Citations de Woody Allen (335)
Aussi loin qu'il se souvienne, Pugh a toujours été policier. Son père était un célèbre braqueur de banque et le seul moyen de passer un peu de temps avec lui, c'était de l'appréhender.
Au procès, Stubbs à choisi d'assumer lui-même sa propre défense, refusant la présence d'un avocat. Toutefois, il n'a pas réussi à se mettre d'accord sur les honoraires, ce qui a créé certaines tensions. J'ai rendu visite à Beau Stubbs dans le "couloir de la mort". Cela fait maintenant une décennie que plusieurs recours lui ont évité la potence. Il a mis à profit cette période pour apprendre un métier : il est devenu pilote de ligne.
Les intellectuels sont comme la Mafia, ils tuent les leurs.
Celui qui ne périra ni par le fer ni par la famine périra par la peste, alors à quoi bon se raser ?
Quand à savoir si la peine de mort a un pouvoir effectivement dissuasif, cela demeure discutable, en dépit des études tendant à prouver que les criminels commettent moitié moins d'infractions après leur exécution.
Je n'avais jamais rien vu de tel, déclara Homer Pugh, le chef de la police. D'habitude, ces choses-là n'arrivent jamais au Ruisseau de Wilton. Il y a bien eu la fois où quelqu'un est entré par effraction dans la boulangerie du coin et a aspiré toute la confiture des beignets. Mais au troisième coup, on a placé des tireurs d'élite sur le toit, et surpris le coupable en flagrant délit; il a été abattu sur-le-champ.
Vous remarquerez que ce que nous recherchons quand nous tombons amoureux est un paradoxe étrange. Le paradoxe consiste dans le fait que d'un côté, quand nous tombons amoureux, nous cherchons tous ou certaines personnes auxquelles nous étions attachées dans notre jeunesse. Et d'un autre côté, nous demandons à nos bien-aimés de réparer toutes les erreurs que ces parents ou enfants ont infligées. Donc l'amour contient en lui cette contradiction : la volonté de retourner dans le passé, et celle de changer le passé.
Ce que nous devons toujours nous rappeler, c'est qu'à notre naissance, nous avons besoin de beaucoup d'amour pour pouvoir affronter la vie. Une fois qu'on a reçu cet amour, normalement, ça dure, mais l'Univers est un endroit froid. C'est nous qui le remplissons de nos sentiments, et, sous certaines conditions, nous sentons que finalement ça n'en vaut plus la peine.
J'avais tendance à mettre ma femme sous un piedéstal
Je ne veux pas atteindre l'immortalité à travers mon oeuvre, je veux l'atteindre en ne mourant pas
Le sexe sans amour est une expérience vide. - Oui, mais parmi les expériences vides, c'est une des meilleures
Extrait de: Guerre et amour
Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon grand-père qui me l'a vendue sur son lit de mort.
La souris est un animal qui, tué en quantité suffisante et dans des conditions contrôlées, produit une thèse de doctorat
Le mariage c'est la mort de l'espoir.
Une auto-stoppeuse est une jeune femme, généralement jolie et court vêtue, qui se trouve sur votre route quand vous êtes avec votre femme.
L’éternité, c’est long, surtout vers la fin
Le film d’horreur ou d’épouvante connaît de nos jours une vogue parfaitement inexplicable. De longues files d’attente s’étirent devant les salles où l’on projette de ces sinistres bluettes, comme si notre vie quotidienne dans les métropoles modernes n’était pas assez épouvantable. Comme si le reflet de notre visage hagard, aux traits tirés, dans le miroir matinal, ne suffisait pas à nous glacer d’effroi. Comme si la circulation de six heures du soir sur le boulevard pourriphérique était une partie de plaisir !
Non. Le citadin moderne, menacé par la pollution, rongé par les soucis, écrasé par la fiscalité, torturé par les décibels, traumatisé par les névroses, ne trouve une détente agréable que dans la fréquentation des salles spécialisées, à la projection de Le Savant fou de l’île maudite, de Le château fou du savant maudit ou de Vous n’êtes pas franc, Kenstein !
Carol est tout sauf débile. Elle a du mal à assimiler les connaissances, ce n'est pas pareil.
On a travaillé les éclairages exactement comme ça se faisait à l’époque. On avait les caches, on les a étudiés. On a bricolé les obturateurs pour que le film qu’on tournait papillote sur l’écran comme les vieux films. On a délibérément rayé le négatif…
L’éternité, c’est long, surtout vers la fin.
Ah, Woody... Quel plaisir de te retrouver ! Sais-tu que de toutes les personnes que je n'ai jamais rencontrées (et ça fait quelques milliards d'individus), tu es celui qui a eu le plus d'influence sur ma vie, sur ce que je suis ?
Merci, merci, merci...
Pour Alice, Hannah et Annie...
Alors une autobio, chouette !
Quelques saillies drolatiques caractéristiques et jouissives plus tard, je n'ai rien appris. Ou pas vraiment. Quelques lignes de commentaires sur chaque film, pas plus. Et de longs longs passages sur tes problèmes avec Mia Farrow, avec la justice... dont je me fiche pas mal. Ça n'a pas dû être drôle, même sans doute un enfer à vivre, mais c'est l'artiste qui m'intéresse... pas le justiciable.
Bon, ça m'a fait plaisir quand même.
Et encore merci.
Vieillir, c'est tout de même le meilleur moyen qu'on ait trouvé pour ne pas mourir.
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Sûr de ne plus jamais devoir m'imposer mes propres spaghettis aux boulettes de viande, un plat aussi digeste que de la colle à bois, mon premier réflexe fut de demander à mon assistante de téléphoner à Julia Child, la célèbre présentatrice d'émissions culinaires à la télé, et de lui dire que M. Woody Allen voulait une lettre de recommandation pour contacter un grand professeur de gastronomie. Des cours privés, bien entendu. Mme Child, que je n'avais jamais rencontrée, fut assez aimable de ne pas transférer ma demande au FBI et me rendit le service de me conseiller une personne merveilleuse, Lydie Marshall. Rendez-vous fut pris, et Mme Marshall se présenta chez moi. Elle examina mes marmites et mes casseroles, ma cuisinière, le long tablier blanc et la toque que j'avais poliment retirée pour la saluer et, sentant qu'elle avait déniché le pigeon idéal, elle appela son comptable pour lui dire qu'il pouvait verser le premier acompte sur le manteau de zibeline dont elle rêvait.
Elle adorait avoir des ampoules toutes neuves. Les draps, en revanche c’était une fois par an.