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EAN : 9782253004691
222 pages
Le Livre de Poche (11/12/1973)
3.74/5   490 notes
Résumé :
[Fiche à ne pas associer aux autres romans d'Arsène Lupin.]

Arsène Lupin contre Herlock Sholmès ! L'homme qui défie toutes les polices françaises contre l'as des détectives anglais. « C'est justement quand je ne comprends plus que je soupçonne Arsène Lupin », avoue le célèbre limier anglais. Quand deux hommes aussi intelligents s'affrontent, leur duel est un grand spectacle. Qui a volé le petit secrétaire d'acajou contenant un billet de loterie gagnan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
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Assis dans le train qui me ramenait chez moi, je refermai mon livre avec un goût suave dans la bouche. Mon voisin, un dandy entre deux âges habillé comme Gatsby le magnifique, s'en empara, le feuilleta et m'interpella :
« Arsène Lupin contre Herlock Sholmès… Comment l'avez-vous trouvé ?
— Sympa, répondis-je, pensant clore là cette fugace discussion avec un inconnu.
— Mais encore ? Développez que diable ! Faites comme si… je ne sais pas moi… vous deviez écrire une critique sur Babélio ! Vous devez connaître ce site littéraire… »
Je connaissais bien sûr. Sur un coup de tête je décidai d'entrer dans le jeu de mon compagnon de voyage.
« Eh bien dans une telle situation je commencerais par résumer le roman. Il s'agit de deux histoires en fait, dans lesquelles le gentleman cambrioleur Arsène Lupin affronte une caricature de Sherlock Holmes.
— Une caricature ? Comme vous y allez !
— Tous les représentants de la Loi sont des caricatures chez Lupin. Herlock Sholmès possède un impressionnant esprit analytique je le reconnais, mais il nous paraît tel surtout parce qu'il est entouré d'andouilles. Wilson – la parodie de Watson – est d'ailleurs l'andouille en chef. Il est seulement là pour recevoir les coups.
— Ce bon Wilson ! » Mon voisin rit comme au souvenir d'un fait agréable. « Avouez que sans lui l'histoire perdrait beaucoup en burlesque.
—C'est sûr ! Je pense que Maurice Leblanc ne peut s'empêcher de titiller la Perfide Albion. L'Entente Cordiale a beau avoir été signée quelques années avant l'écriture de ce livre, pour Leblanc cela n'a pas l'air d'effacer un millénaire d'inimitié.
—Soit ! Mais que racontent ces deux histoires alors ?
—Comme d'habitude Lupin vole divers objets précieux - un billet de loterie, un diamant bleu, une lampe juive – et s'amuse à anticiper toutes les actions de la Police. On fait appel à Herlock pour résoudre les affaires et là les choses se compliquent pour notre cambrioleur. Herlock est un vrai crampon. Quand il tient une piste il ne la lâche jamais. Un jeu de chat et souris s'engage et Lupin doit déployer toute son organisation pour seulement obtenir un match nul.
—Match nul ? Vous devriez relire le roman mon cher. Lupin le mène par le bout du nez tout le long !
—Match nul je maintiens. Ou un pat aux échecs.
—Peuh ! Seulement parce que Lupin apprécie d'avoir un adversaire à sa hauteur et lui permet de ne pas perdre la face.
—Vous devez avoir du sang anglais, répondis-je. N'oubliez pas qu'Herlock est seul face à toute une organisation. L'équipe de Lupin est à son image : rapide, efficace, improvisant si besoin ; jamais une fausse note. C'est une faiblesse de l'histoire d'ailleurs. Leblanc ne permet pas aux membres de l'équipe de Lupin d'avoir des états d'âme, des faiblesses. Aucune trahison possible. Ils ne sont que des appendices du grand voleur. Même la Dame Blonde, son amoureuse de la première partie, fait preuve d'un sang-froid inhumain. Herlock Sholmès n'a pas affaire à des hommes mais à une ruche aux membres froids, exception faite de Lupin qui est la Reine de la ruche et qui s'éclate vraiment. Lupin d'ailleurs casse son image de gentleman dans ces histoires : il est indirectement responsable d'un meurtre et cela ne semble pas l'émouvoir outre mesure.
—Mais il aide de jeunes femmes en détresse, s'emporta mon voisin. C'est cela Lupin. J'avais bien dit à Leblanc de ne pas tant décrire l'histoire du point de vue d'Herlock. Lupin méritait plus d'espace.
—Vous aviez dit à Leblanc ? » Que voulait-il dire ? J'avais peur de comprendre… Mais c'était impossible.
« Mon ami, déclara-t-il en se levant, ne savez-vous pas que les personnages de roman sont éternels ? J'espère que vous continuerez à lire les histoires de Lupin… et que votre jugement s'améliorera. » Et il s'éloigna.
Je restai interdit. Cet homme serait donc…
Non, impossible.




