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Citations de Robert Silverberg (867)


Que le copain y aille, coloniser les étoiles. Moi, je reste ici, je préfère qu’on me raconte.
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Le mal était fait, la comédie des dieux avinés était jouée. Nous en portons le fardeau et ceci à jamais. Qu’ils aient voulu faire de nous leurs sujets, leurs choses, soit, mais pourquoi nous avoir conçus si imparfaits ?
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Nous sommes déshumanisés. Nous nous faisons du mal les uns aux autres sans nécessité. Et quand nous demandons du secours, nous n’obtenons d’autre réaction que la peur et le repli.
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Tu ne lui dois rien. Tu as assez de difficultés comme cela. Et la plupart te viennent d'elle. Pourquoi ce désir "donquichottesque" de la sauver et de la remettre en bon état ? Laisse-la couler. Laisse-la brûler. Laisse-la geler. Laisse-la bouillir. Va-t'en. Elle t'a dit de partir, alors file. Cette morne fille usée avec son incroyable maladie, sa perception extrasensorielle. Ses voix bavardes et coléreuses. Le collier de crasse sur son cou. Ses yeux vides et vitreux. Va-t'en.
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Comment tolérer des fauteurs de troubles à l'intérieur de structures aussi serrées, aussi subtiles, aussi soigneusement élaborées que celles d'une monade urbaine ? Il sait que deux siècles passés à jeter les anomos dans la chute ont créé un nouvel homme. Mais après cette sélection, ce nouvel homme, placide, adapté, parfaitement intégré, cet Homo urbmonadis existe-t-il réellement ?
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Une civilisation ne peut conserver son élan (et si elle n'accélère pas, elle meurt) qu'en exploitant la fertilité que dieu nous a donnée.
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On est à des lieues de la normale par ici, songea le pistolero. Gaffe, Roland, cet endroit dégage une odeur roussâtre.
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Nous cherchons tout le temps. Et, parfois, nous trouvons. Pas toujours. Nous allons chercher dans des tas d'endroits idiots, parce qu'en fait nous sommes des idiots, même les meilleurs d'entre nous, et aussi parce que nous ne pouvons pas connaitre les réponses jusqu'à ce que nous ayons posé plus de questions. Aussi nous courons après les soucoupes volantes. Nous mettons des scaphandres et nous descendons chercher l'Atlantide. Nous nageons dans la mythologie, le fantastique, la paranoïa, mille sortes d'irrationalités. Tout ce qu'ils ont rejeté, nous le prenons, à notre compte, souvent sans avoir de meilleur prétexte que leur refus même. La fuite du rationnel, je ne la défends pas. Je dis seulement qu'elle est nécessaire.
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Enoncer mon ancien nom était étrangement libérateur. J'avais l'impression qu'il flottait dans l'air devant ma bouche, qu'il s’élançait à tire-d'aile comme un oiseau captif dont on ouvre la cage, qu'il s'élevait en chandelle, faisait brutalement demi-tour pour heurter un mur et s'y fracasser avec un léger et mélodieux tintement.
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J'appris ainsi dans ces sombres moments que même les larmes d'un prince ne sont pas les larmes des simples hommes. Ses sanglots étaient chargés de défi, belliqueux, courroucés. Néanmoins, il pleurait.
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Il y avait du bleu au-dessus et un bleu d'une autre nuance au-dessous, deux immensités vides et inaccessibles, et le navire semblait presque flotter, suspendu entre les deux immensités bleues, sans les toucher, totalement immobile, encalminé. Mais, en réalité, il était bien à sa place, sur l'eau et non au-dessus, et il suivait sa route. Depuis quatre nuits et quatre jours, il voguait vers le large, s'éloignant inexorablement de Sorve, s'enfonçant dans les étendues inexplorées de l'océan.
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L'impact sensoriel l'assaillit de toutes parts dès le premier moment de son arrivée : un bombardement furieux d'odeurs, de visions, de sons - autant de perceptions nouvelles, toutes aussi intenses les unes que les autres, et animées d'une étrange vie intérieure. Des visions lumineuses firent cercle autour de lui. Puis il erra pendant une période de temps indéterminée à travers des forêts de rêve aux feuillages chatoyants.
