Éric Fouassier

Dans "Le piège de verre", Éric Fouassier nous emmène dans la France de 1503, alors que le roi Louis XII est embourbé dans les guerres d'Italie. Cette confrontation avec l'Italie se répercute d'ailleurs dans le domaine artistique, avec un déclin progressif de l'art du vitrail au profit des fresques et des peintures, œuvres dont la contemplation requiert plus de lumière dans les églises, et donc moins de vitraux colorés.



L'héroïne du roman, Héloïse Sanglard, est une jeune apothicaire de la ville d'Amboise, chargée par la reine Anne de Bretagne d'enquêter sur un mystérieux complot fomenté par un groupe de maîtres verriers. Pour mener à bien sa mission, Héloïse entame un périple en plein hiver, qui l'emmène des châteaux de la Loire jusqu'en Champagne, à la rencontre de grandes figures du Royaume tel que le chevalier Bayard, Philippe de Clèves ou encore Jeanne de Valois.



Pas besoin d'être friand d'énigmes ou de romans policiers pour prendre plaisir à lire "Le piège de verre", qui est aussi et surtout un roman historique bien documenté. L'intrigue est bien rythmée, avec des chapitres courts qui ménagent le suspense, même si de nombreux développements sont assez prévisibles. La résolution des énigmes à chaque étape du parcours révèle petit à petit différentes dimensions du complot, sans complexité excessive et sans grand coup de théâtre final, ce que j'ai personnellement trouvé appréciable.



Le style de l'auteur est très accessible, parfois même un peu trop didactique à mon goût. Par endroits, il rappelle le rôle et les actions d'un personnage, au cas où le lecteur les aurait oubliés, comme au chapitre 37 avec des expressions du type "Malavoise– car, bien entendu, c’était lui". Quant à la trame romantique, elle est un peu fleur bleue mais on s'y laisse prendre. Au chapitre 28, je me suis même demandée si l'auteur ne se moquait pas un peu lui-même du genre romanesque en faisant un clin d'œil aux romans de chevalerie voire au Don Quichotte de Cervantès ("La jeune femme se demandait si tous leurs efforts n’étaient pas vains et ne la détournaient pas de la seule chose qui comptait vraiment à ses yeux : l’amour qu’elle portait au chevalier sans peur et sans reproche." puis "Elle avait désormais la désagréable impression qu’ils ne poursuivaient qu’une chimère.").



Au final, un roman distrayant que je serai capable de relire avec plaisir lors d'une prochaine visite dans la région. J'ai même pris plaisir à reconstituer le parcours d 'Héloïse sur une carte.
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Eric Fouassier écrit bien mais son ouvrage a le défaut de bon nombre des recueils à thème, après quelques bons textes, on tourne vite en rond avec des nouvelles dont on a trop l'impression qu'elles ne sont là que pour faire du remplissage. A suivre cependant.

Le lecteur aborde ce roman noir sous une averse diluvienne en arpentant des rues peu éclairées, en marchant dans de nombreuses flaques d'eau disséminées un peu partout devant ses pieds trempés. Nous sommes dans la région de Strasbourg, et il pleut continuellement. Un tableau chargé de grisaille, des tons qui varient entre le gris du ciel et le noir de la nuit. Un déluge qui ne s'arrêtera qu'après la dernière page tournée - et encore, nous ne sommes plus là pour le constater. Une atmosphère sombre et lugubre qui nous annonce dès le départ que nous n'allons pas découvrir que des faits réjouissants.



Eric Fouassier, auteur que je découvre, semble apprécier ce climat obscur, ce milieu ténébreux dans lequel il nous plonge sans trop de difficulté. Un théâtre cafardeux, chargé de mélancolie, d'amertume et de morosité, sur un fond de blues.



A l'image du personnage principal, un flic répondant au nom de Gaspard Cloux. Cet homme, qui a décidé de quitter le fameux Quai des Orfèvres, à Paris, pour venir combattre le crime dans la capitale du Gewürztraminer, n'a pas vraiment eu la vie facile ces dernières années. Sa femme Clara est morte dans un accident de voiture, voilà cinq ans, et il s'en sent toujours un peu responsable. Il a décidé de récupérer sa fille Estelle, 8 ans, qui vivait chez ses grands-parents suite au drame, et ainsi d'assumer pleinement son rôle de père.



