Pierre Boisserie

Cette 2e partie de la série Dantès est selon moi de trop. Sans être tout à fait mauvaise, elle est tout de même très éloignée de l'histoire originale qui était bel et bien terminée. Je ne vois pas tellement bien l'intérêt de relancer l'intrigue d'un tout autre côté (aucun lien avec la vengeance de Dantès ou avec son identité).

La fin de cette série ne m'a pas déçue: tout est bien qui finit bien pour le personnage de Dantès et la vengeance est assouvie.

J'ai moins aimé ce 5e tome de la série, je trouve qu'elle étire un peu la sauce et que les revirements contre Dantès ne sont pas nécessaires pour qu'on comprenne à quel point la vengeance peut aussi être difficile. On ne comprend pas bien non plus les problèmes occasionnés par son allié.

Ce deuxième tome est aussi captivant que le premier. Les références au Comte de Monte Cristo sont explicites dans le texte (le personnage principal lit le célèbre roman de Dumas et en discute avec son compagnon de cellule, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle il se formera une nouvelle identité en tant que Dantès), en plus du deuxième niveau implicite qui sont les actions mêmes du récit. Cette histoire de vengeance est une adaptation modernisée extrêmement efficace et intéressante du classique d'Alexandre Dumas. J'ai bien hâte de poursuivre ma lecture de cette série qui s'annonce palpitante.

Ce tome est assez intéressant car il nous permet de voir un peu plus le potentiel des enfants lors du voyage dans le temps de Lou. Cependant, j'ai toujours l'impression que l'histoire n'avance pas vraiment. Voilà un série qui est vraiment lente à démarrer.

C'est une bande dessinée très confuse mais quand même intéressant. Une chance qu'il y a un résumé à l'endos sinon je n'aurais pas compris grand chose à l'histoire.

Un nouveau cycle dans cette histoire de familles.

Même si on perd un peu d’intérêt car nous n'avons plus le lien avec le présent, la qualité du scénario est excellent et l'histoire très prenante. De très belles images viennent ponctuer un tome particulièrement intéressant....on attend avec impatience le tome suivant.....

Le tome de la vengeance, de sa mise en application.....par contre, on sent que tout ne va pas dérouler comme prévu !

On sent le rebondissement à plein nez ...vivement la suite !

Le tome où on comprend ce qu'ils vont faire pour se venger. Pas forcément beaucoup de rythme, mais on a envie de voir la suite !

Les dessins sont très agréables.

Une très bonne série, où le jeune Alexandre est poussé par la vengeance.

Dans ce tome 2, il va en prison , et rencontre celui qui va bouleverser sa vie et lui donner le moyen de se venger.

Même si on connait très rapidement le thème, et le moyen qu'il va utiliser, on a envie de lire les tomes les uns après les autres...très addictif !

Ce huitième tome est dans la continuité du précédent et, cela ne m'était plus arrivé depuis le premier cycle, j'ai enchaîné directement la lecture des deux tomes formant ce cycle.

Comme dans le précédent, il y a énormément d'action et aucun temps mort, ce qui rend la lecture captivante.

J'avoue préférer ce format de deux tomes pour un cycle, les auteurs vont ainsi plus à l'essentiel.



Il y a beaucoup de violence et de souffrance dans ce tome : "Ils ont voulu me briser Louise ! Mais ils ne m'ont brisé que mes mains ! Ils ont voulu que je leur donne des noms ! Mais je n'ai rien dit ! Ils ont menacé de te faire du mal, mais je n'ai rien dit ! Que dieu me pardonne, mais je les aurais laissés te faire du mal", déclare Henri après une séance de torture des anglais.

C'est peut-être lié mais j'ai remarqué que dans ce tome, souvent les dents sont dessinées comme des crocs aiguisés, notamment pour les personnages traîtres.

Il y a toujours une belle qualité des graphismes, un choix judicieux des couleurs, j'aime beaucoup les nuances orange/rouge qui contrastent avec les nuances plus lumineuses du désert. L'Egypte est bien représentée ainsi que le contexte historique et puis cela change de territoire et de conflit, d'ailleurs le conflit mondial n'est même évoqué par les personnages.

J'ai également apprécié le choix des auteurs de mettre les dialogues en langue étrangère entre crochet plutôt que de faire des notes de bas de page.



Du côté des personnages, Etienne hésite toujours, pour lui c'est une question de volonté mais Imélovitch lui dit : "Ce n'est pas une question de volonté mais de destinée. Tu dois le faire, tu n'as pas le choix !"

Et effectivement, Etienne n'aura pas le choix et devra affronter le tigre, qui se révèlera n'être autre qu'Imélovitch !

Mais ce dernier avant de mourir le met aussi sur la piste de sa mère, encore vivante, et de la dernière croix, celle de l'aigle.