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Ayant pris grand plaisir à lire Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur, j'ai enchaîné avec Herlock Sholmès.

Le ton est donné dans le titre : c'est une parodie et le personnage de Conan Doyle ne sera pas le héros de l'histoire. Aussi celles et ceux qui ne supportent pas l'idée de voir Holmes tourné en dérision devraient abandonner l'idée de lire ce roman au risque d'être profondément déçus.

Mais si vous avez le sens de l'humour, que vous aimez les duels de neurones et une belle écriture, ce Lupin est fait pour vous ! Je me suis beaucoup amusée et je remercie Maurice Leblanc pour cette joyeuse parodie.

Cette lecture récréative et rafraîchissante m'a fait un bien fou. Je n'oublierai jamais Wilson et ses blessures de guerre et encore moins la balade en barque ;-)
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Comme ma fille est fan, et a acheté tous ceux qu'elle n'avait pas (c'est à dire les miens très vieux), j'en entrepris de relire la série (dont je ne me souviens pas du tout, pensez, c'était il y a plus de 30 ans).

Et je me suis régalé avec ce tome (qui fait partie des "vieux miens", lol). Bon j'ai juste totalement oublié d'écrire mon avis aussitôt fini, fatal error.
Arsène est totalement imbuvable et agaçant, son arrogance surpasse tout, mais je comprends ce qu'elle lui trouve.

En plus Ganimard et Herlock Sholmes (et Wilson, le pauvre) sont de très chouettes personnages "secondaires" (ben si, hein, totalement secondaires, les pauvres aussi, mdr).

Le petit moins que je trouve à ces livres, c'est le peu d'explications et de "logique" de tout ça. (L'histoire de l'intervention "architecturale" de Lupin dans plein de maisons est une explication à la noix (pour rester polie), et en fait n'explique rien, non. Parce que pour faire tout ça, il faut du cash (on construit pas des passages dérobés d'une maison à l'autre tout seul). Et du temps. Donc il doit avoir 80 berges, et un trésor gardé par un dragon quelque part. C'est un vampire, ayé, j'ai trouvé ! Mdr !)
Après qu'il vole pour la beauté du geste, c'est ça qui est marrant, évidemment...

En tous les cas, c'est bien écrit, et ça se laisse lire trèèèès agréablement ! :)
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Alors déjà il faut savoir que j'en avais lu deux-trois critiques particulièrement élogieuse, je m'attendais donc à du grand art, un beau combat, un Sherlock (parce que bon Herlock = Sherlock bien sur) au top de sa forme, un Lupin tel que dans mon imaginaire et un Watson pas trop relégué au second plan.
Autant vous dire de suite que j'ai été très déçue par ce torchon!

Bon déjà ma première erreur a été de croire qu'il s'agissait d'un livre écrit par un illustre inconnu. N'ayant jamais lu d'Arsène Lupin avant j'ignorais, en bonne réfractaire aux auteurs francophones que j'étais, que Leblanc était le papa de Lupin. Je m'attendais à une écriture contemporaine ou qui au moins n'aurait pas trop mal vieillit, mais ce ne fut bien entendu pas du tout le cas. Leblanc a vécu au début du siècle et ça ce sent! Notez bien que Conan Doyle aussi et que pourtant je suis une grande fan de son oeuvre. Disons juste que les deux ne sont pas comparable, l'un ayant été un grand artiste reconnu à juste titre et l'autre un petit auteur qui se prit pour un grand.

