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3.75/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) le : 08/1980
Biographie :

Stuart Heritage et journaliste et auteure.

Il est chroniqueur pour "The Guardian" depuis 2009. Sa chronique hebdomadaire sur son jeune fils "Man With a Pram" a été publiée dans la section Famille du journal entre 2015 et 2016.

En 2005, il a créé un blog d'actualités sur les célébrités appelé Hecklerspray, qui a été élu meilleur blog britannique par le quotidien "Metro" en 2007 et nommé dans le Top 50 des blogs les plus puissants au monde en 2008.

Chroniqueur pour "The Times" et "Esquire", il a écrit pour "Vanity Fair", "Elle", "Cosmopolitan", "Marie Claire".

"Boris Johnson et les trois ours" ("Bedtime Stories for Worried Liberals", 2019) est son deuxième livre.

En 2020, il a publié un album jeunesse intitulé "Jonathan the Magic Pony", illustré par Nicola Slater.

Marié et père de deux enfants, Stuart Heritage vit à Ashford, Kent.

Twitter : https://twitter.com/stuheritage?lang=fr
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Source : www.penguin.co.uk
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Stuart Heritage reads The Night Before Christmas. Stuart Heritage read a poem from his book Bedtime Stories for Worried Liberals.


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
■ Dodo, l'enfant do.

Dodo, l'enfant do, l'enfant dormira bien vite
Dodo, l'enfant do, l'enfant dormira bientôt

Bébé adoré, c'est l'heure de se coucher
On s'est bien amusés, mais il est tard maintenant
Tes paupières sont lourdes, tes parents fatigués
De devoir te border depuis vingt-huit ans

Tu es si cher à nos yeux, tu illumines nos vies
Même quand tu traînes à midi, encore en pyjama
Car oui, tu as grandi et t'aurais dû quitter le nid
Y a plus ou moins dix ans déjà

Cette chambre où tu dors, est techniquement à nous
On te l'a pourtant répété des centaines de fois
Nous te chérissons, nous t'aimons plus que tout
Mais Papa voudrait en faire son bureau, tu vois

Il faut bien entretenir tes jolies boucles blondes
Et ton appétit d'ogre, va falloir le calmer
Ne fais pas les yeux doux, tes pupilles bien rondes
Vont finir par nous faire déprimer

C'est bon de te savoir à l'abri, en sécurité
Et tu seras toujours bienvenu sous ce toit
Mais on aimerait retrouver notre intimité
Car on n'a pas baisé depuis 2003

Quand vas-tu finir par être adulte et payer tes factures ?
Il faut qu'on en parle sérieusement
On a bien une maison, un chien et une voiture
Il serait temps de prendre exemple sur tes parents

Qu'est-ce que tu attends pour te prendre en main ?
Quand on s'est mariés, on avait à peine dix-huit ans
Direct propriétaires, et avec le terrain
(Le PEL nous avait coûté vingt francs)

On sait bien que t'essaies de mettre de côté, gamin
De rembourser ton prêt étudiant, sauf qu'à la radio
Le présentateur racontait encore hier matin
Que tu dilapidais ton salaire en 'frappuccino'

Ton sourire nous ravit, ton rire nous fait craquer
Et tes larmes nous désolent profondément
Enfin, faut pas pousser, débarrasse le plancher
Demain serait l'mieux, idéalement

T'en fais pas, petit chou, ce n'est qu'un au revoir
Ton nom est écrit noir sur blanc dans notre testament
On t'lègue la maison - rénovations à prévoir
Quand on aura un pied dans la tombe, souviens-t'en

A présent, fais dodo, dans les bras de Morphée
Que tes rêves soient doux, tes désirs enfouis
Bercés par les lolos de ta bonne fée
On s'ra bientôt plus là pour te souhaiter bonne nuit

Dodo, l'enfant do, l'enfant dormira bien vite
Dodo, l'enfant do, demain on l'mettra dehors

(p. 117 à 119)
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■ Prologue.
On oublie souvent qu'à l'origine, les contes de fées n'avaient rien d'enfantin. A l'époque où le savoir se transmettait à l'oral, les contes n'étaient rien de moins que des histoires populaires, donnant à voir, comme un miroir, les travers de la société. On pouvait y trouver de la violence, du sexe, mais toujours à des fins morales. Pas de 'happy end' pour les fainéants, les envieux ou les idiots du village.
Pendant un temps, ces histoires merveilleuses ont perdu de leur saveur originelle. On les a progressivement édulcorées, pour finir par dépeindre un monde de gentils Bisounours un peu trop doux pour être honnête. Mais contre toute attente c'est le grand retour des contes de fées.
Il suffit d'observer le monde actuel, peuplé de méchants (...) déterminés à anéantir la planète pour leur seul profit. Notre monde est clivé : possédés et possédants - en résumé, les nantis planqués dans leur tour d'ivoire, les petites gens dans les rues.
(...)
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Kanako le hérisson avait connu la belle vie sur Instagram. Parce qu'il faisait partie des animaux les plus adulés du Web, Kanako n'avait rien d'autre à faire que de poser devant l'objectif - voilà ce qu'était son dur labeur quotidien. Un jour, il se nichait dans une tasse de thé en porcelaine ; le lendemain il se lovait dans un pull en cachemire. A force, il lui arrivait même de s'endormir pendant les séances photo, ce qui ne faisait d'ailleurs qu'accroître son potentiel #cute. 'Hérisson tout mignon de mon coeur !', 'Epouse-moi, Kanako !', pouvait-on lire dans les commentaires.
Mais ces jours heureux n'étaient plus qu'un lointain souvenir. Depuis que les Nations Unies avaient interdit Instagram afin d'enrayer le problème de l'oisiveté et de permettre à l'humanité de regagner en productivité, Kanako n'avait plus aucun rôle à jouer. Maintenant qu'Instagram ne faisait plus partie du paysage virtuel, sa mignonnitude n'avait plus la moindre importance. (...)
(p. 107-108)
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Il était une fois un roi très méchant. (...)
Le plus étrange de tous ses attributs était sans contexte son couvre-chef royal : en lieu et place d'une traditionnelle couronne, il portait sur la tête un truc loqueteux, qu'on aurait dit tissé de poils pubiens. (...)
Le roi ne se laissait guider que par sa cruauté. Il haïssait tous ceux qui n'habitaient pas son royaume et fit bâtir un mur immense pour se prémunir de tous les étrangers.
(p. 81-82)
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Merlin ferme les yeux très fort et prend une grande inspiration. L'heure est grave.
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