Ca c'est du roman fleuve, 1200 pages, alors c'est pas 1200 pages comme Ellroy, faut vraiment s'accrocher par moment car on en bouffe des noms, des lieux, des contextes. On va donc suivre 50 ans de CIA avec un petit groupe de personnes, de la CIA ou du KGB qui vont se croiser dans tous les coins du monde et lors d'évènements majeurs. On se retrouve ainsi dans le Berlin d'après guerre, en Hongrie pendant la petite révolution de 56, a Cuba pour la Baie des Cochons (la meilleure partie du roman et cet agent qui va rencontrer la Mafia pour commanditer le meurtre de Castro), on croisera aussi Ben Laden et Elstine.
Tout le roman est finalement sur la recherche d'une taupe dans les murs de la CIA, on pense forcément du film de De Niro (le perso de Damon est inspiré d'un des personnages ayant réellement existé) avec ce recherche intense pour savoir qui est la taupe, toute cette partie est assez brillante car on ne sait pas jusqu'au dernier moment et c'est vraiment bien ficelé).
Certains chapitres sont un peu relou (la partie russe est des fois un peu lourde) mais quand on a le perso du Sorcier c'est vraiment succulent, il porte le roman sur ses épaules alors qu'il est loin d'être omniprésent.
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Retour de lecture sur "La Compagnie: le grand roman de la CIA" un livre du journaliste et écrivain Robert Littell, publié en 2002. Ce livre imposant de plus de 1200 pages, avec une pagination dense, retrace à travers le destin de plusieurs personnages de fiction, notamment trois anciens étudiants de Yale devenus espions, l'histoire de la guerre froide et de la lutte entre la CIA et le KGB, cela sur près d’un demi-siècle de 1950 à 1991. Le format du livre peut en décourager certains mais il faut savoir que l’auteur a vraiment frappé fort ici, ce livre est une véritable référence, on peut presque dire que Littell a tué le game, car il remplace quasiment à lui seul un genre complet qui est celui du roman d'espionnage. On apprend et on comprend à travers celui-ci énormément de choses sur la guerre froide et ses mécanismes. Le récit aurait pu être décliné en plusieurs tomes bien distincts puisqu’il se concentre sur plusieurs événements bien précis que sont: le soulèvement de la Hongrie en 1956, la baie des cochons à Cuba en 1961, l'Afghanistan en 1983 et enfin le putsch de 1991 contre Gorbatchev. On peut s’étonner de l’absence de l’assassinat de Kennedy, mais c’était un évènement marquant de cette période tout en étant un peu à la marge de la guerre froide. Les Kennedy sont pour d’autres circonstances, loin d’être absents de ce roman. C’est une saga impressionnante, haletante, construite avec énormément de précision et de détails. Malgré quelques erreurs, comme par exemple la réapparition d’un Boorman pourtant mort dans la bataille de Berlin, ou le bombardement de Dresde mal daté, et certains gadgets techniquement farfelus, dignes d’un James Bond, le tout est plutôt bien ficelé, bien documenté et crédible. Les détails de l’implication des Etats-Unis dans les événements relatés sont passionnants. On ne s'ennuie presque jamais malgré la longueur de ce roman, l’auteur a su réaliser un parfait mélange entre la réalité et la fiction et à su agrémenter son roman historique d’une chasse à la taupe, au sein de la CIA, particulièrement haletante qui rend la lecture passionnante et donne de la consistance et du rythme à l’histoire. Une des difficulté dans la lecture de ce roman pourrait être de s'y retrouver avec les très nombreux personnages, membres de la CIA du KGB ou hommes politiques, mais Littell fait l'effort à chaque fois de rappeler le titre et le rôle de chacun, cela toujours sans trop alourdir le texte, ce qui aide grandement à la compréhension. Cela étant dit, on n’est pas dans une œuvre littéraire d’une grande poésie, l’écriture, même si elle est extrêmement précise, reste purement fonctionnelle, dans un style qu’on peut difficilement imaginer