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Critiques de Simone van der Vlugt (203)
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Bleu de Delft

Mes attentes n’étaient peut-être pas les bonnes, mais au vu de la couverture (une peinture de Vermeer) et du résumé qui évoque quand même Rembrandt et Vermeer, je me voyais déjà dans des ambiances proches de La Jeune Fille à la Perle de Tracy Chevalier ou des Heures Silencieuse de Gaëlle Josse. Du coup j’ai été assez déçue par cette lecture.



Dès les premières pages, j’ai eu l’impression d’une dissonance entre le fond (la Hollande des années 1650) et la forme (le style résolument moderne de l’auteur). Il n’y a pas d’anachronisme, le décalage ne va pas si loin, mais c’est comme si l’héroïne n’était pas de son temps : une jeune femme du XVIIème siècle qui penserait comme une femme du XXème siècle, ou presque.



C’est peut-être aussi lié au rythme du récit, très rapide avec de nombreuses péripéties qui s’enchaînent sans temps mort et qui ne nous laissent pas le temps de nous installer dans ce décor, ni de découvrir les lieux ou les personnages.



Autre légère déception : la peinture, avec Rembrandt et Vermeer, n’occupe qu’une place très secondaire dans l’intrigue (on croise Rembrandt dans son atelier et Vermeer est encore aubergiste à l’époque où se déroule le roman). La faïence et le bleu de Delft tiennent un rôle plus important puisque c’est quand même notre héroïne qui met au point cette technique, mais le vrai fil conducteur de l’histoire, c’est la vie amoureuse de l’héroïne, en commençant par son veuvage suspect après un mariage malheureux qui la pousse à quitter son village pour Amsterdam, puis pour Delft.



Alors ce n’est pas un mauvais roman, mais ce n’est pas ce à quoi je m'attendais...
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Bleu de Delft

Si vous avez aimé La jeune fille à la perle ou Miniaturiste, vous pourrez retrouver dans Bleu de Delft l'ambiance néerlandaise imaginée par deux autres autrices. Si on croisera à nouveau Vermeer dans ce roman et qu'on touchera du doigt la peinture, c'est surtout l'univers de la porcelaine qui est raconté, ses techniques et, surtout, l'origine de ces motifs hollandais connus sous le nom de "Bleu de Delft".



Simone van der Vlugt imagine une femme indépendante, au passé un peu trouble, mais il faut attendre bien des pages pour que cette complexité du personnage apparaissent, noyée qu'est Catrijn dans des histoires de romance... Ce côté "bluette" de femme qui tombe dans les bras de tous les hommes qu'elle croise ou presque m'a un peu agacée, notamment dans sa narration...



C'est donc un sentiment en demi-teinte qui persiste après cette lecture : un roman facile à lire, intéressant sur quelques points historiques et culturels, mais gâché par l'eau de rose qui émane des amours de Catrijn.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Neige rouge

Je suis une inconditionnelle des romans de Simone van der Vlugt qui sait si bien nous faire découvrir l’histoire de son pays, les Pays Bas.



A travers l’histoire d’amour de Lideweij, fille d’un riche drapier, et du médecin réputé, Andries Griffioen, l’autrice raconte le développement de la religion protestante au milieu du 16ème siècle.



Lideweij, élevée dans la religion catholique, malgré l’opposition de son père, décide d’épouser l’homme qu’elle aime et qui lui penche pour le protestantisme. Reniée par son père, elle ne le verra plus jamais.



Le jeune couple part s’installer à Breda où Andries devient le médecin du Prince Guillaume d’Orange. Si Lideweij ressent un vide quand elle pense à son père, elle est heureuse auprès de ses trois filles et de son mari.



Mais les protestants devenant de plus en plus nombreux, revendiquant la liberté d’exercer leur culte, le roi d’Espagne, dont dépendent les Pays Bas, envoie l’Inquisition pour rétablir l’ordre. Vont alors être assassinés, brûlés, des milliers de gens ; la neige devenant rouge à cause du sang versé. Des années de batailles s’ensuivront avec d’un côté Guillaume d’Orange (protestant) et de l’autre des armées de mercenaires payées par Philippe d’Espagne qui se livreront à de terribles exactions.



Simone van der Vlugt signe là encore un formidable roman grâce auquel j’ai appris plein de choses.



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La maîtresse du peintre

Simone van der Vlugt, auteure d’origine néerlandaise, écrit de formidables romans historiques. Après « Bleu de Delft » découvert l’année dernière, j’étais impatiente de découvrir « La maîtresse du peintre ».



Cette maîtresse, c’est Geertje Dircx ; le peintre, le célèbre Rembrandt van Rijn.



