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Critiques de Pascal Boniface (144)
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La géopolitique : 50 fiches pour comprendre l..

Pascal Boniface, directeur de l’IRIS (Institut des Relations Internationales et Stratégiques) réalise dans ce livre un gros travail de simplification et de vulgarisation d’un sujet ô combien compliqué : la géopolitique.

Après quelques définitions pour cerner son sujet, il expose les défis auxquels sont confrontés les Etats et le monde (le terrorisme, le choc des civilisations, les migrations ou le Covid-19…). Il reprend ensuite les principales zones de conflit (Chine, Russie, Moyen et Proche Orient, Afrique…) avec bien souvent comme dénominateur commun la fin de la guerre froide et la chute de l’URSS.

La géopolitique est une science en mouvement avec de multiples paramètres.

Ce petit livre sur la géopolitique est cependant dense dans son contenu. Il faut, à mon sens, quelques connaissances de bases pour l’aborder. L’ensemble est concis et érudit. Un guide pratique à ouvrir et ré-ouvrir à loisirs.
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La géopolitique : 50 fiches pour comprendre l..

C’est bien mais c’est les bases, si vous vous y connaissez un peu lisait autre chose ou lisait le pour réviser car vous n’allez pas apprendre grand chose. Après Boniface c’est une valeur sure, donc si vous cherchez une forme d’introduction à la géopolitique foncez !

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La géopolitique : 50 fiches pour comprendre l..

Petit livre, assez rapide à lire, découpé en de très courts chapitres. L'écriture est simple à comprendre, les sujets variés, mais malheureusement trop peu poussés.



Ce livre constitue une bonne introduction à la géopolitique, mais sans plus - si vous êtes déjà averti et intéressé par la matière, il ne vous servira qu'en tant que pense-bête.
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La géopolitique : 50 fiches pour comprendre l..



Un livre de Pascal Boniface à la portée de tout un chacun. Il est constitué de plusieurs parties après une introduction que l’on peut éventuellement passer. Les 10 défis géopolitiques, les principaux conflits et crises, les 10 tendances structurelles,

les 10 questionnements.

Si certains chapitres paraissent assez familiers, j’ai appris pas mal de choses dans d’autres. Il prend en compte les plus récents événements puisqu’il évoque la pandémie que nous vivons actuellement.



Je le recommande.

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La géopolitique : Les relations internationales

Pascal Boniface, enseignant à l'Institut d'études européennes de Paris-VIII, fait oeuvre de pédagogie non seulement pour des étudiants mais aussi pour le simple citoyen à la recherche de définitions pour expliquer ce que signifie l'étude des relations internationales.
Lien : http://www.lesechos.fr/cultu..
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La géopolitique, tout simplement

J'ai beaucoup apprécié ce livre . Ayant été intéressé par les relations internationales et la géopolitique , j'ai lu une multitude de livre sur le sujet mais "La géopolitique tout simplement" d'Anne Senéquier et de Pascal Boniface est l'un des meilleurs ouvrages que j'ai lu . Son principal point fort est d'avoir une organisation redoutable construite en 3 parties : une partie historique sur la guerre froide (qui a principalement construit la diplomatie du XXIÈME siècle) , une partie régionale sur différentes zones géographiques (au coeur de l'actualité) et une partie thématiques (sur différents sujets importants dans la société d'aujourd'hui comme la santé publique ou encore le tourisme) .



Bref , cette oeuvre était très bien construite ce qui nous permet une vision d'ensemble et une bonne culture générale . Dans cet écrit , les auteurs croisent : le passé , le présent et le futur donc nous pouvons voir tous les axes du monde d'avant , du monde d'aujourd'hui qui tire ses racines de son passé et de notre futur qui sera construit avec ce que nous faisons maintenant . De même , il permet une véritable prise de conscience en nous montrant pourquoi nous devon nous mettre à agir sur différentes causes (réchauffement climatique , inégalités économiques ...) pour éviter une dégradation de la société des générations futures.



