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Critiques de Roger Zelazny (645)
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Le livre d'or de la science-fiction : Roger..

Ma notation selon l'échelle de Perceval :

Sur une échelle de 2 à 76, et là je préfère prendre large : de 2 à 71 c'est pas pour moi, de 72 à 75, c'est toujours pas pour moi, et seulement à 76 je prends mon pied en gueulant Yes !



Six Hugo, trois Nebula, c'est peu dire que Roger Zelazny n'est pas un inconnu en science-fiction. Pourtant, je ne connaissais guère ses textes, quand bien même ressortent régulièrement des rééditions, voir des inédits (Mnémos, Helios ou Le Bélial).

Marcel Thaon avait réunit en 1985 plusieurs de ses nouvelles, 25 au total en lui consacrant ce livre d'or de la science-fiction.

Le recueil s'ouvre sur un article de l'anthologiste, Roger Zelazny : entre Frankenstein et Pygmalion. Très érudit, très dense, la carrière de l'auteur n'aura plus de secret pour vous.



Qu'en est-il cependant du coeur du sujet, les textes de Zelazny ? Mon barème va de Excellent à Pas ma came. Seuls 4-5 nouvelles ont eu ma faveur. C'est surtout son style et écriture qui ne m'ont pas transporté. Par contre, j'ai été très étonné que l'auteur s'empare de la majorité des concepts SF s'en en avoir l'air, en les nommant autrement, comme la terraformation, le clonage, l'IA... Cela en fait des textes un peu atypiques pour le lecteur, la technologie n'y étant abordé que de biais, ou comme un personnage à part entière.



Au vue du nombre de textes, je ne vais pas revenir sur tous, me concentrant pour une fois sur ceux qui ont éveillé mon intéret.



Le temps d'un souffle, je m'attarde

Des machines intelligentes contrôlent la Terre alors que l'homme a disparu. Une des machines tente de comprendre ce qu'il était.

Une longue nouvelle qui voit s'opposer logique contre raison, rationalisme contre sensation. Un très beau texte sur des IA voulant devenir humaines pour combattre la "bêtise" mécanique .



Clefs pour Décembre

Jarry Dark, le féliforme est un humain (?) qui a subi une transformation physique et biologique pour vivre sur une planète. Lorsque celle-ci disparait, difficile de trouver une autre demeure accueillante.

Ce texte interroge comment construire une maison tout en respectant le lieu de son implantation. En d'autre termes, coloniser, terraformer doit il se faire au détriment de ce qui y vit ?

Terraformation et transhumanisme, un subtil point de vue, entre la morale individuelle et celle collective.

Ce texte est disponible dans l'édition Mnémos : L’Île des morts, intégrale, paru en 2016



Lumière lugubre

Alors que Francis Sandow a façonné Lugubre pour en faire une planète prison assorti de planète test pour tout un tas de matériel, le narrateur, un prisonnier, tente de de faire une découverte qui pourrait racheter ce qu'il a commis jadis.

Un texte non dénué d'humour et de suspense, et alors que l'on se demande depuis le début la cause de cette découverte, la chute vient redistribuer les cartes.

Francis Sandow fera d'autres apparition dont L'île des morts

Ce texte est disponible dans l'édition Mnémos : L’Île des morts, intégrale, paru en 2016
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Le songe d'une nuit d'octobre

Je n’ai jamais lu aucun écrit de Roger Zelazny. Et étant donné qu’il est considéré comme un écrivain classique en SFFF, j’ai donc voulu pallier mon ignorance en demandant ce roman en Service Presse à l’occasion de sa réédition dans la collection Hélios, chez ActuSF (que je remercie au passage). A la lecture du synopsis, je me doutais bien que le roman serait surréaliste ce qui, comme vous le savez, est loin d’être mon genre de prédilection. Toutefois, j’avais eu une excellence surprise avec Les Questions Dangereuses de Lionel Davoust et les services presse sont aussi un moyen de s’éloigner de sa zone de confort. Et si au final, je n’ai pas adoré ce roman, ma lecture a été tout de même agréable.



A la fin du XIXème siècle et un 31 Octobre pour être plus précis, un portail entre notre monde et celui des Anciens Dieux va s’ouvrir. Et le risque est grand car si l’un d’entre eux parvient à s’échapper, il apportera avec lui destruction et chaos. Afin d’éviter cela, les fermeurs devront donc affronter les ouvreurs du portail. Et Snuff, compagnon canin de son maître fermeur Jack, parcourt le quartier limitrophe de Londres où il habite. En effet, il doit déterminer parmi ses voisins et leur compagnon qui sera de la partie. C’est ainsi qu’il rencontre en chemin, la chatte Graymalk attachée à Jill la Folle, le serpent Quicklime à Rostov, l’écureuil Cheeter au druide Owen, le hibou Nightwind consort de Morris et Mac-Cab, la chauve-souris Needle au comte ou le rat Bubo au « Bon Docteur ». Mais, un certain détective un peu trop curieux semble s’inscruster dans la partie, ce qui n’était pas prévu…