plus basique. Les relations amoureuses sont presque du niveau de la collection Arlequin et la psychologie des personnages principaux très manichéenne, il sont et restent tous figés dans leurs croyances et convictions. Certains portraits sont particulièrement caricaturaux, notamment celui du responsable russe du KGB, grand stratège mais sans subtilité, qui est dépeint comme un pédophile abject ou encore l'espion américain, surnommé le sorcier, comme caricature de cowboy alcoolique. Seuls les transfuges et taupes, qui passent d’un camp à l’autre, apportent un peu de subtilité dans leurs pensées et sortent des schémas pré-établis avec leurs manœuvres, leurs doutes et leurs trahisons. On voit clairement dans la forme de ce roman, que nous avons affaire à un roman de journaliste, cela dans la banalité du style mais d’un autre côté aussi dans la maîtrise parfaite de son sujet. C’est un roman historique, qui nous explique par l’exemple, avec les quatres événements choisis qui sont vécus de l’intérieur, du point de vue américain ainsi que celui des russes, ce que la guerre froide a vraiment été ou ce qu'elle est encore. On a une idée relativement précise de la manière dont fonctionne un service de renseignements particulièrement opaque comme la CIA, ce qui se passe à son siège de Langley. Les interactions avec le monde politique sont parfaitement détaillées, on est même un peu atterré de constater à quel point ces hommes politiques sont sans grande réflexion et totalement dépendants de leurs services de renseignements. On ferme donc ce roman passionnant en comprenant mieux le monde dans lequel nous vivons, comment nous en sommes arrivés là, mais non sans inquiétudes quand on sait que les principaux arsenaux nucléaires sont entre les mains de dirigeants pas particulièrement futés, conseillés par des gens qui évoluent souvent dans l’amateurisme le plus complet.
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"La floraison finale, s'il y a floraison, peut prendre encore cinq ans. Le contre-espionnage, c'est pareil- on fait pousser des graines dans des petits pots pendants des années, on maintient une température chaude et humide, on espère que ça fleurira un jour, mais c'est sans garantie. Il faut avoir la patience d'un sain, ce dont vous êtes totalement dépourvu, Harvey . La culture ses orchidées et le contre-espionnage ne sont pas votre tasse de thé."
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Attention ! chef d'oeuvre du roman d'espionnage, au coeur des intrigues de la Guerre froide depuis ses prémices jusqu'à la chute de l'URSS. Robert Littell réussit le tour de force de nous égarer entre récit historique et oeuvre de fiction ; le double jeu est aussi brillant que celui des espions et agents doubles à l'œuvre depuis les rues de Berlin jusqu'à celles de Moscou en passant par les sentiers de l'Hindu Kouch.
Robert Littell, John Le Carré, même talent et mêmes combats.
Mille deux cents pages de pur plaisir de lecture, où l'on assiste aux luttes à mort entre CIA & KGB parfois par l'entremise du Mossad ou de la Mafia.
En plus des agents (fictifs ?) américains et soviétiques, on y croise tour à tour, Eisenhower, Les frères Dulles, Kim Philby et Jim Angleton, Khrouchtchev, Fidel Castro, Andropov, JFK et son frère Bobby, Kissinger, Nixon, le pape Jean-Paul Ier, Gorbatchev, Eltsine et un certain... Poutine encore inconnu.
Absolument PASSIONNANT !!!
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Bof, franchement bof.
La mise en place est laborieuse, on ne sait jamais vraiment ce qu'on lit, l'histoire de Pravdine n'est pas claire. Certes c'est un débrouilleur/magouilleur, certes la période et l'endroit où ça se passe aurait pu donner lieu à quelque chose d'intéressant.
Mais les tournures de phrases sont lourdes, les personnages bizarres, l'intrigue particulièrement obscure.
J'ai abandonné la lecture de ce livre à quelques pages de la fin tellement ça ne menait à rien.