Pour finir , j'ai trouvé ce livre complet mais très accessible . Les lycéens peuvent retrouver certaines informations dont ils ont besoin , il est parfait pour les étudiants et les professionnels car il donne beaucoup d'informations en une synthèse et dans notre vie quotidienne il nous est important de synthétiser . Je le considère presque comme une Bible de la géopolitique et je le. conseille vivement .
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La géopolitique, tout simplement

Un livre très abordable et complet qui traite de la géopolitique sous divers angles : historiques, territoriales et thématiques ( religion, nucléaire, développement durable....).

J'ai trouvé cette lecture passionnante et éclairante.



Je regrette qu'il n'y ait pas pour chaque thème des suggestions de lectures pour approfondir certains sujets.



Enfin je trouve dommage le choix d'une édition très volumineuse avec des pages pleines de grandes illustrations dont aurait pu se passer, contrairement aux photos. La police d'écriture est très petite alors que les pages contiennent encore beaucoup d'espace. Une taille plus grande aurait pu vraiment améliorer le confort de lecture.



Un livre que je recommande fortement si vous recherchez une introduction à la géopolitique et aux relations internationales.



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La terre est ronde comme un ballon : Géopolit..

Pascal BONIFACE avait publié cet essai de « géopolitique du football » à la veille de l’ouverture du Mondial 2002. Cet auteur prolixe, dans son souci de décloisonner les savoirs, élève non sans démagogie le football au rang de sujet géopolitique à part entière.



Il montre comment le ballon rond peut réconcilier les peuples. Ainsi la normalisation des relations hispano-soviétiques (l’Espagne refusait de reconnaître l’URSS) fut-elle précédée par une rencontre organisée lors de la Coupe des Nations de 1964. Américains et Iraniens ont également entamé leur rapprochement sur la pelouse d’un stage de football à Lyon lors du Mondial 98.



Mais le football est également « la continuation de la politique par d’autres moyens » voire la seule forme de guerre inter-étatique acceptable dans un monde où la guerre entre États a quasiment disparu. Parfois, une rivalité sportive peut dégénérer en conflit armé : c’est la « guerre du football » entre le Honduras et le Salvador en 1969. D’autres fois, c’est le match de football qui permet de prendre une revanche après une défaite militaire : ainsi de la victoire de l’Argentine sur l’Angleterre en demi-finale de la Coupe du Monde 86.



Pour autant, Pascal BONIFACE a raison de ne pas donner au football plus d’importance qu’il n’en a. Un match de football ne va pas déclencher un conflit entre deux pays qui entretiennent de bonnes relations, ni apporter la paix à des États qui veulent en découdre. Le football n’est qu’un instrument, parmi d’autres, dont disposent les acteurs de la vie internationale pour s’affronter ou se rapprocher. Il est en fin de compte toujours instrumentalisé par les États. Il est ainsi un instrument de prestige et de propagande, utilisé par exemple sans vergogne par Mussolini à l’occasion de la Coupe du monde de 1934 organisée - et remportée - par l’Italie. Il est aussi un moyen pour l’Etat de conquérir ou d’affirmer son identité nationale : les États nouvellement indépendants demandent, séance tenante, leur admission à la FIFA, qui compte plus de membres que l’ONU.



La vérité oblige toutefois à dire que Pascal BONIFACE n’apporte pas grand chose à l’ouvrage qu’il avait dirigé en 1998 (Géopolitique du football, Complexe). Il ne dit quasiment rien de l’évolution récente du football, se bornant à signaler une intéressante rencontre Tibet-Groënland en juillet 2001. Les fiches présentant les participants au Mondial 2002 sont certes utiles mais font trop figure de « pièce rapportée », dont la compilation sur 83 pages aura été sous-traitée à quelque stagiaire de l’IRIS,



Quelques thèmes intéressants sont évoqués mais pas assez fouillés : l’absence de domination américaine (voir plutôt « Pourquoi n’y a-t-il pas de football aux Etats-Unis ? » de Andrei MARKOVITS dans Vingtième siècle revue d’histoire, avril-juin 90), les déséquilibres Nord-Sud (« Le sport dans les relations internationales » de Patrick GAUTRAT, Revue française d’administration publique, janv-mars 2001) ou bien sûr les enjeux du Mondial 2002 (« World Cup Korea Japan 2002 : que la fête recommence » de BUI Xuan Quang, Revue juridique et économique du sport, mai-juin 2002).
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Le grand livre de la géopolitique : Les relat..

