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3.23/5 (sur 15 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Marie-Claude Roulet est née à Argenteuil de parents originaires de Limousin. Enfant unique, Marie-Claude Roulet perd sa mère à l'âge de huit ans. E levée par son père, elle grandit dans un petit village, aux confins de la Corrèze et de la Haute-Vienne.

Source : Ricochet
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
Avec John Fante

Louise n'écoutait plus, le rire la prenait, une phrase de " La Jument verte" lui revenait qui illustrait parfaitement le monde qu'évoquait sa fille:" Et le village sommeillait, perclus, ossifié était triste comme un dimanche au paradis". Marcel Aymé était un de leurs auteurs culte, jadis, elle en connaissait par coeur des pages entières et elle avait souvent pensé- et encore aujourd'hui- que ces premières lectures ironiques et lucides l'avaient marquée à vie.

( p.21 )0
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Les beaux jours

L'enchantement avec cette peinture que je peux étendre à l'infini jusqu'à la teinte des rêves, celles affaiblies mais scintillantes du jour naissant et du soleil montant.
Moi Greta je peins, c'est un besoin comme de boire quand on s'est desséché au soleil, un besoin tellement impérieux qu'il m'effraye et me dessèche la bouche comme une vieille honte ou un désir obscur.
( p.92)
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Avec John Fante

" il était un chien pas un homme, un simple animal qui en temps voulu deviendrait mon ami, remplirait mon esprit de fierté, de drôlerie et d'absurdités. C'était un misfit et j'étais un misfit..."

Quelque chose l'étreignait; elle leva les yeux, aspira l'air poisseux d'humidité, profondément. Ce bouquin allait être son oxygène pour le week-end, elle le sentait.Partir.
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Avec John Fante

Elle finit le bouquin de Fante dans la soirée. Elle lisait plus légèrement, comme si elle connaissait déjà l'histoire ou si son intérêt depuis midi avait faibli.Et c'était un peu ça, la fin la fit sourire et lui serra le cœur mais ne l'étonna pas et, sur la couverture du livre refermé, l'image pathétique de la tête du chien pourvu de lunettes rejoignait en correspondance celle des deux vieux hommes partis à la recherche de l'émerveillement.

( p.125)
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Les beaux jours

L'enchantement avec cette peinture que je peux étendre à l'infini jusqu'à la teinte des rêves, celles affaiblies mais scintillantes du jour naissant et du soleil montant.
Moi Greta je peins, c'est un besoin comme de boire quand on est desséché au soleil, un besoin tellement impérieux qu'il m'effraye et me dessèche la bouche comme une vieille honte ou un désir obscur.

(p.92)
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Avec John Fante

Elle rêvassa jusque vers midi sans dépasser la première page du chapitre, les yeux errants sur les reproductions qui trahissaient le mur face à son lit. Hopper, Balthus, des peintres de la lumière et de la solitude.S'il devait ne rester que deux mots c'était ceux-là qu'elle garderait.
( p.23)
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Couleurs d'automne

- C'est en cette saison que j'ai commencé à dessiner, reprit-elle au bout d'un moment ; l'année où ma mère est morte.J'utilisais les crayons de couleurs, uniquement. Cette lumière d'automne...elle me bouleversait., creusait en moi un autre vide douloureux, insupportable. Il fallait que je m'en empare, que j'essaye d'en fixer des bribes pour qu'il ne m'aspire pas.Je me souviens si parfaitement de ça, de mon mal-être de petite fille qui ne comprenait pas ce qui lui arrivait ni pourquoi elle n'éprouvait pas les mêmes émotions que les autres. Je dessinais des arbres ou des maisons ou mon père (...)
Je m'arrangeais comme je pouvais avec la réalité, en somme.
( p.137)
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Maison au bord de la voie ferrée

- C'est vrai que tu es une artiste reconnue; après avoir été le fils de, je suis maintenant le frère de.

Elle rit, mais non, elle n'est connue que d'un petit cercle d'initiés, qui connaît les peintres aujourd'hui ?
D'autant qu'elle ne se montre jamais sauf pour ses vernissages; et puis il y a cette maison qui l' habite plus qu'elle ne l' habite, sait-il qu'en un an, elle n'a franchi que trois fois les limites du parc ?

( p.64)
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Et agripant le regard de sa fille, répétait qu'elle n'était pas folle et qu'elle devait la croire, elle qui vivait au milieu de ceux que l'on dit fous, fatiguée simplement, tellement fatiguée...Parfois elle pleurait et Lucie prenait les mains sans rien dire, elles restaient assises l'une contre l'autre, reliées par tous ces mots qu'elles ne disaient pas, qu'elles ne diraient jamais, infiniment et désespérément proches et étrangères.

(p. 67)
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Gaspar et Georgina

" Toujours", c'est un mot terrifiant, le mot de toutes les obscurités, de toutes les fatalités.
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