Si vous venez lire les commentaires ici pour vous faire un avis avant de vous y mettre, passez votre chemin, épargnez-vous du temps (et de l'argent) en oubliant ce livre (et potentiellement cet auteur ??)
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Dans ma pile de livres à lire, j'ai deux Littell : un du père Robert, né en 1935 à New York, et un de son fils, Jonathan, né en 1967 au même endroit. Commençons par le roman d'aventures du senior "A Nasty Piece of Work" en V.O. de 2013. Du junior, j'ai chroniqué, il y a tout juste un an, le 16 décembre 2022 son ouvrage "Tchétchénie, An III" et bientôt je m'attaquerai à son essai "Un endroit inconvénient" (sur les massacres en Ukraine) paru cette année même.
Dans cette aventure, nous suivons le dénommé Lemuel Gunn - Lemuel comme Lemuel Gulliver, le voyageur infatigable et légendaire d'un autre Jonathan, l'écrivain irlandais Jonathan Swift (1667-1745) et Gunn comme pistolet ou fusil, mais avec double "n" - à travers le Nouveau-Mexique, le Texas et la Californie, à bord d'une Studebaker Starlight 1950 de collection, à la recherche d'un malfaiteur, qui doit payer 125.000 dollars à sa cliente, la belle à couper le souffle, Ornella Neppi.
Il se trouve que le héros du conte, un ancien officier de la CIA et ex-GI en Afghanistan, s'est converti en détective privé et a accepté de s'occuper du dossier de la sexy garante de cautions judiciaires, qui désire récupérer ses sous de l'infâme Emilio Gava, alias Silvio Restivo, surnommé le Catcheur, qui a osé disparaître dans la nature.
Un voyage qui, malgré son aspect charmant, est plein de dangers, car notre duo intrépide sera confronté à 2 familles rivales de mafieux, les Baldini et les Ruggeri, qui gèrent des casinos à Nipton, un coin isolé et paumé au sud du désert de Mojave dans le Nevada. La rivalité des 2 familles a tourné à la guerre ouverte depuis que Silvio ou Emilio a causé la mort de Salvatore Baldini, le fils du capo Giancarlo Baldini.
Je vous laisse découvrir comment notre détective et sa séduisante cliente se débrouilleront dans ce nid de guêpes, digne d'un épisode du parrain des parrains, Don Vito Corleone.
En somme, il s'agit d'une investigation dangereuse, mais racontée par l'auteur avec une forte dose d'humour et située dans un décor de scénario digne de Hollywood.
Bien différent donc de son chef-d'oeuvre "La compagnie" (la CIA) de 2003 ou sa biographie de l'espion Kim Philby de 2011 et sûrement de ses "Conversations avec Shimon Peres" de 1997.
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Superbe livre . La schizophrénie du personnage central n'a d'égale que celle de son ancien employeur la CIA , combattant des hydres qu'elle a créés . Un livre bien ficelé , crédible malgré l étrangeté du héros. Héros a multiples facettes attachant généreux égoïste énervant troublant dangereux suivant l,'incarnation . Le chute arrive trop vite on aimerait que ce livre n'ai pas de fin. ... J ai aimé et dévoré ce livre.
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« L'amateur » de Robert Littell est tiré du scénario qu’il a écrit pour le film de Charles Jarrott, « L’Homme de Prague ». Paru en 1981, « L'amateur » témoigne du temps de la guerre froide. Le roman débute par une scène cinématographique classique: une prise d’otages et un assassinat. Le fiancé de la victime, Charlie Heller, travaille à la CIA où il conçoit les systèmes d’encodage. Il décide de se venger … Cette improbable histoire déploie une cascade de rebondissements où se mêlent espionnage, trahisons, rencontres « fortuites » et hasards « heureux ». Charlie Heller n’en poursuit pas moins ses recherches et décryptages pour découvrir le véritable auteur des pièces de William Shakespeare… La version littéraire du scénario est inégale, elle alterne séquences d’action au rythme visuel, explications techniques des encodages (ardues et de fait complexes), une orientation culturelle (certes limitée). Un roman divertissant mais qui n’est pas le meilleur de Robert Littell.
