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Critiques de Marie Neuser (316)
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Prendre Lily

L’idée de départ est intéressante : les policiers connaissent le coupable, mais celui-ci se dérobe à chaque comparution, mentant et jouant de son physique pour attendrir la partie adverse.



Pas de preuves matériels directs, aucun témoin, même quand il coupe les cheveux des femmes dans les bus. Seul l’opiniâtreté des enquêteurs arrivera à bout du personnage.



Ce que j’ai moins aimé, en revanche, ce sont les libertés de ton que l’auteur prend, mélangeant les registres de langue, ce qui m’a passablement énervé. Ainsi, le suspect est qualifié de « gros con » à longueur de pages. Bof.



Ceci dit, j’ai hâte de lire la suite de ce diptyque, car la fin de ce volume ne laisse présager aucune seconde partie.



L’image que je retiendrai :



Celle de la serviette de toilette jaune canari dans la salle de bain bleu turquoise de Lily.
Lien : http://alexmotamots.wordpres..
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Prendre Lily

C'est le résumé de "Prendre Lily" qui m'a attiré en premier. J'aime beaucoup les enquêtes policières, mais ici c'est différent. L'auteur base vraiment son récit sur un fait divers ayant eu lieu en Angleterre en 2002.



Alors que ses deux filles rentrent après leur matinée d'école, Lily Hewitt est découverte sauvagement assassinée dans sa baignoire. Dans ses mains, une mèche de cheveux inconnue.

Les soupçons se portent immédiatement vers Damiano Solivo, le voisin d'en face, qui a déjà des antécédents judiciaires. Toutefois, il dispose d'un alibi et son épouse clame haut et fort son innocence. Ils sont persuadés que la police en ont après eux, d'autant plus qu'ils ne disposent pas de preuves concrètes à leur égard...



Le narrateur de cette histoire est Gordon Mc Liam. Flic dévoué, il ne voit même pas sa vie défiler devant ses yeux. Pas de femme, pas d'enfants, pas d'amis hormis ses collègues. Mais jusqu'alors, il a toujours réussi à résoudre les affaires qui lui ont été confiées. L'affaire "Lily Hewitt" va toutefois être l'exception. Alors que tout porte à croire que Damiano est l'assassin, il est difficile de le placer en examen sans preuves... Cette course à l'indice va donc devenir une obsession pour le narrateur, à tel point qu'il va passer à côté des belles choses de la vie...

Damiano Solivo est un homme corpulent, sans emploi, menteur à ses heures perdues. Il est peu attirant physiquement, et semble cacher des vices pervers. Tous ces éléments portent à croire qu'il est le coupable idéal...Toutefois, rien ne permet vraiment de le mettre en examen. Innocenté lors de la précédente affaire où il a été impliqué, Damiano tient bon, et clame inlassablement son innocence. Affaire à décortiquer...



Que dire ? Ici, ne vous attendez pas à un polar au rythme haletant. Les pièces du puzzle semblent disposées aux yeux de tous, mais il va s'agir de les remettre en place... Pas non plus d'enchainements de coïncidences gros comme je ne sais quoi. Il s'agit plutôt d'une intrigue basée sur la psychologie d'un tueur. Il va s'agir de dresser son portrait, son mode de fonctionnement, ses vices, afin d'avérer si Damiano est l'exact tueur, où s'il est encore malheureusement une "victime" de la Justice. L'enquête est compliquée, lente, très lente, et détruit des flics au passage. Mais elle est aussi très très réaliste et on a vraiment hâte de connaitre le fin mot de l'histoire. Si on peut dire cela. Moi j'ai vraiment hâte de la sortie du deuxième opus. Histoire de découvrir les origines... Dans ce récit, les flics sont humains, avec leur sale caractère, leurs erreurs, leur ténacité. Même si, pour moi, j'aurai apprécié davantage de rythme.