C'est un tome où il est question de choix d'une manière générale, pour Etienne, mais également pour Louise, qui préfère mentir à Etienne et en quelque sorte se mentir à elle-même.

Au final Etienne reste avec Azouz, le jeune garçon qui leur a sauvé la mise, et d'après les propos d'Imélovitch il est lui aussi particulier.

C'est une bonne fin qui ouvre parfaitement le prochain et dernier cycle de "La croix de Cazenac".
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Et hop, une nouvelle dégustation de cigare.

Et quelques planches plus loin un autre cours sur le tabac et sur la fabrication des cigares.

Mais, voilà je n'accroche toujours pas.

Cette histoire sur deux époques est un peu trop longue à mon goût, aucun personnage ne trouve grâce à mes yeux, je les trouve tous plus détestables les uns que les autres.

J'ai décidé d'emprunter cette "vieille" série à la médiathèque. Je ne savais pas ce que j'allais découvrir.

A priori une saga familiale autour de la culture du Tabac à Cuba.... Pourquoi pas.

C'est intéressant. Mais je ne suis pas particulièrement emballée pour le moment :

Il y règne une espèce d'ambiance mafieuse qui ne le convient pas. J' ai besoin de plus de légèreté en ce moment.

Cette série devait à l'origine comporter treize albums, chacun retraçant un épisode marquant de l'histoire de Rome.

Bien qu'elle soit un projet du talentueux et regretté Gilles Chaillet, elle m'a déçu.

Les changements de style d'un titre à l'autre sont déconcertants. Chaque album est en effet confié à un dessinateur différent, ce qui brise l'effet de familiarisation, d'accoutumance oserais je même dire, susceptible de nous rendre accro.

La caution sérieuse est censément apportée par Bertrand Lançon dans le carnet pédagogique qui accompagne chaque volume . Lançon se dit spécialiste du Bas Empire. ( Je n'aime pas ces expressions, Haut Empire, Bas Empire, car l'histoire n'est pas un toboggan). J'espère pour lui qu'il est plus savant sur cette période que sur la précédente, parce qu'il accumule des erreurs si grossières qu'on aurait du mal à les pardonner à un étudiant en histoire!

Le dernier clou dans le cercueil est enfoncé par l'album consacré à César Germanicus, que les Barbares s'obstinent à appeler Caligula. Tous les poncifs et toutes les caricatures liés au personnage s'y trouvent. On dirait du Suétone, en moins bien!

Pour que j'en arrive à un tel constat navrant, il faut vraiment que ma déception soit grande. J'accorde tout de même deux étoiles car tout n'est pas à jeter dans cette série. Ainsi, son fil rouge, le Palladium, est un talisman qui a réellement existé dans la religion romaine. La malédiction qui l'entoure selon les créateurs de la BD est si forte qu'elle semble affecter leur propre travail! Comment expliquer autrement un tel gâchis?!...

Premier tome d une bd consacrée au banquier du 3ème reich Schacht, qui après la guerre mondiale est interrogé par un agent du mossad afin de définir sa responsabilité dans le drame juif.

Graphiquement on est comme happé par une couverture très étudié, montrant l importance du personnage sous influence nazie avec cette croix gammée. On pourrait comparer ce travail avec celui de Fabien Bedouel avec de grands aplats noirs. Mais assez vite on voit que ce choix graphique a été pris juste pour la couverture. Le traitement du récit est plus banal en restant de qualité.

Ambroise Paré (1509 ou 1510/1590) est considéré comme l'un des pionniers de la chirurgie moderne. Cet album nous plonge dans la France du XVIe siècle, le jeune Ambroise de 23 ans est doté d'une expérience en tant que barbier-chirurgien. Il est admis à l'Hôtel-Dieu de Paris où il travaille sans relâche pour atteindre son objectif de devenir chirurgien.



Cette période historique est marquée par les guerres et les conflits, ce qui a permis à Ambroise de soigner de nombreux blessés. Il a également été témoin de la manière dont les soins médicaux étaient prodigués à cette époque, ce qui l'a incité à explorer de nouvelles méthodes pour les améliorer. À travers cette histoire, il est dépeint la vie à cette époque, les débuts de la médecine et les inventions instrumentales. Il est intéressant (et aussi effrayant) de découvrir comment étaient faites les interventions médicales, avec certaines planches qui font mal rien qu'à les regarder 😬



Cette bande dessinée est un choix parfait pour les amateurs de biopic, d'histoire et de personnages incroyables qui ont contribué à modeler notre monde d'aujourd'hui. Avec un récit captivant et des illustrations soignées, cette bande dessinée transporte le lecteur dans le passé pour explorer la vie et les accomplissements de ce personnage emblématique de la chirurgie.



C'est une lecture enrichissante et passionnante qui offre une réflexion sur cette époque où la médecine n'était qu'à ses débuts.
Lien : https://www.instagram.com/bd..