L'auteur, par les paroles de Gaspard - notre narrateur - arrive à nous agripper rapidement, à nous sensibiliser, et nous nous sentons très vite proche de ce flic, père inconsolable qui doit finalement accepter la vie comme elle vient et endosser malgré le chagrin son rôle de père, sa tâche de protecteur, finalement de l'aimer, d'être présent et de la soutenir dans les moments difficile. Un pari ardu pour ce flic qui est bien pris par son travail!



Eric Fouassier nous dépeint un flic anéanti par la vie qui ne l'a pas vraiment préservé, un flic passablement solitaire, tel un fin limier privé qui nous rappelle franchement le détective américain des années 40-50 - ambiance noire, la pluie, la tournée des bars glauques et sinistres à la recherche d'éléments et de personnes, le sexe, les femmes, LA femme fatale dans toute sa splendeur - tout ceci refondus et remaniés à la sauce française et contemporaine. Un flic "boosté" ou même consolé par la musique, plus précisément par le blues, style bien mélancolique et nostalgique orchestré par le chanteur et guitariste Paul Personne.



"Un soir qu'elle montait sur les planches/L'beau sax l'a prise par les hanches/Alors la mort est entrée dans les bars/Et tous, on baissait les yeux pour pas la voir/Elle voulait juste qu'on lui serve un coup... pour voir/Puis elle s'est dit: R'partons pas les mains vides/Elle emporta Célia avant qu'elle fasse un bide" Paul Personne, Célia.



Gaspard Cloux, une jambe dans le plâtre et cloué sur une chaise derrière la fenêtre de son appartement, nous raconte sa dernière enquête qui l'a touchée jusqu'au plus profond de l'âme. Une enquête douloureuse, durant laquelle des choix difficiles se sont avérés erronés, déraisonnables, voir parfois imprudents. Gaspard Cloux semble être conscient que ses actes n'étaient pas des plus judicieux, mais il ne paraît pas maîtriser la situation. Telle une destinée écrite d'avance, comme si une puissance avait déjà réglé le cours des choses. Aurait-il pu éviter de passer à côté d'indices dissimulés à droite ou à gauche, aurait-il manqué d'assiduité en déambulant dans les décors qui défilent lors de ses investigations? Voilà les questions qu'il se pose une fois l'enquête désormais derrière lui.



Tout commence comme l'effet d'une boule de neige. Deux ados en scooter décèdent lors d'une course-poursuite avec la police. Les journalistes font dans le mélo, les parents témoignent, les flics sont tous des racistes, pour une partie de la population, c'est tout simplement inadmissible. S'ensuit des révoltes, de la casse, la ville est prise d'assaut par des petites frappes en manque de sensations fortes. Les véhicules, les bâtiments sont incendiés au quatre coins de la cité. Suite à ce carnage, un cadavre carbonisé est découvert dans le coffre d'une voiture, dans un parking désaffecté.



Mal à l'aise, Gaspard Cloux ne la sent pas du tout cette affaire. La découverte de ce cadavre sera la naissance d'une intrigue qui va le diriger vers un cruel réseau "mafieux" - profitant probablement au gratin de la société - dans lequel nous serons confrontés à la drogue et sa déchéance, à la prostitution, à des sévices abominables mais aussi à la mort. Notre homme va se retrouver face à son supérieur hiérarchique, le commissaire Bersateguy, qui va le mettre en garde et lui conseiller de ne pas trop toucher à la sphère politique. Mais bon, notre flic n'en a franchement rien à foutre, quitte à froisser les états d'âme de ses supérieurs. Ce flic malin, droit et intuitif va aller droit au but, soit mener son enquête quoique il arrive.



Les pièces du puzzle vont s'emboîter petit à petit et le commandant Gaspard Cloux, lors de cette enquête devenant de plus en plus inquiétante et préoccupante, va découvrir malgré lui l'image qui résulte de ce casse-tête macabre. Un constat désolant qui va lui éclater au visage et qui va le casser à petit feux, voir le toucher au plus profond de son coeur. Tenant une plume débordante de machiavélisme et de calculs impitoyables, Eric Fouassier, oeuvrant méchamment dans le très noir, va ouvrir une trappe sous les pieds de notre flic qui n'aura pas d'autre choix que de basculer dans un précipice jonché d'incertitudes, de désolations, de traîtrises et de peines... Trouvera-t-il les aspérités nécessaires pour remonter à la surface et ainsi affronter cette puissante machination diabolique?