Pour conclure, "Prendre Lily" est une intrigue policière relativement lente, mais réaliste au possible. Les personnages ne sont pas des clichés et les révélations nous sont dévoilées au compte-goutte, ce qui permet de maintenir le suspense. Une belle découverte, vivement la suite.
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Je tue les enfants français dans les jardins

un livre achete a cause du titre .j'avoue je suis completement souffle.un roman fort qui nous detaille les peurs et la vie d'une prof de quartier sensible.celle ci nous raconte son combat pour garder l'espoir d'enseigner,son combat pour allez travailler avec la peur au ventre.pour le plaisir de voir une eleve qui suit ,motive pour sortir de sa condition.un livre fort qui ne mache pas ses mots .meme si certains cliches on la peau dure.c'est un roman qui pourrait tres bien etre autobiographique.a lire sans hesiter. une ecriture fluide et proche des lecteurs , on peut facilement s'indentifier a cette jeune femme .ca se lit tres vite .je l'ai termine en une journee
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Prendre Lily

Roman policier captivant , atypique car il s'agit dans cette enquête de prouver la culpabilité d'un homme pour un meurtre horrible et même de plusieurs autres entre l'Angleterre et l'Italie. Un policier et son équipe vont montrer un réel acharnement a prouver la culpabilité de cet homme. Inspiré d'une histoire vraie.

L 'équipe de policier chargée de l 'enquête nous tient en haleine et parfois sait nous faire sourire.
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Je tue les enfants français dans les jardins

Je sens qu'il va être difficile de faire une chronique sur ce livre. Tout d'abord, pourquoi ce livre ? J'ai découvert Marie Neuser avec son titre "Prendre Lily" que je suis encore en train de lire. J'ai pas mal accroché avec la réalité de l'histoire, une enquête policière où le temps passe comme dans la réalité, et où on obtient des résultats d'ADN, par exemple, dans 6 mois, comme dans la vie actuelle, et non pas en deux heures, comme dans les fameuses séries policières américaines. J'ai aussi apprécié l'écriture fluide et simple de l'auteure. Du coup, je me suis lancée sur ses deux autres bouquins, qui sont, au passage plutôt bien noté sur Livraddict. Je pensais ne rien avoir à perdre. Et au final ... Ce livre est un peu ... Comme un recueil de haine. Il transmet la haine, il énerve le lecteur (en tout cas, moi, il m'a sacrément énervé) et je trouve même qu'il incite au racisme. Certes dans le fond, il représente plutôt bien cette nouvelle jeunesse, vénale et irrespectueuse, mais ... C'est trop ! Trop de stéréotypes, trop de haine, trop d'insultes, de vulgarités, pouaaaaaaah !



Pour vous brosser un tableau de l'histoire, il s'agit donc de Lisa, jeune femme, professeur d'Italien dans un Collège qui ne se fait pas du tout respecter par sa classe. Entre insultes, haines, menaces, et crachats, elle en voit de toutes les couleurs et va à son travail à reculons, avec la boule au ventre. Elle qui était admirative de son père, lui-même professeur, elle qui voulait tellement lui ressembler, lui si joyeux d'aller, travailler et enseigner, si respecté et si aimé de ses élèves ... Il en est bien autrement pour Lisa. Notons aussi, qu'elle n'est soutenue, ni pas ses collègues, ni par le Directeur du collège et quand on voit les fréquentations de son conjoint, qui se permettent de juger les profs et leurs 5 semaines de vacances, et encore de dire " Ah bon, ça existe ça, prof d'Italien ?". Clichééééé !