Geertje, jeune femme courageuse et travailleuse, a quitté très jeune sa famille pour trouver du travail. Elle fait la connaissance de celui qui deviendra son époux, Abraham, dans l’auberge où elle est employée.



Malheureusement, Abraham, qui est marin au long cours, meurt en mer après seulement 4 mois de vie commune. Dès lors, la vie de Geertje va changer.



Après avoir surmonté son chagrin, elle va devenir nourrice dans une maison bourgeoise, renonçant à toute vie personnelle. Mais là encore, le sort s’acharne. La famille qui l’emploie connaît des revers de fortune et doit se séparer à regret de Geertje.



C’est ainsi qu’elle finit par être engagée par la femme de Rembrandt, qui n’a plus que quelques semaines à vivre, pour s’occuper de son fils nouveau-né.



Geertje, plusieurs mois après le décès de Saskia van Rijn, devient la maîtresse de Rembrandt. Cette liaison va durer pendant 8 ans. Huit longues années pendant lesquelles l’artiste va lui jurer son amour et où Geertje va subir l’opprobe de la société puritaine désapprouvant ce concubinage.



Mais le pire reste à venir : Rembrandt va chasser Geertje car il est amoureux de la jeune et jolie servante qu’elle vient d’embaucher.



Geertje se retrouvera seule quasi sans ressources… mais Rembrandt va faire encore bien pire. Ce que je vous laisse découvrir en lisant le roman.



Simone van der Vlugt réhabilite et rend hommage à Geertje que bon nombre d’historiens et biographes du célèbre peintre ont rayée de l’histoire.



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Bleu de Delft

Après avoir été transporté par Neige rouge, j'ai voulu réitérer l'expérience Simone Van der Vlugt, et je ne suis pas déçue!

L'histoire se déroule à la même époque. L'écriture est plaisante, l'histoire captivante. J'ai retrouvé l'histoire des épidémies de peste. Un peu redondant avec Neige rouge et pas ce qu'il y a de plus rassurant en période de coronavirus. Mais un peu d'Histoire aide à relativiser et ai toujours très intéressant.
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Bleu de Delft

Pour les adeptes du genre du roman historique (et particulièrement pour ceux qui ont fortement apprécié comme moi « La jeune fille et la perle » de Tracy Chevalier), il faut absolument lire et découvrir ce livre, qui se passe en amont et qui est tout aussi formidable. Dans un récit parfaitement rythmé, Simone van der Vlugt raconte avec brio l'histoire du Siècle d'or néerlandais en suivant la vie de la jeune Catrijn. On découvre le magnifique portrait d'une femme artiste, travailleuse, déterminée et ambitieuse, qui cherche à se faire une place dans un monde d'hommes en dépit des préjugés et des codes sociaux de l’époque. L’histoire prend à un moment donné une dimension plutôt romanesque, mais l’aspect historique est prédominant et continu dans ce récit, que ce soit à travers la dimension artistique ou à travers les faits et évènements d’époque. Un roman captivant et magnifique que je vous recommande !
Lien : http://blogleslecturesduchat..
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Bleu de Delft

Excellent roman mais j ai été gênée par la traduction....
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La maîtresse du peintre

Excepté le premier, c’est le moins Intéressant des livres de l’auteur, certainement car elle a voulu rester au plus près de la vérité historique de son héroïne. Du coup, elle a perdu son lyrisme. L’écriture reste intéressante, comme l’histoire, mais bien trop plate. Une biographie banale.
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La maîtresse du peintre

Simone Van der Vlug s'est ici livrée à un travail historique conséquent puisqu'elle a éclairé une période particulière de l'artiste peintre Rembrandt. Tout l'intérêt de ce roman réside dans le fait que l'auteur s'est autorisé à greffer sur un "squelette historique" une "chair de fiction".



C'est tout l'intérêt de ce roman, mais c'est aussi son talon d'Achille. Sur des faits réels vérifiés par l'auteur, devenue historienne de fait, Simone Van der Vlugt a calqué une psychologie à ses protagonistes, inventant leur dialogue, se projettant dans leur relation. Et bien sûr, le risque ici est d'interpréter les faits d'une façon erronée et de supputer les psychologies respectives qui sous-tendent les actes.



C' est un exercice de style pourtant très intéressant qui mérite de retenir notre attention. Mais à prendre avec des pincettes, car lors d'une écoute récente d'un replay de l'émission historique de Franck Ferrand sur Europe 1, ayant pour sujet Rembrandt, je me suis aperçue que l'historien avait une vision toute autre du peintre, qui ne coïncide pas avec celle exposée dans le roman.
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La maîtresse du peintre

Un aspect de Rembrandt qui nous est inconnu et je l'avoue, me le rend un peu moins sympathique.

