AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Marc Giraud (117)


À partir des années 1970, des perruches à collier se sont échappées de captivité un peu partout dans le monde, et elles ont prospéré. Originaires d'Afrique et d'Asie, elles se sont si bien acclimatées qu'on en compte plus de 10 000 à Bruxelles, autant à Rome, et 50 000 à Londres. En France, on les rencontre aussi bien à Marseille qu'à Lille. […] Comme elles occupent les trous d'arbre, les biologistes craignent qu'elles ne fassent concurrence trop forte aux pics, aux étourneaux, aux chouettes ou aux écureuils. Autre problème : cette apparente richesse locale due à des animaux nouveaux trahit en fait une banalisation de la faune mondiale : certaines espèces envahissent tout, les autres disparaissent à jamais.

Deuxième partie : DÉCODEZ LES COMPORTEMENTS, Les animaux s'adaptent.
Commenter  J’apprécie          441
En donnant des genres aux animaux, la langue française a prêté à bien des confusions. Les bourdons ne sont pas les mâles des abeilles, pas plus que les crapauds ne sont les mâles des grenouilles, les rats ceux des souris, ni les hiboux les mâles des chouettes. Ce sont bien des espèces distinctes, comprenant chacune des gars et des filles.
Commenter  J’apprécie          384
L'accouplement, qui a lieu généralement sous terre, dure de dix à trente secondes. Cela a suffi à faire la réputation de M.Lapin, alors que c'est une durée normale chez les animaux sauvages : la copulation rend les deux partenaires vulnérables aux prédateurs, et les amoureux n'ont pas intérêt à traîner…
Commenter  J’apprécie          357
Ceux que nous appelions des brutes eurent leur revanche quand Darwin nous prouva qu'ils étaient nos cousins.
George Bernard Shaw essayiste, auteur et critique irlandais (1856 - 1950)
Commenter  J’apprécie          330
Ne parlez jamais de "fossile vivant" à un paléontologue, vous allez l'énerver!
Les méduses, les requins, les tortues, les scorpions, les blattes, les libellules et bien d'autres bestioles semblent inchangées depuis des millions d'années, et l'on ne les appelle pas pour autant des "fossiles vivants" . Le terme le plus juste pour nommer un fossile vivant est "animal panchronique", mais celui-ci est nettement moins imagé...
Commenter  J’apprécie          300
De fait, notre corps est constitué de beaucoup plus de bactéries que de cellules, une centaine de milliers de milliards, divisés en plus de cinq mille espèces, disséminées sous notre épiderme, notre nez, nos yeux, nos muqueuses, etc.
Notre flore intestinale pèse à elle seule plus d'un kilo et demi!
Commenter  J’apprécie          270
Pionnier de l'éthologie, Karl Von Frisch révéla dans les années 1960 comment les abeilles dansent pour communiquer. Depuis, on est arrivé à construire des minirobots capables d'imiter ces danses et de se faire comprendre des abeilles : par l'intermédiaire de la machine, des hommes ont parlé à des insectes !
Commenter  J’apprécie          260
Les installations les plus connues sont les nichoirs à mésanges type "boîte aux lettres". Les Britanniques, toujours en avance pour ce qui concerne la nature, en proposent désormais munis d'une petite caméra, afin que l'on puisse observer les habitants sans les déranger ! Ça, c'est de la télé-réalité !
Commenter  J’apprécie          264
Les plantes vous font des fleurs : elles ne s'enfuient pas à votre approche.
Commenter  J’apprécie          230
Mary Anning est pauvre,orpheline et passionnée par la chasse au fossile comme l'était son père.
Tout au long de son existence, elle va contribuer non seulement à remplir les musées mais à montrer que les espèces peuvent disparaître, point fondamental de la théorie de l'évolution. Elle a trouvé le premier ichtyosaure complet, le premier plésiosaure connu en 1821, ou encore le premier ptérosaure anglais.
Mais Mary Anning est une femme, sans éducation, issue d'un milieu modeste de surcroît, autant dire sans aucune valeur sociale.
Elle s'éteint dans l'oubli au moment où Charles Darwin travaille à son ouvrage clé. L'histoire des sciences comme celle des arts, est semée de noms masculins...et d'épisodes amnésiques.
Commenter  J’apprécie          200
Henrietta Darwin, ou Etty, était une enfant de l'ère victorienne. On raconte que, choquée par les notes de son père sur le pénis géant des balanes et autres fantasmagories sexuelles propres aux cirripèdes (chez certaines espèces les mâles sont si petits qu'ils vivent en parasite dans le corps des femelles), Etty en aurait interdit la publication. On dit aussi qu'elle aurait milité pour un programme d'éradication du satyre puant, champignon de nos campagnes aux formes très suggestives.
Commenter  J’apprécie          180
Des espèces envahissantes.