Bref !!! Mais ce n'est pas le pire. Je parlais plus haut, d'une incitation à la haine et au racisme, oui, il faut savoir qu'il y a dans ce livre, 4 adolescents vraiment exécrables, insultants, irrespectueux voir même dangereux, et qui se prénomment : Malik, Noumein, Adrami et Marel. Il est clairement cité que ces gosses viennent de banlieue et ne sont pas du tout encadrés par leurs parents, qui ont d'ailleurs rendu leur tablier depuis bien longtemps.. Bref, je ne vais pas vous faire un dessin, vous comprenez pourquoi je tiens de tels propos sur ce livre. Il est ensuite question d'une jeune fille, qui arrive presque "en soutif" en cours, et qui se prostitue pour se payer des marques ... Clichéééé , Clichéééééé ! Au secours !!!



Je n'arrive même pas à qualifier ce livre, je suis à la fois déçue et écœurée d'avoir lu ça, et de savoir ce que contient ce livre. Il n'est clairement, pas à remettre entre toutes les mains. Je compte même m'en débarrasser, c'est vous dire. Bref, ce n'est pas un flop, car pour le final, l'auteure mène bien sa barque et suit exactement l'idée d'un roman noir, mais je n'ai pas accroché, vraiment pas !!
Lien : http://libebook81.blogspot.f..
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Prendre Lily

Page de ma critique:

http://www.leslecturesdelily.com/2015/07/prendre-femme-t1-prendre-lily-ecrit-par.html#more



Extrait de mon avis:

Un premier tome prometteur pour la suite, une suite que j'aurais aimé avoir sous la main à la fin de ma lecture de Prendre Lily. J'ai terminé mon livre frustrée et profondément agacée de savoir qu'une année allait s'écouler avant que je ne découvre l'identité de l'assassin. Du coup cela m'a laissé un sentiment de dégoût car je me suis de suite dit que ce premier tome ne servait finalement pas à grand chose. L'histoire est plutôt classique, un meurtre, une enquête policière et des éléments qui nous proposent divers chemins puisque l'auteur nous emmène sur de fausses pistes, mais malheureusement le résumé est plutôt explicite et le manque de surprises m'a déçue. J'ai attendu une chute qui n'est pas venue et du coup l'ensemble m'a laissée sur ma faim.

J'attends la suite avec impatience tout de même !
Lien : http://www.leslecturesdelily..
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Prendre Lily

Je viens tout juste de commencer ce polar passionnant, qui nous place tout de suite au coeur des l'enquête.

Nous assistons à la progression des policiers, certains de tenir le coupable mais confrontés à un alibi "en béton".

L'intérêt de l'histoire , c'est de suivre la psychologie des policiers, leur remise en cause personnelle et psychologique...

Bref, je n'arrive pas à m'arrêter de lire ce polar et c'est très agréable de se sentir manipuler par la romancière...

Un grand, grand polar.

A recommander sans modération.

Stéphane de ST ETIENNE
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Prendre Lily

Je suis épaté par la qualité d'écriture qui ressort de ce livre. Parce que de la qualité, il en faut pour nous faire tenir en haleine pendant plus de 500 pages alors que l'on connait déjà le coupable depuis le début du roman. Et la botte magique de Marie Neuser pour y parvenir ? Des personnages attachants et vivants, des "gardiens de la paix" hantés par des fantômes qui ne les lâchent pas. Avant d'être un livre sur un redoutable prédateur, Prendre Lily est un roman dédié à un héros cabossé et épris de justice, qui part à la chasse de sa propre rédemption. Marie Neuser nous prouve (si besoin est) qu'avant d'avoir une bonne histoire, il faut avoir de bons personnages. Un roman très efficace sur une enquête étonnante de pugnacité.
Lien : http://www.4decouv.com/2015/..
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Prendre Lily

Pour être honnête, suite à ma lecture très décevante de Je tue les enfants français dans les jardins de Marie Neuser, je n’avais pas envie de renouveler l’expérience. Mais l’occasion s’est présentée et en lisant attentivement le résumé, j’ai finalement eu envie d’accorder une « seconde chance » à l’auteure, et je ne le regrette absolument pas !



