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Citations de Woody Allen (335)


Woody Allen
J’ai pris un cours de lecture rapide et j’ai pu lire “Guerre et Paix” en vingt minutes. Ça parle de la Russie.
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Prenons le cas de la cigale et de la fourmi. La cigale chante tout l’été tandis que la fourmi travaille et économise. Quand survient l’hiver, la cigale n’a rien, mais la fourmi a attrapé un tour de reins.
La vie est dure pour les insectes. Et ne croyons pas que les souris s’amusent non plus.
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Ecoutez, ça ne serait pas un monde meilleur si chaque groupe ne croyait pas avoir une ligne directe avec Dieu?
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La grande question philosophique subsiste : si la vie n'a pas de sens, que faire de la soupe aux pâtes alphabet ?
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Woody Allen
Quand on est intelligent, il est plus facile de faire l'imbécile que l'inverse.
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JENNY
- Que veux-tu que je te dise, on est tombés amoureux.

NORMAN
- Ce n'était pas de l'amour, c'était purement sexuel.

JENNY
- Mais c'est toi qui parlais d'amour.

NORMAN
-Je n'ai jamais employé ce mot-là... j'ai dis que tu m'inspirais de la "tendresse", de "l'affection", que tu me "manquais", que j'avais "besoin" de toi, que je ne pouvais "pas vivre sans toi"... Mais de l'amour, non.
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J'ai été très déprimé pendant longtemps. Je m'apprêtais à me suicider mais, comme je l'ait dit, je suivais une psychanalyse freudienne très stricte et si vous vous suicidez, on vous fait payer les séances que vous ratez.
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Mais, nous qui croyons être au fait de toutes les connaissances humaines, nous ne savons rien à part ce que nous savons, et nous ne savons pas grand-chose sur le savon, pour prendre un exemple simple.
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Existe-t-il une séparation entre le corps et l’esprit, et si oui, lequel est-il préférable d’avoir ?
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La cinéphilie est une maladie galopante dont la découverte est assez récente. Il est en effet curieux de constater, si l’on survole rapidement l’histoire des civilisations, qu’on ne trouve trace de cinéphilie ni chez les Perses, ni chez les Scythes, pas plus que chez les Gaulois ou les Romains. Plus proches de nous, l’époque de la Renaissance est vierge de tout symptôme cinéphilique, de même que les 15e, 16e, 17e et 18e siècles.
C’est à n’y rien comprendre. On dirait que le premier cas de cinéphilie remonte à l’invention du cinématographe. Enfin, passons.
Cette effroyable maladie s’attaque principalement au public dit intellectuel. Elle consiste à carrer son derrière dans une salle obscure pendant deux ou trois heures, puis ensuite à discuter pendant des mois de ce qu’on y a vu. Il y a plusieurs formes de cinéphilie. La cinéphilie exotique ou japonaise (forme bénigne), la cinéphilie gogardienne (ou infectieuse) et enfin la cinéphilie bergmanienne ou scandinave (généralement mortelle) ainsi nommée parce qu’elle est provoquée par un virus particulièrement insidieux, Ingmar Bergman. Si vous pouvez prononcer ce nom correctement, vous êtes déjà atteint. Alors, lisez vite ce qui suit, et vous serez guéri à jamais, grâce à Mr Allen.
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A mi-chemin, toutefois, quelqu'un s'aperçoit qu'ils n'ont pas enterré le bon mort. De plus, ils ne connaissent même pas celui-là. La personne qu'ils ont enterré n'était pas morte, ni même malade puisqu'elle chantait la tyrolienne. Ils retournent au cimetière et exhument le pauvre homme, qui les menace de leur faire un procès, aussi lui proposent-ils de faire nettoyer son costume et de leur envoyer la facture du teinturier. Pendant ce temps, plus personne ne sait qui est mort au juste. L'orchestre continue de jouer pendant que l'on enterre successivement tous les hommes présents selon le principe que le seul qui ne protestera pas sera le mort. Mais il apparaît très vite que personne n'est mort, et maintenant il est trop tard pour se procurer un défunt, à cause du départ en vacances.