Geertje, petite paysanne quitte sa ville natale d'Edam pour essayer de vivre décemment, ailleurs. Elle se fait engager dans une famille pour s'occuper des enfants. Très appréciée par ses employeurs auxquels elle s'attache, ceux-ci devront malheureusement se séparer d'elle, les enfants ayant grandi. Geertje va alors à Amsterdam, apprend que Rembrandt, un peintre qu'elle ne connaît pas, cherche une nourrice "sèche" pour son fils Titus âgé de quelques mois. Saskia est fort malade et décède peu de temps après que Geertje se soit mise au service de Rembrandt. Une affection particulière les lie, ils vivent maritalement, dans le péché, une situation d'adultère hautement réprouvée par la religion. Geertje reçoit de Rembrandt les beaux bijoux de Saskia. Rembrandt lui fait espérer le mariage mais finalement la remplace par une nouvelle servante, plus jeune. Geertje réclame une pension décente. Il lui interdit de vendre les bijoux. Or elle les a mis en gage. Sous ce prétexte il fait enfermer Geertje dans une maison de correction où elle est supposée rester 12 ans. Sans nouvelles de ses amis, de sa famille, une amie essaiera pourtant de la faire sortir et réussira. Geertje est libérée au bout de 6 ans d'emprisonnement.

Ce 3e roman de Simone van der Vlugt se lit très agréablement, comme les précédents, "Bleu de Delft" et "Neige rouge". Sa plume est vivante, attachante, les personnages s'animent sous la lecture.

L'auteur s'est une nouvelle fois fort bien documentée dans les archives. Elle a bien sûr dû broder et inventer puisque certaines pièces du puzzle sont manquantes.

Très connue et appréciée aux Pays-Bas, l'auteur semble ne pas encore l'être en Belgique ni en France. Dommage. Un livre à recommander.

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Neige rouge

Après une série de policiers et thrillers , rien de tel qu'un roman historique pour reprendre son souffle et changer d'atmosphère !

« Neige rouge » emmène le lecteur aux Pays-Bas , dans la deuxième moitié du XVIe siècle .

Ce livre raconte, à travers l'histoire d'une famille , la révolte des Pays-Bas , la Guerre de Quatre-vingts-Ans , le conflit entre Guillaume d'Orange

et les armées catholiques de Philippe II , personnages et événements que , je dois l'avouer , je connaissais très peu .

Dans la première moitié , la fiction est surtout le prétexte à dépeindre

le contexte historique .

Bien que très documenté , le récit n'est jamais ennuyeux . La partie romanesque est plus développée dans la deuxième moitié du livre .

Un roman agréable à lire , qui ravira plus les amateurs d'histoire

que les lecteurs friands d'aventures ou de sagas familiales .
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Neige rouge

Autant j'étais restée mitigée devant la lecture de le Bleu de Delft, de la même auteure, autant Neige Rouge m'a passionnée.

Le contexte historique, politique et religieux est captivant et Simone van der Vlugt le campe justement, tout en l'allégeant et en le rendant moins compliqué. Il s'agit de la guerre de quatre-vingts ans, entre les Pays-Bas (alors sous domination espagnole) et l'Espagne. Conflit jalonné de massacres épouvantables menés par les très catholiques espagnols qui déciment la population hollandaise convertie dans sa majorité aux thèses calvinistes et qui revendique son indépendance et la liberté de culte.

La problématique de la maladie et de la contagion et le rôle des médecins est rendue encore plus intéressante en 2020. Un petit bémol sur les chapitres consacrés à la vie de Guillaume, prince d'Orange, certes très intéressants, mais qui éloignent du coeur de l'oeuvre romanesque.

L'histoire d'amour est belle sans être stupide et la lutte de l'héroïne pour sa survie émouvante. Enfin, la plume de Simone Van der Vlugt est bien agréable.
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La maîtresse du peintre

Une évocation totalement méconnue de tout un pan de la vie du peintre Rembrandt van Rijn c’est à dire celle où ce dernier vécut pendant plusieurs années avec le gouvernante de son fils Titus - Geertje Dircx - peu de temps après le décès de son épouse Saskia Uylenburgh.



Cette liaison entre Rembrandt et Geertje Dircx durera jusqu’à l’arrestation puis l’emprisonnement de celle-ci en maison de correction à la demande du peintre lui-même.