Voilà un très bon résumé de l histoire et de la géopolitique depuis la Seconde Guerre Mondiale. Riches d enseignements et d analyses, ce livre est à mettre entre toutes les mains
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Le grand livre de la géopolitique : Les relat..

Avoir toutes les clés pour comprendre les enjeux géopolitiques actuels, c’est forcément connaitre la géopolitique mondiale depuis la seconde guerre mondiale. Ainsi, en tombant par hasard sur « Le grand livre de la géopolitique » de Pascal Boniface, directeur de l’institut de relations internationales stratégiques et enseignant de Paris 8, je me suis dit qu’il était parfait pour combler mes lacunes. En effet, mes connaissances sur le sujet se résument à ce merveilleux cours d’histoire en terminale que j’avais tout simplement adoré.



Alors comment se présente ce livre ? Et bien tout d’abord, comme tout bon livre de géopolitique, il est illustré par de nombreuses cartes très intéressantes. Pour le texte, c’est très proche d’un « pour les nuls » et le tout est organisé en trois grosses parties :

- La guerre froide

- La détente

- Le monde post-bipolaire



L’auteur nous balade dans un premier temps à un niveau mondial, puis régional en divisant l’hémisphère nord, le tiers-monde, l’Europe, l’Amérique du Nord, l’URSS, l’Asie, l’Afrique, l’Amérique du Sud pour enfin terminer sur la politique interne de différents pays.



Les explications sont très claires et le contenu est très bien vulgarisé. On tourne les pages avec beaucoup d’intérêt, l’auteur sachant nous faire prendre gout à cette histoire du monde. Cette histoire se termine en 2014 ce qui permet de comprendre la plupart des conflits actuels.



Au final, c’est un livre fortement conseillé pour quiconque voulant découvrir l’origine des conflits politiques actuels.

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Le monde selon Sarkozy

Le dernier opus de Pascal Boniface […] a paru aux éditions Jean-Claude Gawsevitch, dans la collection "Coup de gueule". Mais il n'en est pas vraiment un. Ce n’est certes pas non plus un hommage au quinquennat de l’actuel président. En matière de politique étrangère, il est néanmoins une réflexion équilibrée sur son bilan.
Lien : http://www.nonfiction.fr/art..
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Léo Ferré : Ni Dieu, ni maître

Roman Graphique. Léo Ferré nous a quitté il y bientôt trente ans et parmi les nombreux hommages qui ne manqueront pas de célébrer la mémoire de ce fabuleux poète, la publication de ce roman graphique n'est pas le moindre.

Pascal Boniface, spécialiste de Léo Ferré, nous livre une biographie forcément condensée de l'auteur de poèmes inoubliables (« Les Anarchistes », « Avec le Temps », « Thank You Satan », « Ni Dieu Ni Maître », « le Chien », etc.) et de l'interprète des plus beaux textes de Verlaine, Rimbaud ou Aragon. Avant de connaître un immense succès dans les années soixante-dix, Léo Ferré a d'abord couru le cachet dans les cabarets parisiens de l'immédiate après-guerre, adaptant et composant sans relâche et sans découragement.

De sa naissance en 1916 à Monaco à sa mort le 14 juillet 1993, toute la vie de Léo Ferré défile en plus de 100 pages, croquée avec beaucoup de talent par Jacques Lukino à qui on doit également la biographie dessinée d'Alfred Nobel. Illustrateur Jeunesse et graphiste, le montpelliérain privilégie les dessins épurés et utilise une palette couleur sobre, dominée par le rouge et le gris. L'ouvrage se clôt avec quelques photos, le manuscrit de « Avec le temps » et un extrait de la partition « Ni dieu ni maître ».

