Terry Hayes

Ma-gis-tral. J’ai adoré.

Alors oui, j’ajoute encore une critique à la masse de celles déjà publiées.

Si vous aimez être emportés par une enquête hors-normes, si vous aimez les intrigues sinueuses et bien ficelées, si vous aimez l’humour noir et la douce ironie, si 900 pages vous font saliver, si vous aimez voir du pays à travers vos lectures, si l’espionnage et les coulisses du pouvoir, réelles ou fantasmées, sont votre tasse de thé, si vous aimez les personnages à la personnalité bien brossée en peu de mots, alors vous vous régalerez !



Les défauts ? Oui il y en a. Ne nous voilons pas la face, si on réfléchit bien, en prenant un peu de distance, il y a quelques incohérences et invraisemblances dans le récit et les situations. Certes. Mais le rythme de l’intrigue est tellement haletant que cela ne m’a pas dérangée, on a à peine le temps d’y penser qu’on est déjà embarqué dans une nouvelle péripétie.

Ce qui m’a le plus gênée c’est le côté très très manichéen et fort fort pro-étasunien du discours. Bonjour les clichés sur les méchants musulmans, les allemands toujours à l’heure, les turcs corrompus jusqu’à l’os… etc. Pas de sens de la nuance. J’aime à penser que ces différents aspects sont à prendre au second degré, c’est en tout cas le choix que j’ai fait à la lecture pour éviter de m’énerver.



Au final, un excellent moment de lecture, passionnant, distrayant et très bien construit.

A saluer je pense le remarquable et brillant travail de la traductrice Sophie Bastide-Foltz.

Je l'avoue, j'ai lu moi aussi en quelques jours ce gros roman d'espionnage, en survolant certains chapitres toutefois. Quand on se rend sur la page Babelio de ce pavé, on peut lire « vous aimez ce livre ? Babelio vous suggère : », et Babelio nous suggère Anges et Démons de Dan Brown, Jeux de guerre de Tom Clancy, etc., et c'est bien vu. On sent la maîtrise du scénariste qu'est Terry Hayes, mais on peut regretter un manque d'originalité, moins dans l'intrigue que dans les personnages, le fait que ce livre soit un produit calibré pour le cinéma, ou mieux, pour une série télé vu sa longueur. Le héros sans peur et sans reproche, son partenaire afro-américain, le président des Etats-Unis et son éminence grise, l'infâme terroriste, on les a tous déjà vus souvent et on peut facilement les imaginer sous les traits de tel ou tel acteur plus ou moins interchangeable. C'est néanmoins un incontestable « page turner » !

Un gros thriller d'espionnage globalement divertissant.

Toutefois, on n'échappe pas à des longueurs souvent inévitables avec ce genre de gros pavés - celui-ci aurait incontestablement mérité un bon dégraissage - ni à quelques rebondissements et résolutions d'énigme frisant parfois le grotesque.

Assez agaçant, tout comme l'est cette vision réductrice - et fausse - des Etats-Unis en tant que sauveurs du monde - alors qu'ils n'en sont que les gendarmes auto-proclamés et les impérialistes les plus agressifs - et qui s'accompagne ici d'un mépris à peine voilé pour à peu près tous les autres pays.

Voilà pour les défauts.

Cependant, Terry Hayes parvient à emporter le morceau grâce à son talent évident de conteur et son astucieux parti-pris d'épaissir son personnage principal à l'aide d'amples flashbacks sur son parcours atypique au sein du monde complexe et plutôt fascinant du renseignement américain.

Au final, pour peu qu'on ait du temps devant soi et qu'on le prenne pour ce qu'il est - c'est-à-dire un pur divertissement - ce roman arrive à se démarquer de la production industrielle et standardisée de thrillers US qui envahissent les tables des libraires et peut se lire avec un certain plaisir. Même si, une fois la dernière page tournée, on est quand même soulagé de l'avoir terminé...

