Dieuleveult
Suite aux révélations faites par Okito BENE BENE, ancien officier des services secrets zaïrois, à propos de la
disparition de Philippe de DIEULEVEULT au cours d'une
expédition de rafting, un mercenaire
belge apporte à son tour un
témoignage. Il évoque la capture
De DIEULEVEULT et affirme : "Ce sont des opposants de Mobutu (...) des mercenaires qui ont tué DIEULEVEULT". Archives de...
"Au dessus des vieux volcans
Glissent des ailes sous le tapis du vent
Voyage, voyage
Éternellement."
Desireless.
"Le 03/11/68, François et moi avions décidé que ce rêve de voyage deviendrait réalité" (à 20 ans...)
Avant de devenir le baroudeur d'Antenne 2, pour "La chasse aux trésors", Philippe a voyagé au Maroc, au Sahara, dans le massif montagneux de l'Aīr...
"Les roues patinaient... On se bat. On s'énerve. On insulte le désert."
Ils étaient perdus dans le désert, sans eau...
Dans mon duvet, face aux étoiles, je réfléchissais sans pouvoir dormir. Cette nuit là je décidai, pour toujours, de vivre à ma guise, à ma manière, de faire tout ce dont j'avais envie, sans tenir compte de l'avis des autres. Car finalement, ils ne peuvent et ne pourront jamais être à ma place tout au long de ma vie. Non, je n'étais pas fou, je n'étais pas illuminé, j'avais envie de vivre.
Sur mon carnet de route, j'écrivis en conclusion de mes notes de voyages en Asie : "L'information c'est le récit, ou l'histoire d'un cœur qui a vu et désire ne pas être le seul à vibrer."
J'ajoutais : "La vraie liberté, c'est le pouvoir d'accepter consciemment toutes les occasions de dire oui à ce à quoi nous croyons, sans restrictions."
Je me sens gêné d’être comparé à un héros, même imaginaire, car je n’en suis pas un. Et encore plus gêné d’avoir l’air de m’accrocher à sa notoriété. Un jour j’ai même écrit à Hergé pour lui dire que je regrettais cette situation dont je n’étais pas responsable mais dont je profitais. Il m’a répondu très gentiment en m’invitant à lui rendre visite. Quand j’ai pu le faire, il était déjà trop malade pour me recevoir et je me suis contenté de visiter son studio, véritable musée.
Cela dit, il est toujours agréable, même lorsqu’on ne le mérite pas, d’être comparé à un personnage sympathique, courageux, généreux, qui a des millions d’admirateurs ; et dont les aventures fabuleuses ont enchanté mon enfance. Tintin au Congo, Au pays de Tor noir, l’Oreille cassée, etc., ont contribué à développer mon goût de l’aventure et des voyages.
On m’avait dit qu’en Russie je ne pourrais évoluer ni librement ni tout seul. Pourtant, à Samarkand, pendant l’émission, j’ai pu emprunter sans difficulté une voiture et atteindre la ville avec les quelques mots classiques notés sur ma carte : « Merci… Comment va-t-on à… Où se trouve… ? »
Les déserts sont les seuls endroits du monde moderne où il est encore possible de connaître une aventure au sens véritable du terme.
C’est pourquoi depuis que j’ai eu la volonté de voyager, je tenais à commencer par les déserts, et d’abord par le désert des déserts : le Sahara !
Quand la Chasse au trésor, se mettant au pluriel, deviendrait la Chasse aux trésors. J’aurais alors à trouver non plus un mais trois objets. Et dans le même délai de quarante-cinq minutes qui, à ma première expérience au Groenland, me paraissait déjà trop court.
Avec la nouvelle formule le suspense était multiplié par trois. Grâce à l’hélicoptère, le pays choisi se prêtait à une exploration plus complète et plus diverse. Le temps imparti pour la recherche était fractionné en trois, celle-ci était dynamisée et m’obligeait à me surpasser. On n’attendait plus de moi une simple « présentation » mais un exploit.
La Course autour du monde est un jeu ? Je veux bien jouer ! Et si je joue, je joue à fond ! Pour moi la vie, c'est l'action, et pour cela il faut être prêt avant même que le soleil ne se lève et foncer vers lui, en cueillant tout ce qu'il vous offre. Mais il se lève sur tous les points du globe. Alors, je veux y être pour voir ce qui s'y passe. Autrement dit, il me faut bouger pour ne m'arrêter que devant ce que je trouve beau (voire toutes les formes de beauté).
Faire un saut de plusieurs mètres du haut d’un hélicoptère est spectaculaire mais moins dangereux qu’il ne paraît ; si l’objectif est solide, fixe… et si l’on a un bon pilote ! Le sauteur doit d’abord savoir atterrir : j’y étais préparé par ma formation parachutiste. Mais au contraire d’un avion d’où l’on se jette brutalement, il faut savoir sauter d’un hélicoptère « en douceur ». Je me suis entraîné à le faire sur un terrain d’aviation près de Bordeaux.
Par souci de bien nous traiter, les Cubains mirent à notre disposition un hélicoptère de fabrication russe, superbe, immense : un autobus volant. Mais sa dimension l’empêchait de se poser rapidement là où nous voulions. Nous avons ainsi perdu beaucoup de temps et c’est seulement après le générique et très brièvement que les téléspectateurs purent voir le deuxième trésor, un cigare géant spécialement fabriqué à notre intention.