Peut-être devrais-je aussi préciser qu'en plus d'être une grande fan de Conan Doyle je le suis aussi, et surtout, de Sherlock Holmes, qu'il s'agisse des récits originaux (que je n'ai pas encore tous lu, je l'admets) aussi bien que des adaptations plus récentes (enfin pas toutes non plus, mais les principales diront nous).

Dans ce roman, enfin les deux histoires qui le composent, Lupin mène la danse, évidement. Il a toujours une longueur d'avance sur le détective et ce sans que ce ne soit jamais plus développé que ça. On va se retrouver sans arrêt face à des situations du genre "Oh la la, Lupin est acculé mais comment va-t-il pouvoir s'en sortir? Oh ben il y a une porte cachée bien sur et POUF le voilà qui disparait" ou encore "Tiens ces personnes ressemblent quand même grave à celles du signalement que j'ai reçu... Mais bon ça peut pas être elles, elles sont pas sorties par la bonne porte."
Je vous passe aussi le dénouement final qui est RI-DI-CU-LE! Qu'on se joue des policiers dans ce genre de série c'est normal (!) mais qu'on considère que 500 d'entre eux sont aussi CONS, parce qu'il n'y a pas d'autre mots pour ça, c'est juste du foutage de gueule. Pas un seul n'a pensé que Lupin était en train de faire CA? Sérieux? J'étais sur depuis le début du chapitre que ça allait se terminer comme ça, et je peux vous assurer que je suis loin d'avoir les capacités de déduction de ce bon monsieur Holmes. Mais bon forcément l'histoire n'a pas été écrite par l'homme qui a donné son intelligence au détective anglais mais bien par un usurpateur qui se contente d'expliquer ses feintes par un "En fait Lupin est partout, il voit tout. C'est presque un magicien quoi! Trop cool. Yolo."

Les explications qui viennent après coup sont risibles et tellement... improbable.
Ce que j'aime dans un policier c'est de me dire "Oh mais ouiii! C'est tout à fait possible-réaliste-incroyable mais tellement bien amené". Si je veux voir des héros s'en sortir grâce à la magie je lis un livre de fantasy! Ou un livre pour enfant à la rigueur. Des explications de merde comme il en pleut à la fin de ces deux histoires ce ne sont, à mon gout, pas des explications de romans policiers. Tout au plus des bafouillages écrit tel qu'on pourrait en rencontrer dans la rédaction d'un élève du secondaire pas trop bien réveillé.


L'image que j'avais de Lupin, celle du Edgard Cambriolleur de mon enfance, n'avait rien de commun avec le Lupin arrogant que j'ai découvert dans ce roman.

Une autre chose que j'ai exécré dans ce livre c'est ce que l'auteur à fait du personnage de Watson (devenu Wilson pour l'occasion). Déjà il apparait comme un crétin fini alors que ce n'est absolument pas le cas dans l'oeuvre de Conan Doyle. Un petit gros stupide et heureux de servir de faire valoir qui va sortir connerie sur connerie. Jamais un homme de la trempe de Sherlock, ou même de ce décérébré vaniteux d'Herlock, ne se serait lié d'amitié avec l'idiot du village tel qu'il est représenté dans ce livre. Aussi, de toutes évidence, ce personnage dérangeait atrocement Leblanc vu que dans les deux nouvelles il se retrouve alité et dans l'incapacité d'enquêter avec son ami, très (trop) rapidement. Je l'ai vraiment ressentit comme un "Boooon, il fait chier le débile. Je suis un peu obligé de le mettre vu qu'il est toujours dans les histoires du rosbif mais il m'inspire méga trop paaaaas. Bon je vais lui coller une balle dans le bide. Hop 3 mois d'alitement obligatoire et vas y qu'on n'en parle plus."