Une fois commencé, je n’ai pas pu le lâcher !! Incroyablement passionnant ! Un mélange de Jason Bourne et de James Bond. Bon… à un moment quand même, vers la fin, je me suis dit que ce n’était pas possible… la situation était trop invraisemblable ! Pas grave… c’était tellement captivant et surtout d’un réalisme à faire peur. Tout simplement génial !

Bientôt adapté au cinéma par James Gray, @je suis Pilgrim a tout du blockbuster et il ne prétend pas être autre chose même si @Terry Hayes déclare s'être très documenté pour l'écriture de ce gros pavé.

Et c'est ce qui fait tout l'attractivité de ce roman, ici pas de temps mort, une enquête palpitante de bout en bout dans laquelle un agent d'une obscure agence gouvernementale se lance à la recherche d'un terroriste dont on ne connait ni le nom, ni le visage mais dont on sait seulement qu'il a téléphoné deux fois à une cabine téléphonique à Bodrum et que l'attentat qu'il projette pourrait faire chanceler le monde.



Notre agent, nom de code Pilgrim, est un mélange de Jessica Chastain dans Zero Dark Thirty pour l'acuité avec laquelle elle mène ses investigations et de Jason Bourne pour les moyens qu'il est prêt à utiliser pour avancer dans sa chasse tout en restant caché. La traque s'avère difficile, voire quasiment impossible tant le temps est compté et le sarrasin (surnom du terroriste) malin et bien préparé.



Mais le roman n'est pas qu'un roman d'espionnage, c'est aussi un polar qui entremêle deux meurtres commis l'un à New-York et l'autre à Bodrum et auxquels Pilgrim est mêlé bien malgré lui.



Dans le roman on croise également de nombreux personnages secondaires qui auront tous un rôle à jouer dans l'histoire, un hacker adepte de Shogun, un chef de guerre afghan, une inspectrice turque et son fils trisomique ou encore un flic New-yorkais, héros du 9/11.



Le roman nous emmène dans des destinations de rêves comme Paris, New-York, Moscou ou Bodrum mais aussi dans des destinations beaucoup moins attrayantes comme l'Afghanistan, les territoires Cis-jordaniens ou le camp de concentration alsacien de Natzweiler-Struthof.



La vie du sarrasin et du pèlerin nous est dévoilée au fur et à mesure de l'avancement de l'enquête et apporte, si besoin était, encore plus de profondeur à leurs personnages.



D'aucuns pourraient taxer le roman de manichéisme mais je ne l'ai pas ressenti ainsi, j'ai trouvé qu'une des grandes forces du roman était d'éviter les raccourcis faciles du bon héros américain contre les méchants terroristes musulmans. Mais ce qui m'a bluffé plus que tout, c'est la maîtrise de Terry Hayes de nous raconter ces histoires multiples sans jamais se perdre, sans jamais me perdre, moi lecteur, qui ai avalé ces 912 pages avec un réel plaisir.







Challenge pavés

Challenge multi-défis

Une jeune femme est retrouvée assassinée dans un petit hôtel de Manhattan. Un crime sombre et sordide, et suffisamment sophistiqué pour qu’il soit fait appel à un des meilleurs agents secrets américains. Il s’était pourtant retiré des affaires, il avait même pris le temps d’écrire un livre inspiré de ses enquêtes passées et axé sur la criminologie.

Cet ouvrage avait d'ailleurs été le point de départ de son amitié avec l’agent Ben Bradley du FBI, mais pas seulement : il est peut-être aussi l’élément de compréhension de ce nouveau crime. Le meurtrier ne se serait-il pas inspiré de ses indications pour commettre le crime parfait, ou presque ? Ces premières réflexions et investigations ne sont que le commencement d’une suite d’événements qui l’emmèneront en Turquie, Syrie et Bulgarie, à la poursuite d’un homme surnommé « le Sarrazin », un combattant moudjahidin au dessein effroyable : l’utilisation d’une arme biologique sans antidote possible sur le territoire américain.