Un roman à l'écriture fluide et efficace, une tension constante qui nous prends très rapidement sans plus nous lâcher, une course contre la montre qui finit immanquablement vers une autre, un dénouement aussi dur, sévère et féroce qu'on puisse imaginer. Bref, Eric Fouassier a réussi à me charmer par cette intrigue bien conçue, par le personnage principal qui m'a touché, et surtout par les tripes qu'il a réussi à me retourner! Bonne lecture.
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Jusqu’à la dernière page, j’ai apprécié ce livre. Mais voilà, une fois le livre fini et que l’on a une vision d’ensemble, on se dit qu’il manque des choses. On ne sait pas grand chose sur notre narrateur avec qui l’on passe pourtant un certain temps. On ne va pas très profondément dans la psychologie de Gabriel Prometh, pourtant homme de caractère à la place prépondérante dans le récit. Et enfin, on ne connaît rien de ce peuple, qui focalise pourtant toute l’attention de nos compagnons.



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'ai beaucoup aimé l'univers et la manière dont l'auteur y inscrit l'histoire en se raccrochant aux faits historiques. Le développement des sciences à cette époque·est particulièrement propice au côté expert et à l'aura de mystère. J'ai trouvé le personnage principal intéressant par son savoir, son ingéniosité et son charisme mais dont le passé est mystérieux, le tempérament sombre et qui n'hésite pas à faire preuve de violence pour arriver à ses fins.

J'ai envie d'en avoir plus sur la traque du Vicaire donc je pense continuer la série.

PS: vu le titre je m attendais à une sorte de X-Files du 19ème siècle mais le pitch ne semblait pas aller dans ce sens donc pas déception concernant le côté occulte

Plutôt déçu par ce second opus. L'enquête contrairement au 1er tome reste à la fois quelconque et secondaire. Cet opus n'est finalement qu'une litanie de faits et dates (surtout sur les 100 dernières pages, puisque l'histoire dans l'histoire avec l'enquête d'Arsenius s'arrête net). J'aurais été sur wikipédia j'aurais gagné du temps. J'ai vraiment eu l'impression que l'auteur a bâclé la fin du livre... Plus d'idée??? plus d'envie ??? Non au final vraiment déçu.

Une très bonne découverte! Ce roman nous permet de plonger au VIème siècle, une époque assez mal connue du grand public.

J'ai beaucoup aimé le côté historique, qui m'a permis d'apprendre tout un tas de choses. Les recherches d'Eric Fouassier lui permettent de construire un décors riche sur le plan culturel et des liens géopolitiques développés. Cela permet d'éclairer une période où la diversité des peuples est le maître mot.



L'enquête est bien menée, par un personnage central inattendu mais qui se révèle au fil des pages.

La lecture est prenante, pleine de mystères et de rebondissements. Impossible de s'arrêter en chemin, il va me falloir lire la suite de cette série.

Déjà séduite par l’auteur grâce à ses 2 tomes du « Bureau des affaires occultes » et ardente amatrice des intrigues policières sur fond historique (Nicolas Le Floch et autres), j’avoue n’avoir pas hésité longtemps avant de me plonger dans les aventures du Chevalier Bayard et de l’énergique Héloïse Sanglar.

Absolument pas déçue bien au contraire ! Comme pour ses 2 précédents ouvrages, les qualités de l’auteur ne se démentent pas. Ce premier opus est de bonne facture, mêlant habilement faits et personnages réels à une intrigue qui prend les libertés nécessaires sans jamais dénaturer l’Histoire et mêlant tout aussi habilement les connaissances en pharmacie de l'auteur. Les dialogues sont émaillés d’expressions correspondant à l’époque mais qui sont aisément compréhensibles. Comme à son habitude, Eric Fouassier emploie un langage soutenu et on peut sentir qu’un vrai travail de fond a été réalisé tant dans les tournures de phrases que le choix des temps utilisés : l'auteur n'a définitivement pas cédé à la facilité, tout en offrant ainsi un livre tout à fait abordable et agréable, mais qui demande un minimum d'attention. Enfin un auteur qui manie la langue française de belle manière !