Vedder est maintenant dans le Paris de 1626, coincé depuis trois ans et sans nouvelles de son frère. Il cherche désespérément le peintre qui lui tirera le portait. Un tableau qui existe dans le présent et dont il sait qu'il doit être réalisé pour qu'il puisse continuer sa route dans le temps…

Chaque tome explore une nouvelle facette de la relation et des actions des deux voyageurs. J'ai été plutôt étonné du relationnel entre les deux hommes dans cet album - surtout en connaissant les événements précédents. Mais il est vrai que trois se sont écoulés depuis l'époque de la Seconde Guerre mondiale qu'ils ont visités.

Cet album paraît assez inutile et n'apporte pas grand chose à l'histoire du Voyageur. Il est tout de même intéressant avec ses quelques duels à l'épée qui sont quelques peu sanglants, mais moins que l'album précédent.

L’album précédent avait mis en avant Fish et sa philosophie du voyage dans le temps qui lui permettait de modifier le cours du temps ; celui-ci met avant Vedder et son souhait d’en terminer avec ce voyage incessant.

Ce dernier tome marque peut-être un essoufflement de la série ou plutôt un temps de pause avant un dernier tome du cycle passé qui va être dense et riche en péripéties… du moins je l’imagine.

Vedder et Fish se retrouvent plongés dans la Seconde Guerre mondiale. Mais c'est Fish que l'on va suivre plus particulièrement dans cet album.

Ce qui est plutôt intéressant dans cet album, c'est la vision diamétralement opposée entre les deux voyageurs sur leurs agissements sur l'Histoire.

Fish veut changer le monde, le rendre meilleur mais il le fait de façon tellement barbare et trop idéaliste… qu'il obtient totalement le contraire. Il devient tout simplement pire que ceux qu'il combat. Et si on ajoute à cela l'esprit tourmenté de Fish… on comprend que Vedder tente tout pour empêcher son frère d'agir sur le temps. Vedder, lui, a totalement compris qu'il n'a aucune emprise sur le temps et qu'il ne peut que suivre le cours des événements - aussi horribles qu'ils soient - sauf donc, à empêcher son frère de détruire le fil des événements.

L'histoire est toujours aussi prenante et j'espère que la conclusion de la série sera tout aussi passionnante. Il y a un véritable travail pour rendre le récit cohérent et fluide, une belle réussite jusqu'à maintenant.

Même dans les dessins, la cohérence est de mise. Malgré des dessinateurs différents au fil des tomes, le dessin est toujours aussi réussi : j’apprécie quand la colorisation de verse pas dans des illustrations sombres qui cachent la misère.

On ne s’ennuie pas une seconde dans ce troisième album. Fish intensifie son action pour faire prendre conscience de l’urgence climatique - une méthode violente et sanglante. De l’autre côté, c’est la traque de Vedder qui se resserre sur l’homme aux cheveux blanc. Les liens avec le passé commencent à apparaître - même si le voyage éclair à la période de la Première Guerre mondiale est un peu tiré par les cheveux - pour l’instant, on reste dans l’inconnu mais on imagine que tout va s’accélérer dans le quatrième album.

Il y a de l’intensité et une intrigue profonde dans cette série. Les péripéties sont nombreuses mais on n’est pas noyé dans une intrigue incompréhensible. Le récit se tient et on est embarqué dans une course poursuite à travers le temps sans se perdre dans les méandres du voyage temporel.

Je n’ai pas parlé des personnages mais chacun d’entre-eux ont leur utilité et apportent un souffle à l’histoire. Mais on sent que seul Vedder et Fish sont les seuls dépositaires de l’histoire ; les autres peuvent subir les dommages collatéraux de leur présence.

On retrouve Lou et Fish qui se retrouvent dans notre présent, et bien évidemment leur apparition suscite surprise, effroi et convoitise, selon ceux qui croisent la route du voyageur…

Ce premier album du second cycle du voyageur démarre bien avec déjà beaucoup de tension et d'action. Les auteurs jouent toujours avec le temps où ils donnent quelques pièces des futurs albums de la série. L'intrigue principale est en premier lieu le rôle du voyageur, Lou (ou plutôt Vedder), dans l'histoire. On peut constater qu'il voyage dans le temps, mais pour quelle raison ? La seconde intrigue et son alter égo Fish qui est clairement devenu incontrôlable depuis sa capture par Markovic. Il est évident qu'il va avoir un rôle important à jouer, opposé à Vedder/Lou.

Ce premier tome du second cycle est donc très intéressant, passionnant même et on ne s'ennuie pas une seconde à suivre un récit très bien dosé entre mystères, actions et intrigues. Et toujours à noter que l'auteur ne perd pas ses lecteurs dans ces voyages temporels et une intrigue qui se déroule sur plusieurs albums.