Ce qui m’a avant tout beaucoup plu dans ce roman, ce sont toutes les références littéraire ou historique auxquelles Zelazny fait appel. Je me suis ainsi retrouvée au coeur d’un jeu de piste :

– Avant de lire la préface de Thimothée Rey, j’étais persuadée que le titre faisait directement référence à la pièce de théâtre de William Shakespeare, Songe d’une nuit d’été. En fait, il n’en est rien. La citation originale a night in the Lonesome October est directement tiré d’un poème d’Edgar Allan Poe dénommé Ulalume. Quant à la date fatidique du 31 octobre, il s’agit de le fête celtique de Samhain lorsqu’un portail s’ouvrait entre le monde des morts et des vivants, fête qui porte aujourd’hui le nom d’Halloween.

– Je n’ai eu aucun mal à identifier des personnages issus des romans classiques de Fantastiques ou de Science Fiction du XIXème comme Frankenstein de Mary Shelley qui n’est autre que le « Bon Docteur », Dracula de Bram Stoker pour le fameux « Comte » ou Sherlock Holmes d’Arthur Conan Doyle. Il était simple aussi d’identifier des personnages historiques comme Rastov pour Raspoutine ou Jack, plus connu sous le nom donné par les journaux contemporains : Jack l’Eventreur.

– En revanche, l’univers de Lovecraft m’était complètement opaque. En effet, je n’ai jamais lu cet auteur et hormis la créature de Cthulhu identifiée à la fin grâce à ses tentacules, je suis complètement passée à côté des références littéraires comme les contrées du rêve ou Nyarlathotep. D’ailleurs, si comme moi, vous ne connaissez rien à cet auteur, je vous conseille le blog d’Au pays des Caves troll qui en connaît un rayon et son excellent article sur le dieu Cthulhu.



J’ai également beaucoup apprécié l’idée de mélanger des personnages connus qu’ils soient fictifs ou ayant réellement existés. Je ne sais pas si c’est Zelazny qui a inventé le concept (Au secours, Apo!) mais il semblerait que ce dernier ait été repris par Alan Moore dans La Ligue des Gentlemen Extraordinaires publié à la fin des années 90 ou l’excellente série télévisée Penny Dreadful de John Logan, sortie au début des années 2010.



Enfin, ce roman se distingue par son style littéraire complètement décalé, loufoque et bourré d’humour. Si d’habitude, je ne suis pas très réceptive à ce genre surréaliste, Zelazny maîtrisait suffisamment bien son sujet pour bien doser. Résultat : ma lecture n’a pas été trop pesante.



En conclusion, bien que je ne sois pas très réceptive à l’humour en littérature ou au genre du surréalisme, ma lecture du Songe d’une nuit d’octobre n’a pas été désagréable. Au contraire, j’ai apprécié participer au jeu de petits cailloux semés par Zelazny pour identifier les nombreuses références littéraire et historique. Je ne sais pas si c’est parce que le narrateur était un chien, mais je me suis dite que le style décalé plairait probablement au Chien Critique. Après, je dis ça, je dis rien…
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Le Cycle des Princes d'Ambre, tome 6 : Les ..

Cette suite, avec un nouvel arrivant, fils du précédent, n'a pas le souffle des cinq premiers livres, et on se retrouve avec de nouveaux personnages, mais avec une impression de déjà vu. Une grande partie de l'histoire se passe dans le monde (presque ordinaire) et on perd également une part d'épopée fantastique. Bref, j'ai presque regretté de ne pas m'être arrêté au précédent.
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Le Cycle des Princes d'Ambre, tome 5 : Les ..

Un cinquième tome au goût très différent, j'ai presque envie de dire bravo et pourtant c'est de loin celui qui m'a le moins emballé.

Je m'explique, après l'introduction qui voit Corwin hériter d'une mission dont il se serait bien passé, la quasi-totalité du récit se déroule dans le monde du chaos, et c'est long, très long...

Que de descriptions de lieux et d'ambiances, que d'états d'âmes décrits, quel long, très long chemin à parcourir avant d'arriver (peut-être) à destination...

Là où je dis bravo, c'est que le transfert opère, la lassitude qui gagne Corwin déteint sur le lecteur (ce n'est que mon ressenti, soyez rassuré), la fatigue, le doute et le désespoir nous accompagnent tout du long, c'est pénible et génial en même temps, car n'allez pas croire que l'histoire est du coup moins intéressante, et c'est là où je dis bravo, j'ai adhéré jusqu'à la fin, car oui ce cinquième tome marque la fin de ce premier cycle (au moment où j'écris ces lignes j'ai pratiquement fini le tome six).