Tout cela facilite l’immersion dans cette France de la fin du XVe siècle. Indéniablement le langage « fait historique » et participe à planter une ambiance générale qui sonne juste. La description de certaines parties du château et de la ville d’Amboise contribue à une plongée immersive facilitée dans le récit et l’intrigue. J’ai pu aisément me projeter et m’imprégner de l’atmosphère et ainsi « visionner »( comme dans un film) l’intrigue, les décors ainsi que les différents protagonistes. Sonnent justes aussi, les descriptions des différents personnes historiques qui s’agitent à la cour dans ce contexte particulier qu’est la mort suspecte du roi Charles VIII.

Les autres personnages, plus librement travaillés, m'ont également convaincue. Pierre Terrail, chevalier de Bayard, m’a semblé plutôt fidèle à l’image que l’on pouvait se faire d’un chevalier et homme d’honneur. Même s’il semble de prime abord soumis au Chambellan Commynes et craintif face à la Reine Anne de Bretagne, il n’en reste pas moins qu’il ose prendre des initiatives pour résoudre l’intrigue et paie même de sa personne (il est blessé et malmené). Héloïse est aussi particulièrement intéressante : jeune fille décrite comme particulièrement belle (beaux yeux verts et opulente chevelure auburn) mais affublée d'un pied bot, elle a eu la chance d'avoir un père aimant et attentif qui l’a initié à l’apothicairerie et aux Sciences. C’est donc une femme « moderne », instruite et intelligente qui ne cède rien au héros masculin ce qui est plutôt intéressant. Bayard et Héloïse développent de tendres sentiments (mais ce n’est pas l’essentiel du roman) ce qui ne les empêche pas de mettre leurs qualités et leurs talents en œuvre pour résoudre le mystère de la mort de Charles VIII.

On arrive ainsi à un dénouement plutôt inattendu mais qui est bien amené et ne tombe pas comme un « vulgaire cheveu dans la soupe ». J'avais envisagé divers coupables à ce meurtre présumé de Charles VIII, mais certainement pas celui qui est finalement démasqué ! Tous les indices semés lors de l’intrigue et subtilement mis en place lors du dénouement font sens. Tout se tient parfaitement ce qui n’est pas toujours le cas ! En somme une très agréable lecture et une excellente surprise ! Je pense lire le volet suivant des aventures du chevalier Bayard et d’Héloïse Sanglar pour voir si cette première bonne impression se confirme.

Bonne lecture !

Le résumé de la 4ème de couverture reprend assez bien les tenants et aboutissants de ce livre. A l’exception que Valentin Verne n’est-pas (ou pas encore) du niveau d’un Vidocq ou d’un Nicolas Le Floch ; il va devoir s’étoffer un peu…

Les différents protagonistes ne sont pas aussi lisses qu’il pourrait y paraître et la première impression peut s’avérer trompeuse… Chaque personnage cache, pour un temps au moins, sa véritable personnalité, ou son histoire. Cela permet au récit de rebondir régulièrement et d'accélérer l'action. Valentin par exemple, se découvre petit à petit, à la fois excellent policier, féru de sciences, ami de Vidocq et malgré tout torturé.

L’action se déroule dans le Paris de la Révolution Juillet (Trois Glorieuses). Le Paris miséreux et misérable si bien dépeint par Victor Hugo… l’avènement de Louis-Philippe et de la monarchie de Juillet qui est parfois l'alibi pour évoquer des faits et lieux qui s'ancrent dans une vérité historique. Ce n'est pas trop lourd ni exagéré, ce qui rend le texte à la fois instructif et réaliste.

L'énigme est finalement double : d'abord celle de ces morts qui sont en lien avec des réseaux politiques et qui impactent potentiellement le régime qui peine à se mettre en place face à des antagonistes très virulents, puis celle du Vicaire, cet homme qui séquestre de jeunes enfants et que Valentin recherche depuis si longtemps.

Malheureusement, si la première énigme trouve son épilogue à la fin du récit, celle du Vicaire promet de se poursuivre dans le second opus sortir en avril 2022. Il faudra donc livre ce second tome pour en savoir plus sur notre héros et pour savoir s'il arrivera à confondre ce mystérieux et malfaisant personnage qu’est Le Vicaire et surtout comment !

J’ai pris beaucoup de plaisir à découvrir Valentin Verne et cette période de l’Histoire que je connaissais mal. L’action y est constante et l'atmosphère de l'époque bien appréhendée et retranscrite… à voir si Valentin Verne prendra de l’ampleur pour venir concurrencer ses aînés…

Belle lecture !

Un second tome des aventures de Valentin Verne plus abouti que le premier...