La course poursuite commence…



J’ai peu l’habitude de lire de romans d’espionnage et je suis au regret de dire que ce n’est pas celui-ci qui m’aura convaincue. Rien à reprocher à l’auteur dont l’écriture est fluide et agréable, dont le scénario est complexe à loisir, mais rien à faire : le plaisir n’est pas au rendez-vous. Parfois même, le personnage principal me gêne, m’irrite avec son côté super agent indestructible et inébranlable. Très américain, pro-américain. Trop.

Bref, je me suis accrochée pour venir à bout de ces quelque 900 pages, et de la rédaction de cette critique qui, j'en conviens, ne rend pas hommage à un ouvrage tant apprécié par ailleurs… Damn !

Scott Murdoch, agent des renseignements aux Etats- Unis, nous raconte sa vie au départ du meurtre d’une jeune femme dans un motel. L’histoire principale est la recherche d’un terroriste, le Sarrasin, qui a décidé de venger la mort de son père en développant un virus mortel, la variole. Il veut attaquer la grande puissance américaine voire l’éradiquer.

Plusieurs sujets sont abordés dans ce livre: l’amour des parents pour leurs enfants, le 11 septembre, la radicalisation, l’amitié, la drogue, la violence, la famille,....

En tant que thriller, ce livre remplit amplement son rôle. Même si on sait comment cela va se terminer, on est pris dans le feu de l’action. On reste en apnée pendant quelques temps avant de pouvoir reprendre son souffle. L’auteur a rendu son personnage attachant malgré le sang qu’il a sur les mains et malgré le fait qu’il soit prêt à tout pour accomplir sa mission, pour sauver son pays. Ah ce patriotisme!

Le livre est construit sur des aller-retours entre le présent et le passé tout en restant très facile à suivre. A aucun moment, on ne se sent perdu dans l’histoire. Et vu la brique (640 pages), beaucoup de chapitres courts rendent la lecture plus plaisante. On voit qu’on progresse ;-)

Cependant, il y a bien quelques passages un peu longuets dont, notamment, l’expérimentation du Sarrasin sur ses trois victimes dans un endroit perdu. Quelques pages aussi un peu trop gores pour ma sensibilité mais ce n’est pas l’essentiel du livre et tant mieux, sinon, je l’aurais abandonné.

Et pour finir, dommage qu’on soit dans une configuration classique de super-héros tant dans le chef de l’agent américain que du terroriste qui apparaissent comme des surhommes.

Bon moment de détente et suspens bien tenu mais, de facture assez classique et très américaine ( écrit par un anglais pourtant) et je préfère les anti-héros aux super-héros.

Avec un peu de retard, j’ai découvert le best seller « Je suis Pilgrim », le premier roman du scénariste Terry Hayes. Et je ne vais pas faire dans l’originalité puisque, comme beaucoup d’entre vous, cette lecture m’a immédiatement happée. On voit tout de suite que Terry Hayes s’y connait question suspense, son expérience hollywoodienne y est sans doute pour quelque chose…

On y suit la course contre la montre de Pilgrim pour sauver l’Humanité, enfin du moins la population américaine. (On imaginerait bien Bruce Willis dans le rôle du héros lorsque le film sera porté à l’écran, non ?). Et c’est qui ce Pilgrim, me demanderez-vous ? Pas un superhéros, mais un ancien agent des services secrets à qui on fait appel pour éviter une catastrophe mondiale. Au fil des pages, l’auteur daigne nous livrer quelques détails sur la vie de ce mystérieux personnage. Ses origines, son histoire et son curriculum plus qu’impressionnant font de lui le candidat idéal pour cette mission.

On a donc un agent secret qui reprend du service pour faire face à un terroriste prêt à tout pour mettre en oeuvre son plan, mais on aussi la chute mortelle d’un milliardaire américain en Turquie, sans oublier le meurtre d’une jeune femme dans une chambre de motel à New York. De quoi alimenter le suspense de ce thriller d’espionnage.