Aussi, je ne sais pas à quel moment nous sommes censé trouver Lupin charmant. Dites moi si je me trompe mais il est bien censé être "le Gentleman cambrioleur" non? Alors pourquoi est-ce qu'à moi il m'a juste semblé être une petite raclure, un briguant sans foi ni loi qui utilise les gens de son entourage pour sa pomme? Un égoïste, un parfait connard, une racaille dont on aurait bien raison de se débarrasser une bonne fois pour toutes?
J'ai trouvé ce personnage antipathique au plus haut point! Ça m'était rarement arrivé.
Alors bien sur à la fin on apprend qu'il n'a pas commis ces affreuses choses dont on l'on accusait. Enfin, pas toutes. Mais bon ça n'en reste pas moins un voleur qui vole pour lui, juste pour lui et rien que pour lui. Pas du tout un Robin des Bois ou autre bienfaiteur anonyme ou non.
Bon c'est peut être le cas dans un autre des ses romans, je ne dis pas, mais je ne le saurais jamais. Parce que je n'ai aucune espèce d'envie de m'infliger à nouveau une telle lecture.

J'ai aussi lu que le papa de Sherlock a désapprouvé cette histoire quand il en a eu vent, ayant peur que Leblanc ne dénature et ne ridiculise son personnage. Hé ben honnêtement ça se comprend!
Heureusement l'histoire, pour une fois, aura d'avantage retenu Sir Arthur que son acolyte français. Et ça c'est une bonne note de fin malgré tout.

Points forts : Contrairement à la première nouvelle, qui elle n'a rien du tout pour elle, la seconde se laisse lire, même si la fin est plus téléphonée qu'aucune autre.
Points faibles : Une fois qu'on sait que c'est le créateur de Lupin qui écrit l'histoire on sait qui va gagner à la fin. Parce que Lebanc n'était visiblement pas capable de mettre son égo de coté en écrivant cette histoire. Et que son héros doit rester son héros. Tout le monde n'est pas capable de faire dans l'autocritique/dérision.
Lien : http://harcelemot.canalblog...
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M. Gerbois achète un petit secrétaire en acajou pour la chambre de sa fille Suzanne auprès d'un marchand de bric-à-brac. A peine le meuble acquis, M. Gerbois est accosté par un jeune homme qui lui propose de le racheter. Il refuse, s'irritant face à l'insistance de l'homme. le lendemain, en rentrant de son travail, M. Gerbois se rend compte que le secrétaire a été volé.

Le vieux général baron d'Hautrec est retrouvé mort au petit matin dans sa chambre. Pas d'effraction visible, l'argent n'a pas été dérobé. Même le splendide et rare diamant bleu est toujours là, enchâssé dans l'anneau d'or du défunt. Quel est le but d'un tel acte ?

Le Baron Victor d'Imblevalle a été victime d'un vol, une petite lampe juive en cuivre a disparu. Celle-ci a très peu de valeur, mais à l'intérieur était caché un bijou ancien : une magnifique chimère en or sertie de rubis et d'émeraudes. Comment le cambrioleur pouvait-il connaître la cachette ?

le point commun de toutes ces affaires, c'est bien entendu le gentleman cambrioleur Arsène Lupin. Celui qui rend folle la police française. le Commissaire Ganimard a beau faire travailler ses petites cellules grises, rien n'y fait. La perplexité le gagne et la solution s'impose à lui : « C'est justement quand je ne comprends plus que je suspecte Arsène Lupin. » Pour venir en aide au pauvre Commissaire Ganimard, le Préfet de Police fait appel au seul homme capable de contrer Arsène Lupin : Herlock Sholmès. On assiste alors à un combat jubilatoire entre les deux hommes que tout oppose. Maurice Leblanc s'amuse énormément avec le détective anglais et se plaît à le tourner en dérision. Herlock Sholmès est à l'image du héros de Conan Doyle : cérébral, orgueilleux, sérieux, détestant les surprises et l'imprévu. Face à lui, notre héros national est pétillant et joyeux, comme du champagne. Arsène Lupin est un personnage extrêmement plaisant et réjouissant. Il s'amuse sans cesse à piéger ses adversaires ; tout semble léger et facile. « Il avait vraiment de l'allure, une allure de grand acteur qui joue son rôle d'instinct et de verve, avec impertinence et légèreté. Sholmès le regardait, comme on regarde un beau spectacle dont on sait apprécier toutes les beautés et toutes les nuances. » On ne peut être qu'en admiration devant un homme aussi flamboyant, recherchant les dangers pour mieux les contourner. le combat avec Herlock Sholmès est serré, très serré même. Ce sont deux formidables intelligences qui s'affrontent. La presse s'en mêle également car Arsène Lupin est grand communiquant et s'est mis l'ensemble des journalistes dans la poche. Encore un sujet d'agacement pour notre flegmatique détective anglais ! Qu'il est difficile de venir à bout d'une star nationale !