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Le temps des étoiles de mort était venu et, pendant des centaines de milliers d'années, elles n'avaient cessé de s'écraser sur la Terre, projetées vers elle par une comète errant depuis les confins du système solaire. Elles apportaient avec elles d'interminables périodes de froid et de ténèbres. Cela se produisait tous les vingt-six millions d'années et il était impossible d'y échapper.
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L'âge de la hache, l'âge du glaive, les boucliers seront fracassés
L'âge des vents, l'âge des loups, déjà le monde s'écroule
Le soleil devient noir, la Terre s'enfonce dans la mer
Les étoiles embrasées sont projetées du haut des cieux
La fumée s'épaissit et les flammes dévorent la vie
Jusqu'à ce que le feu s'élève au plus haut de la voûte céleste
l'Edda poétique
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C'est naturellement le 5 mai 2003 que les extraterrestres ont atterri à New-York. Ce jour fait partie des dates historiques que nul Américain ne saurait oublier, comme le 4 juillet 1776, le 12 octobre 1492 ou - dans un esprit plus voisin - le 7 décembre 1941.
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Je m'appelle Kinnal Darival, et je vais tout vous dire à mon sujet.
Cette phrase est si étrange qu'elle à l'air de me hurler à la figure. Je la regarde tracée sur la page , je reconnais mon écriture - les hautes lettres droites inscrites en rouge sur la feuille grise et rugueuse - et je vois mon nom, et j'entends en esprit l'écho de la pulsion cérébrale qui a fait éclore ces mots. Je m'appelle Kinnal Darival et je vais tout vous dire à mon sujet. Incroyable.
Voici ce que le terrien Schweiz appellerait une autobiographie. C'est-à-dire un compte rendu qu'on rédige soi-même de ses faits et gestes. C'est là une forme littéraire dont, sur notre monde, nous n'avons pas l'entendement ; il me faut inventer ma méthode personnelle de narration, car je n'ai aucun précédent pour me guider.
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Le premier jour de l'été, ma femme-du-mois, Silena Buiz, a trouvé le moyen de barboter le programme directeur de notre district au centre d'informatique de Fort Ganfield et de disparaître avec. Un garde du fort a avoué qu'elle était parvenue à entrer en lui faisant du charme et qu'elle l'avait drogué. Certains disent qu'elle est maintenant à Conning Town ; d'autres ont entendu dire qu'elle avait été vue à Morton Court ; d'autres encore prétendent qu'elle a gagné le Mill. A mon avais, peu importe où elle est partie. Ce qui importe, c'est que nous n'avons plus notre programme. Voilà onze jours que nous vivons sans, et les choses commencent à se gâter sérieusement.
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Enfin, après toute une journée de marche à travers des vapeurs dorées de chaleur humide qui l'enserraient d'une gangue molletonneuse, Valentin atteignit une grande falaise crayeuse qui surplombait la cité de Pidruid. C'était la capitale de la province qui s'étalait dans toute sa splendeur, la plus grande ville qui s'était trouvée sur son chemin depuis - depuis quand ? - la plus grande, en tout cas, depuis le début de sa longue période d'errance.
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Un vent fort soufflait du sud lorsqu'ils appareillèrent le lendemain matin. Vinorkis surveilla attentivement le quai pendant l'embarquement pour repérer le Skandar un peu trop curieux, mais il n'en vit pas trace. Valentin supposa qu'il avait accompli sa tâche et qu'un autre informateur reprendrait ultérieurement la surveillance pour le compte de l'usurpateur.
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La quatrième année du rétablissement au pouvoir du Coronal lord Valentin, une idée pleine de malice germe dans la tête du jeune Hissune, commis de bureau à la Chambre des Archives du Labyrinthe de Majipoor. Depuis six mois, la tâche de Hissune consiste à préparer un inventaire des archives des collecteurs d'impôts - une interminable liste de documents que personne n'aura jamais besoin de consulter - et il semble que cette besogne doive le tenir occupé pendant encore un an, voire deux ou trois. En pure perte, du moins du point de vue de Hissune, car qui donc pourrait s'intéresser aux rapports de collecteurs d'impôts provinciaux ayant vécu sous le règne de lord Dekkeret, de lord Calintane ou même de lord Stiamot ?
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