L'auteur aura réussi le tour de force de nous livrer cinq récit ayant chacun une texture différente jusqu’à un final très convaincant, cela m’impressionne vraiment.

J'aurais dû découvrir cette série il y a longtemps, je l'aurais déjà relue plusieurs fois avec plaisir :)

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Le Cycle des Princes d'Ambre, tome 3 : Le s..

Encore une fois, il m'a été difficile de laisser ce livre pour vaquer à mes occupations quotidiennes, ou simplement dormir ou manger. Il y a quelque chose de magique dans les mots de Zélazny, ou du moins dans sa façon de les agencer pour donner une histoire simplement merveilleuse. De cette simplicité naît la force du récit car en y regardant de plus près, il ne se passe en réalité pas grand chose. Mais ce qui se déroule est essentiel, et donc prenant. On ne peut rester insensible au sort de Corwyn qui se bat sur plusieurs fronts. En effet, non content de pouvoir récupérer sa couronne, il doit résoudre le mystère de l'assassinat de l'un de ses frères d'Ambre, mais également découvrir ce qui menace Ambre, les deux étant intrinsèquement liés.

Et les évènements s'accélèrent encore lorsqu'un second frère subit lui aussi une tentative de meurtre. Tout l'art de l'auteur entre alors en jeu pour nous livrer un épisode à la "Cluedo" ou à la Hercule Poirot où tout le monde est potentiellement coupable et présent dans la même pièce. Corwyn se place alors en détective rassemblant les différents éléments, cherchant les moindres preuves, tentant de comprendre tout ce qui se déroule. C'est l'occasion de découvrir encore un peu mieux certains membres Ambriens mais également le royaume lui même ainsi que son fonctionnement. On en apprend ainsi beaucoup, par exemple, sur le fonctionnement des Atouts, des sortes d'artefacts qui permettent d'entrer en contact entre Princes et Princesses d'Ambre. L'auteur révèle également des éléments concernant la disparition de Corwyn, et les replace chronologiquement, permettant au lecteur de mieux comprendre les évènements qui se sont, ou plutôt qui ne se sont pas, déroulé dans les tomes précédents.

Zélazny développe son univers au même rythme que son intrigue, ménageant le lecteur quant aux possibles pistes qui lui sont proposées.

Un tome que j'ai trouvé plus passionnant encore que les précédents, sans doute parce que certaines réponses sont apportées, certains mystères partiellement résolus, et de nouvelles questions abordées. Et donc un intérêt toujours renouvelé...
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Le Cycle des Princes d'Ambre, tome 2 : Les ..

Il y a quelque chose d'addictif dans ce cycle des Princes d'Ambre.

Lorsque j'ouvre ce tome deux et en commence sa lecture, je ne peux le refermer, ou bien forcé par le sommeil qui me rattrape, ou quelque obligation qui m'en empêche.

C'est un voyage formidable dans lequel nous sommes embarqués, portés par le personnage central, Corwin, désireux de regagner la couronne du royaume d'Ambre qui lui revient de droit. On finit par s'attacher sérieusement à son sort tant le personnage devient lui même attachant. On ne peut qu'adhérer à son désir.

Ce tome s'inscrit sous le signe du voyage, puisqu'il nous permet de découvrir les Ombres, reflets du monde d'Ambre, et certaines de leurs particularités. L'auteur nous emmène dans son univers, sur les pas de Corwin, qui va bientôt découvrir que le royaume d'Ambre est sous la menace d'un ennemi non identifié mais bien réel, et qui dépasse la reconquête de sa couronne.

Il nous permet également de découvrir les autres membres de cette famille princière, seuls capables de se déplacer dans les Ombres, et dont les interactions et les liens sont au moins aussi intéressants que l'histoire de Corwin. On devine même au fil des pages l'importance de ces liens sur l'histoire elle même.

Zelasny développe ainsi son univers, nous le dévoilant progressivement, nourrissant notre appétit pour Ambre au point de ne plus pouvoir s'en passer.
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Le Cycle des Princes d'Ambre, tome 5 : Les ..

Je suis encore une fois ébahie de voir combien la plume de l'auteur, tellement efficace et concise à la fois à bien vieillie et se révèle riche en aventure. C'est une fantasy telle qu'on n'a plus ou si peu.



En effet, rares sont les auteurs de nos jours à réussir à faire tenir une aventure aussi pleinement entière sur aussi peu de pages (à peine plus de 200) et à développer en prime un univers qui s'enrichit de nouveaux éléments importants à chaque tome. Zelazny est assez incroyable pour cela. Avec sa plume très simple et direct, il propose en plus une prose qui traverse les âges sans problème à l'image de ses héros traversant les mondes.



