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Citations de Michael Marshall Smith (147)


On s'était aimés, à notre façon.
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On a tous besoin d'un chemin à suivre, et les histoires nous aident parfois à ramener nos pas dessus.
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Donc. Ceci est une histoire-je vous l'ai déjà dit. Or, les histoires, c'est craintif, comme les chats. Il faut les approcher doucement, en faisant preuve de respect, sinon elles decampent, et on les revoit jamais.
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On se dit qu'il suffirait de déménager pour que tout aille mieux, ou de repeindre l'escalier et de vider les placards pour recouvrer un peu d'allant. On préfère s'accrocher à la moindre lueur d'espoir plutôt que d'admettre que quatre-vingt-quinze pour cent de notre univers n'existe que dans notre boîte crânienne.
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on la retrouva dans les buissons ça arrive.On retrouve aussi des gens dans les bois, dans des chambres surchauffées et désordonnées, dans des ruelles, des parkings, des sorties de cinéma, on en retrouve dans les piscines ou les voitures. On retrouve des morts presque partout, mais les buissons, c'est souvent le pire. leur état et leur situation laissent peu de place à l'idée réconfortante qu'ils sont peut-être simplement endormis, ivres, évanouis, inconscients pour une raison ou une autre mais capables de revenir dans le monde des vivants. dans les buissons, les morts sont vraiment mort
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Bill et Patricia Anders avaient passé presque toute leur vie à Portland dans les années 80, quand les enfants quittèrent la maison, ils tentèrent, non sans hésitation, de se souvenir comment occuper leur temps libre, comme s'ils étaient les gardiens d'un zoo abandonné dont les animaux aurait été relâchés dans la jungle ils commencèrent, de manière un peu futile, par passer les weekend hors de la ville...
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tout bien considéré, c'était l'endroit idéal pour dîner, à un détail près :le service était nul. j'attendais depuis longtemps, personne n'était venu me saluer, m'assurer que je faisais partie de la maison ou offrir de l'eau glacée que je ne boirais pas. Et en fait, ce n'était pas seulement le personnel qui déconnait. à mon arrivée, j'avais constaté que quelqu'un avait renversé presque toutes les chaises au centre de la salle, ce qui faisait désordre. Je les avais remises en place, mais après tout ce n'était pas mon boulot. Pas plus d'ailleurs que de remplacer les ampoules. J'ai songé à passer à la cuisine, mais je savais que ça ne servirait à rien. c'était encore plus calme, là-bas, et plus sombre. Je me penchai sur ma table en me demandant ce que je pouvais bien foutre là. attendre 3 jours un bol de chili, c'est long.
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Si les adultes ont souvent la tête ailleurs, ce n'est pas pour le plaisir de rien n'écouter, alors il ne faut pas trop leur en vouloir. Ils sont occupés à chercher le frein capable de ralentir le monde, histoire de pouvoir s'accorder un petit moment de répit.
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- Ce n'est pas juste, souffla-t-elle.
Alors, pour la première fois, elle comprit que ces quelques mots - qu'elle avait bien dû prononcer un million de fois dans sa jeune vie - ne voulaient absolument rien dire. Le diable se fichait pas mal de la justice - et, dans l'ensemble, le monde aussi.
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Hannah comprit que même si la vie était devenue bizarre, le bizarre avait parfois du bon. Les jours où on a envie de se lamenter font partie de la vie au même titre que ceux où on rit aux éclats et où on va manger des glaces. Souvent, ils sont même plus précieux dans le long terme.
Nul besoin de gommer quoi que ce soit. En revanche, on peut toujours tourner une page blanche et y écrire quelque chose de neuf.
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Quand plus rien n'a de sens , seule votre relation zvec un être , et un seul, peut encore vous protéger du monde .
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...La vie telle qu'elle devrait être . (...)Nous avons tellement l'habitude de voir les évènements présentés sous un angle particulier que, lorsqu'ils nous arrivent à nous et que notre vie ne colle pas au modèle fourni, nous ne savons pas trop comment réagir . Notre propre existence devient méconnaissable. Faut-il poursuivre tête baissée la quête du bonheur , quand tout nous paraît si imparfait, détraqué et grisâtre ? Comment sommes nous censés nous réjouir quand tout est tellement mieux à la télé?
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La fillette avait repris ses jeux solitaires dans la rue. Jim fronça les sourcils. Il aurait fallu qu'un adulte la surveille, qu'un adulte s'installe sur les marches, avec une bière si nécessaire, mais qu'on garde un œil sur elle. Les résidents de Benboro Park se connaissaient entre eux, mais ça ne suffisait pas. Le mal frappe facilement les enfants. Trop facilement. Si facilement que c'en est déprimant. Dans un monde normal, on se serait organisé de façon à protéger les innocents, afin que chaque individu vive sa vie et se dise en bout de course : "En fin de compte, ce n'était pas si mal". Mais était-ce jamais le cas ? Chacun passait son temps à regarder du mauvais côté. Au lieu de penser plans de carrière et pelouses impeccables, de se focaliser sur les chaussures à la mode, les régimes minceur ou la célébrité, au lieu d'être obsédés par l'image qu'ils renvoyaient ou qu'ils se faisaient d'eux-mêmes, les gens devraient veiller les uns sur les autres, sur leurs enfants, leurs parents, leurs conjoints et leurs animaux de compagnie. Se consacrer à protéger ces trésors que sont les êtres aimés, car il fallait toujours un deuil ou une cassure pour mesurer tout ce qu'ils avaient de merveilleux, d'unique. Mais les gens n'y pensaient jamais à l'avance, parce qu'ils étaient stupides. Parce que la vie était un puits de distractions. Parce que c'était comme ça.
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La devise de Ryan Hudek était du même acabit, bien qu'insolite en ce lieu et à cette époque : si tu sais ce que tu vaux, le monde entier n'a pas besoin d'être au courant.
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Chaque acte de création ne fait que reproduire le modèle initial : la création d’un nouvel être qui, un jour, s’éloignera de vous pour rejoindre le monde et vivre sa vie, lié à vous pour l’éternité, mais au centre de son propre univers, peuplé de lui seul.
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Toutes ces histoires qui commencent par « Il m’est arrivé un truc dingue, enfin, pas à moi, mais à un ami… En fait, pas vraiment à un ami, plutôt à un ami d’ami. Mais c’est vraiment arrivé, et… » C’est une façon de rendre une histoire crédible, sans l’assumer complètement.
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Les gens sentent des choses. Souvent les femmes, d’ailleurs, et elles ne se trompent pas toujours.
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Dieu veille sur les enfants, les ivrognes et les cinglés.
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C’étaient les rêves qu’on faisait quand on était stressé, fatigué, tracassé par ceci ou cela. Le plus souvent, ils mettaient en scène des tâches minutieuses et complexes dont le rêveur devait s’acquitter inlassablement sans bien comprendre ce qu’il faisait et en se trouvant constamment obligé de tout reprendre au début
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Si on ne s’entraîne pas régulièrement à la violence aveugle, on en perd de vue le véritable but.
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