Citations de Laurent Gounelle (2293)
- Vous savez, reprit-il, on ne peut pas être heureux si l'on se voit victime des évènements ou des autres. Il est important de comprendre que c'est toujours vous qui décidez de votre vie, quelle qu'elle soit. Même si vous êtes le dernier des subalternes sur votre lieu de travail, c'est vous qui êtes aux commandes. Vous êtes le maitre de votre destin.
Celui qui se laisse arrêter par la première difficulté rencontrée ne va pas bien loin dans la vie.
On ne se rend pas compte à quel point on est influencés par les images véhiculées par la société. Les visuels de femmes censées incarner la femme parfaite inondent nos magazines, nos vitrines, nos écrans, mais qui a décidé des critères ? Pas toi, pas moi ... Comme toutes ces images vont dans le même sens on les érige en vérité. Ça devient une norme, une évidence pour tout le monde. On ne se rend pas compte à quel point nos goûts sont ainsi façonnés, au point de nous leurrer nous-mêmes.
On fait un grand pas dans la vie quand on cesse de généraliser ce qui concerne les autres, et que l'on considère chacun individuellement, même s'il fait de toute façon partie d'un tout qui le dépasse
Churchill disait que le succès, c'est d'être capable d'aller d'échec en échec sans perdre son enthousiasme.
"Quand on aime, quand on ressent de l'amour, que ce soit pour un être humain, un animal, une fleur ou un coucher de soleil, on est porté au-delà de soi. Nos désire, nos peurs et nos doutes se dissipent. Nos besoins de reconnaissance s'évanouissent. On ne cherche plus à se comparer, à exister plus que les autres. notre âme s'élève tandis que nous sommes tout entiers emplis de ce sentiment, de cet élan du cœur qui s'étend alors naturellement pour embrasser tous les êtres et toutes les choses de la vie."
Heureux êtes vous quand on vous insultera, disait jesus
Ben voyons. Se faire insulter, c'est le bonheur, non ?
On en rêve tous les jours...
"Je voudrais juste que vous preniez conscience que l'on ne peut pas réaliser le rêve de sa vie si l'on n'est pas prêt à faire des efforts et, si nécessaire, quelques sacrifices."
Christos sourit en se rappelant cette vieille histoire d'un pêcheur grec rencontrant un touriste américain à la terrasse d'un café de bord de mer. Ils se racontent un peu leur vie et le Grec explique à l'autre qu'il pêche le matin puis passe ses après-midi à se prélasser sur cette terrasse en sirotant tranquillement un verre d'ouzo.
L'Américain lui dit alors :
— Tu devrais plutôt retourner pêcher l'après-midi également.
Le Grec le toise, interloqué.
— Pour quoi faire ?
— Tu doublerais tes revenus !
Le pêcheur le contemple d'un œil indifférent.
— Ça m'apporterait quoi ?
— Eh bien, tu épargnerais quelque temps, et puis ensuite tu aurais de quoi acheter un deuxième bateau.
L'autre fronce les sourcils.
— Mais... Et alors ?
— Tu embaucherais un matelot et avec deux bateaux, tu doublerais ta recette. Au bout d'un moment, tu pourrais investir dans un troisième bateau, et ainsi de suite.
Le Grec secoue la tête d'un air d'incompréhension totale.
— Mais... ça m'apporterait quoi ?
L'Américain finit par s'énerver.
— Mais enfin ! Tu deviendrais riche, voyons ! Et alors tu serais libre de faire ce que tu veux ! La belle vie, quoi ! Tu pourrais te lever tranquillement le matin, aller pêcher un peu, puis revenir et passer l'après-midi à siroter un verre d'ouzo en terrasse !
p.166
Une vie réussie est une vie que l’on a menée conformément à ses souhaits, en agissant toujours avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi-même dans ce que l’on fait, en restant en harmonie avec qui l’on est, et, si possible, une vie qui nous a donné l’occasion de nous dépasser, de nous consacrer à autre chose qu’à nous-mêmes et d’apporter quelque chose à l’humanité, même très humblement, même si infime. Une petite plume d’oiseau confiée au vent. Un sourire pour les autres.
Mais il ne faut pas vous confier aux personnes qui chercheraient à vous décourager juste pour répondre à leurs propres besoins psychologiques.
Par exemple, il y a des gens qui se sentent mieux quand vous allez mal, et qui font donc tout pour que vous n'alliez pas mieux ! Ou d'autres qui détesteraient vous voir réaliser vos rêves car cela leur rappellerait leur absence de courage pour réaliser les leurs...
"[...] les choses n'existent que lorsqu'on peut les nommer."
Si on aime les gens seulement lorsqu'ils se conforment a nos ideaux ,ce n est pas de l amour ...
"La vie est un combat. Le refuser, c'est renoncer à vivre. Mieux valait se lancer dans la bataille et y prendre plaisir plutôt que de mourir en spectateur."
A sa descente de voiture, il avait été envoûté par les senteurs mêlées de roses, de clématites et de chèvrefeuille qui auréolaient le lieu d'un parfum de paradis, comme si une fée avait semé une poignée de poudre merveilleuse sur la maison et son jardin.
P439
J'aurais encore préféré l'hostilité à la moquerie. L'hostilité pousse a réagir, la moquerie, à s'enfuir.
Qu'est-ce qu'ils doivent s'emmerder, se dit Krakus. Décidément, il ne comprenait pas l'engouement des journalistes et des chercheurs pour ces "peuples premiers", comme ils disaient. Encore un enrobage sucré pour édulcorer la réalité. Des primitifs, oui. Et si ces sauvages étaient heureux, c'était de toute évidence parce qu'ils étaient simplets. Des retardés mentaux, c'est tout. D'ailleurs, ne dit-on pas "imbécile heureux" ? S'il fallait devenir idiot pour s'épanouir, lui, Roberto Krakus, préférait garder ses tracas et ses malheurs. Ca mettait au moins un peu de piment dans son existence.
- Je t'ai vu hier avec. T'en avait un magnifique, splendide ....
- Hier peut-être, mais aujourd'hui je n'ai pas d'arc. C'est ainsi, dit-il le plus tranquillement du monde.
-Tu dois le regretter, dis pas le contraire ! ça doit bien te décevoir un peu, quand même !
- Cet objet n'existe plus. Pourquoi serais-je déçu de quelque chose qui n'existe pas?
Krakus s'emporta.
-Hier, il existait bien , quand même !
- Mais hier a disparu, mon ami. Nous sommes aujourd'hui, toujours aujourd'hui.
Aie à l'esprit que la force, l'énergie et le courage n'échoient pas à celui qui s'indigne et se fâche. Plus on se rapproche de l'impassibilité, plus on est fort. La colère traduit la faiblesse de même que l'affliction : toutes deux sont des blessures, des capitulations.
Marc Aurèle
Une photo reussie est plus parlante qu un long discours.