Il revient peut-être encore plus à l'origine de son univers d'ailleurs dans ce tome, qui aurait presque pu être une conclusion. Après le coup d'éclat de Brand. On sait quel est le grand ennemi, mais rien n'est résolu. La succession est encore bien trouble et troublée, mais surtout la Marelle s'agite et est sur le point de faire tout effondrer. L'occasion parfaite pour revenir sur celui par qui tout à commencer : Obéron, ce roi qu'on a si peu vu jusqu'alors mais dont on a tellement entendu parler.



Ambre a toujours été une histoire sur la famille, mais c'était surtout une histoire sur les dissensions de celle-ci et les rivalités entre frères et soeurs. Ici, on revient aux fondamentaux avec la question de la relation père-fils et de l'héritage. J'ai beaucoup trop aimé les allures arthuriennes que cela a donné à ce tome, notamment avec le retour d'Obéron dans la vie de Corwyn, les révélations sur son identité, la mission qu'il lui confie et tout ce qui en découle, ainsi que les propres révélations sur Corwyn et sa paternité. L'auteur nous offre une nouvelle très jolie boucle narrative.



Comme toujours, il est passionnant de suivre Cowyn dans ses péripéties à travers les mondes avec cette fois un enjeu de taille sauver Ambre grâce à ce concept incarné qu'est la Marelle. Zelazny flirte entre merveilleux et science-fiction avec elle, nous plongeant dans une vision unique des mondes parallèles et de la magie mémorielle. C'était fantastique. Il ajoute en plus une nouvelle couche, qui fait presque Avengers Endgame avant l'heure avec ces Cours du Chaos qui interviennent dans l'ombre pour venir semer l'effroi et la zizanie. C'est une très belle relance. On a nouveau l'impression de découvrir une oeuvre dans une oeuvre, de voir une dimension magique s'ajouter à l'autre. C'est assez fascinant et ça augure pour la suite.



Côté narration, on va vite très vite et pourtant tout en ne conservant rien de superflu, l'auteur compose une histoire parfaitement complète à qui rien ne manque. On a les belles retrouvailles père-fils, on a le voyage en gage d'action, on a le conflit entre frères, on a la bataille, on a la nouvelle génération et bien sûr on a les manifestations magiques, parfois alambiquées et la nouvelle menace qui arrive. Zelazny est concis mais jamais trop rapide. Son histoire est brève mais jamais précipitée. Après, je ne cracherais pas sur des scènes plus longues la plupart du temps, avec plus de détails de batailles, plus de détails de lieux, plus de détails relationnels.



J'ai à nouveau pris mon pied avec cette nouvelle aventure éclair de Corwyn mais ô combien importante pour la construction de l'univers de la saga. Avec son mélange de SF inter-dimentionnel et de merveilleux arthurien, Zelazny a bâti quelque chose d'unique qu'il sait enrichir à chaque tome mais continuer de nous fasciner. Ici, avec le thème père-fils, il a fait mouche chez moi, et avec la nouvelle menace, il a su préparer le terrain pour la suite. On aurait certes pu s'arrêter là mais je serai volontiers au rendez-vous pour la suite.
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Toi l'immortel

Un auteur que je connaissais pas, un pitch intéressant, mêler la mythologie grecque et les espaces intersidéraux....sur la quatrième, ex æquo avec Dune, pour le prix Hugo de .. 1966, waouh, un petit roman qui se mesure au "monstre" cela promet.... C'est là que le bât blesse.

En 1966, le propos, le mélange des genres étaient certes novateurs, désormais moins inhabituel, mais néanmoins intéressant .

Au début, l'intrigue prend, le style y est pour beaucoup, peut être dû à la traduction, je ne sais pas si elle est récente? Tout cela rend la lecture aisée et agréable. Et puis, au lieu de prendre de la profondeur, ou le développement de l'intrigue, on a la sensation que l'auteur était pressé de finir, parce que l'on passe rapidement à "l'explication" vite fait de la fin de l'histoire, ce que sont devenus les personnages etc...

D'où la sensation de "baclage", faut rendre la copie, on a plus le temps, une fin en forme d' épilogue, qui laisse une sensation de gâchis, il y avait vraiment de quoi faire un roman très sympa. Dommage...

Lu dans le cadre de l'opération Masse critique merci à Babelio et aux éditions Mnémos .
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Le Cycle des Princes d'Ambre, tome 3 : Le s..

Le royaume d'Ambre se structure sous nos yeux, et comme il est toujours difficile de donner un sens à beaucoup d'évènement, on doit faire appel à notre imagination, construire nos images, les visages, etc..; grâce à l'auteur qui fait preuve d'autant d'imagination !

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Le Cycle des Princes d'Ambre tome 1 : Les n..

