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Citations de Paola Barbato (79)


Si tout se passait bien, on pouvait y perdre sa virginité.
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La rave avait été organisée par la tribe Fabbrika, on pouvait s’y défoncer à l’alcool, aux joints, aux pastilles diverses et à la musique.
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On lui avait tamponné la main en échange de quelques euros sans s’inquiéter de son âge, de toute façon Davide faisait plus que ses seize ans. Il avait toujours sa voix d’enfant, agaçante et incertaine, et pas encore de barbe. Mais il était grand, comme son père, et les entraînements de basket lui avaient élargi les épaules. Son esprit était resté celui de ses treize ans, méfiant envers le sexe féminin, passionné par Dragonball et par les techniques pour devenir Super Saiyan.
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Des jeunes gens bien sous tous rapports dans un lieu que leurs mères auraient eu du mal à imaginer, d’ailleurs pour eux aussi tout était un peu irréel. Un endroit pour voyous, pour petits délinquants, pour communistes.
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— Allez, Dado, on va bien en trouver une qui sera prête à le faire !
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Il ne remarqua pas l’homme. Il était happé par la fumée, la musique, le froid, le bonheur insensé de ses seize ans. Et ses amis, indistincts, fondus les uns dans les autres. Cela n’avait pas d’importance, c’étaient toujours eux : Lello, Mozzi, Paolo et Marce, qui l’avait entraîné à cette rave pour son anniversaire.
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Oui, le pire était possible, le pire était là, se rapprochait à chaque pas. Le pire : le camion. Dans son esprit il hurla, se débattit, mais cette fois encore son corps agit seul. Il marchait comme un automate, tel un condamné à mort qui avance vers la potence.
Il ne survivrait pas une deuxième fois, pas une deuxième fois, pas une deuxième fois, non. Cette fois, l'Autre Homme le tuerait. Il était trop cassé, endolori, dévasté au plus profond de son âme pour pouvoir affronter un deuxième massacre.
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Batiza se sentait nerveux. Il n'aimait pas ne pas savoir, il préférait une réalité moche à un joli doute.
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Il ne savait pas qu’il citait Shakespeare quand il pensait que ses mains étaient salies à jamais.
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À l’intérieur de lui la logique se brisa, se fendit, vola en éclats. Soudain il comprit : ce n’était pas important. Qui, quoi ou pourquoi, rien n’avait d’importance ! L’Autre Homme le massacrait.
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L'amitié est une erreur, l'affection une faiblesse.
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Le travail d’édition avait été long et déchirant : l’enjeu était de donner de la consistance à une écriture certes mignonne, mais totalement vide. Le livre En sautant dans les flaques d’eau était sorti en même temps qu’un colosse de la maison d’édition adverse : Le Poids de la mort, de Corrado De Angelis, troisième aventure d’Allen Guazzi, technicien de morgue sourd-muet. Les deux livres s’étaient disputé la mise. Le vétéran De Angelis l’avait emporté en termes de ventes, mais de justesse. Tout ceci avait un goût de trop peu pour lui. Les deux auteurs avaient été invités dans une émission du dimanche et les saynètes « attaques cultivées contre petite gueule attendrissante » avaient tellement plu au public que d’autres émissions s’étaient battues pour avoir Palmieri et De Angelis ensemble (souvent un en studio et l’autre à distance). Le sérieux, l’expérience, la sagesse antique et le calme seigneurial s’opposaient à la légèreté, l’exubérance et la blague facile. Le troisième livre de Palmieri sortit un peu avant le cinquième de De Angelis, et fut lancé par une campagne médiatique massive.
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Il était passé de simple agent à inspecteur en douze ans, et il lui en avait fallu trois autres pour devenir inspecteur-chef. Depuis deux ans il était satisfait de son grade. Il ne jouait pas des coudes, ne visait aucune mission prestigieuse, faisait convenablement son travail et rentrait chez lui serein, après avoir acheté son dîner à la rôtisserie ou au restaurant chinois. Il s’occupait de son appartement, là où la femme de ménage n’était pas passée, puis il se préparait à son premier sommeil dans son fauteuil.
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Massimo Dionisi collectionnait méticuleusement les regrets. Défaitiste par principe, il avait mis au point une technique infaillible qui excluait a priori la possibilité d’une quelconque réussite. Il partait toujours du mauvais pied de façon à rester un pas en arrière, réel ou métaphorique, et d’arriver deuxième, y compris derrière lui-même. Son ambition n’était pas d’échouer, mais d’éviter le succès. Ainsi, il ne courait jamais le risque de perdre quelque chose qu’il n’aurait pas obtenu. Ce style de vie rendait sa digestion lente et difficile, son intestin paresseux, son système immunitaire faible et son sommeil léger. Il dormait peu et par bribes.
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Ce n’était la faute de personne, bien sûr, pourtant c’était la faute de tout le monde. Son portable vibra dans sa poche, et le fit sursauter. Il ne répondit pas, mais c’était la dernière fois qu’il pouvait se le permettre.
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Un écrivain n’est personne. Ses mots sont plus grands que lui : ils se fixent dans les mémoires et occultent son nom, son visage, tout. Un écrivain dispose de deux moyens pour devenir plus célèbre que ce qu’il a créé : écrire puis mourir de façon éclatante, ou bien tuer de façon éclatante puis écrire.
La troisième voie est rare.
C’est un saut dans le vide, une métamorphose extrême.
La transformation d’un auteur en personnage.
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Ces quelques secondes suffirent à Davide pour perdre ce qui lui restait de civilité.
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Un fil rouge. Il nous relie, il nous serre, il pénètre tellement en profondeur qu'on oublie qu'on l'a à l'intérieur. On soigne les cicatrices, comme si elles étaient le mal. Puis un jour, soudain, le fil se tend, déchire tout, ouvre la peau. Et si on le suit, si on regarde où il se termine dans un autre. Un autre comme toi. Un autre qui sait.
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Qui était-il pour le réveiller du coma ?
Mais surtout, pourquoi y réussissait-il ?
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