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Critiques de Régis Jauffret (554)
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Cannibales

Choisi pour le titre, en vue de la fête du livre de Bron et pas déçue !!

Est ce que l'écriture peut être une forme de thérapie lors d'une rupture sentimentale ? Après cette lecture, on répond non.

Que celle qui n'a pas regretté sa belle-mère après une rupture fasse pénitence en lisant l'opus !

Cette relation à trois est tellement improbable qu'elle est en drôle et diabolique.

Très bien écrit, je la verrai bien en pièce de théâtre.

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Microfictions

Micro fiction, mais méga livre. Quelques nouvelles se détachent du lot, comme souvent mais dans l’ensemble je n’ai pas trop aimé. Certaines sont, sans être mauvaises, un peu trop provocatrices, comme la première « Albert Londres », sur des scènes de tortures filmées, ou encore « Guêpière » sur un pédophile. D’autres sont plus poétiques, comme ma préférée « Je n’entends jamais sonner » sur un sourd.



Avec plus de 500 nouvelles, dans différent styles vous allez forcément trouver votre bonheur.
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Sévère

perte de temps, vacuité, infâmes situations, rien pour sauver ce papier
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Asiles de fous

On retrouve le goût de l'auteur pour le glauque, la crasse, la perversion. Une suite de monologues pour raconter une rupture et la capture d'un fils par sa mère. C'est vite lassant.
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Claustria

Je crois avoir lu l'histoire la plus abjecte que je n'ai jamais lue. Un truc à te filer la nausée, à sauter des mots et des lignes pour ne pas visualiser.

Et pourtant ce roman énorme je ne l'ai pas fermé avant la fin. Malgré le dégoût, l'horreur, je m'en suis voulue d'avoir poursuivi la lecture comme si je me complaisais dans ce voyeurisme malsain. Alors je m'en voulais tous les soirs en l'ouvrant, mais pourtant je continuais.

Finalement je ne sais qu'en penser, m'en voulant presque de l'avoir fini entièrement et d'en avoir supporté la lecture.

Ce roman relate ce qui m'est intolérable dans ce monde: inceste, viol, violence physiques et psychologiques au-delà de l'imaginable. Maltraitance, perversion. Tout ce que vous pouvez de plus horrible qu'un père est capable de faire est dans ce livre.

Ce qui accentue l'horreur également, c'est la qualité de l'écriture. Jamais de misérabilisme, juste une froide description des faits bruts. Pas de sentiments, juste des sensations : celles de la puanteur, de l'étouffement, de la violence des coups, des cranes heurtés contre les murs, des enfants frappés, violés, des privations en tous genres (nourriture, y compris sur des nourrissons, eau, électricité...). Le plaisir de soumettre, d'humilier de "chosifier".

En fait Régis Jauffret s'inspire d'une histoire vraie mais s'en défend en prologue. Donc il s'agirait d'un roman. Sauf qu'il est allé là bas en Autriche pour se documenter, sauf que quelque part, dans une moindre (ou pas) mesure, CA a existé. Et cela rend ce récit d'autant plus abominable.

Ce roman me suivra toujours comme ce que je ne peux supporter. C'est mon livre à cauchemars. Je n'aurais peut-être pas du le finir, j'ai le sentiment d'aller au delà de ce que je pouvais tolérer intellectuellement et émotionnellement. Je pleure depuis quelques jours dès que j'accompagne mes enfants le matin à la crèche et école. Je les vois si vulnérables, si fragiles et petits.

Bref, je ne sais pas si je dois vous en conseiller la lecture. Une chose est certaine, ce roman m'a collé la plus grosse gifle de ma vie. La violence de sa lecture est à la mesure de la violence vécue par les protagonistes.
Lien : http://monblogmonmiroir.over..
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Claustria

En 2007, avec Microfictions, Regis Jauffret nous montrait qu’il maîtrisait l’art des nouvelles sordides, où dépression et maladie côtoient inceste et maltraitance, au travers de 500 histoires courtes.

Avec Lacrimosa, en 2008, il a utilisé le réel comme matériau, partant du suicide d’une proche pour le transcender sous forme d’un roman epistolaire entre lui et la défunte.



Pour Claustria, RJ a trouvé le terrain de jeu idéal : la cave de Joseph Fritzl, dans laquelle il a enfermé sa fille pendant 24 ans. Microfictions et Lacrimosa ressemblent alors à un travail préparatoire qui a permis cette écriture.



On ne saura jamais ce qui s’est réellement passé dans cette cave pendant un quart de siècle. Au vu des faits, ce roman, même s’il prend des libertés, décrit une histoire tout à fait plausible.