Il s'agit d'une relecture mais mes souvenirs étaient très vagues car j'ai lu le cycle des Princes d'Ambre il y a bien longtemps! Je me rappelle l'histoire des ombres et que j'avais beaucoup aimé le cycle mais pas grand chose d'autre.



Je me suis donc lancée dans ce premier cycle de 5 tomes. Dès les premières lignes, j'ai apprécié ma lecture alors que je craignais un début un peu trop descriptif comme c'était souvent le cas à l'époque où ce tome est écrit (années 1970). Mais non, le lecteur est immédiatement plongé dans l'histoire avec un bon avant goût de l'humour ironique de Corwin, le personnage principal.



L'écriture est malgré tout un peu particulière, avec des dialogues souvent assez abrupts, que ce soit réellement le style de l'auteur ou la traduction, mais on s'y habitue très vite et cela a son charme.



Dans ce tome 1, on découvre qui est Corwin et son monde, de manière assez surprenante puisque lui-même l'ignore, ce qui donne lieu à des dialogues non dénués d'humour où chacun tente d'en savoir plus sur ce que sait l'autre.



La lecture de ce tome 1 m'a semblé assez rapide mais il contient finalement énormément d'aventures différentes qui donnent envie de continuer à suivre l'histoire dans le tome suivant.



Le passage à travers les ombres rend difficile à déterminer s'il s'agit d'un roman d'heroic fantasy (un peu) ou de sciences fiction (un peu aussi)... Inclassable mais passionnant!



Accessible à partir de 12-13 ans même s'il est plutôt pour grands ados et adultes.
Lien : http://abrrracadabra.canalbl..
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Route 666 (Les Culbuteurs de l'enfer)

Quel voyage ! J'en suis venue à bout sur les chapeaux de roues. Le roman a apparemment inspiré les post-apos poussiéreux tels le mythique Mad Max. En effet, Le livre a plus qu'il ne faut en matière de poursuites endiablées, de radiations et de créatures mutantes pour percevoir clairement les origines de tous les road-trips hallucinés dans des paysages annihilés par la guerre nucléaire.



Zelazny alterne un style très direct et un style plus profond et poétique au fil de la lecture. Son héros, Hell Tanner, est au début un homme solitaire qui a perdu foi en l'humanité. C'est contraint qu'il se lance sur la route de l'Enfer pour traverser les Etats-Unis afin de transporter des médicaments. Boston croule sous une peste. Mais alors qu'il avance, certains passages brillent par leur beauté et leur profondeur, alors que Tanner est peu à peu transformé par son voyage halluciné.



Le personnage est en lui-même une grosse réussite de ce court roman. Brutal, c'est un homme sans concession mais qui fait preuve d'une volonté de fer pour survivre dans cet univers au bord du gouffre. S'il semble être un stéréotype de solitaire sans foi ni loi, lorsqu'on se retrouve seul avec avec lui, il gagne en profondeur et nous apparaît terriblement sympathique.



Le livre transpire le sang, la poussière, la violence. La misère est partout, des créatures monstrueuses hantent les contrées centrales désertées des Etats-Unis. Chauve-souris géantes, tornades, lézards... Mais aussi les hommes eux-mêmes qui s'attaquent à tout ce qui bouge, poussé par le désespoir et l'anarchie.



En revanche, les interludes à Boston manquaient un peu de punch et n'apportent au fond pas grand chose à l'histoire. Il aurait été plus intéressant d'être laissé dans l'ignorance sur la réalité de la situation. Les lecteurs auraient sans doute été encore plus impliqués.



Une bonne lecture, rapide et pleine d'action ! La vision post-apocalyptique est très marquante, on comprend pourquoi ce livre a laissé une telle empreinte sur la production de road-trips post-apos !


Lien : https://www.lageekosophe.com
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24 vues du mont Fuji, par Hokusai

Tout le monde, ou presque, connait directement ou indirectement l’oeuvre du peintre japonais Hosukai. Ou tout au moins La Vague (le titre exact étant Grande vague au large de Kanagawa), l’une des estampes issue de son oeuvre Les 36 vues du Mont Fuji.



Roger Zelazny s’inspire de ces visions du Mont Fuji, parfois proéminent, parfois discret, pour baliser le parcours de Mari, une femme d’origine japonaise. Un pèlerinage de souffrance, pendant lequel elle essaie de combattre la douleur qui la ronge pour retrouver les cadrages utilisés par le peintre dans ses estampes, elle-même possédant un livre qui en comporte 24. Ce sera donc le nombre d’étapes, et de chapitres de la novella de Zelazny.



Au cours de ses étapes, Zelazny fait la part belle à sa culture, et notamment à son goût pour la poésie et pour le Japon. La plupart des références m’ont échappé (forcément) mais cela ne gêne en rien le plaisir trouvé à ce lent voyage contemplatif, qui insiste aussi sur le passé, les souvenirs. On ne sera guère étonné de constater que Mari ne retrouve pas souvent les paysages tels que Hosukai les a peint en 1830, mais l’esprit y est, et le Mont Fuji n’a pas bougé !



