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Citations de Thérèse d’Avila (46)


Thérèse d’Avila
Un jour que je me plaignais d’être obligée de manger de la viande et de ne pas faire pénitence, j’ai entendu qu’on disait qu’il y avait parfois plus d’amour du moi que de désir de pénitence dans un semblable chagrin.
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On peut aussi comparer cet amour à un grand feu qui, pour s'entretenir, a sans cesse besoin d'un nouvel aliment.
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Mais prenez garde, si vous ne tenez à rien, c’est peut-être que vous n’avez rien reçu.
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L'un des sommets de la littérature du Siècle d'Or espagnol. Bien sûr, il faut se souvenir que cette religieuse écrivait au XVIème siècle, avec une mentalité de l'époque ! Si l'on s'attend à ce qu'elle pense et réagisse en femme libérée du XXIème siècle, on risque d'être fort déçu ! Elle n'a pas non plus une vision de la foi conforme en tous points aux enseignements du concile Vatican II ! Mais le livre nous montre un très beau tableau de la société espagnole du XVIème siècle, des mentalités et des conceptions religieuses de l'époque. Quant à ses protestations relatives à l'étendue de ses péchés, ce ne sont pas des jérémiades, elle était vraiment persuadée d'être une grande pécheresse. Beaucoup de saints ont ressenti la même chose : plus ils étaient proches de Dieu, plus ils se sentaient indignes de sa miséricorde. Pour ceux qui trouveraient le livre inintéressant, et c'est leur droit, j'ajouterai ceci : la simple lecture de cette autobiographie de Thérèse d'Avila suffit à convertir, dans les années trente du siècle dernier, une grande intellectuelle, philosophe, disciple de Husserl et enseignante dans une université allemande, Edith Stein. Celle-ci, qui était athée, le lut en une nuit, et au matin, elle était convertie, au point d'entrer quelques années plus tard, au carmel. D'origine juive, Edith Stein fut ensuite poursuivie par les nazis, qui l'envoyèrent à Auschwitz, où elle périt dans une chambre à gaz. Un livre qui a de tels effets ne peut être un livre ordinaire, même s'il ne plait pas nécessairement à des esprits non préparés à l'apprécier.
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incipit :
On m'a donné ordre d'exposer par écrit ma méthode d'oraison et les grâces dont le Seigneur m'a favorisée. On me laisse en même temps pleine latitude pour cette relation. J'aurais bien voulu avoir la même liberté pour raconter dans tous leurs détails et avec clarté mes grands péchés et ma triste vie, et j'en eusse éprouvé une vive consolation. Mais on ne l'a pas voulu ; on m'a plutôt commandé d'être très réservée sur ce point. Aussi, je conjure, pour l'amour de Dieu, celui qui lira cet écrit, de ne point perdre de vue que ma vie a été très infidèle, et que, parmi les saints qui se sont convertis au Seigneur, je n'en ai trouvé aucun qui puisse me servir de consolation.
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Et vienne ce qui viendra, arrive ce qui arrivera, peine qui peinera, murmure qui voudra, quand bien même on devrait mourir en route, ou manquer de cœur dans l'épreuve.
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Il brûle d'amour ardent
Lui qui naquit en tremblant
Dans une enveloppe humaine (...)
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Quelle vie que la nôtre ! Comme elle est pleine de misères ! Nulle joie n'y est assurée, nulle chose qui ne soit sujette au changement. Un instant auparavant, je n'aurais pas échangé, ce semble, mon bonheur contre tous les plaisirs de le terre, et maintenant la cause même de cette joie me jetait dans un tel tourment que je ne savais que devenir. Ah, si nous considérions avec attention les évènements de notre vie, chacun de nous verrait par sa propre expérience quel peu de cas il faut faire des joies et des tristesses qu'on y trouve !
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Thérèse d’Avila
Je crains moins le démon que ceux qui craignent le démon.
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Le mariage spirituel est encore semblable à l'eau qui, tombant du ciel, se mêle si bien à celle du ruisseau qu'on ne peut plus les diviser ni mettre à part celle du ruisseau et celle qui est tombée du ciel.

Il ressemble en outre à un tout petit filet d’eau qui se perd dans la mer, sans qu’il soit plus possible de l’en séparer ; ou à une grande lumière qui pénètre dans un appartement par deux fenêtres et qui, quoique séparée à son entrée en se réunit pour ne faire plus qu’une lumière.
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Un jour où je récitais les Heures avec toutes mes soeurs, [...] je vis apparaître [...] Notre-Seigneur Jésus-Christ, tel qu'il m'arrive de le voir. Il me semblait le voir dans toutes les parties de mon âme aussi clairement que dans un miroir, et ce miroir, je ne saurais dire comment, s'exprimait tout entier dans le Seigneur en personne, par un communication pleine d'amour et impossible à rendre.
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Nous pouvons dire de l’amour et de l’humilité qu’ils sont les véritables fleurs de la croissance spirituelle : elles libèrent un merveilleux parfum qui profite à tous ceux qui s’en approchent. Le but de la prière extatique est de permettre à ces fleurs de fleurir : dans une prière extatique, sans un seul effort. Le Seigneur soulève l’âme de la terre et la lève au ciel.
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Pourrais-je me plaindre de mes parents? Non. Ils ne m'offraient que l'exemple de toutes les vertus, et ils veillaient avec une tendre sollicitude au bien de mon âme.

Chapitre I. Enfance
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À l'intérieur de mes entrailles,
j'ai ressenti un coup soudain :
le mouvement était divin
car son exploit y fut de taille.
Ce coup me blessa et ainsi,
bien que je sois blessé à mort,
et bien que j'en souffre si fort,
c'est une mort qui donne vie.
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O pauvre petit papillon ! Lié par tant de chaînes, comme tu es impuissant à voler où tu voudrais !
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Je regarde comme impossible que l'amour se contente de demeurer stationnaire.
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Pour un Dieu, parler c'est faire .
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On peut aussi comparer cet amour à un grand feu qui, pour s'entretenir, a sans cesse besoin d'un nouvel aliment. (30-20)
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Voyez, je vous donne mon coeur,
je le pose dans votre main,
mon corps, ma vie, mon âme enfin,
mes entrailles et ma ferveur ;
mon ventre Époux et Rédempteur,
je m'offre à votre bon vouloir
que voulez-Vous faire de moi ?
,
Donnez-moi la mort ou la vie,
la maladie ou la santé,
honneur ou déshonneur donnez
la guerre ou la paix accomplie,
faiblesse ou force la plus vive
j'accepterai tout avec joie,
que voulez-Vous faire de moi ?
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Dans quel but pensez-vous, mes filles, que je vous ai dévoilé le terme et fait connaître la récompense avant le combat, en vous disant combien il est avantageux de s'abreuver aux eaux vives de cette fontaine céleste ? C'est afin que vous ne vous désoliez pas des difficultés et des obstacles que présente ce chemin, mais que vous marchiez courageusement, sans vous lasser. Car il pourrait arriver, comme je l'ai dit, que, une fois parvenues à la fontaine et n'ayant plus qu'à vous baisser pour boire, vous abandonniez l'entreprise et perdiez un si grand bien, désespérant de l'atteindre et en vous en croyant incapables. (Chemin de perfection, p. 774)
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