« Arsène Lupin contre Herlock Sholmès » est un livre à l'image de son héros : divertissant, drôle et plein de panache. Maurice Leblanc a créé un formidable personnage que l'on retrouve à chaque fois avec grand plaisir.
Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
"Mon cher maître,
Vous savez l'admiration que j'ai pour vous et l'intérêt que je prends à votre renommée. Eh bien, croyez-moi, ne vous occupez point de l'affaire à laquelle on vous sollicite de concourir. Votre intervention causerait beaucoup de mal, tous vos efforts n’amèneraient qu'un résultat pitoyable, et vous seriez obligé de faire publiquement l'aveu de votre échec.
Profondément désireux de vous épargner une telle humiliation, je vous conjure, au nom de l'amitié qui nous unit, de rester bien tranquillement au coin de votre feu.
Mes bons souvenirs à M. Wilson, et pour vous, mon cher maître, le respectueux hommage de votre dévoué
Arsène Lupin"
(extrait du chapitre I du deuxième épisode "La lampe juive")
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"Eh bien qu'y a-t-il, monsieur Sholmès?
-- C'est vous monsieur Ganimard?
-- Oui, j'ai reçu votre mot à la taverne. Qu'y a-t-il?
-- Il est là. (en parlant de Lupin)
-- Que dites-vous?
-- Là-bas... au fond du restaurant... penchez-vous à droite... Vous le voyez?
-- Non.
-- Il verse du champagne à sa voisine.
-- Mais ce n'est pas lui.
-- C'est lui.
-- Moi, je vous réponds... Ah! cependant... En effet il se pourrait... Ah! le gredin, comme il se ressemble!
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Et puis, c'est Herlock Sholmès, c'est-à-dire une sorte de phénomène d'intuition, d'observation, de clairvoyance et d'ingéniosité. On croirait que la nature s'est amusé à prendre les deux types de policiers les plus extraordinaires que l'imagination ait produits, le Dupin d'Edgar Poe, et le Lecoq de Gaboriau, pour en construire un à sa manière, plus extraordinaire encore et plus irréel. Et l'on se demande vraiment, quand on entend le récit de ces exploits qui l'ont rendus célèbre dans l'univers entier, on se demande si lui-même, ce Herlock Sholmès, n'est pas un personnage légendaire, un héros sorti vivant du cerveau d'un grand romancier, d'un Conan Doyle, par exemple.
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– Le trésor est infini, vous dis-je ! Je puis me dépenser et me gaspiller, je puis jeter mes forces et ma jeunesse aux quatre vents, c’est de la place que je fais à des forces plus vives et plus jeunes… et puis vraiment, ma vie est si belle … je n’aurais qu’à vouloir, n’est-ce pas, pour devenir du jour au lendemain, que sais-je … orateur, chef d’usine, homme politique… eh bien, je vous le jure, jamais l’idée ne m’en viendrait ! Arsène Lupin je suis, Arsène Lupin je reste. Et je cherche vainement dans l’histoire une destinée comparable à la mienne, mieux remplie, plus intense… Napoléon ? Oui, peut-être… mais alors Napoléon à la fin de sa carrière impériale, pendant la campagne de France, quand l’Europe l’écrasait, et qu’il se demandait à chaque bataille si ce n’était pas la dernière qu’il livrait.
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Sholmès: "Voyez-vous, Wilson, nous nous sommes trompés sur Lupin. Il faut reprendre les choses à leur début."
Wilson: "Avant même si possible"
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