L’auteur parle aussi de transhumanisme, de transcendance, puisque le parcours de Mari est aussi assombri par l’ombre de son mari. Sans trop en divulgâcher, le mari de Mari (sic) a fait un choix bien différent de sa femme, et le voyage va être aussi un terrain d’affrontement entre deux visions de la vie… et de la mort.



Surprenante, plus profonde qu’elle n’en a l’air, j’ai trouvé cette novella réussie, avec peut-être seulement une fin un peu abrupte. Mais le voyage est tellement beau…
Lien : https://bibliosff.wordpress...
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Le Cycle des Princes d'Ambre, tome 7 : Le s..

Un ressenti mitigé pour cette lecture, incontestablement on ne s'ennuie pas, il se passe beaucoup de choses dans un univers toujours aussi riche, et pourtant...

Ce n'est pas évident à traduire mais je vais essayer, la quasi perfection du premier cycle à tous les niveaux (histoire, univers, créativité, etc.) a créé une certaine attente en terme d'intensité et plus globalement de tout ce qui m'avait fasciné précédemment.

Ici bien que brillante, l'intrigue me paraît un peu "capillotractée" (désolé), je ne vais bien sûr rien révéler, je me bornerais juste a signifier mon agacement concernant Merlin et son hallucinante naïveté pour quelqu'un ayant sa filiation et son éducation, il s'agit d'une anomalie qui rend le scénario moins cohérent et du coup moins passionnant.

En fait, autant j'avais été subjugué et en immersion lors du premier cycle, autant là je ne me sens que spectateur, c'est bien aussi, mais c'est quand même moins bien, voilà c'est dit.

Cela reste quand même un très bon moment de lecture, c'est juste qu'il est plus difficile de commencer par le meilleur, car ce qui suit en pâti forcément...

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Le Cycle des Princes d'Ambre, tome 6 : Les ..

Un nouveau cycle et un nouveau récit à la première personne avec cette fois-ci Merlin à la narration.

Il n'est plus question de surprise puisque l'on évolue dans la continuité du cycle précédent, un clin d’œil peut-être, l'action démarre au même endroit (la même ombre...).

Si je devais d'ores et déjà comparer, je dirais que cette lecture est plus "classique", la mise en place de l'intrigue est bien construite et pourtant sans surprise, ce qui ne signifie pas que l'on s'ennuie, loin de là.

On retrouve une majorité des acteurs de l'opus précédent ainsi que le vocabulaire et les us et coutumes de cet univers si particulier avec une mention pour Merlin et ses particularités bien à lui, je ne ferais rien d'autre qu'évoquer son "bracelet" un peu spécial.

Je regrette juste cette tendance (sûrement justifiée) à décrire de façon quasi exhaustive les différents changements d'ombres de Merlin tout au long de ce tome 6, imaginez quelqu'un qui vous raconterait les impressions visuelles, olfactives et auditives de son voyage à travers une vingtaine de régions, intéressant mais bon...

Cela dit l'auteur a le bon goût (une habitude ?) de nous offrir un beau rebondissement en fin de livre, juste ce qu'il faut pour avoir envie de se jeter sans tarder sur le tome 7, alors ben... J'y vais de ce pas :)
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Le Cycle des Princes d'Ambre, tome 4 : La m..

Dans ce quatrième tome, le Royaume d’Ambre est encore aux prises avec la route noire, cette main du diable qui menace le pays.



Les princes en viennent aux mains, les conflits se dévoilent, on se poignarde et on se tend la main, on se méfie les uns des autres. On tente aussi de se faire des alliés qui pourraient donner un coup de main pour vaincre les forces du mal.



Des révélations terribles commencent à prendre forme. On recherche la main de l’assassin, mais il est bien difficile de retracer les origines à travers les Ombres et le sinistre chemin qui mène au Chaos...



Mais que vient faire Oberon et sa main dans tout cela ? Ce n’est pas un prince, c’est le roi, le père de tous les princes et princesses fratricides. Il a disparu avant le conflit, on ne sait trop si c’est de sa propre volonté qu’il a passé la main ou si un de ses enfants a décidé de le supprimer et de prendre les choses en main. Ce n’est qu’à la toute fin du récit qu’on le découvrira, à suivre au prochain tome.



Tout un univers dans nos mains de lecteurs !

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Le Cycle des Princes d'Ambre tome 1 : Les n..

Ça se lit rapidement et c'est bon.