Le scénario se tient, le suspens est présent et réserve quelques belles surprises sans oublier de surprenants rebondissements.

Je trouve le personnage principal charismatique, attachant et plutôt crédible et je l'imagine très bien évoluer dans ce Paris du XIXe siècle (ayant habité Paris, je navigue avec lui dans les rues et quatiers que je connais).

On sent que l'auteur a fait des recherches approfondies sur l'époque, les avancées scientifiques et maîtrise son sujet à la perfection dirais-je. De plus, Eric Fouassier écrit très bien ce qui est non négligeable et contribue grandement à faire de ce roman (et de son héros) un moment agréable et addictif. Et puis le contexte historique, avec la naissance de la police scientifique est un vrai régal.

Autre point fort, tous les personnages sont aboutis, bien pensés et réalistes même les moins sympathiques et comme au cinéma je les visualise sans peine.

En somme un coup de coeur au premier roman qui se confirme dans cette suite. J'ai hâte d'en savoir plus sur Valentin Verne et j'ai surtout hâte de le voir évoluer et gagner en maturité.

Souvent sur la réserve lors d'un premier opus, ce second tome ne fait que confirmer que Valentin Verne a tout pour rentrer dans la cours des grands et rejoindre un Nicolas Le Floch que j'aime tout particulièrement...

L'auteur démontre ici son énorme talent et me donne envie de découvrir ses autres écrits !



NB: Il est indispensable d'avoir lu le tome 1 avant de lire celui-ci.

C'est un roman très agréable à lire et l'auteur à travers ses multiples compétences ( droit, pharmacologie, histoire) s'attache à donner un cadre realiste à cet ouvrage. Ceci dit j'ai eu un peu de mal à me passionner pour ce 1er tome qui, il est vrai, participe à présenter les personnages de la série et à la contextualiser. 3 étoiles c'est très sévère mais je ne pouvais pas en mettre 4. J'attends cependant de voir les tomes suivants.

Un quatrième tome de la série du bureau des affaires occultes aussi bon que les précédents. Le style ne change pas, les rappels historiques sont toujours d'aussi bonne qualité.

Cette fois, l'auteur séparé Valentin et Aglaé pour leur permettre de résoudre chacun une enquête!

Celle d'un meurtre assorti d'un vol pour Aglaë, qui se mettra en danger afin de découvrir le meurtrier.

Celle d'une enquête sous forme de religion et d'espionnage pour Valentin, qui ne sent pas du tout à l'aise hors de Paris.

Un excellent roman, qui met un peu de temps à décoller mais si vous avez lu les précédents romans, vous le savez déjà... L'auteur a gardé le rythme des 3 précédents opus et ces deux enquêtes menaient en parallèle nous offre les rebondissements, l'action et l'intrigue indispensables à un bon roman policier.

Bonne lecture ! Hâte de lire le prochain !

Comme on me sait fan de polars, voilà qu'on m'offre la trilogie d'Héloïse, avec les meilleures intentions du monde. Et comme chacun sait, l'enfer est pavé de bonnes intentions. Quelle purge ! On y retrouve ce que j'avais déjà détesté dans Le bureau des affaires occultes, des morts en pagaille, de la violence, une façon artificielle de cacher les informations-clés au lecteur, des chapitres délayés, un peu de sexe, des comparaisons alambiquées, plus une amourette niaiseuse. le matériau historique transparaît laborieusement, à coups de vocabulaire ancien et de descriptions de vêtements. le pauvre Bayard est bien peu crédible en enquêteur, de même que la féministe Héloïse. C'est clinquant et ça sonne faux. Je me suis ennuyée, d'une force, mais d'une force ! J'ai fini par diagonaliser la fin de la lecture et je laisserai en paix les deux tomes suivants. RIP.

Franchement un des meilleurs de la série !



L'intrigue est vraiment bien amenée et le suspens dure jusqu'à la fin du livre. Comme d'habitude, des descriptions juste ce qu'il faut, des personnages intéressants et une aventure historique passionnante.



On espère une suite !

J'ai pas réussi à accrocher trop de recits de détails historiques,je ne savais pas si ça faisait partie de l'enquête ou pas certains sont intéressants et d'autres nous éloignent de ce policier,pas un franc succès pour moi,j'ai abandonné le livre au bout de 80 pages

L’histoire reprend quelques mois après la fin du tome 1 (lu il y a déjà longtemps) et l’auteur distille les éléments pour nous permettre de revenir facilement dans l’histoire. Il crée ensuite une double enquête pleine de rebondissements qui se lit avec beaucoup de plaisir en s’inspirant des modes et inventions en vogue dans cette première moitié de 19ème siècle. Une bonne lecture qui me donne envie de découvrir le troisième volet prochainement.