C’est un livre très pesant, oppressant comme la cave, mais qui vaut la peine d’être lu.
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Sévère

Pourquoi Régis Jauffret s'est-il approprié ce fait divers somme toute assez banal (d'ailleurs qui s'en souvient ?) pour en faire un roman qui n'a pas plus d'intérêt que le fait divers lui-même ? Son écriture est certes incisive, comme dans beaucoup de ses autres romans, mais les personnages sont d'une inconsistance affligeante. Comment ressentir une quelconque compassion pour ce richissime mâle sadomaso, ses occupations de milliardaire, ses maîtresses en tout genre, et sa bagnole de luxe ? Et puis la susdite maîtresse a-t-elle plus de consistance ? J'en doute. Un roman donc dont on peut se passer, à classer très loin derrière Clémence Picot par exemple.
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Lacrimosa

Un homme écrit à sa femme, à sa « chère Charlotte ». Celle-ci vient de se suicider, et de l’au-delà, elle lui répond. Une longue correspondance s’engage alors entre Charlotte et son « pauvre amour ».



L’idée était séduisante et pourtant j’ai rapidement éprouvé de l’ennui à la lecture de ces lettres, ces « Lacrimosa » ou plutôt lamentations entre cet homme et cette femme qui se seraient aimés ?! Difficile à croire, tant le recul avec lequel ils se parlent et le vouvoiement utilisé par l’auteur dans un effet de style qui accentue encore la distance –visiblement voulue par l’écrivain- ne me paraissent pas franchement nécessaire ni judicieux.



Certes, Régis Jauffret n’est pas réputé pour être l’écrivain du bonheur ! Mais plutôt un auteur qui aime se plier aux exercices littéraires (pour preuve notamment son superbe « Microfictions »). Alors bien sûr je m’attendais avant tout à un exercice de style plutôt qu’à une véritable histoire, ou plutôt à un exercice de style qui serve le récit. Et bien j’avoue ne pas avoir du tout adhéré à sa façon de mettre ce couple en scène, m’être mortellement ennuyée à cet échange de lettres, et à ce roman que j’ai trouvé inabouti et à vrai dire… raté ! Je n’ai éprouvé aucune empathie pour ces deux êtres et pour leur souffrance. Bref, je suis passé complètement à côté de ce roman encensé pourtant par la critique !


Lien : http://litteraturepassion.ov..
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Dans le ventre de Klara

Ce roman est noir à souhait. Klara est enceinte pour la troisième fois (les deux premiers enfants sont morts en bas âge) et cette fois elle espère que l'enfant sera tenace. Elle tient un journal où elle raconte ce qu'elle vit, ce qu'elle ressent. Elle doit le faire en cachette car sinon son mari et tout son entourage s'en prendrait à elle car ce n'est pas correcte pour une femme d'avoir une activité trop intellectuelle. Alors elle raconte sa solitude, la crainte qu'elle a de son mari (qui aussi son oncle), comment elle s'est retrouvé dans son lit sans l'avoir voulu. Elle veut être une bonne catholique alors, elle se confesse très souvent, et très souvent le curé la sermonne car selon lui elle fait preuve de trop d'orgueil quand elle dit par exemple qu'elle espère porter un petit ange. Tout le monde autour d'elle la rabaisse, la menace, lui fait comprendre qu'elle est une mauvaise épouse, une mauvaise femme. Même sa soeur, qui au début pourtant, semblait être un de ses rares soutiens, finit par la trahir.

Du point de vue de l'écriture, ce texte présente aussi la particularité d'intégrer, soudainement, des phrases qui surgissent, telles des pensées désordonnées, des prémonitions; ces phrases sont écrites sans ponctuation, sans majuscule, rien, ce qui donne l'impression qu'elles ne sont pas maîtrisées par Klara. Et de fait, dans ces passages-là, il est question de la Shoah, des horreurs, des crimes du régime nazis, qui affleurent à la conscience de la jeune femme. Car, pendant ces 9 mois de grossesse, émaillés de violence, de tristesse, d'espoir, Klara couve le futur Adolf Hitler.

C'est un livre terriblement prenant, sombre, où on plonge dans les noirceurs de l'être humain, mais aussi plus largement de la société allemande de la fin du XIXème siècle, et dans lesquelles on se perd.
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Dans le ventre de Klara

Je remercie les éditions Récamier et Babelio pour la réception de ce livre.



