voisins. Quand elle revient à Green Gable, c'est magique. Quand elle redevient une femme qui s'inquiète du temps qui passe pour elle et son couple, c'est touchant. J'ai beaucoup aimé ces trop brèves pages où elle questionne son couple, l'amour de Gilbert et où on retrouve la Anne pleine d'imagination dans cette femme inquiète et jalouse. Ce fut très touchant, aussi pour la réaction de notre cher Gilbert toujours aussi posé. J'aurais aimé les voir plus et leurs enfants moins ou autrement.

Avec sa couverture archi chaleureuse, Anne nous prend chaleureusement par la main pour découvrir sa nouvelle vie et une nouvelle étape de celle-ci. Plus tranquille, moins piquante, plus observatrice et moins actrice, c'est différent de ce qu'on a connu. Elle soutient mal la comparaison, selon moi, avec le même cadre évoqué par Louisa May Alcott, qui est bien plus riche et moderne. En revanche, sa plume est toujours aussi touchante et poétique et quelles belles lignes sur la nature elle invoque.
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critiques presse (2)
CNLJ
24 mai 2023
Un roman poétique et sensible à découvrir ou relire avec bonheur.
Lire la critique sur le site : CNLJ
LeMonde
09 janvier 2023
utour des dialogues et portraits foisonnants, nécrologies fantasques, poèmes et lettres, le récit sinue dans une forme d’assouvissement habité.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
« Tu m’aimes vraiment, Gilbert ? Je ne suis pas qu’une habitude pour toi ? Ça fait si longtemps que tu ne m’as pas dit que tu m’aimais.
- Mon cher, cher amour ! Je ne pensais pas que tu avais besoin de mots pour le savoir. Je ne pourrais pas vivre sans toi. Toujours tu me donnes de la force. Il y a un verset dans la Bible qui est fait pour toi : "Elle lui fait du bien, et non du mal, tous les jours de sa vie." »
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Dans sa chemise de nuit blanche, avec ses deux longues tresses, elle ressemblait à Anne de Green Gables, à Anne de Redmond, à Anne de la maison de rêve. Sa lueur intérieure brillait toujours.
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« Le printemps est si merveilleux que je hais l’idée de me coucher et d’en rater un peu. »
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- Ne pensez-vous pas que le changement est en nous, et pas dans la météo, Madame Mitchell ? sourit Anne.
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- Je n’approuve pas les vieux qui gâchent la vie des jeunes ainsi.
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Vidéo de Lucy Maud  Montgomery
"Anne d'Avonlea" Livre vidéo. Non sous-titré. Non traduit.
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