De nombreuses recherches historiques ont été effectuées par l’auteur afin de brosser le portrait d’un homme - celui de Rembrandt - au plus près de la réalité, de la vérité : celui d’un homme sombre, manipulateur, et, cela même s’il reste et restera un peintre de génie tout en donnant vie, et, raison à une femme - Geertje Dircx - réduite au silence (comme toutes les femmes ayant vécu au XVII e siècle d’ailleurs) ainsi que soumise:



Un excellent roman tout en pudeur autour d’un récit, une histoire dramatique, émouvante et pathétique.





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La maîtresse du peintre

La maîtresse du peintre, c'est Geertje Dircx, qui fut la servante de Rembrandt et devint sa maîtresse après la mort de sa femme Saskia. Elle éleva leur fils Titus. Elle fut supplantée par Hendrickje et disparut de la vie de Rembrandt dans des conditions qui ne font pas honneur au grand peintre. L'auteure a procédé à une enquête approfondie, utilisé des documents peu connus et voulut rendre justice à Geertje, souvent oubliée et même vilipendée par les historiens de l'art. A ce point de vue, le texte est très intéressant.

S'agissant d'un roman, cependant, on peut regretter que l'analyse psychologique de la relation entre Rembrandt et Geertje reste assez superficielle. La langue de l'auteure ( à moins qu'il ne s’agisse de la maladresse du traducteur) est aussi plate que le pays qui l'a produite.
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Bleu de Delft

Classé dan la catégorie des romans historiques, le livre retrace la vie tumultueuse de Catrijn BARENTSDOCHTER, au 17è siècle, dans les Provinces Unies (Pays Bas actuels). Contemporaine de Rembrandt et de Vermeer, elle a un don certain pour la peinture. Mais c'est dans la décoration de la porcelaine dite hollandaise ou de Delft qu'elle va exceller. La guerre civile en Chine avait coupé l'importation de porcelaine et faïence chinoises. Il fallait trouver de nouveaux débouchés. Au fil des pages se dessinent les motifs qui ont fait la renommée de la porcelaine de Delft et du célèbre Bleu de Delft.

Le dernier tiers du roman a une étrange ressemblance avec l'année 2020, l'année de la Covid. Une épidémie de peste se déclare dans les Provinces Unies en 1655. On y parle de maladie mal connue, de contagion fulgurante, de manque de remèdes, de confinement, de faillites d'entreprises. les maisons où un cas peste s'était déclaré été marqué d'un P.

Mais Catrijn aussi talentueuse soit-elle a ses secrets qui vont la poursuivre jusqu'au bout du roman.

Un roman fluide et agréable à lire, bien documenté et qui jette un regard intéressant sur les Pays Bas au temps de leurs richesses venues des revenus colossaux engendrés par de la Compagnies des Indes Orientales et aussi un très beau portrait de femme.

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Bleu de Delft

Bleu de Delft.

Simone Van der Vlugt.

331 P.

Nous voici plongés dans l'histoire bouleversante de Catrijn. Veuve , elle souhaite changer de vie .

Nous sommes au XVIIème siècle. J'ai eu l'impression , tout à coup de côtoyer Rembrandt, Vermeer et je me suis même retrouvée avec Carel Fabritius qui a peint L Le chardonneret, que nous avons suivi dans le roman de Donna Tartt...Il l'a peint après l'explosion de la poudrière de Delft.

Beaucoup de rythme , Catherijn , m'a surprise sur sa façon de rebondir à chaque épreuve. Un joli personnage , bien travaillé



A la mort mystérieuse de son mari , la jeune Catherijn quitte sa campagne néerlandaise pour tenter sa chance en ville. Le hasard des rencontres la mène à Amsterdam.où elle est engagée comme intendante pour la famille van Nulandt. Passionnée de peinture, Catherijn , aide la maîtresse de maison à parfaire son apprentissage...
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Neige rouge

1552 à Leyde, aux pays-Bas, Liedeweij cherche le jeune médecin à la grande renommée, Andries Griffioen pour soigner son père, très malade.

Elle en tombe directement amoureuse et le jeune homme également.

Un énorme souci survient pour l'époque. le père de Liedeweij, un important drapier très catholique ne veut pas entendre parler du jeune homme qui a déjà une réputation de luthérien.

Son père guéri, Liedeweij choisit de suivre Andries dans la ville de Breda où il deviendra médecin de Guillaume d'Orange et de sa famille.

Petit à petit, on voit l'intolérance arriver après l'abdication de Charles Quint et la venue au pouvoir de son fils Philippe II, nettement plus radical.

Il enverra le terrible duc D'Albe saccager les Pays- Bas, les hérétiques et les autres.