Heureusement que le résumé, aidé de certaines connaissances historiques, existe pour mettre en contexte le roman sans quoi le lecteur serait encore plus perplexe qu’il ne l’est déjà lors de la découverte de ce titre. En effet, jamais le nom du « monstre » n’est évoqué ni le nom de famille de la mère. Ainsi, le liseur suit une dame prénommée Klara qui met par écrit ses pensées. À travers ces dernières, il découvre une femme perturbée, agitée qui se rend quotidiennement à l’église pour se confesser de tout. Ce personnage est horripilant et il est dès lors difficile de s’intéresser à son récit. D’autant que les autres protagonistes qui l’entourent ne relèvent pas le niveau entre une sœur menteuse et rapporteuse, un mari infâme et un abbé méchant et moralisateur. Bref, que du beau monde auquel s’ajoute le bébé en gestation duquel germent des évocations du futur. Ces dernières donnent lieu à une narration où des phrases sont entrecoupées par d’autres, sans ponctuation ni transition. L’auteur écrit des mots les uns à la suite des autres sans y donner de sens. Il agit peut-être de la sorte pour illustrer les visions qui viennent à Klara sans prévenir et à tout moment, mais la lecture en est désagréable. Le texte défile devant les yeux du lecteur sans que celui-ci s’en imprègne. Il laisse s’envoler les termes utilisés sans en savourer la lecture. Parfois même il les survole sans s’y attarder.

Jamais le dilemme supposé de la mère n’apparaît clairement. Elle doute de cet accouchement comme elle doute de tout dans la vie dès l’instant où quelqu’un ose une remarque ou un trait d’humour. C’est ainsi qu’elle croit, par exemple, que l’enfant à naître est un nain. Devant tant de naïveté et de bêtises, le partage de Klara entre son amour pour ce fœtus et les crimes de ce dernier une fois adulte ne saute pas aux yeux. Cette trame est loin d’être perceptible facilement et se perd dans les divagations de la narratrice. Tout effet recherché de prise de conscience est noyé dans l’œuf. Rien n’est réellement percutant.

Un roman complexe dont la découverte n’est ni fluide ni limpide. Sa lecture est hasardeuse et déplaisante.

La quatrième de couverture était pourtant si prometteuse…
Lien : https://livresratures.wordpr..
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Le dernier bain de Gustave Flaubert

Je n'avais jamais entendu parler de l'auteur, ça a été jouissif de découvrir sa verve, et ses anachronismes, sa grande connaissance du sujet Flaubert et du contexte socio historique. Je me suis vraiment délectée en le lisant même si la ficelle de faire se souvenir un mourant de sa vie passée est un peu grosse, c'est fait avec tendresse,avec humour et mené tambour battant.

Il faut croire que je ne connaissais pas Flaubert non plus car je l'imaginais bon bourgeois cossu installé avec sa bourgeoise bien plan-plan,et bien j'avais tout faux.

Les pages où sont décrits les derniers instants de l'écrivain sont un petit chef d'oeuvre et ma foi drôles malgré le sujet.

MAIS bon sang de bon soir,les éditions du Seuil,vous êtes de connivence avec un groupement d'opticiens ou bien??? Les dernières pages intitulées chutier,peut être des notes de Flaubert ou des notes de Jauffret imprimées en si petits caractères, c'est du foutage de gueule,ou du foutage de vieux!!!! Voilà donc une trentaine de pages que je n'aurai pu déchiffrer, malgré la grande curiosité qui me tenaille.

Les éditions du Seuil, c'est vraiment NUL,ce choix!

Désolé pour Régis Jauffret,mais comme j'écris une critique sur le livre,je ne mettrai pas 5 étoiles malgré la qualité de cette biographie très originale à cause d'un choix invraisemblable de la maison d'éditions. Par contre, maintenant que j'ai fait connaissance avec cet auteur, j'espère pouvoir lire encore d'autres livres de lui.

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Le dernier bain de Gustave Flaubert

Aux premières pages le lecteur non prévenu croit relever des erreurs — Flaubert évoque sa mort au passé, se compare à un zeppelin, voit Emma vêtue d’un rideau et la Seine remonter de Croisset à Rouen. Suspension de l’incrédulité : c’est une autobiographie posthume qui nous plonge avec Gustave dans sa baignoire, dans l’intimité amniotique où le mort raconte sa vie charnelle. C’est le Flaubert des souvenirs, des lettres et des confidences. Passé et présent se brouillent depuis sa conception, les scènes se déplacent de jour et de nuit dans la maison paternelle, à Rouen, dans la campagne normande ou en Orient, exhibant la voracité de Gustave, ses excès, ses amours : mère, sœur, nièce, égérie, amant et maîtresses, gitons et putains. Surgit la première crise comitiale. L’hypermnésie panoramique, qui appartient à l’aura épileptique et aux derniers souffles, est le foyer, le noyau du livre : « Soudain tout devient jaune, mon existence fond comme l’or dans un creuset. Je meurs, je meurs et je remeurs tandis que les convulsions me soulèvent, que mes lèvres se couvrent d’écume, que je sens dans mon crâne bondir ma cervelle. Des images de supplices arrivent par secousses, se détachant de la nuit comme des peintures écarlates sur de l’ébène. Malgré le vacarme qui règne dans ma tête je perçois un silence énorme qui me sépare du monde. Je pousse une plainte dont j’entends l’écho courir dans la campagne. Mon passé incandescent, mes souvenirs ruisselants de flammèches » (p 75).



