"Ferme tes jolis yeux...
car les heures sont brèves...
au pays merveilleux,
au doux pays des rêves...
Ferme tes jolis yeux,
car tout n'est que...mensonge,
le bonheur est un songe..."
[...]
Elle n'avait jamais chanté aussi bien. Il y avait de nombreuses chansons, mais encore plus de larmes...
Mon professeur de droit me parlait de "l'affaire Jésus Christ".
[La Mort] Tu es forte, mais tu n'es qu'un être humain... Tu ne peux rien faire contre moi.
[Mère] Peut-être pas moi... M... Mais DIEU le peut... Et il...
[La Mort] Mais tu ne saisis donc pas... Je ne fais que ce qu'il veut ! Je suis son jardinier ! Je prends chacune de ses fleurs, chacun de ses arbres, l'un après l'autre... Et les plante dans le Grand Jardin du Pays Inconnu !
(P 50)
Et voilà, voilà qu'ils m'appellent et me demandent de prendre place à leurs côtés dans le palais de Valhalla là ou les braves vivent à jamais.
Ma mère m'est nécessaire comme mon cœur.
Où est mon enfant ??? Dis-le moi !
Calme-toi ! Je ne suis que fossoyeuse en ces lieux...et la mort...elle n'est pas encore arrivée.
Maaais... Beaucoup de fleurs ont fané ce soir...
... Elle va bientôt venir les replanter.
La mort est entrée chez toi.
Je l'ai vue disparaître avec ton petit enfant. Elle va plus vite que le vent...
Et ce qu'elle prend, elle ne le rend JAMAIS ! (P 20)
Elle continuait, chaque soir, de chanter...
Mais était-ce réellement pour LUI qu'elle chantait...
Ou bien était-ce pour rendre les nuits plus courtes... ? (P 8)