Par contre, je vous préviens, c’est un petit pavé : 912 pages pour le format poche. Mais malgré quelques lenteurs à mi-parcours, cette lecture m’a tenue en haleine jusqu’au bout ! Ce qui m’a plu, notamment, ce sont les nombreuses références historiques et les jeux géopolitiques qui en font un thriller réaliste. C’est d’ailleurs d’autant plus effrayant !

Je vous parlais d’une adaptation ciné, j’ai fait un petit tour du web pour glaner quelques infos, mais c’est assez flou. On a, dans un premier temps, parlé du réalisateur de « Kingsman », Matthew Vaughn, mais il semblerait que ce ne soit plus d’actualité. Le nom de James Gray, réalisateur de « The lost City of Z » a été cité récemment. Affaire à suivre…
Lien : https://sophieandtheseaofsto..

Alors...moi qui d'habitude ne lis pas du tout ce genre de bouquin ( Espionnage, géopolitique, violence) eh bien là...je suis scotchée.

"Je suis Pilgrim" vous plonge au cœur de l'ombre machiavélique implacable et déterminée qui menace la vie de milliards de personnes. J'ai trouvé ce roman terrifiant et surtout palpitant. Le personnage principal m'a embarquée dans sa course contre la montre de telle manière qu'on a l'impression d'être au cœur de l'action. Un polar/ thriller addictif. Pour moi le meilleur que j'ai lu.

Lu dans le cadre du pioche dans ma PAL de 12/2017, je remercie Witchblade qui m'a permis de le sortir de ma PAL avant la fin de l'année.

Le fait que le livre fasse plus de 900 pages ne m'a pas effrayé à partir du moment où le roman est agréable. Alors disons que jusqu'à la moitié du livre, tout s'est bien passé, malgré le fait que l'histoire est longue à se mettre en place et sur la seconde partie je me suis un peu lassée. Il y a beaucoup d'allés/retours sur différents personnages et dans le temps. Et certains épisodes ne m'ont pas paru importants mais pour faire durer l'histoire. Il y a également pas mal de répétitions, ce qui peut aider les lecteurs qui auraient décroché à certains passages, qui sait ?! Je salue toutefois l'imagination de l'auteur qui a su habillement mélanger plusieurs histoires et les mêler afin de noyer un peu plus le lecteur qui se raccroche comme il peut pour tenter de percer le secret du où, quand, comment et pourquoi ? de l'une ou l'autre enquête. Je suis donc contente de l'avoir lu mais il ne me restera pas en mémoire longtemps.

Vous connaissez Bodrum ? Et bien , le moins que l'on puisse dire, c'est que dans "Je suis Pilgrim", ce n'est pas un lieu de rêve...

Figurez vous qu'un meurtre est commis dans un bouge de Manhattan , la morte est impossible à identifier , aucune empreinte dans l'appart', mais un numéro de téléphone retrouvé au fond des canalisations.. Un numéro vers ? Vers Bodrum , tiens donc !

Bodrum où se trouve une complice du "Sarrasin ", l'homme le plus dangereux de la planète, introuvable , sans visage et sans nom mais diabolique , intelligent et bien imbibé des valeurs de ceux qui rêvent aux vierges qui les attendent au paradis d'Allah.

Bodrum où va se rendre Pilgrim, super héros américain , dont le statut est difficile à définir. En tous les cas , comme enquêteur, ce n'est pas la moitié d'un tocard .Il fait des trucs que seul Mc Gyver ou James Bond arrivent à faire. Ça fixe . On sent vite que le Sarrasin , il va avoir chaud aux fesses.

Et vous savez quoi? Un meurtre , d'un américain,est commis à Bodrum. Le sort s'acharne !!! Et la couverture est idéale pour notre super héros . Il peut chasser le Sarrasin sous couverture ....

Bon, tout cela dure 908 pages .Il y a des longueurs surtout dans la première partie, complètement inutile , des diversions... On pourrait facilement enlever la moitié du pavé. Et on aurait toujours la scoumoune sur Bodrum, toujours notre super héros , toujours les clichés (les Italiens sont des feignants qui conduisent mal par exemple, la Bulgarie , c'est le tiers monde , les arabes , on en parle à peine...et les américains , ils sont très forts, intelligents et heureusement qu'ils sont là.).