Fin 2002 en Angleterre, Lily, une couturière, a été sauvagement assassinée chez elle. Le crime est si atroce que Gordon, chargé de l’affaire n’en dort plus. Il se sent particulièrement touché par cette histoire et va se lancer corps et âme dans la recherche de l’assassin. Les soupçons se portent très vite sur Damiano, le voisin italien. Certaines choses sont étranges mais le suspect a réponse à tout. Et c’est bien ça qui va poser problème… Il a tout du tueur potentiel et Gordon et son équipe font tout pour trouver des preuves de sa culpabilité.



Cette affaire criminelle a vraiment eu lieu. Marie Neuser s’est basée sur un fait réel pour créer ce roman qui est relativement fidèle au fait divers. Nous suivons l’enquête qui a duré près de dix ans en Angleterre. Je ne me rappelle pas du tout en avoir entendu parler, il s’agit donc d’une découverte pour ma part. J’ai eu froid dans le dos à plusieurs reprises. On espère de tout cœur que la police pourra arrêter cet individu potentiellement dangereux. Mais, bien sûr, tout est compliqué et l’équipe judiciaire se heurte à des murs.



Prendre Lily n’est pas un policier classique de la littérature. Ici, peu de retournement de situation, pas de surprise concernant l’identité du tueur. On y trouve la progression difficile de policiers qui ne veulent rien lâcher. On ressent leur frustration et leur rage et cette histoire nous prend aux tripes. Le fait qu’il s’agisse d’une histoire vraie m’a davantage plu. J’ai apprécié l’idée de lire une réelle enquête faite de lenteurs administratives, de preuves insuffisantes et d’un tueur impitoyable.



Si le roman est conséquent et qu’il y a parfois des temps morts, cela ne m’a pas empêchée d’être captivée par l’histoire. Damiano est vraiment effrayant, calculateur, manipulateur, sans pitié ni scrupules. Je n’avais qu’une hâte, le voir entre les barreaux !



Pour conclure, j’ai été agréablement surprise par ce roman. Le sujet et l’écriture m’ont plu et j’ai hâte de lire la suite de ce dyptique qui mettra probablement en scène Gordon dans une autre affaire.
Lien : http://romansurcanape.fr/pre..
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Je tue les enfants français dans les jardins

Un livre qui inaugure la résurrection bienvenue des éditions L’Ecailler, un livre sur la plongée d’une jeune prof d’italien dans l’enfer d’une classe d’élèves pauvres, sur la violence qu’elle subit de leur part, sur la peur puis la haine qu’elle développe.

L’écriture de Marie Neuser est forte, tendue, rapide avec des phrases qui claquent, un rythme prenant. Elle laisse exprimer la haine de son héroïne sans la retenir, comparant ses élèves à des animaux, à de la merde qui la salit en permanence, ça a l’avantage d’être directe, tripale, remuant elle n’aseptise pas la violence qu’elle ressent ainsi le style est fort mais le propos pose problème. L’idée que ce serait proche d’un récit (en quatrième de couverture est écrit que « tout laisse à penser que certaines scènes dépeintes ne sont pas loin d’être du vécu… ») pourrait désamorcer la critique, comment pourrait-on remettre en cause un vécu ? Sauf que ça reste un roman qui propage un discours qui est loin d’être anodin.

L’héroïne se retrouve dans un monde violent, sexiste, OK, il ne s’agit pas de nier que ça existe mais est gênante la référence au travail d’instit de son père et son parfum de c’était mieux avant (ha le bon temps de l’école communale, de l’uniforme, et à l’époque du pensionnat, ça filait droit, les profs étaient respectés, l’instruction aussi, etc. )

Est gênante aussi cette façon de mettre en exergue une élève modèle, Samira, pour se dédouaner et ainsi enfoncer tous les autres, masses débilitantes et violente, ça devient vraiment problématique lorsque l’héroïne (l’auteure si c’est du vécu ?) dit refuser toute analyse politique et sociologique.

