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Citations de Paola Barbato (79)


Un écrivain n’est personne. Ses mots sont plus grands que lui : ils se fixent dans les mémoires et occultent son nom, son visage, tout. Un écrivain dispose de deux moyens pour devenir plus célèbre que ce qu’il a créé : écrire puis mourir de façon éclatante, ou bien tuer de façon éclatante puis écrire.
La troisième voie est rare.
C’est un saut dans le vide, une métamorphose extrême.
La transformation d’un auteur en personnage.
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"La vie était entrée par l'arrière, dans le jardin ; elle n'avait fait que traverser" (p.78)
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"Ce que nous ne savons pas ne nous nuit pas" (p.50)
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Chaque fois qu’un crime est commis, on raisonne en ligne droite: victime-bourreau. Mais il y a un troisième point de vue, le point de vue de celui qui reste. Qui reste vivant, qui reste dans l’attente, qui reste et combat, contre tout et tous, contre cet engrenage confus qui s’appelle «justice». Ils restent, ce sont les survivants.
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C’était la Haine, la Haine pour toujours, qui à la différence de l’Amour dure, ne nous abandonne jamais.
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C’est un fil subtil, la douleur. Un fil rouge. Il nous relie, il nous serre, il nous pénètre tellement en profondeur qu’on oublie qu’on l’a à l’intérieur.
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Tout avait changé. Pour toujours. Il avait tué un homme.
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Mais l'enfance n'était plus, elle était partie pour toujours. Il avait connu le désespoir, l'angoisse, la peur et enfin l'instinct. La vie, la survie.
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Des gens peu fréquentables, les jeunes quarantenaires.
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La douleur est un fil subtil.
Utilise un téléphone public.
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« Il y a deux types de femmes, par ici, les femmes à petit sac et les femmes casse-couilles. Les casse-couilles qui veulent que tu participes aux manifestations pour la paix, que tu lises les classiques russes, que tu deviennes végétarien… Tu ne leur conviens pas comme tu es, il te manque toujours quelque chose, ce quelque chose en plus qu’elles te demandent. Les femmes à petit sac, elles, sont simples : elles ne te cassent pas les couilles, elles couchent et tu peux les sortir, tu fais toujours bonne figure. Toujours bien habillées, ce qui n’est pas le cas de ces putes alternatives, elles ne connaissent pas le pantalon de survêtement, coiffées, maquillées, elles parlent peu : elles n’ont pas grand-chose à dire, mais peu importe. Si tu as de l’argent et un bon boulot, tu en épouses une, quand t’as envie tu la baises, si tu as quelqu’un à voir elle ne t’emmerde pas et si tu veux être tranquille elle va se coucher à 9 heures ou bien elle s’enferme dans la salle de bains pour se faire un masque, un truc comme ça. Tu veux une vie tranquille ? Prends-toi une femme à petit sac. Tu veux chier du sang ? Prends-toi une casse-couilles. »
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- Pourquoi ? demanda-t-il.
Ce n'était pas une question, c'était mille questions, mille pourquoi concentrés en un seul. Minuto le savait bien.
- Pourquoi, pourquoi. Parce que les choses nous arrivent, c'est tout. Et c'est tombé sur toi.
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Ils nous ont d’abord volé notre planète. Puis ils nous ont volé notre libéré. Maintenant, ils nous volent même notre futur.
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C’était une légende, attendrissante quand on la considérait de loin. Une histoire finement tissée qui avait l’obligation morale de ne pas être vraie. S’il avait été moins fragile, le directeur général aurait balayé du revers de la main la terrible réalité.

Mais il le dit.

— Eux. Les écrivains.
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— Ce n’est pas le quoi, c’est le comment. Comment peut-on dire une chose pareille ? Ils ne… Ils ne sont pas prêts. Ils ne sont pas préparés. Ça n’arrive que dans les romans, ces choses-là, ils ne peuvent pas changer de niveau de perception.

— Dionisi, grands dieux, n’employez pas les mêmes mots qu’eux ! s’exclama le directeur général.

L’inspecteur perdit la concentration qui, depuis vingt minutes, lui permettait de garder le visage immobile. Il regarda le directeur général.

— Qui ça, eux ?

Soudain, ils se retrouvèrent face à ce qui avait toujours été là mais qu’ils auraient voulu continuer d’ignorer.
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Cela ressemblait à une supplication. Dionisi le regarda, comme si quitter les stores des yeux pour les poser sur les joues molles de son compagnon de fenêtre lui coûtait un effort surhumain.
— On ne peut pas. Il faut parler.
— Alors disons quelque chose, mais pas ça.
L’inspecteur secoua la tête, incertain.
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L’éditeur mobilisa un reste de futilité et prononça la phrase qui lui trottait dans la tête depuis un moment :
— Ne disons rien.
Dionisi bougea imperceptiblement, comme s’il avait entendu un bruit lointain.
— Quoi ?
— Ne le disons pas.
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Il observa les gens attroupés.

Il regarda les camions de télévision.

La foule se pressait à sa porte, mais ce qui aurait pu représenter un rêve de consécration pour un éditeur était en réalité un désastre. Il se tourna vers l’inspecteur Dionisi, qui lorgnait dans la même direction. Le policier était pâle.
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Les journalistes n’attendraient pas longtemps, il fallait dire quelque chose. Il aurait aimé pouvoir compter sur le policier qui se tenait à ses côtés, mais il avait rarement rencontré un individu si peu loquace. Il sentait que cet homme se cachait sous sa carapace de dur à cuire, il supposait même qu’il se sentait coupable de ce qui était arrivé. Ce n’était la faute de personne, bien sûr, pourtant c’était la faute de tout le monde. Son portable vibra dans sa poche, et le fit sursauter. Il ne répondit pas, mais c’était la dernière fois qu’il pouvait se le permettre.
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Il avait toujours pris les décisions importantes avec beaucoup de légèreté, mais là, il se sentait déconnecté de cette superficialité.
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