Le deuil a lieu le moment venu, dans un certain contexte, chacun à son rythme. Et pour moi, c'est maintenant, c'est ici, et je vais passer un sale quart d'heure.
ils auraient pu se contenter de divorcer calmement, pour vivre mieux car ils ne savaient plus vivre ensemble, pour ne pas persévérer dans un mariage qui ne tenait plus, pour le bien de leurs enfants. Mais non, ils sont tombés dans le piège fatal de la rancune et ont été aveuglés par la haine.
Elle était sur tous les fronts la belle Marianne, et s'épuisait à essayer d'être parfaite sans parvenir à être irréprochable. C'est parfois le drame des femmes actives.
Pour aller bien, je cherche à concilier le devoir de mémoire et le droit à l’oubli.
Si je me place dans le camp des médecins, le don d’organes est une chose prodigieuse. Dans le camp des receveurs, le don est miraculeux et merveilleux. Mais si je me place dans mon camp, je le trouve odieux. C’est un choix inhumain.
En revanche, malgré le calme et la routine de ce staff matinal, le malaise ressenti la veille revient insidieusement s'installer au creux de mon estomac. Je tente de respirer plus librement pour le chasser, mais il s'accroche
laisser de côté le jugement impitoyable des enfants qui réclament des parents invincibles et me faire une appréciation plus miséricordieuse de celle qui fut ma mère.