Découvrez trois sorties littéraires immanquables d'août dans notre nouvelle vidéo !
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Les livres dont on vous parle dans cette vidéo :
- L'Unité Alphabet de Jussi Adler-Olsen : http://bit.ly/2KorquD
- le supplément d'âme de Matthieu Biasotto : http://bit.ly/2OE0wlG
- La tête sous l'eau d'Olivier Adam : http://bit.ly/2MdjMot
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Musique de fond : I Will Not Let You Let Me Down (Instrumental Version) by Josh Woodward (licence CC) http://bit.ly/2qSEksB
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Quand on ne sait plus à quoi s’accrocher, on s’en remet aux extrêmes.
"C'est bête à dire mais il n'y a aucun mot pour désigner des parents qui ont perdu leurs enfants. On pleure son conjoint lorsqu'on est veuf. On pleure ses parents lorsque la vie fait de nous des orphelins. Quand on survit à la chair de sa chair, on n'est rien. Même le vocabulaire est impuissant." (p. 185)
Merder une fois est une erreur, au bout de deux, ça devient une habitude.
N’avoir aucune certitude ou garantie, c’est ce qu’il y a de plus terrible quand la confiance s’enfuit.
Pour suturer un cœur cassé, il faut une ardeur qui impose le respect.
Il existe deux catégories de menteurs. Les bons et les mauvais. Parmi les plus doués, il y a ceux qui prennent un malin plaisir à manipuler et puis d’autres, qui se détestent dans cet exercice, même s’ils sont brillants. [...] Travestir la vérité n’est pas une vocation, juste un moyen de manœuvrer librement.
Pour toute jalouse qui se respecte, la confiance est un concept abstrait, un fantasme de gamine. Quand le passé rappelle qu’il y a de quoi se méfier, la foi en l’autre devient un mirage indéfinissable, inaccessible. En définitive, aimer sans condition et fermer les yeux sur les possibles débordements de son partenaire revient à jouer à la roulette russe. En acceptant l’autre sans aucune réticence, sans la moindre prudence, on se colle finalement un pistolet sur la tempe avec le barillet chargé d’un éventuel secret.
C’est une jalouse, et une jalouse ne s’épanouit dans une union sclérosée que sur le devant de la scène.
— Y’a rien de mal là-dedans. Je suis une merde, ma vie c’est de la merde… Toi, tu as l’air organisé… Tu vas quitter la rue et… c’est mérité… Moi, j’ai aucune chance de me barrer d’ici… Tu as bien résumé le truc !
— Ne dis pas ça… Tu es jeune.
— La bonne nouvelle ! Donc je vais mettre plus de temps à clamser sur le trottoir !
— Non, quand je dis que tu es jeune… Tu as toute la vie pour rebondir…
— Rebondir ? Essaie de jeter de la merde par terre pour voir si elle rebondit…
"Quelques fois, en terminer et tirer un tait, ça me paraît être une bonne idée. Oui, quelques fois je songe à le tirer, mon trait. Sauf que j'veux pas tirer un trait juste pour tirer un trait. Moi, je veux faire une rature, une putain de rature qui se voit de loin. Je veux noircir la page à en déchirer le papier, je veux pleurer sur ma feuille et que ce soit moche comme l'épreuve que je dois endurer." (p.7)