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Léo Ferré : Ni Dieu, ni maître

Si j'ai vraiment apprécié le traitement documentaire de cette biographie dessinée, les illustrations ne m'ont pas totalement convaincu.

Les traits ou même le choix des couleurs m'ont un peu laissé sur ma faim.

Néanmoins cela reste une belle opportunité de se replonger dans la vie de Léo Ferré et une fois l'album reposé de se jeter sur sa discographie.
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Léo Ferré : Ni Dieu, ni maître

Léo m'accompagne depuis un bout de temps, tout comme les autres, Georges, les Jacques (Brel, Higelin et Bertin), Nino, Serge et tant d'autres encore. Alors, quel plaisir je me suis fait de le retrouver dans ce roman graphique, une forme de retrouvaille en quelque sorte, d'autant plus que j'avais flashé sur la couverture, bien rouge et bien provo, à la Léo, quoi !



La grâce me fut donnée de recevoir cet album grâce aux fées Masse Critique, grand merci à elles et aux éditions Dunod.



Cet ouvrage retrace avec une certaine précision la ligne de vie du grand Léo, depuis son enfance jusqu'à sa mort, et je l'ai lu avec intérêt, grapillant parfois un détail sur sa vie que je ne connaissais pas. Je ne suis pas un fan de l'artiste au point de le connaître sur le bout des doigts, mais je dirai que cet album est plutôt destiné aux jeunes curieux qui le connaissent un peu mais pas tant. Pour les plus anciens, dont je crains de faire partie maintenant, l'histoire est plutôt connue dans ses grandes lignes, ses débuts, son succès, ses rebonds, ses tubes, ses ratés, ses excès, ses péripéties, ses passions, dont Pépée bien sûr.



Comme dans tout roman graphique, il y a d'une part l'histoire et d'autre part sa mise en images.



L'histoire est ici complète et très bien documentée. Et pour cause, l'auteur étant le principale dépositaire de la mémoire de Léo Ferré pour sa famille (dixit les éditeurs). Et cela se sent. Tout est tiré au cordeau, je dirais presque millimétré. Sans un écart, le temps historique se dévide avec une régularité implacable. Je dirai que c'est le travail d'un élève appliqué. Mais où donc sont passés ce qui faisait de Léo le Ferré qui nous brassait, nous invectivait, nous ravissait dans ses excès parfois hasardeux, son verbe rageur, et ses tics nerveux qui le rendaient si fragile à nos yeux, mais tellement puissant dans sa dimension d'artiste mais aussi d'être humain ?



Quant à la mise en images, c'est une histoire de goût. Nous avons chacun le nôtre, et souvent il suffit de feuilleter rapidement une BD pour décider si le style pictural nous parle ou non. Eh bien, pour ce qui me concerne, ce style-là ne m'a guère parlé, malgré cette couverture que je trouve vraiment très réussie. Tout le reste, je le trouve molasse, à la fois dans le dessin et aussi dans le traitement des couleurs en nuances de gris et de rouge qui ne correspondent pas vraiment, selon moi, au tempérament de Léo et de son histoire. La représentation des personnages n'est pas convaincante, du moins pour ceux que l'on peut avoir connu au détour d'une photo ou d'une vidéo. Quant à Léo, il est lisse, à la fois dans la forme et dans le rendu de ses expressions. Bref, il me paraît bien éloigné de l'image que j'en avais.



Pour conclure, j'en resterai sur le sentiment d'avoir eu entre les mains un travail que je qualifierai d'académique, très respectueux de la mémoire « officielle » de Léo, mais bien loin de ce qu'il nous a laissé dans nos cœurs et qui nous fait vibrer encore : Léo Ferré, c'est extra, et Basta !
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Léo Ferré : Ni Dieu, ni maître

En tant qu’ami et admirateur, Pascal Boniface raconte l’histoire du poète, Léo Ferré, avec un sous-titre qui le définit justement, Ni Dieu, ni maître. Ce roman graphique permet à la jeune génération de connaître cet amoureux de la musique et des mots et aux plus anciens de retrouver le ton de rage et de révolte qui caractérise son répertoire.