Le premier chapitre était JE, le second est IL où Jauffret prend la parole. Pourtant le passage du « je » au « il » n’introduit aucune distance, nous scrutons Flaubert assailli par Emma dans sa baignoire et poursuivi par la mort dans son cabinet de travail. C’est le Flaubert de la culpabilité, de l’inachèvement, insatisfait de ses romans, obsédé de repentirs, de corrections, de variantes et d’appendices, traqué par ses personnages, Emma « beaucoup plus célèbre que lui », Matho, Bouvard et Pécuchet : « Depuis sa première crise sur la route de Trouville ses personnages avaient pris l’habitude de surgir à l’improviste pleins d’aigreur à l’encontre du sort qu’il leur avait réservé. Pareils à une bande de syndiqués ils le haïssaient comme un patron » (p 181).



Comme la Tentation de Saint Antoine le récit est pressé, tout scintillant d’images et de digressions, au risque de l’excès et de l’égarement. L’inspiration est longue, délirante, laisse étourdi comme l’ermite tenté par le diable, le style est tendu, avec des accélérations non ponctuées qui requièrent la relecture : « Le langage lui avait fait croire toute sa vie à des mirages. Le langage pouvait à peine décrire le passé, le présent, le sucré, l’amer, la joie, le sel, le ciel, le vacarme et encore, si maladroitement qu’il faut les avoir déjà rencontrés pour les reconnaître à l’état de mots, comment le croire à même d’inventer l’avenir, de montrer le chemin vers des choses et des notions qui bien que convenablement nommées ne s’étaient encore jamais matérialisées et ne correspondraient peut-être jamais aucune réalité » (p 231).

Des trouvailles, bonnes à décrypter « Il était resté assez longtemps chez elle pour succomber et même derechef en se pressant » (p 44), de l’humour « Il se prosterne pour supplier Dieu d’exister afin de pouvoir auprès de lui refaire valoir ses droits à la vie éternelle » (p 241). De la coquetterie aussi : « Vivement que la mort oblige Régis Jauffret à porter ce solide niqab de bois vernis qu’on appelle un cercueil » (page 151). Coquetterie, ou procédé, ou provocation que le chutier où Jauffret verse en vrac son matériau littéraire dans un format illisible.



Je dois un grand merci à Babelio qui m’a offert ce livre et fait connaître son auteur.

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Le dernier bain de Gustave Flaubert

J’aime trop Gustave Flaubert pour apprécier ce roman. 



Il faut dire que l’idée est audacieuse. Les premières pages sont charmantes, le récit est riche, très documenté, on a l’impression par moment de retrouver le vrai Flaubert, son ironie, son auto dérision, sa malice. Les détails de son enfance sont très intéressants, sa relation au style est passionnante.



Puis le charme se rompt peu à peu. Très Flaubert au début, plus on avance dans le roman et plus il devient trop Jauffret. 

J’ai trouvé certains passages trop crus, trop violents. Les malheurs d’Elisa Schlésinger ont un intérêt historique, ils mettent en lumière sa personnalité et la fin de sa vie.

Mais je pense que les détails atroces du viol quel a subit n’ont aucun intérêt à part le voyeurisme.

Et ce n’est pas le seul passage sordide du genre.



Il y a trop d’inventions dans les intentions et dans les actes de Flaubert pour que cela ne vienne pas entacher sa mémoire. Ce qui semblait être au départ un roman à la gloire de l’auteur devient un calvaire pour ceux qui l’aiment véritablement.



Au bout d’un moment, je n’avais qu’une envie, quitter Jauffret pour Flaubert et me vautrer dans le plaisir coupable qu’est la lecture des correspondances dont il avait interdit la publication.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Papa

Je reste partagée et perplexe face à cette lecture aussi étonnante que bouleversante. Un texte autant contradictoire que contrasté. Véritable hymne d𠆚mour pour un parent absent de sa présence.