Mais on aurait eu une belle intrigue, parce qu'elle est bonne cette intrigue , la machination du Sarrasin est "high level", l'enquête est très intéressante .

On gagnait 400 pages , on ne s'ennuyait pas une seconde et l'on n'aurait pas mis un petit trois...

Alors lui, depuis le temps qu'il trainait dans ma PAL, il fallait bien qu'un jour il y passe ! Après avoir tenté de le lire à deux reprises - 200 pages, puis 100 pages -, et suite à bien des conseils, je me suis accroché à ce monstre jusqu'à ce qu'il m'intéresse. Bien m'en a pris au final et belle, très belle surprise ! Car si le début est d'une longueur atroce et monotone, les deux derniers tiers n'en demeurent pas moins haletants.



Quel mélange Hayes a-t-il opéré ? On parle de Homeland et Jason Bourne... Personnellement, ce serait plus un fond de la série Le bureau des légendes, un Pilgrim légèrement Equalizer sur les bord et un brin de Unthinkable en épice.



Avec des personnages minutieusement décrits (presque trop parfois), on se voit plonger dans des histoires totalement asymétriques qui, un beau jour, s'aligneront parfaitement. Même s'il faut attendre horriblement longtemps pour ce faire, la chimie tape fort, le tout armé de cliffhangers dont l'auteur raffole et qui poussent à en savoir davantage.



Une belle pépite, Je suis Pilgrim est à remettre entre toutes les mains avides de dénouer des histoires d'espionnage.
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Mitigée



Face à l’engouement générale pour ce livre, j'ai cédé à la pression littéraire et je me suis plongée dans la lecture de ce gros pavé de 900 pages.

J'ai d'abord été agréablement surprise et satisfaite, il faut dire que le contexte et l'histoire me plaisait, le personnage principal n'est pas désagréable, l'écriture est cinétique et haletante.

Tout le passage ( et on parle d'un bon nombre de pages) sur la vie du Héros m'a plus, ce retour aux sources, à son passé, ses blessures..., cela permet, en effet de cerner plus facilement l'homme à qui on affaire.

J'ai également aimé le voyage que l'auteur nous propose, on se trimbale des Etats-unis en Arabie Saoudite tout en passant par Paris.

Ce que j'ai le plus apprécié c'est toute l'histoire du Sarrasin, ou comment un petit garçon traumatisé par l'horreur de la répression peut devenir un terroriste sans limite.

En revanche , et c'est en cela que je ne peux pas rejoindre la majorité , la principale tare du roman c'est son excès dans l'excès : Tout est TROP dans ce livre !!!

- trop de clichés pour commencer : Trop de clichés tue le cliché. l'Histoire avec un grand H est bien plus compliquée que les aventures dans lesquelles M Hayes nous emmène. Tout n'est pas tout blanc ou tout noir , et c'est un peu, pour moi, ce que ce livre laisse transparaître.

- Trop de longueurs: Même si le livre se lit très facilement, il y a des passages vraiment pesants, des retours en arrières pas toujours très intéressants, on peut très vite se lasser et se laisser décourager par ces 900 pages.

- Trop de " mélanges" , je m'explique, dans le livre il est question de bio-terrorisme, terrorisme qui comme chacun le sait, est devenu l'une, si ce n'est la première des préoccupations mondiale en matière de sécurité. Le terrorisme fait peur, en cela l'auteur a touché dans le mile, on se sent impliqué dans le roman et on frisonne aux conséquences qu'une attaque aussi dévastatrice que celle prévue dans cette fiction, pourra avoir sur notre monde.Mais en plus de cela, on nous parle aussi et on ne sait pas pourquoi, du nazisme avec cette intrigue sur la maison française en Turquie. au début je me suis dit: "Ah très bien il va y avoir un lien avec l'histoire, tout va se rejoindre..." Mais non pas du tout !! Quel intérêt dans ce cas ?? On nous parle aussi d'un meurtre sordide sous fond de drogue et de sexe, et puis aussi du 11 septembre et de la mafia dans des régions du globe. J'ai le sentiment que l'auteur a voulu concentrer toutes les horreurs faites ou en cours dans le monde pour les mettre dans ce bouquin!! Si cela avait été cohérent pourquoi pas, encore que, cela aurait certainement fait too Much, mais en l'espèce ce n'est pas le cas !!!

