Pilgrim (ou Scott Murdoch, ou l’un des nombreux autres noms qu’il utilise pour ses couvertures), nous est présenté rapidement, au travers de son passé. L’histoire est un peu déroutante, lors des cent premières pages. Beaucoup d’informations nous sont données, des scènes se déroulant à des époques différentes et à des lieux complètement opposés sur le planisphère et on ne comprend pas bien où tout ça va mener.
Il y a très peu de personnages au final, dans cette histoire d’espionnage. Pilgrim, ancien chef d’un service secret encore plus secret que les Services Secrets américains, est présenté comme tireur hors-pair, meilleur enquêteur du monde, impitoyable. Il en ressort paradoxalement un personnage très humain, justement éloigné du Jason Bourne cité sur la quatrième de couverture.
Ses acolytes (dont le président des États-Unis) sont longuement présentés également, mais plutôt inutilement. Ils ne servent finalement pas à grand chose, et leur histoire à chacun aurait pu être écourtée. Seul Ben Bradley, modeste flic qui aide Pilgrim dans son enquête, sera à la hauteur de l’histoire.
Du côté des « méchants« , le Sarrasin est un personnage fascinant. A l’instar de Pilgrim, son passé nous est également révélé, tout comme les grandes lignes de sa vie. Un petit garçon empli de haine qui deviendra l’ennemi « secret » n°1 de l’Amérique et du monde entier. Le côté humaniste du Sarrasin est bien plus discret que celui de Pilgrim, et ce personnage est beaucoup plus froid que l’agent secret.
Le Sarrasin est calme, intelligent, précis, doué dans tout ce qu’il entreprend. C’est un homme terrifiant de bien des côtés.
Pilgrim enquête donc sur le Sarrasin, et la narration (faite par Pilgrim) nous entraine d’un côté et de l’autre. Les débuts de l’enquête, côté Pilgrim, sont assez mous et flous. Encore une fois, on ne comprend pas comment les morceaux vont se recoller, et ce que l’auteur avait en tête. Ces parties-là ne m’ont pas ennuyé, mais c’était bien en dessous du reste. La longueur de certains passages, notamment le passé de ceux qui aident Pilgrim, a légèrement atténué le plaisir de la lecture du livre.
Côté Sarrasin par contre, je n’ai pas vu le temps passer ! J’ai trouvé ces passages fascinants, et toute son « œuvre » est fascinante ! Certains sujets font appels à des connaissances (en médecine notamment) que je n’ai pas, mais à aucun moment je n’ai trouvé que ça ne fonctionnait pas.
L’Arabie Saoudite, l’Afghanistan, la Syrie, le Bahrein … Tant de pays où le Sarrasin voyage afin de remplir sa Quête, sont très bien décrits. Ce sont, évidemment, des pays que je ne connais pas moi-même, et nul doute que l’auteur n’échappe pas à pas mal de clichés, mais j’ai voyagé avec le Sarrasin, ce qui est déjà une très bonne chose !
Le récit, de ce côté là, est réussi.
Après les débuts vagues et assez longs du livre (et de l’enquête de Pilgrim), les rouages se mettent en place petit à petit. Et j’avoue que plus l’histoire avançait, plus j’étais dedans !
L’auteur nous entraine finalement dans une formidable enquête, avec un personnage principal devenant de plus en plus fort narrativement parlant. Son côté humain, son intelligence qui se révèle, et les différents éléments qui commencent à se correspondre, font que l’intérêt remonte en flèche, et on commence à entrevoir les idées de l’auteur. C’est à ce moment-là que j’ai commencé moi-même à avoir mes propres idées et à tenter de deviner la suite.
J’avoue avoir été surpris tout du long par ces intrigues, et j’ai passé les 200 ou 300 dernières pages sans même voir le temps passer.
Même si j’ai été complètement transporté par l’histoire, j’avoue être un peu dubitatif concernant le plan final de Pilgrim pour arrêter le Sarrasin ainsi que sur les dernières scènes où Pilgrim se transforme un peu trop en super-héros de comics.
Pour finir sur un point négatif, comme souvent, le roman est un peu trop pro-américain. Les pays Arabes sont définis par la corruption, le mensonge, le terrorisme – évidemment – et tous les méchants du livre sont musulmans. Bien entendu, pas un seul traitre, agent corrompu ou autre côté américain ! C’est dommage.