Pascal Boniface choisit de faire raconter l’histoire par Léo Ferré lui-même. On apprend son histoire, ses années de galère et son début de carrière à quarante-cinq ans grâce à la rencontre avec le prince Rainier ! Puis, c’est le découvreur de talent, Eddy Barclay, qui décide de le produire, alors que tout les distingue. Icône d’une jeunesse révoltée, ses spectacles ressembleront de plus en plus à des meetings.



En plus de sa vie publique, est exposée ici sa vie plus intime avec ses trois compagnes ainsi que la naissance de son fils lorsque ses cheveux devenus longs étaient immaculés. La relation de l’artiste avec sa guenon y est détaillée ainsi que les différents lieux où il a vécu.



Chaque début de chapitre reprend des vers de ses chansons. De plus, à la fin, la partition et le brouillon d’une de ses chansons la plus connue “Avec le temps” sont présentés. Et, le trait de l’illustrateur Lukino épouse parfaitement le propos comme cette magnifique couverture !



Dans ce roman graphique, il manque toute la fougue, toute la démesure et encore plus, toute la rage que Léo Ferré exposait à son public. Est-ce ce “Je” qui perturbe ? Car, être à la fois celui qui encense et celui qui est concerné par l’hommage rend celui-ci au mieux orgueilleux et au pire, assez vantard.



De plus, aucune critique par rapport à son “art de vivre” ! On passe très vite sur les voisins ne supportant plus les dommages de la guenon que Léo Ferré chérissait. Et, difficile de comprendre cette rage solitaire qui lui faisait faire “un bras d’honneur” à toutes règles ou tout cadre proposé.



Pour fêter les 30 ans de la disparition de Léo Ferré, cette bande dessinée rend un hommage au poète, anar dans l’âme et récalcitrant à toutes instances institutionnelles, cultivant sa révolte et sa liberté, que la poésie de ses mots doublée de son sens musical témoigne. Espérons que la jeune génération puisse redécouvrir ce grand chanteur français.
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Léo Ferré : Ni Dieu, ni maître

" je suis le fils de Marie et Joseph,mais je serai athée. Je suis né à Monaco mais je serai anarchiste."

Ainsi commence l'album et cette déclaration résume bien, en effet, Leo Ferré.Comme tout le monde je crois,je connaissais plusieurs de ses chansons,savais qu'il était anarchiste dans l'âme ,mais ignorais finalement son histoire. Mes lacunes sont comblées grâce à ce beau cadeau des éditions Dunod graphisme, et à Babelio qui a bien voulu me sélectionner lors de la dernière Masse critique. Je les en remercie sincèrement.

Alors que son père l'expédie dans un pensionnat en Italie pour finir sa scolarité, Leo est réprimandé par un professeur : "chaque chose en son temps, sinon c'est l'anarchie!"

Il s'empresse de vérifier dans le dictionnaire la signification de ce mot et en fera son compagnon de vie!

Comme bien des artistes,il devra d'abord s'engager dans une voie qui ne lui convient pas pour répondre aux exigences paternelles mais bifurque rapidement vers ce qui lui fait battre le coeur. Il tâtonnera quelques temps dans différents lieux mais fera rapidement de belles rencontres : Trenet,Piaf,Brel mais aussi Breton,Aragon...

Leo est avant tout un poète, son coeur bat pour Baudelaire, Verlaine et plus que ses propres textes ce sont ceux des poètes maudits qu'il veut mettre en musique. Les mettre en musique c'est les mettre à la lumière et c'est offrir à de nombreuses personnes le bonheur d'y accéder par un chemin sans lequel elles ne seraient certainement jamais parvenu.

Mais Leo ne peut être poète sans être sensible et il ne peut être anarchiste sans se préoccuper de justice. Alors,il chantera ses premiers textes politiques en soutien aux républicains espagnols.