Ça pourrait être des faits bruts jetés ainsi et le lecteur en fait ce qu’il veut, pourquoi pas ? sauf que Marie Neuser écrit « J’ai donc cessé de croire à tout ça, tout ce baratin sociologique à tendance marxiste qui tend à transformer les bourreaux en victimes. Et de plus en plus, alors que mon visage se marque des griffures de la haine, je n’accepte plus aucune explication, plus aucune excuse. Je crache sur le pardon. Je méprise au plus haut point l’angélisme de bon ton qui voudrait nous faire croire que derrière toutes cette merde, sous les pelures de la connerie et de l’orgueil, dort un bon fond de la bonne petite créature abusée par la Société. » C’est fatigant de lire que si on a une analyse marxiste (mais j’imagine qu’une analyse libertaire ou toute approche sociétale serait critiquée de la même façon) on serait angélique, ignorant que dans certains lieux, à certains moments la violence existe, ce serait angélique de croire que les inégalités sociales, la violence économique produit de la violence entre les individus, surtout dans les milieux les plus pauvres ?

Sans analyse marxiste, sans analyse des rapports de dominations sociaux, culturels et symboliques (bien représentés par cette professeure d’italien fille d’instit mariée à un si gentil libraire, tous deux ne semblent pas connaître Bourdieu), sans analyse de la façon dont est traité le système éducatif dans un système capitaliste on ne peut qu’en arriver à une vision biologique réactionnaire, d’une meute d’animaux, de fauves sans humanité, n’ayant aucune excuse et qu’on peut abattre pour ne plus être dérangés...
Lien : http://dunoirdanslesveines.f..
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Un petit jouet mécanique

Si vous vous lancez dans cette lecture, ne lisez pas la 4e de couverture ! Pour un roman qui tourne autour des 150 pages, elle en dit bien trop.



Anna revient après des années d'absence dans la maison d'été de ses parents en Corse, une baraque perdue dans la nature de l'île de beauté, isolée et pleines de souvenirs. Très vite, la narration à la première personne change et revient sur l'enfance et surtout l'adolescence d'Anna dans cette maison en utilisant le vouvoiement. Derrière ce "vous", le lecteur est appelé à devenir Anna, 16 ans, adolescente rebelle, gothique, dessinatrice, auteur de poèmes, du rock plein les oreilles, les sœurs Brontë sur la table de chevet, les artistes décadents au répertoire de ses références. Anna qui déteste l'isolement de la maison d'Acquargento. Anna silencieuse au milieu d'un couple parental, d'une famille dans laquelle personne n'écoute véritablement les autres.

Quand, après avoir disparu pendant plus d'un an, Hélène, sœur de 12 ans l'ainée d'Anna, débarque en Corse avec sa fille de un an, Anna adore immédiatement la fillette. Entre Hélène et elle, par contre, aucun lien sororale ne s'est jamais créé et ce n'est pas parti pour changer.



J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans le texte. Ce "vous" qui devrait interpeller le lecteur m'a, à l'inverse, laissée à côté du texte, me donnant plutôt l'impression de m'introduire dans une conversation qui ne m'était pas adressée. J'ai trouvé très longue la mise en place du "décor" pour un roman si court, d'autant que ce n'est pas faute de revenir et par la suite sur ce qui a déjà était dit.

Pour autant, l'atmosphère lourde et oppressante se ressert petit à petit sur le lecteur et dès l'arrivée d'Hélène, on a envie d'en savoir ce qui va se passer, quelle histoire contient véritablement le canard mécanique retrouvée par Anna adulte dans les premières pages.



Pour moi, ça reste une lecture en demi teinte. J'ai fini par aimer le style après avoir été déroutée par ce "vous", j'ai trouvé que la tension oppressante était bien menée, les relations entre les personnages bien dessinées. Par contre, je me suis un peu ennuyée, notamment dans l'étalement des références artistiques, musicales, littéraires, qui ont un petit côté "ça fait bien".