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Captivant. Palpitant. De bout en bout.
Bien écrit, facile à lire.
C’est un roman d’espionnage couvrant la période de la guerre froide. Les services d’espionnages, la CIA et le KGB, y sont passés au crible à travers trois personnages clés, Jack, Léo et Eugene auquel il faut rajouter Ebby et bien d’autres.
Du Berlin d’après guerre, en passant par l’insurrection de Budapest en 1956, la baie des Cochons en 1960, la guerre en Afghanistan, au putsch manqué des nostalgiques du communisme soviétique en 1991, les évènements nous sont relatés au travers des services - très actifs - d’espionnage.
De la devise de résistance d’un Jack aux abois, « vivre pour lutter un jour de plus », à celle d’Eugene et de son mentor Starik, « permettre à la générosité et au génie humains de s’épanouir », on cerne bien à tout moment les enjeux et les ressorts psychologiques de cette guerre froide.
Au-delà de la désinformation (Vrai-faux; Faux-Vrai), on comprend aussi les biais de connaissance induits par le contre-espionnage: les informations mal interprétées, car non conformes à la logique souhaitée ou attendue, conduisent à des décisions politiques absurdes et mortifères .
A couper le souffle. C’est un roman fascinant.
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Je suis mitigé, ce roman est pour moi ni bon ni mauvais. Je vais commencer par le négatif car il y a beaucoup de choses à dire.
Tout d'abord, j'aurais apprécié qu'il y est une traduction en bas ou fin de page vis-à-vis des mots-clés qui désignent la gastronomie, lieux, statuts professionnels et phrases en russe car il a fallu à chaque chapitre que j'aille sur internet pour découvrir ce qui était dit ou encore mieux visualiser les scènes car très peu de chose étaient précisés.
Aussi plusieurs dialogues sont longs, beaucoup trop longs, les personnages débitent inlassablement des faits historiques qu'on parviendrait même à s'imaginer que Wikipédia a bel et bien pris forme humaine. Certes ils ont de la répartie, et certains moments m'ont fait rire, mais c'est tout.
Je n'ai pas apprécié non plus le fait qu'ils soient complètement obsédé par la sexualité surtout un dite personnage, et leur alchimie était si fausse.
Le livre est par ailleurs présenté comme un shakespeare morderne mais pour ma part je l'ai trouvé plutôt brute et vulgaire, certes le contexte ne peut qu'impliquer une telle haine mais quand même.
En revanche, j'ai beaucoup aimé cette idée de placer des extraits de dialogue avant de lire l'entièreté du chapitre. C'était original. L'extrait que j'ai particulièrement apprécié est : « Si la rumeur se répand que Caplan s’en est tiré après avoir tué l’un des nôtres, l’odeur du sang attirera les autres… » ou la fameuse réplique cité par Mel Gibson dans le rôle de Hamlet qui dit : « Que désormais mes pensées soient sanglantes pour ne pas être dignes du néant… » Classe.
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Un des meilleurs romans d'espionnage que j'aie lu depuis longtemps surpassant même le grand John LeCarré. À travers les personnages de Maman, Le Sorcier,l'Apprenti Sorcier, Sacha et quelques autres, Littell nous raconte l'histoire de la CIA depuis sa création jusqu'à aujourd'hui. De la baie des cochons jusqu'à Poutine en passant par Budapest, Berlin Est et l'épisode des trois espions britanniques Philby, McClean et Burgess on est de tous les complots, infiltrations, exfiltrations et cafouillages des 70 dernières années. Captivant, vivant et instructif. Ce pavé de 1200 pages a été édité en format poche bien qu'il ne rentre dans aucune poche, en tout cas pas les miennes.
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Un chasse à l'homme au quatre coins du monde par un homme à la recherche de sa véritable identité. Réglements de compte quand la mémoire lui revient. De nombreux flashs back permettent de revenir sur l'histoire des différentes légendes créées par la CIA. Les aveus des différents protagonistes en fin de livre permettent de mieux comprendre les rouages de l'opération mis en place par la CIA pour déstabiliser l'économie russe.