- Trop de prévisibilité quand à la fin, on se doute du dénouement à partir du moment ou celui-ci commence, on se doute que l'Amérique ne pouvait pas perdre, et la fin du Sarrasin est pour moi décevante et peu convaincante, cela manque de réalisme.



Pour conclure, je dois quand même justifier mes 3 étoiles, j'ai passé néanmoins un bon moment de lecture malgré le côté excessif du roman, je conseille aux curieux de le lire malgré tout pour se faire une idée, à la vue du succès incontestable du roman, il est clair que c'est moi qui n'est pas totalement adhéré. J'ai entendu dire que le livre serait prochainement adapté au cinéma, et en y réfléchissant je pense que c'est une oeuvre que j'aurai adoré découvrir dans une salle obscure plutôt qu'au fil des pages.

À mon avis, Terry Hayes a du trouver ma liste au Père Noël tant il a tapé juste: complexes industriels désaffectés, sous-marin, pays en -stan, écriture inclusive et plein de trucs dont je ne peux vous parler sans un énorme spoil. J’ai lu quelques chroniques mitigées et je peux comprendre qu’on n’adhère pas à la dernière partie ou aux descriptions presque cinématographiques de l’auteur. Mais pour moi, ça coche toutes les cases. On est sur un giga-coup de cœur absolu façon World War Z. Le prochain, ce sera comme le 29 février, dans 4 ans donc.



L’histoire? Si vous êtes comme moi et que vous avez adoré « je suis pilgrim », avez-vous vraiment besoin de la connaître? Bon, puisque ça insiste… On est un thriller d’espionnage qui vous baladera de l’océan Indien aux grandes steppes anciennement soviétiques, en passant par Langley, siège de la CIA, évidemment. Vous en apprendrez tant sur le renseignement que vous demanderez si c’est vraiment possible tout ça et probablement que non, l’auteur en a certainement inventé une partie. Ou pas.



Les presque 1000 pages vous occuperont sans doute un moment mais l’art consommé du rebondissement et du cliffhanger de fin de chapitre vous feront oublier que ça fait 10 jours que vous lisez le même livre. Confessons même qu’à l’aube de la quatrième partie vous penserez même vous être trompé d’ouvrage tant le basculement des genres est surprenant!



Un livre qui n’est peut-être pas pour tout le monde mais qui était certainement pour moi!

Je suis pilgrim est un page turner incroyablement efficace. Je l'ai lu en un temps record tellement on est pris dans l'histoire dès les premières pages. J'avais un peu de mal à attaquer cette brique surtout quand on n'aime le policier qu'avec modération mais je n'ai pas été déçue. Ce qui fait sa force à mes yeux est le rythme. C'est un peu comme quand vous regardez un film d'action; Vous avez cette tension/ adrénaline en permanence qui vous fait avaler les pages sans vous en rendre compte, si bien qu'il est nécessaire de le poser de temps en temps pour reprendre son souffle.

On croit aussi qu'on va être un peu perdu entre toutes les infos, les lieux et personnages différents mais l'auteur vous les replace subtilement juste à temps pour ne jamais devoir revenir en arrière dans le bouquin. Vraiment très réussi, à lire!

A lire ! Très bon livre, même s'il raconte une partie de l'actualité navrante que l'on vit. Le terrorisme et le polar vus sur d'autres angles mais ce qui ressort le plus est le coté thriller très bien fait et avec des personnages bien campés. J'ai beaucoup aimé. Ce livre rejoint d'autres éléments, d'autres points de vue qu'on ne trouve pas nécessairement dans d'autres très bons livres. Envie de le finir vite car il nous tient en haleine mais on le lit lentement pour profiter des rebonds nombreux, un suspense décapant!

que ce roman est jubilatoire.