J'aurais tout de même la curiosité de lire autre chose de cet auteur.

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Un petit jouet mécanique

Un livre très prenant. Le style - le je au présent et le vous dans le passé pour la même personne - déroute un peu. Par contre, l'atmosphère est très bien rendue et il n'y a pas d' "explications psychologiques" à la fin ce qui est très agréable. La personnalité de l'adolescente est très bien rendue.
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Je tue les enfants français dans les jardins

Désespoir et exaspération d'une jeune professeur de lettres en ZEP. Politiquement incorrect, mais cela fait tellement de bien...
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Un petit jouet mécanique

Merci à Masse Critique et aux éditions L’Ecailler.



20 ans après les faits, Anna revient à Acquargento, ce hameau de Corse où elle a passé les deux mois d’été de ses 9 ans à ses 16 ans. Autant petite fille, elle se plaisait dans cet endroit sauvage, à 10 minutes en voiture de la mer, autant adolescente, elle ne supporte plus cette maison aménagée de bric et de broc, cette plage où elle ne côtoie que des gens qu’elle juge inintéressants, ces vacances où elle s’ennuie dans la seule compagnie de ses parents.



« Les faits », Anna va nous les raconter à la 2ème personne du pluriel, un besoin de distanciation pour lui permettre d’affronter ce qui s’est passé l’été de ses 16 ans.



Une arrivée surprise : celle de sa sœur Hélène et de sa petite fille d’un an, Léa. Douze ans séparent ces deux sœurs qui n’ont de « sœurs » que le nom : aucun atome crochu entre elles, aucun dialogue, aucune connivence ….. un triste état de faits que regrette Anna…… et qui est dû à la personnalité de son aînée …. égocentrique, narcissique, « méchante » comme le dit leur maman.

Très vite, Anna va se rendre compte qu’Hélène a un comportement bizarre, inquiétant envers sa fille : hystérique quand la petite est malade, blessée, mais l’exposant à des dangers et la soignant de façon très personnelle.



Dès le début du roman, on sait que la situation se terminera de façon dramatique : dans une armoire, l’Anna adulte retrouve le « petit jouet mécanique » qui servait de doudou à Léa : « Alors j’ai étouffé un cri, je l’ai serré contre moi. »



Le comportement névrotique d’Hélène – le syndrome de Munchausen par procuration – sonne très vrai « médicalement parlant ». L’auteure décrit avec une grande justesse les idées, les sentiments, les réflexions d’une adolescente cultivée, aimant la lecture, l’écriture, douée pour le dessin, avec ses complexes mais aussi ses envies, ses rêves et ses espoirs. Cependant, je suis restée assez indifférente face à l’histoire et aux personnages …. L’émotion que je pensais ressentir n’a pas été au rendez-vous …







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Un petit jouet mécanique

Un petit Jouet Mécanique

Marie Neuser

Editions L’Ecailler 2012



Anna a seize ans. C’est dur, l’adolescence. Les vacances en tête à tête avec les parents, la même plage que depuis toujours, les mêmes murs, la solitude brûlante d’un village de bergers en Corse. Magnifique. Magnifique, mais étouffant.

Les aspirations d’Anna la conduisent loin. Rome ou Paris, Londres ou New-York, une école de design, des rêves d’écriture. Quels parents peuvent comprendre ça ?

Venant troubler cette routine estivale, débarque la sœur aînée, Hélène. Trente ans, blonde, ronde, quand Anna est sèche et brune. Nulle complicité entre les deux sœurs, nulle tendresse. Une indifférence autrefois, glissant aujourd’hui vers la rivalité et bientôt la haine. Hélène est venue avec Léa, son bébé de un an, qui conquiert instantanément le cœur d’Anna.