Véritable hymne d𠆚mour que toutes ces recherches à la quête d’une vérité sur un parent jugé terne voir absent. Il est jamais trop tard pour prêcher nos culpabilités et regrets, surtout envers ceux qui nous ont donné la vie. Dans la vie on ne regrette que ce que l’on a choisi de regretter et surtout ce pour lequel on a décidé de baisser les armes et tourner le dos. Voilà ce que ce livre m𠆚 fait comprendre. Malheureusement l𠆚uteur n𠆚 pas pu dire ces mots mais les écrits sont là et je suis très heureuse d𠆞n avoir été témoin tout au long de cette lecture.
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Microfictions

500 nouvelles de 2 pages d'une noirceur et d'un cynisme sans pareille.
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Asiles de fous

Rarement un livre ne m'a autant déplu. Je manque peut-être de 2ème ou 3ème degré mais je n'y ai vu que cynisme et méchanceté. Pourtant la forme particulière du récit, en alternant les narrateurs sans parfois prévenir le lecteur me paraissait subtile, en lien avec cette folie que les premières pages laissaient deviner. Mais le traitement de cette histoire de règlement de compte familial par l'absurde m'a semblé tellement artificiel, suintant de cruauté gratuite, que je ne me suis pas laissé prendre au jeu de ce roman chorale.
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Claustria

Dernier plan de ce livre : un oiseau qui s’échappe et finalement rentre de plein gré dans sa cage…

Nous bâtissons tous nos prisons !



Ce roman est inspiré de faits réels. Il retrace l’enfermement durant 24 ans par un homme de sa fille et de ses enfants incestueux dans une cave.



J’ai soufflé un soupir de soulagement quand j’ai refermé ce livre.

Non pas qu’il ne m’ait pas plu, non pas qu’il soit mal écrit, mais tout simplement car j’étais soulagée de remonter à la surface et de quitter « le peuple de la cave ».



Ça secoue, ça gifle, ça uppercut : le lecteur sent les coups de Monsieur Fritzl sur sa famille.

Le style est celui qui convient : clinique, froid, brut, mais admirablement bien écrit et jamais de voyeurisme.

Un roman épais et pourtant aucune redite n’est à souligner : les héros tournent en rond, mais pas l’auteur, ni son lecteur qui se retrouve comme emprisonné.

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Cannibales

J'aime beaucoup les romans épistolaires donc j'ai tout de suite accroché avec ce livre.

On se retrouve au milieu d'une "guéguerre" familiale, entre la mère, le fils et l'ex du fils. Tout le monde s'aime, se déteste, fait des complots de meurtre, est schizophrène,...tout y passe.

C'est la première fois que je lis un livre dont le sujet de la séparation d'un couple est abordé de cette façon. Ce n'est pas la séparation qui dérange Noémie (qui en est d'ailleurs l'auteur) mais le fait de Geoffroy (de 30 ans son aîné) n'ai jamais essayé de la reconquérir, le fait qu'il accepte si facilement d'être congédié.
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Claustria

L'attrait principal de ce type de livre repose sur le fait qu'il raconte une histoire vraie: l'enfermement et le viol d'une femme pendant 24 ans n'auraient aucun intérêt s'ils n'étaient pas réellement arrivés. On est intrigué de connaître les pourquoi et les comment d'un tel drame, on veut savoir dans quelles circonstances cela a pu arriver et quelles sont les failles dont a profité le bourreau pour réaliser son délire.

Et c'est là, à mon avis, que Régis Jauffret réalise sa plus grosse erreur en faisant le choix délibéré du roman plutôt que du récit (sûrement pour éviter les poursuites judiciaires), ce qui enlève une grande part de curiosité à son sujet. Tout au long du livre, je me suis posé la question de savoir si tel ou tel évènement était réel ou sorti de l'imagination de l'auteur. Le texte perd alors de sa force. Ce qui aurait pu être un récit voyeuriste et envoûtant, ne devient qu'un conte malsain dénué de magnétisme.



L'écriture est belle, le thème attractif, mais la forme choisie éteint toute la puissance de la dramaturgie. J'ai bien ressenti la claustration, l'atmosphère et les relations ambiguës entre les personnages, seulement le doute sur la véracité des faits a constamment plané sur la lecture de cette aventure souterraine.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Microfictions

Une écriture au scalpel pour ces mini-récits de deux pages. La plupart atroces ou sordides, mais toujours proches de notre nature humaine. A lire au compte goutte si on veut éviter le dégoût ou la lassitude.
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