AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Évelyne Heuffel (22)


Je suis très impressionnée par l'existence que doivent mener les émigrants à l'entrepont. Ils sont trois cent seize, hommes, femmes, enfants jeunes, bébés, confondus. Et nous risquons d'avoir deux naissances en cours de route. Ce sont en majorité de pauvres bougres recrutés par des sociétés de colonisations privées, car ce n'est pas uniquement le gouvernement brésilien qui recherche officiellement des colons pour peupler des contrées jamais exploitées, certains gros propriétaires trouvent eux aussi une bonne façon de rentabiliser les terres incultes de leur domaine en les divisant en petits lopins vendus à crédit. Les colons travaillent dessus dix à vingt ans avant de pouvoir rembourser leur dette.
Commenter  J’apprécie          140
Einar Nilsson voyait cela comiquement, il disait : ici, on passe son temps à essayer de vivre sa vie mollement !
Commenter  J’apprécie          130
Vous voyez, comme disent les Brésiliens : Dieu écrit droit sur des lignes tordues.
Commenter  J’apprécie          130
Interminables encombrements : elle traverse une ville en chantier. Petits métiers, marchandes des quatre saisons ou de bouquets de violettes, rétameurs de casseroles, vendeurs de grives, porteuses de pains ou charbonniers, panier sur la tête, disputent le trottoir aux matériaux de construction. Odeurs de gaufres, de beignets et de galettes alternent avec celles du crottin, et, par endroits, celles des égouts éventrés pour les besoins des grands travaux.
Commenter  J’apprécie          130
- Quelqu'un te dit: "Va-t'en !", te montre la porte, et tu ressens ce que tu vaux aux yeux des autres. Rien. Et de ça, tu ne te remets pas, tu te lo llevas en el alma, tu l'as sur l'âme comme un trait noir et ça ne s'efface pas : on t'a biffée, rayée. Que se chingue esse maldito chico !
Commenter  J’apprécie          40
Mais comment deviner ce que nous réservent les intrigues de la vie ? Ses déflagrations ne nous atteignent qu'à retardement...
Commenter  J’apprécie          40
"C'est ce qu'on se doit à soi-même qu'on paie." Quel impardonnable manquement estimait-elle avoir commis envers elle-même? Celui d'avoir scellé un jour un pacte avec un vieillard ? Ou celui d'avoir vu clair dans le jeu du vieillard et d'avoir fermé les yeux ?
Commenter  J’apprécie          10
Tu crois que le ciel du Mexique s’étend à perte de vue, si tranquille, que devant toi il y a des millions de vie que tu pourrais vivre et d’un instant à l’autre, il n’y en a plus qu’un "Et tu y es condamnée. Songes-y" .
Commenter  J’apprécie          10
Pour la troisième fois Nacha se heurte à l’intolérable. Jamais je n’avais compris de façon aussi poignante que sa vie se résumait à trois « Vete ! » Chassée par l’un, écartée du revers de la main par l’autre, décrétée indésirable enfin repoussée à trois reprises, par les trois personnes en qui elle avait placé tous ses espoirs.
Commenter  J’apprécie          10
Elle évoque à nouveau les occasions qui auraient pu être saisies , que l’on a tenues et lâchées. Ce qu’on aurait pu vivre et qu’on a pas vécu. Et qui, parfois, marque plus profondément de ce qui a été, blesse et laisse ouvertes des plaies.
Commenter  J’apprécie          10
Morte, inconsolée, de dépit…. Dans un couvent de Zacatecas, morte de quelque chose s’apparentant à la peine d’avoir à vivre envers et contre les illusions de ses quinze ans. La peine de n’avoir pas vécu ce qui aurait dû l’être.
Commenter  J’apprécie          10
Ca ne s’apprend pas. Ca pousse en dedans de toi, c’est un soulèvement qui couve et finit par éclater. Tu te dis en toi-même ; ça c’est à faire ou bien ça je n’en veux pas, je ne le ferai pas, jamais, plutôt la mort.
Commenter  J’apprécie          10
Ce qui devrait provoquer en moi un malaise éveille plutôt une exaltation diffuse : en chaos, une multitude d’images viennent se chevaucher, des conversations jadis suspendues reprennent, je retrouve peu à peu, un ancien domaine, un jardin non pas oublié, mais endormi, laissé en friches.
Commenter  J’apprécie          10
Mais comment deviner ce que nous réservent les intrigues de la vie ? Ses déflagrations ne nous atteignent qu’à retardement...
Commenter  J’apprécie          00
Si ce n’est par amour pour lui que vous vous êtes abaissée à venir me trouver, n’oubliez jamais que c’est par amour pour vous qu’il se sera abaissé à dérober ces chaussures, pour être à la hauteur de vos sentiments
Commenter  J’apprécie          00
…l’air de dire que la vie danse, même en pleine tragédie, que la vie prend les détours qui lui conviennent, qu’on n’en tient jamais les rênes .
Commenter  J’apprécie          00
…l’air de dire que la vie danse, même en pleine tragédie, que la vie prend les détours qui lui conviennent, qu’on n’en tient jamais les rênes .
Commenter  J’apprécie          00
Une femme qu’un homme a quittée est un sujet de honte, elle va tête basse. Mais quand elle retrousse ses manches et va la tête haute, c’est une femme calomniée. Et le voisinage murmure.
Commenter  J’apprécie          00
On meurt comme on a vécu, par où on a péché, de la vie qu’on a choisie… Non. On meurt d’usure, de la vie à laquelle on a été condamné.
Commenter  J’apprécie          00
Le prix à payer, le plus cher, elle le pressent, est celui des sentiments.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Évelyne Heuffel (16)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz réalisé dans le cadre du Défi Babelio : Petit pays

Où se déroule l'histoire?

à Burundi
à Cotonou
à Bololo

6 questions
146 lecteurs ont répondu
Thème : Petit pays de Gaël FayeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}