Je découvre Éric Fouassier avec ce roman qui nous propose ici un polar à l'époque mérovingienne.



Le style est agréable à lire et on se plonge facilement dans l'histoire. J'ai eu par contre un peu de mal avec le type de narration. J'avais l'impression de passer d'un personnage à un autre au cours de la même scène, chose dont je suis peu habitué.

L'auteur a fait ses recherches et ca se voit. Un peu trop parfois. Il a tendance à placer des mots de vocabulaire spécifiques à cette période et qui ne sont plus utilisés plus tard dans le livre. Cela m'a sorti du récit à plusieurs moments.

Dans l'ensemble, j'aime beaucoup les personnages. Une préférence pour Frédégonde et Wintrude qui volent toutes les scènes dans lesquelles elles se trouvent. J'ai cependant été moins charmé par Arsenius. Sans doute un des personnage que j'ai le moins aimé. Un comble puisqu'il s'agit d'un des principaux protagonistes. Je ne l'ai pas trouvé assez proactif dans l'histoire et qu'il manquait de personnalité. Surtout si on le compare à Wintrude, personnage avec qui il partage l'affiche.



Malgré les défaut mentionnés, j'ai passé une bonne lecture et je me suis laissé porté par l'histoire. Même si je connaissais déjà certains événements historiques, je continuais de tourner les pages pour savoir comment cela allait se passer.

J'attends de voir la suite dans le tome 2.

Un début assez lent, une histoire parallèle antérieure assez nauséabonde et jusqu'au dernier quart du livre difficile à relier au reste. Mais au final, des surprises, de l'action et un dénouement qui se tient.

Tout ça sur fond de prémices de la monarchie de juillet, un morceau d'histoire au final assez peu connu du grand public...

Dans ce quatrième tome du bureau des affaires occultes, Valentin Verne quitte Paris pour la Vendée, ses marais, ses brumes et sa fièvre révolutionnaire et c’est une réussite !

En plein choléra à Paris, l’inspecteur part sous une fausse identité à la recherche d’un tueur annonçant ces crimes avec un air de flûte rituelle indienne et étranglant ses victimes avec un foulard blanc. Dans cette campagne vendéenne hostile à Louis-Philippe et fomentant un soulèvement pour que le jeune Henri V prenne le pouvoir, tout n’est que faux-semblant et trahisons. La brume n’est pas qu’au-dessus des champs et des bosquets. Valentin, bien sûr, s’en sortira mais pas sans cas de conscience, remise en question de sa loyauté ou questionnement sur la vie ; pour exemple, la scène avec un jeune soldat qui résonnera encore longtemps en moi.

Le récit est vif, très évocateur et rend palpable le paysage et les éléments.

La scène de chasse du prologue et les scènes d’orages sont particulièrement bien rendues. Ayant écouté ce livre (une grande première pour moi !), j’ai vraiment eu l’impression d’être à l’intérieur des événements climatiques décrits.

En revanche, l’intrigue parisienne qui permet de retrouver Aglaé est simpliste. Elle n’apporte rien sauf une diversion à l’intrigue principale. Seul le clin d’œil à notre époque avec l’épidémie de choléra est à saluer.

Ce léger bémol mis à part, lisez cette intrigue et partez en compagnie de la duchesse de Berry, des thugs, d’un anglais inventeur, de sa sœur énigmatique, des vétérans de la guerre des chouans et d’un Valentin en pleine forme pour un plaisant séjour en Vendée !

Quel plaisir de retrouver Valentin Verne et ses acolytes pour ce 4ème opus du Bureau des affaires occultes ! Une lecture (ou plutôt devrais-je dire une écoute !) toujours aussi passionnante au travers d'une histoire qui mêle complot politique et malédiction indienne... Du Paris de 1832 en proie à une épidémie de choléra à la Vendée, l'histoire est superbement bien menée par l'auteur et nous tient en haleine jusqu'aux dernières lignes ! Un grand merci à Babelio pour cette découverte en avant-première et bravo au conteur d'avoir su restituer l'atmosphère si particulière de ce livre.