Bref ! C’est un livre que je recommande vivement. Malgré quelques petits défauts, il m’a transporté, il m’a fait voyager, il m’a fait réfléchir, et de nombreuses scènes furent jouissives à lire ! C’est un vrai coup de cœur !Pilgrim (ou Scott Murdoch, ou l’un des nombreux autres noms qu’il utilise pour ses couvertures), nous est présenté rapidement, au travers de son passé. L’histoire est un peu déroutante, lors des cent premières pages. Beaucoup d’informations nous sont données, des scènes se déroulant à des époques différentes et à des lieux complètement opposés sur le planisphère et on ne comprend pas bien où tout ça va mener.
Il y a très peu de personnages au final, dans cette histoire d’espionnage. Pilgrim, ancien chef d’un service secret encore plus secret que les Services Secrets américains, est présenté comme tireur hors-pair, meilleur enquêteur du monde, impitoyable. Il en ressort paradoxalement un personnage très humain, justement éloigné du Jason Bourne cité sur la quatrième de couverture.
Ses acolytes (dont le président des États-Unis) sont longuement présentés également, mais plutôt inutilement. Ils ne servent finalement pas à grand chose, et leur histoire à chacun aurait pu être écourtée. Seul Ben Bradley, modeste flic qui aide Pilgrim dans son enquête, sera à la hauteur de l’histoire.
Du côté des « méchants« , le Sarrasin est un personnage fascinant. A l’instar de Pilgrim, son passé nous est également révélé, tout comme les grandes lignes de sa vie. Un petit garçon empli de haine qui deviendra l’ennemi « secret » n°1 de l’Amérique et du monde entier. Le côté humaniste du Sarrasin est bien plus discret que celui de Pilgrim, et ce personnage est beaucoup plus froid que l’agent secret.
Le Sarrasin est calme, intelligent, précis, doué dans tout ce qu’il entreprend. C’est un homme terrifiant de bien des côtés.
Pilgrim enquête donc sur le Sarrasin, et la narration (faite par Pilgrim) nous entraine d’un côté et de l’autre. Les débuts de l’enquête, côté Pilgrim, sont assez mous et flous. Encore une fois, on ne comprend pas comment les morceaux vont se recoller, et ce que l’auteur avait en tête. Ces parties-là ne m’ont pas ennuyé, mais c’était bien en dessous du reste. La longueur de certains passages, notamment le passé de ceux qui aident Pilgrim, a légèrement atténué le plaisir de la lecture du livre.
Côté Sarrasin par contre, je n’ai pas vu le temps passer ! J’ai trouvé ces passages fascinants, et toute son « œuvre » est fascinante ! Certains sujets font appels à des connaissances (en médecine notamment) que je n’ai pas, mais à aucun moment je n’ai trouvé que ça ne fonctionnait pas.
L’Arabie Saoudite, l’Afghanistan, la Syrie, le Bahrein … Tant de pays où le Sarrasin voyage afin de remplir sa Quête, sont très bien décrits. Ce sont, évidemment, des pays que je ne connais pas moi-même, et nul doute que l’auteur n’échappe pas à pas mal de clichés, mais j’ai voyagé avec le Sarrasin, ce qui est déjà une très bonne chose !
Le récit, de ce côté là, est réussi.
Après les débuts vagues et assez longs du livre (et de l’enquête de Pilgrim), les rouages se mettent en place petit à petit. Et j’avoue que plus l’histoire avançait, plus j’étais dedans !
L’auteur nous entraine finalement dans une formidable enquête, avec un personnage principal devenant de plus en plus fort narrativement parlant. Son côté humain, son intelligence qui se révèle, et les différents éléments qui commencent à se correspondre, font que l’intérêt remonte en flèche, et on commence à entrevoir les idées de l’auteur. C’est à ce moment-là que j’ai commencé moi-même à avoir mes propres idées et à tenter de deviner la suite.
J’avoue avoir été surpris tout du long par ces intrigues, et j’ai passé les 200 ou 300 dernières pages sans même voir le temps passer.
Même si j’ai été complètement transporté par l’histoire, j’avoue être un peu dubitatif concernant le plan final de Pilgrim pour arrêter le Sarrasin ainsi que sur les dernières scènes où Pilgrim se transforme un peu trop en super-héros de comics.
Pour finir sur un point négatif, comme souvent, le roman est un peu trop pro-américain. Les pays Arabes sont définis par la corruption, le mensonge, le terrorisme – évidemment – et tous les méchants du livre sont musulmans. Bien entendu, pas un seul traitre, agent corrompu ou autre côté américain ! C’est dommage.
Bref ! C’est un livre que je recommande vivement. Malgré quelques petits défauts, il m’a transporté, il m’a fait voyager, il m’a fait réfléchir, et de nombreuses scènes furent jouissives à lire ! C’est un vrai coup de cœur !
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