Je ne connaissais pas du tout Roger Zelazny mais la foultitude d'éloges que j'ai pu entendre ci et là m'a finalement décidé à me lancer dans ce cycle. Après un début judicieux où on découvre l'histoire en même temps que le héros amnésique qui recolle les morceaux de son passé au fur et à mesure, on est lancé dans un monde parallèle où l'imagination de Zelazny fonctionne à plein pot.

C'est drôle et l'univers des Princes d'Ambre part dans tous les sens sans que cela nuise à la crédibilité de l'histoire (Bon, ça reste un roman de science fiction et de fantasy donc vous voyez ce que je veux dire quand j'écris "crédibilité"). Cela pourra peut-être en gêner certains mais il n'y a pas de détails ni de descriptions microscopiques ici, ce qui laisse le champ libre à l'imagination du lecteur et j'ai vraiment adoré ça car l'écriture est tout sauf pauvre. Bref, du tout bon et je vais m'atteler au 2ème tome dans pas longtemps du tout...

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Toi l'immortel

Ecrit en 1965. A reçu des prix à l'époque. Peut-être les goûts des lecteurs étaient-ils différents à l'époque.



A ne pas comparer avec la série des ambres (premier tome : Les Neuf Princes d'ambre) du même auteur bien plus passionnant à mon sens.

A rapprocher plutôt dans le style ancien au cycle de La Geste des Princes-démons, (tome 1 : le Prince des étoiles).



L'histoire est intéressante, mais on n'arrive pas à se passionner. On s'ennuie.

Trop vieille sf qui a du mal à supporter la comparaison avec l'écriture moderne.

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Un pont de cendres

Un petit livre pour continuer mes lectures. Je me jette ainsi sur ce livre écrit par Roger Zelazny. Ce n'est pas mon premier livre de lui, j'avais déjà essayé avec un autre, mais sans trouver le courage d'aller jusqu'au bout. C'est donc une deuxième chance que je lui offre.

Nous avons là un mélange de science-fiction et de fantastique. Ce court roman, m'a parut bien long pour diverses raisons. Il est divisé en quatre parties de dimensions inégales.

Tout commence par une chasse avec une tribu. L'époque est flou, soit c'est de la préhistoire, soit c'est de la fantasy comme l'auteur aime conter. Paf ! Deux pages plus loin, il s'agit d'un empereur romain. Je n'ai rien compris. Je regarde si je n'ai pas sauté des pages. Non. Soit ! Je continue... Un poil plus loin, là c'est encore un changement d'époque (renaissance ? Révolution?). Bon, à peine dix pages et je comprends rien. Je persiste ? Allez j'ose continuer. Encore un bon dans le temps. Maintenant : le monde moderne.

J'ai rien compris au début, j'ai maintenant terminé cette première partie. J'entame la seconde. Une histoire différente ? Un moment, je me suis dit que c'était en fait un recueil de quatre nouvelles sans noms. Mais quand j'ai vu que la deuxième et troisième parties se suivaient, j'avais bien affaire à un roman.

La deuxième partie est comme la première, difficilement assimilable, mais elle reste à la même époque. Je n'ai pas tout compris. Il s'agit d'un adolescent qui est relié à un fugitif et que la police se sert du gosse pour retrouver l'évadé. Mouais, l'idée est bien, mais la narration est compliqué.

Je persiste dans ma lecture. Après tout il est court ce livre. Mais j'ai trop de mal à continuer.

La troisième partie devient intéressante avec un zeste de science-fiction. Nous sommes sur la lune. Le médecin tente de soigner l'enfant. J'ai bien aimé cette partie.

Enfin la dernière partie. Reste plus beaucoup de page, mais ça reste ennuyeux. La narration est majoritairement écrite à la première personne.

Je pense que l'auteur à voulu ajouter cette dernière étape totalement dispensable pour en faire un roman.

Au final, je dirais que Roger Zelazny n'est pas un auteur que j'apprécie. Donc, je préfère en rester là et ne pas essayer de continuer sa bibliographie. Ce livre est à la base intéressante avec cet adolescent connecté au fugitif, mais l'auteur brouille le récit. Pas du tout aimé.
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Le maître des rêves

Charles Render est un Façonneur, un psychiatre de la nouvelle génération. A l'aide d'une machine, il invite ses patients dans un monde imaginaire, qu'il crée pour eux, par la force de son psychisme, pour les confronter à leurs peurs, à leurs angoisses, à leur inconscient. Technique incroyablement efficace pour les patients, elle en est d'autant plus dangereuse que, offrant la possibilité de matérialiser les effets de transfert et de contre-transfert, elle implique de la part du professionnel un contrôle sans faille de sa psyché, sous peine de finir perdu dans ce monde irréel.