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Un page turner sur l'histoire de la CIA. L'intégralité de la guerre froide à travers ceux qui l'ont faite, relatant la grande Histoire officielle et le dessous des Cartes. Une fois entamé, on ne peut pas l'abandonné. Il faut surtout prendre le temps de bien se mettre les personnages en tête, car ils sont nombreux. Et vue la taille du livre, si on ne se plonge pas dedans régulièrement, on risquerait de se perdre.
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Le destin tragique d'un poète russe. Quelques vers contre Staline le conduiront à son arrestation, son exil, sa déportation, ... sa mort. Comment passer d' " ingénieur de l'âme humaine " à ennemi du peuple ? Staline a fait de sa paranoïa un instrument de pouvoir qui mènera des millions de russes à être tués ou déportés. Contrôlé, espionné, dénoncé, arrêté, torturé, déporté, mise à mort, ... les craintes quotidiennes d'un peuple soumis à ce régime totalitaire. L'auteur réussit avec habilité à nous dépeindre les relations entre le pouvoir et l'artiste, mais aussi à nous décrire le fatalisme de l'âme russe et le système répressif en place. À lire.
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« Vous ne voyez donc pas, Roman, que nous sommes de simples grains de poussière, prisonniers d’un cercle vicieux qui s’appelle la Russie, et que nous nous contentons d’attendre qu’une pelle nous ramasse avant de nous mettre à la poubelle? »
Roman Monsourov et Yulia Caplan, tels des Roméo et Juliette de l’ère post-soviétique, voient leur romance contrecarrée par les rivalités de leurs familles évoluant dans les sphères mafieuses de Moscou, un fromage que se disputent tous les peuples russes avides de profiter des bienfaits du nouveau capitalisme à l’œuvre. Azerbaïdjanais, Tchétchènes, Juifs, Ossètes, tous veulent participer au banquet et sont prêts à s’entretuer sur la place publique pour y parvenir.
Robert Littell, un romancier spécialiste de l’univers russe, éblouit une fois de plus avec ce roman historique condensé sur les années ayant suivi le démantèlement de l’URSS. La narration vive et l’écriture impeccable en font une lecture jouissive et dynamique.
Je compte bien récidiver avec les autres ouvrages de cet auteur prolifique que j’affectionne depuis fort longtemps.
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Voici Le Cid et la querelle des Capulet et des Montaigu revisités dans la post-Soviétie. Les mafias défendent et conquièrent leurs territoires dans la privatisation forcenée de ‘effondrement du pays de l’avenir radieux. Les anciens zek, les “vory v zakoneˮ (les voleurs dans la loi) ne respectent que leur code “d’honneurˮ. Ça flingue, ça explose, ça surine. De la belle ouvrage sur fond d’une analyse lucide de la société russe du début des années quatre-vingt dix sous le règne du poivrot, avant celui du tchékiste qui va arranger le bordel au profit de sa propre mafia. On vit une époque formidable !
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Chacun des chapitres composant le livre est consacré à un personnage majeur de ce roman biographique , et c'est lui qui prend la parole pour donner son ressenti sur Harold Philby, un des plus grands espions du XXème siècle.
Ce livre même habilement histoire et fiction et comme souvent, j'ai interrompu le cours de la lecture pour mener, à mon tour, plus de recherches approfondies sur cet anglais, qui a eu une vie de chat, multiple et aventureuse.
Lecture entreprise après celle de la Baignoire de Staline.
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Sans déflorer le récit en lui même je dirai simplement que s’il paraît décousu au départ (notamment au niveau des noms et surnoms des personnages) on s’y fait et alors on apprécie énormément les descriptions faites par l’auteur du monde communiste.
Personnellement cette période de l’Histoire me passionne et c’est ce qui fait que j’ai beaucoup aimé ce livre.
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