Cependant que l’adolescente fond pour cette nièce qui apprend juste à marcher, le comportement de sa sœur l’intrigue, puis l’inquiète. Hélène pousse des cris de diva au moindre bobo de son bébé, se précipitant aux urgences pour une piqure de guêpe. Mais alors, pourquoi ne pas chasser les guêpes ? Pourquoi ne pa



Une angoisse permanente va se nicher dans le cœur d’Anna qui se sent pousser des ailes d’ange gardien. Sera-ce suffisant pour éviter le drame ? [...]



La suite sur mon blog
Lien : http://jeanne.desaubry.over-..
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Je tue les enfants français dans les jardins

Une vision bien négative de l'enseignement en quartier prioritaire. Ce roman décrit le quotidien bien maussade d'une jeune enseignante.

Le dénouement arrive de nulle part et est peu réaliste ce qui gâche la construction du roman.

Les chapitres et le roman comportent un faible nombre de pages ce qui facilite la lecture.
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Prendre Lily

Prendre Lily trainait dans ma bibliothèque depuis sa sortie. Mais il m'aura fallu attendre tout ce temps avant de me décider à le dévorer. Nous avons ici un thriller efficace mais qui se veut très lent et qui nous montre à quel point une enquête peut prendre des années et comment le système judiciaire peut se révéler totalement inefficace.



On suit avec passion l'enquête de notre personnage principal, on ressent toute sa détresse de ne pas réussir à arrêter le coupable, mais on peut également admirer sa détermination de ne rien lâcher jusqu'au dénouement final.



Prendre Lily est donc un très bon thriller. Il pourra sembler quelque peu lent et tourner parfois en rond, mais il n'en reste pas moins efficace et bien écrit.
Lien : https://lesvictimesdelouve.b..
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Prendre Lily

Un crime sauvage… qui va remuer les consciences et hanter des années durant les policiers arrivés les premiers sur la scène de crime.

Lily Hewitt, maman divorcée, qui vit avec ses deux filles, est retrouvée dans sa baignoire… mutilée.

Elle a été éventrée, ses seins ont été tranchés. Le tueur a coupé des mèches de cheveux et surtout ce sont ses enfants qui l’ont découverte.

Un homme est rapidement suspecte… mais comment confondre l’assassin?



Pas de rebondissements à gogo, pas d’invraisemblances… on est dans une enquête policière suite à un crime atroce.

Le policier en charge de l’enquête va être tellement marqué par ce meurtre et surtout par les deux pauvres petites filles, qu’il va se faire la promesse de retrouver l’assassin et le traduire en justice.

Pendant des années, il va traquer sans relâche le suspect. On va suivre l’intrigue, vivre au rythme des victoires et des déceptions de l’enquête, découvrir le profil psychologique, les motivations et la perversion du suspect.
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Je tue les enfants français dans les jardins

L'Inéducation nationale



Marine L.P : "Voilà le résultat du laxisme de la politique immigrationniste de l’UMPS. Quels enfants français ? Malik, Adrami, Noumein et Marel ?"

Eric Z : "Voilà le résultat de la permissivité post-soixante-huitarde instaurée par ces enseignants marxistes".

Jean Michel B. : "Voilà le résultat de la politique régressive menée sous les 35 ans de présidence S. Il faut créer des commissions d’étude pour mettre en place des groupes de travail qui réfléchiront à l’instauration d’observatoires. Et puis je déciderai tout seul."

Frédérique R., porte-parole du SNES : "Voilà le résultat de la ségrégation sociale et culturelle à l’œuvre dans une société qui nie la diversité et l’enrichissement et met à mal notre modèle de vivre ensemble. La solution passe par l’embauche de 200 000 enseignants supplémentaires par an, une augmentation des salaires avec réduction des horaires et un abonnement gratuit à Télérama."