Si la vie personnelle de Render laisse à désirer (sa femme et sa fille sont mortes dans un accident, il n'est pas très proche de son fils, ni sur la même longueur que sa compagne), il est en revanche le meilleur des Façonneurs. C'est pourquoi Eillen Shallot le contacte. Psychiatre également, elle veut être formée à la pratique de l'unité de transmission-réception neurale (la "matrice" permettant la création des mondes) pour devenir Façonneur à son tour. Mais Eillen est aveugle de naissance. Render hésite entre le danger d'accompagner cette jeune femme séduisante dans un monde dont elle verra les formes et les couleurs et les honneurs et la renommée qui retomberont sur le premier Façonneur à avoir travaillé avec une aveugle.



Roger Zelazny est un auteur de science-fiction qui a entre autres reçu 6 fois le prix Hugo. "Le maitre des rêves", publié en 1966, est son deuxième roman et est la version longue de la nouvelle intitulée "Le façonneur" (« He who shapes ») récompensé par le prix Nebula en 1965.



Dans ce court roman, on retrouve déjà un certain nombre des thèmes qui seront repris dans l'ensemble de l'œuvre de Zelazny : le héros un peu désabusé avec des capacités hors du commun, assumant une responsabilité vis-à-vis des autres (tout comme le Sam du "Seigneur de lumière" par exemple), l'idée de l'homme au cœur de la création de mondes et/ou de mondes parallèles (thème central du cycle des Princes d'Ambres par exemple), une exploitation importante des ressources de la psyché (je pourrai citer « L’œil de chat »), des références à la mythologie (qui parsèment toute la bibliographie de l'auteur), une intimité forte entre rêve et réalité, etc...



Comme souvent dans ces œuvres, le récit est constitué d'une trame principale et d'éléments étranges et digressifs, pièces annexes d'un puzzle qui ne trouveront leur place que plus tard. Cette structure narrative caractéristique mais peu conventionnelle est maintenue par une écriture parfois âpre, souvent évocatrice, voire même poétique, laissant la part belle à l'imagination et à l'interprétation du lecteur.

"Qui suis-je ?" interrogea-t-il.

Elle garda le silence, mais quelque chose lui répondit, dans un éclaboussement d'eau à la surface du lac : "Vous êtes Render, le Façonneur."

"Oui, je me souviens" fit-il ; et, concentrant sa pensée sur le seul et unique mensonge qui pourrait rompre l'illusion, il se força à prononcer : "Eillen Shallot, je vous hais."

Le monde frissonna et tournoya, secoué par un gigantesque sanglot.



Que dire d'autre du "Maitre des rêves" ? J'ai beaucoup aimé plonger dans cet univers à peine SF (en dehors de la matrice et des voitures autoguidées, on se croirait en 2013) qui bouscule le lecteur dans ses habitudes et ses convictions. Homme ou démiurge, rêve ou réalité, normalité ou folie, les frontières sont minces, et comme dans le symbole chinois du Yin et du Yang, tout est dans tout.
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Le Cycle des Princes d'Ambre tome 1 : Les n..

Ce livre se lit très vite !

Le style pêche un peu  ("couvert de courbatures"... Hem...) mais je pense que c'est lié à la traduction. Je n'ai pas eu de mal à entrer dans le bouquin, j'ai beaucoup admiré la façon de Corwin d'user de circonvolutions et autres feintes au début du bouquin pour éviter que les autres sachent exactement ce qu'il en était sur son état.



Evidemment, au début, on n'a pas du tout l'impression d'avoir affaire à un bouquin de fantasy. Les histoires d'ombres par rapport à Ambre sont un peu complexes dans ce premier tome, on ne comprend pas trop de prime abord, et la façon dont la famille royale d'Ambre (complexe, elle aussi !) les manipule est intrigante !

L'imagination de Zelazny est fabuleuse, je suis là aussi très admirative, bien que retrouvant quelque part les impressions laissées par le multivers de Moorcock.



Corwin est un personnage à la psychologie ambivalente, compliquée, j'aime beaucoup !

J'apprécie également certaines descriptions qui éveillent l'imagination du lecteur.

Il y a des changements de rythme étranges au niveau du style, que je ne saurais expliquer clairement. Parfois on a l'impression que tout se déroule très lentement, d'autres fois que tout va très très vite, c'est curieux, je crois bien que c'est la première fois que je ressens ça en lisant un livre ! C'est sans doute lié aux descriptions puisque la réflexion me vient en en parlant.



Bref, entre le "multivers" qui est quand même riche, la poésie des descriptions et les récits de batailles épiques, ça ne pouvait que me plaire ! (J'ai quand même eu un peu de mal à m'y retrouver dans tous les frères et soeurs, heureusement qu'ils sont abordés progressivement et que certains sont absents dans ce premier tome !).



J'ai donc sauté sur le tome 2 dans la foulée ! (Sauf qu'ayant reçu enfin mon livre "masse critique" du mois de septembre sur lequel je ne comptais plus, il va falloir que je m'y mette !)
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