Partout dans le monde, les humains ont fait voyager les végétaux : soit ils exportaient des plantes de chez eux vers les nouvelles contrées, soit ils introduisaient dans leur pays des espèces venues d'ailleurs.
Le familier manque quand on est loin, mais chez soi le lointain semble attirer plus que le familier. Certaines espèces exotiques se sont acclimatées au point qu'elles menacent les plantes indigènes, car elles n'ont pas d'ennemi. Elles appauvrissent la biodiversité en banalisant la nature sur toute la planète.
Commenter  J’apprécie          170
Un autre terme, le "boute-en-train", provient de ces mâles (étalons ou béliers) que l'on amène devant les femelles pour repérer si elles sont en chaleur, mais qui n'ont jamais le droit à l'accouplement. S'ils font un flehmen, signe de la réceptivité de la femelle, on les remplace immédiatement par l'étalon de valeur prévu pour la saillie : être un boute-en-train, ce n'est pas si drôle...
Commenter  J’apprécie          160
Respect pour les petites fleurs : nous leur devons les battements de nos cœurs.
Commenter  J’apprécie          161
Frimez en société

Que ne suis-je une puce ?
La baisotant, tous les jours,
je mordrais ses beaux tétins.

Pierre de Ronsard, 1553
Commenter  J’apprécie          120
Nous sommes à Londres au parc de Sydenham où se situe le Crystal Palace, le 31 décembre 1853, et l'alcool coule à flots. Ces messieurs célèbrent bruyamment l'ouverture du parc, qui offre aux visiteurs des reconstitutions de dinosaures et autres bêtes disparues. Une première mondiale.
Dans la tête de l'iguanodon, le paléontologue Richard Owen (1804-1892) trône au-dessus d'une vingtaine d'éminents mais joyeux convives. On le surnomme "le cuvier britannique". C'est lui qui, avec l'aide du sculpteur Benjamin Hawkins, a conçu l'exposition. C'est aussi lui l'inventeur du mot dinosaure, du grec "deinos" terrible, et "sauros", lézard ou saurien (pour "reptile", car ce mot n'existe pas en grec)
Commenter  J’apprécie          110
En Sibérie, on pensait que les squelettes de mammouths étaient des restes de souris colossales aux moeurs souterraines, dont les déplacements expliquaient les tremblements de terre. [...]
Dans l'Europe du Moyen-Age, les restes d'ours des cavernes étaient considérés comme provenant de dragons cracheurs de feu.
Commenter  J’apprécie          110
Tels des extraterrestres, les végétaux sont de petits êtres verts capables de se nourrir du soleil, d'envoyer leurs bébés dans des capsules volantes ou de se cloner pour conquérir la Terre.
p.17
Commenter  J’apprécie          110
La grenouille de Darwin, qui vit au Chili et en Argentine, doit, elle aussi, son nom à son illustre découvreur. les Américains la surnomment "grenouille cow-boy" car elle siffle à la façon des cow-boys qui appellent leur troupeau. Avec son nez pointu, c'est une drôle de bête. Le mâle de cet amphibien se charge de la garde des oeufs pendant environ deux semaines, jusqu'à ce que les embryons commencent à bouger. Puis il les happe avec sa langue et les transfère dans son sac vocal qui s'étend sur ses flancs, jusqu'aux hanches. Les têtards se métamorphosent dans ce sac, qui grossit comme le ventre d'une femme enceinte, et n'en sortiront que lorsqu'ils seront devenus de petites grenouilles: ils viendront au monde par la bouche de leur père!
Commenter  J’apprécie          102
Adoratrice du dieu dollar et du dieu technologie, notre civilisation reste profondément anthropocentrique. La rupture avec la nature entraîne sa destruction aveugle, systématique, suicidaire. Et sa destruction n'est pas dommageable seulement à quelques doux originaux passionnés de coléoptères, mais à l'humanité entière. En détruisant la nature, nous détruisons les hauts lieux de notre imaginaire et de nos émotions. En détruisant la nature, nous saccageons les sources de notre air, de notre eau, de notre nourriture et de nos médicaments. En détruisant la nature, nous coupons une à une les branches et de l'évolution. En détruisant la nature, nous faisons disparaître d'indispensables espaces de découvertes, sans lesquels Charles Darwin ou Jane Goodall n'auraient pu ouvrir nos connaissances de la vie et de nous-mêmes.
Commenter  J’apprécie          90



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Marc Giraud (265)Voir plus

Quiz Voir plus

Autobiographies de l'enfance

C’est un roman autobiographique publié en 1894 par Jules Renard, qui raconte l'enfance et les déboires d'un garçon roux mal aimé.

Confession d’un enfant du siècle
La mare au diable
Poil de Carotte

12 questions
70 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..