A la fois polar, thriller, roman d'espionnage et d'aventure, ce polar se dévore d'une traite.



Pourtant l'auteur n'utilise pas les codes habituels du page turner. Il prend son temps pour installer les différentes intrigues, pour présenter chacun de ces personnages. Pelgrim, le personnage central, dévoile par à coût son passé. Il parle au lecteur et remonte le fil de son histoire de façon désordonnée, par flashbacks. On ne suit pas de façon linéaire le parcourt de Pelgrim. Pelgrim a un esprit en escalier, un sujet en amène un autre. A la façon d'un puzzle, nous suivons ses pérégrinations. Et, c'est ainsi, aussi, pour le second personnage le Sarrasin que l'on découvre bien plus tard dans le livre. Ces 2 personnages principaux vont s'affronter dans un véritable huit clos qui a pour cadre la planète terre. Et c'est de cette confrontation que naitra la dramaturgie du texte.



Si l'affrontement du bien et du mal est présent, n'y voyez aucun manichéisme. Chaque personnage, chaque camp a sa part d'ombre. C'est juste à chaque fois deux idéologies qui s'opposent. Car dans ce pavé de 650 pages, la géopolitique, les enjeux économiques et stratégiques de ces 70 dernières nous sont dévoilés. Et sous la plume de l'auteur, le monde contemporain s'éclaire et sa compréhension s'offre à nous.



Je suis Pelgrim est un fantastique récit, un livre incroyable. C'est brillant, intelligent. de plus la qualité littéraire est là et ce texte est remarquablement bien traduit. Ne passer pas à coté de ce magnifique premier roman. C'est une pure réussite.




Lien : https://collectifpolar.wordp..

Roman d'espionnage qui commence par une enquête policière, " Je suis Pilgrim " m'a beaucoup plu. Le rythme est soutenu, les temps morts presque inexistants, notre intérêt toujours maintenu, ce livre entre dans la catégorie des page turner. Généralement je n'aime pas résumer l'intrigue de peur d'en dire trop,je ne le ferai donc pas, sinon pour dire que l'histoire tourne autour d'un maître espion, qui me semblait très jeune pour l'être, d'un saoudien perturbé par des événements qui nous sont racontés, fanatique et terroriste.



J'ai trouvé que l'histoire se tient d'un bout à l'autre sauf pour le dénouement qui m'a semblé un peu tiré par les cheveux. Fait â remarquer, aucun des personnages n'est vraiment sympathique, même le héros, sauf un personnage qui nous fait sourire et c'est le gérant de l'hôtel à Bodrum.



Sans être le roman du siècle, "je suis Pilgrim " est un bon moment de lecture et qu'est-ce qu'on demande de plus à un Roman? Celui-ci remplit son office et nous fait aussi réaliser que le terrorisme aussi evolue.



Amateurs de thrillers à vos marques,prêts, partez! Et amusez-Vous bien.

Terry Hayes est né en Angleterre. Il fait partie de ces personnes qui, en une vie, ont fait une tonne de métiers différents. Journaliste politique et d’investigation, chroniqueur, scénariste ayant participé à plusieurs blockbusters américains, il s’est lancé pour la première fois dans l’écriture avec Je Suis Pilgrim. Livre d’espionnage, de politique, thriller psychologique, polar, on se retrouve face à une histoire hybride qui mélange les genres avec brio ! Si vous aimé Homeland ou la saga Jason Bourne, je ne pourrais que vous le conseiller.