Parmi ses rencontres, il a aussi l'amour bien sûr ! Trois grandes histoires car qui a en tête " c'est extra" ne peut douter de la sensualité de l'homme !

Le graphisme de Lukino est simple mais agréable et efficace. Il traduit bien la vie de cet homme amoureux du beau mais certainement pas des paillettes! le rouge et le noir dominent...évidemment !

Cet album aurait presque pu être un coup de coeur mais il y manque un petit quelque chose...peut-être que malgré l'utilisation du "je" ,il n'y a pas suffisamment de dévoilement des sentiments, des émotion. le récit en est donc un peu désaffectivé.
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Léo Ferré : Ni Dieu, ni maître

Quel plaisir de retrouver le grand, l'unique Léo. Dessins tout en fraîcheur aux trois couleurs dégradées de noir, blanc et rouge. Le scénariste a pris le parti de mettre la narration à la première personne du singulier. Ça le rend proche et à contrario le fait vantard en précisant qu'il réussit l'exploit de diriger et chanter dans un orchestre symphonique et est le seul au monde à avoir rempli une salle de 3000 personnes chaque soir pendant un mois avec de la musique classique. Dommage que le projet lancé avec Georges Brassens et Jacques Brel n'est jamais abouti ! J'espère que les rappeurs et slameurs d'aujourd'hui ont conscience que c'est leur père ou .... grand-père.

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Léo Ferré : Toujours vivant

Portrait d'un vrai anarchiste, qui refuse toute compromission, qui ne veut commander à personne, qui ne veut que personne lui commande, ni patron, ni ami, ni femme, ni Dieu ni maître. Hommage à un poète immense, véritable idole des jeunes qu'il conforte dans leurs choix de révolte, précurseur du rap et du slam. Le livre d'un vrai fan et comme tout admirateur le propos n'est peut-être pas toujours objectif. Chaque aspect de la vie de Ferré est abondamment illustré par des extraits de ses chansons.
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Léo Ferré : Toujours vivant



Le 24 août 2016, Léo Ferré aurait eu 100 ans. À l’occasion de cet anniversaire qui a eu lieu l'an passé, Pascal Boniface a eu envie de redonner à l’auteur des Anarchistes et de C’est extra toute sa place dans l’histoire de la musique et de la poésie de son temps. Ce livre est aussi une réflexion sur la trajectoire personnelle et les engagements politiques de l’un des plus grands poètes français du XXe siècle.

Il faudra réécrire l’histoire littéraire un peu différemment à cause de Léo Ferré », proclamait Aragon. Auteur-compositeur-interprète d’exception, souvent éclipsé dans la mémoire collective par un Brel ou un Brassens, Léo Ferré a pourtant écrit quelques-unes des plus belles chansons du répertoire français –Avec le temps, La mémoire et la mer pour les plus connues. Il est aussi celui qui a le plus, et le mieux, mis en musique les autres poètes français, de Baudelaire à Verlaine et Rimbaud, en passant par Apollinaire, Aragon, Rutebeuf et Villon.

Pascal Boniface directeur de l'IRIS -et qui a été un de mes profs de fac- a découvert il y a maintenant 45 ans le génie de Ferré et nous offre un livre de chevet pour les amoureux de Léo Ferré. Un formidable ouvrage quand on aime le personnage, on veut revivre ses concerts, ses anecdotes.

Le poète qui a un aussi permis de mieux faire connaitre l'oeuvre de nombreux autres poètes a un large public

Même en connaissant bien la vie et l'oeuvre de Ferré, on découvre encore des détails ou anecdotes.Chaque aspect de la vie de Ferré est abondamment illustré par des extraits de ses chansons.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Les intellectuels faussaires : Le triomphe ..

Sous la forme d’un pamphlet très facile d’accès, Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (I.R.I.S.), dénonce une poignée d’éditorialistes dévoués à la pensée unique et omniprésents dans les médias. Par la même occasion, il entend démontrer la stigmatisation généralisée de l’Islam dans les grands médias et la défense systématique de la politique d’Israël. Un point de vue intéressant à mettre en perspective.
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