Serge K pour les Inrocks : "Voilà le résultat des petites lâchetés face à la progéniture issue du ventre immonde de la bête féconde. Marie Neuser est l’Elia Kazan du roman franchouillard. En plus, l’héroïne écoute du jazz, cette musique de compromission bourgeoise."

Jean-Luc M. : "Voilà le fruit des appels au racisme anti pauvres, anti immigrés, anti peuple, qui congestionnent la pensée de la troupe des supplétifs du capitalisme débridé".



Ecce Om : "C’est un p***** de roman jouissif !"



Lisa est un jeune professeur d’italien dans un collège (de Marseille semble t-il). Chaque jour, la boule au ventre, elle appréhende le moment où elle devra enseigner à la classe de 3ème 2 composée de jeunes caïds, de gamins incultes et en manque de valeurs.



La situation va se dégrader jusqu’à l’insoutenable et Lisa, gorgée de Dante, vivre une descente aux enfers.



Non seulement ce livre est court (moins de 150 pages), mais en plus, il est tellement passionnant et dérangeant qu'il se dévore avec délectation.

Le lecteur partage le quotidien d’un enseignant livré à lui-même dans une de ces classes de cauchemar qu’on devine proche de certaines réalités. On suit la jeune Lisa prisonnière d’une spirale qui va l’entraîner inexorablement dans la haine pure et simple vis à vis de ses élèves, de ses bourreaux.

Elle qui envisageait son métier comme un sacerdoce, doit désormais lutter pour sauver sa peau.



Tout comme Lisa, on se surprend à éprouver l’envie de sortir une kalachnikov pour décimer toute la 3ème 2 (et accessoirement, les 3/4 de la salle des profs et des parents).

Ce n’est pas bien ?

Non, c’est vrai.



Mais honnêtement, les notions de différences, les circonstances, l’environnement, le refus de stigmatiser, la France Benetton …Tout ça vole souvent en éclats quand on se met dans la peau de Lisa, qu’on partage sa colère et sa rage, quand comme elle, on refuse de réfléchir davantage ou d’admettre encore des excuses. Au moins le temps de la lecture.



Car bien sûr, même si cette histoire sonne tellement vrai, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’un roman, ce qui justifie des sentiments aussi exacerbés (comme quand elle en vient à se comparer aux poilus des tranchées).



Marie Neuser écrit vach’ment bien, par sa mère et les morts que l’on nique ! C’est dégraissé, sensible, drôle souvent. Neuser tue les enfantillages des romans français tels que ceux d’Alexandre Jardin.



C'est gonflé. Et bon sang, ça fait du bien !
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Prendre Gloria

Cela fait longtemps que je le mâchouille celui-ci, et je déclare forfait à la moitié. Ce n’est pas un mauvais livre, il n’est pas mal écrit, mais j’y retourne sans enthousiasme jour après jour, et pour un polar, il manque cruellement d’enjeux. En fait, dès le départ, le coupable est tout désigné, (il est révélé à la moitié), et il s’agit de sa traque. Oui, mais. Il y a trop de personnages, donc on ne peut s’attacher à aucun. Ni aux enquêteurs, ni à la famille endeuillée, on survole un peu, et même s’il a des trouvailles sympathiques, je ne suis pas tenue en haleine. Je voulais le lire comme un livre « pas prise de tête », de ceux qu’on lit sans réfléchir (c’est assez terrible de dire ça), mais il n’a pas le suspense nécessaire. Pour résumer, j’attends qu’il démarre depuis le début, (qu’il y ait un retournement de situation, une nouvelle piste, et comme j’abandonne c’est un risque que je cours), mais rien ne vient. Et à part les noms de famille, et la présence de la mafia, je ne me sens pas plus en Italie qu’en Corrèze ou en Espagne. Il manque de la description, du corps, de la chair (et je parle du pays). Donc, je ne dirais pas qu’il est raté, je pense qu’il peut plaire, mais je l’ai trouvé aussi mou que ma chronique d’aujourd’hui.
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