Pour vous faire un bref résumé, l’intrigue du roman prend place juste après le 11 septembre. L’angoisse provoquée par les attentats est encore vive et la vie quotidienne reprend doucement son cours. Après la découverte du corps d’une femme dans un hôtel miteux de New-York, l’enquêteur Ben Bradley fait appel à son vieil ami Scott, un agent talentueux des renseignements américains. En parallèle, ce dernier est également missionné par l’Etat afin de déjouer une attaque de bioterrorisme devant avoir lieu sur le territoire américain. Ces deux intrigues vont rapidement s’entremêler et, afin de sauver la population d’un virus mortel, Scott va devoir redoubler d’ingéniosité. En effet, le terroriste auquel il est confronté, surnommé tout au long de l’histoire « le Sarrasin », se démarque par son extrême intelligence et sa détermination.



Autant vous dire qu’une fois ce livre commencé, il devient très difficile de le reposer. Véritable page-turner, Je Suis Pilgrim parvient à nous embarquer grâce à l’écriture cinématographique de son auteur. Car même si l’enquête est parfois un peu trop spectaculaire et tirée par les cheveux, ça fonctionne tout de même ! L’écriture est dynamique, il n’y a aucun temps mort. L’histoire est complexe et très bien ficelée. On est rapidement accro à cette course contre la montre dans laquelle s’est embarquée Scott pour déjouer l’attentat avant que le virus ne se propage dans la population.



Un des aspects que j’ai le plus aimé dans ce livre, et que j’apprécie de manière générale dans mes lectures, est l’alternance des points de vue. On suit d’un côté, l’enquête menée par Scott, et de l’autre, le développement de l’incroyable attaque préparée par le Sarrasin. L’auteur prend le temps d’expliquer la psychologie et le background des deux personnages principaux. Il n’est pas juste dans la description mais nous plonge dans le passé des personnages pour nous permettre de mieux comprendre leur état d’esprit présent. En ce sens, j’ai trouvé très intéressant de suivre l’évolution du terroriste depuis son enfance. On suit avec effroi la montée en puissance de son extrémisme et sa détermination sans limite à mettre en oeuvre son attaque.



Les personnages secondaires ne sont pas non plus en reste. On découvre avec plaisir Bradley, le policier rescapé des attaques du 11 septembre, un hacker fan du Japon, un père adoptif aimant, une enquêtrice musulman, un enfant trisomique,… Autant de personnages qui apportent autant de matière et de substance au livre que l’enquête principale.



Le roman est aussi riche par sa géographie. Véritable voyage autour du monde, l’enquête de Scott et sa poursuite du Sarrasin nous emmène à New-York, en Turquie, en Bulgarie, en Allemagne, dans des montagnes de l’Afghanistan, en Arabie Saoudite… Une diversité de lieux qui ne font qu’exacerber le rythme déjà haletant de ce roman !



Seul petit bémol : le côté très américain du livre, ce qui laisse place à quelques clichés et stéréotypes. Cela dit, l’ambition de ce roman n’est pas de faire rentrer dans un débat politique ou idéologique mais juste de distraire. Et là, pour le coup, il remplit vraiment son job ! 🙂



En bref, si vous voulez un thriller divertissant capable de vous emmener dans une frénésie de lecture, foncez, Je Suis Pilgrim est fait pour vous !




Lien : https://www.bookstherapy.com

Bon moment de lecture, excellent pageturner malgré sa longueur, on a envie de connaitre la fin mais car il y a un mais, les personnages sont un peu caricaturaux, nous avons le super héros mystérieux, le super pas héros mystérieux, et les autres. Une tueuse qui est à peine efleurée. Une soeur qui aurait pu être un peu plus approfondie. Tant de choses qui ne sont pas dites : la mort de la mere de Scott, pourquoi (question existentielle ) avec une telle mère le sarrasin bascule du coté obscur même si le traumatisme initial explique la suite de sa vie, tandis que sa sœur poursuit un destin diamétralement différent du sien? Cela rejoint d'autres problématiques actuelles auxquelles il est difficile d'apporter des explications tranchées.

Bref c'est pas mal du tout, cela fera un très bon film car tout le synopsis est la, mais j'aurai aimé un peu plus de profondeur, un peu plus d'explications géopolitiques car cela demeure très superficiel.