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Une fois en Amérique, Needleman redevint un objet de controverse. Il publia d'abord son fameux "Que Faire si le non-être vous attaque subitement ?" puis son oeuvre classique sur la philosophie linguistique "L'essence n'est pas essentielle pour fonctionner", qui fut portée à l'écran sous le titre "Trente Secondes à Tokyo".
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Ne jamais oublier que tout est relatif, ou devrait l'être. Sinon, tout serait à refaire, et on ne va pas s'y mettre à cette heure-ci.
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Nous possédons la plus belle, charmante et parfaite maison dont on puisse rêver, construite il y a plus de cent vingt-cinq ans avec plein de finitions originales, de nombreuses cheminées et un joli jardin. Tous les matins, je descends les escaliers à pas lourds... j'ouvre les volets du rez-de-chaussée, et New York est là dans toute sa vitalité de music-hall. Avec un peu de chance, il fait gris et brumeux, et dans ma tête défile la bande-son de Scène de la rue, composée par Alfred Newman, alors je me dis que je suis effectivement le propriétaire d'une petite parcelle de cette île de légende. Et là, je pense aux taxes foncières et mon arthrose se rappelle à mon bon souvenir.
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...je compris soudain que j'étais de fait un débile mental et que si je voulais vraiment embrasser un jour cette bouche vierge de rouge à lèvres ou même obtenir un second rendez-vous, j'allais absolument devoir me plonger dans des lectures plus sérieuses qu'En quatrième vitesse. Impossible de m'en sortir en me contentant de ressasser des anecdotes sur Lucky Luciano ou Rube Waddell. Il allait falloir me lancer dans Balzac, Tolstoï et George Eliot si je voulais entamer un vrai dialogue et éviter de devoir ramener chez elle la demoiselle qui prétendait soudain être victime d'un accès de fièvre jaune.
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Soit dit en passant, je suis étonné qu’on me décrive souvent comme un « intellectuel ». C’est une idée aussi fausse que le Loch Ness tant je n’ai assurément pas le moindre neurone intellectuel dans le cerveau. Illettré et peu soucieux d’érudition, j’ai grandi comme un prototype de limaçon planté devant la télévision, canette de bière à la main, match de foot à plein volume, la page centrale de Playboy punaisée au mur, un barbare arborant la veste en tweed à coudières d’un professeur d’Oxford. Je n’ai aucune idée de génie, aucune pensée sublime, aucune compréhension des poèmes qui ne commencent pas par « Les roses sont rouges, les violettes sont bleues ». Je possède en revanche une paire de lunettes à monture noire, et je suppose que ce sont elles, en plus d’un certain don pour m’approprier des citations tirées de sources savantes trop profondes pour que je les comprenne, mais utilisables néanmoins dans mon travail pour créer l’illusion d’en savoir plus que je n’en sais, qui maintiennent à flot la barque de ce conte de fées.
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Personne n'est détesté pour ses faiblesses… uniquement pour ses prouesses...
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La cinéphilie est une maladie galopante dont la découverte est assez récente. Il est en effet curieux de constater, si l'on survole rapidement l'histoire des civilisations, qu'on ne trouve trace de cinéphilie ni chez les Perses, ni chez les Scythes, pas plus que chez les Gaulois ou les Romains. C'est à n'y rien comprendre. On dirait que le premier cas de cinéphilie remonte à l'invention du cinématographe. Enfin, passons.
Cette effroyable maladie s'attaque principalement au public dit intellectuel. Elle consiste à carrer son derrière dans une salle obscure pendant deux ou trois heures, puis ensuite à discuter pendant des mois de ce qu'on y a vu. Il y a plusieurs formes de cinéphilie. La cinéphilie exotique ou japonaise (forme bénigne), la cinéphilie godardienne (ou infectieuse) et enfin la cinéphilie bergmanienne ou scandinave (généralement mortelle) ainsi nommée parce qu'elle est provoquée par un virus particulièrement insidieux, Ingmar Bergman. Si vous pouvez prononcer ce nom correctement, vous êtes déjà atteint.
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Oui, la nuit tombe… tombe rapidement, si rapidement, et j’ai encore tous mes pois chiches à faire tremper…
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Woody Allen
Et si tout n’était qu’illusion et que rien n’existait ? Dans ce cas, j’aurais payé mon tapis beaucoup trop cher.
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