Tous ces faits historiques bien intéressants pourraient paraître ennuyeux mais le côté humain est mis en évidence avec la famille d'Andries et les membres de la cour tiraillés entre leur penchant pour la religion dissidente et la fidélité au roi.

Un roman très attachant pour nous Belges qui faisions partie au 16ème siècle des Pays-Bas espagnols.

J'ai été étonnée que la langue officielle de la Cour à Bruxelles soit le français et non l'espagnol ou le néerlandais.

Deuxième livre de Simone van der Vlugt pour moi après "Bleu de Delft", excellent également.

Au passage je note la beauté de l'écriture due aussi à la traduction de Guillaume Deneufbourg.



Challenge pavés 2020.
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Bleu de Delft

Si je n'avais pas lu la quatrième de couverture, si je n'avais rien su de l'autrice, ni du contexte de cette histoire, j'aurais parié cent sous que ce bouquin avait été écrit par un(e) Hollandais(e). Pari gagné. C'est clair, concis, rationnel. Pas un mot de trop. Il ne faut surtout pas utiliser deux lignes si cela peut-être dit en une seule.

Cette critique n'est bien sûr pas positive. J'ai lu, non un roman, mais la trame d'un roman qui raconte les grandes lignes de la vie mouvementée de Catrijn, jeune paysanne hollandaise qui, au dix-septième siècle, quitte son village pour conquérirt la ville, avec pour bagage un talent évident pour peindre la céramique et pour créer de nouveaux modèles. Pas de transition entre les diverses étapes de son aventure, aucune analyse de caractères. Tout se succède à la vitesse grand V, sans beaucoup de commentaires, mais avec naïveté.

J'ai lu que Simone van der Vlugt avait écrit de nombreux ouvrages pour enfants. Cela se sent très fort ici. Le grand enfant que je suis a tout compris, mais n' a pas apprécié. L'histoire m'a fait penser à « La jeune fille à la perle ». Mais quel fossé entre Tracy Chevalier et Simone van der Vlugt !

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Bleu de Delft

Ecriture contemporaine dans un roman d'époque, ce voyage teinté bleu de Delft aurait pu nous entraîner plus loin dans le nuancier cérébral, avec une facilité engendrée par la narration addictive qui ne permet pas de poser le bouquin trop longtemps. Avec la petite chanson des noms inabordables pour la prononciation française "Barentsdochter, Keizersgracht, Haalermmertrekvaart" c'était dans la poche bleu de la blouse.

Mais hélas il y a comme quelque chose d'expéditif dans le déroulé de l'action, comme une impatience, comme si l'autrice avait voulu se débarrasser de sa poule au oeufs d'or-bleu-de-Delft, tel un mystère !
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Bleu de Delft

Le sujet de ce roman situé au XVIIème siècle aux Pays-Bas a motivé mon choix de lecture. Une jeune paysanne passionnée de peinture quitte son village et part à l'aventure, à la ville, pour tenter d'accomplir son rêve. Elle y est poussée par son récent veuvage et les ragots circulant sur son compte. Après quelques mésaventures (les rumeurs la rattrapent), elle repart à l'aventure et finit par trouver un bref repos à Delft, mais à nouveau le destin la frappe.

Plusieurs thématiques apparaissent : la vie paysanne dans cette région au XVIIème siècle, le commerce entre les fermes et les marchés urbains, la circulation fluviale, la peste... Cela pour le cadre. Cependant le sujet central est la peinture et la faïencerie. Ainsi le jeune Johannes Vermeer accueille dans l'auberge de sa mère notre jeune paysanne et lui apporte son amitié, le déjà connu Rembrandt est campé brièvement dans son atelier, et d'autres peintres gravitant (Maes, Carel), et tout ceci s'appuie sur des faits réels. J'ajoute l'explosion de la poudrière de Delft, qui ravagea une partie de la ville et causa de nombreuses victimes. Le travail de la faïence et de la peinture sur céramique est également expliqué.



Cependant, cette lecture m'a souvent ennuyée et agacée.

L'aventure de l'héroïne se répète et devient ennuyeuse : régularité de l'alternance de phases de "bonheur" et de 'malheur", annoncées à coup de ficelles grossières. Cette héroïne est censée incarner une démarche d'émancipation de la femme, mais il n'en est rien ou cela reste superficiel et invraisemblable.



Dès l'entrée en matière, j'ai été franchement gênée par l'écriture, fade, plate, des petites phrases courtes et simples, un lexique pauvre (qui manque de renouvellement en conséquence) et une syntaxe très élémentaire. Les émotions, les sentiments sont mis à plat à l'aide de quelques adverbes dont le répertoire manque d'épaisseur.
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