Jean-Charles Kraehn

Ce sixième tome livre la conclusion de ce diptyque et clôture ainsi le deuxième cycle de cette série scénarisée par Jean-Charles Kraehn et dessinée par Patrick Jusseaume.



L’intrigue, qui dans le tome précédent avait encore des allures de simple enquête policière sur fond maritime, prend ici une tournure plus complexe, mêlant trafic de diamants et passés tumultueux. Jean-Charles Kraehn ("Gil Saint André", "Bout d'homme", "Quintett") s’amuse d’ailleurs à brouiller les pistes jusqu’à la dernière page.



L’ambiance coloniale qui règne aux larges des côtes africaines est également très réussie et constitue l’un des intérêts de ce deuxième cycle. Un exotisme qui se retrouve également au niveau de ce graphisme qui invite au voyage. Le découpage, le rythme et la narration restent également excellent tout au long de l’aventure.



Espérons que le prochain cycle (asiatique) saura rester aussi efficace et plaisant à suivre.

Cette première partie de diptyque entame le second cycle de la série "Tramp".



C’est avec grand plaisir que l’on retrouve Yann Calec dans une nouvelle aventure. Tout comme lors du cycle précédent Calec va devoir élucider un meurtre mais, à l’inverse du volet précédent, le lecteur ne connaît pas l’identité du meurtrier. Il se retrouve des lors au sein d’une enquête policière qu’il prendra plaisir à démêler lors du tome précédent.



L’intrigue n’a rien de révolutionnaire et le tout démarre même plutôt lentement, mais la narration efficace permet de garder l’attention du lecteur tout au long de ce nouveau thriller maritime. L’ambiance coloniale africaine de ce cycle est également très réussie et constitue l’un des intérêts de cet album. Un exotisme qui se retrouve également au niveau du graphisme.



Classique, efficace, dépaysant, prenant et ... à suivre !

Dans l’avant-dernier tome de ce premier cycle de la série "Tramp", on quitte les océans pour la terre ferme afin de retrouver Yann Calec dans une situation pour le moins délicate.



Alors que dans les tomes précédents l’histoire avançait de manière classique, réaliste et posée, le scénario s’accélère ici quelque peu. Les rebondissements sont certes plus nombreux, mais le tout perd un peu de sa crédibilité. La course poursuite et l’évasion me semblent légèrement capilo-tractées. De plus, les nouveaux personnages, venus aider Yann Calec à sortir du pétrin, manquent cruellement d’assurance et de crédibilité.



Néanmoins, le tout reste admirablement narré et prenant.

La première chose que l’on remarque en ouvrant ce premier tome c’est un dessin et un découpage très classique. Ensuite, dès qu’on commence à lire, on est vite pris par la narration fluide et captivante.



On se retrouve au milieu d’un thriller maritime avec une intrigue, certes classique, mélangeant complot et vengeance, mais sympathique et bien développée.



Les personnages sont prenants avec un Calec suspicieux, un armateur (Julien de Trichère) utilisant ses dernières forces afin de se débarrasser d’un lourd fardeau qui pèse sur ses vieilles épaules, cette culpabilité qui le ronge vis-à-vis de sa fille Hélène qu’il adore tant, un malfrat sans remords et sadique (René Floss) et une jolie secrétaire, fragile et maladroite, qui forme une victime idéale.



Même si le tout est assez prévisible, c’est extrêmement bien raconté et passionnant.

Ce quatrième tome nous livre une nouvelle histoire d’amour, cette fois entre Nafsika Vasli, serveuse à l'auberge de Pavlos, et le brigand Stélios.



Après Dora Mars, ce tome va donc se concentrer sur une autre femme dont le courage et la détermination sont nourris par l’amour. Un amour au destin tragique, comme dans les trois tomes précédents.



Et si chaque tome se concentre sur une partie de cette même histoire qui s’est déroulée à Pavlos, ce quatrième tome va surtout se focaliser sur l’attaque du convoi qui ramène le trésor du monastère d’Hagios Serafim à Pavlos par les irréguliers.



Graphiquement le dessin de Jean-Charles Kraehn ("Tramp", "Bout d'homme") est toujours aussi splendide, mais colle peut-être un peu moins bien au contexte historique que celui de ses prédécesseurs.

Suite et fin du deuxième cycle de "Gil Saint André".



Ne disposant que d’un seul tome pour conclure leur double intrigue, Kraehn et Vallée donnent par moment l’impression de conclure certains passages de manière précipitée. Mais, malgré un cahier de charges un peu trop garni pour ce dernier volet, les auteurs parviennent tout de même à livrer une histoire rondement menée et très prenante. Peut-être qu’un tome supplémentaire aurait été nécessaire car se jouer d’un réseau terroriste en Algérie tout en démantelant un réseau de prostitution en Belgique, est peut-être en demander un peu trop à cet ancien père de famille. Surtout qu’au passage il doit également gérer ses problèmes familiaux et relationnels.



Bref, un dernier tome un peu trop chargé mais une série qui au final propose déjà deux excellents cycles.

Avant-dernier tome de ce deuxième cycle qui en compte trois.



En délaissant quelque peu l’intrigue liée au passé de Viviane afin de se concentrer sur l’enlèvement de la sœur de Djida, Kraehn et Vallée changent le décor de la série et emmènent Gil en Algérie. Un voyage qui permet d’en apprendre encore un peu plus sur le passé et sur les origines de Djida.



Tout en continuant d’aborder le thème du fanatisme et celui des mariages forcés, l’auteur propose un récit prenant et des personnages parfaitement développés.



Très bon !

Après un excellent premier cycle de cinq tomes, ce sixième tome inaugure un second cycle de trois tomes.



L’auteur livre cette fois deux intrigues parallèles. La première concerne la famille de Gil et plus particulièrement Viviane qui, malgré le dénouement du premier cycle, va se faire rattraper par son passé. La deuxième intrigue est centrée autour de la famille de Djida et permet à l’auteur d’aborder le thème du fanatisme et celui des mariages forcés.



Un récit qui permet donc d’en apprendre plus sur le passé de Djida et qui contribue au développement du personnage. La mise en place de ce deuxième cycle est à nouveau parfaitement maîtrisée et l’auteur fait monter le suspense au fil des pages pour terminer sur un cliff-hanger insoutenable.



Vivement la suite !!!

Ce cinquième tome conclut brillamment le premier cycle de "Gil Saint André".



L'auteur ne réserve plus de véritables rebondissements comme lors des tomes précédents, mais conclut brillamment cette enquête qui sera parvenue à tenir le lecteur en haleine pendant cinq tomes, sans aucune fausse note.



Le bilan est donc plus que positif. Une narration irréprochable, un développement des personnages soigné, une intrigue parfaitement maîtrisée qui emmène le lecteur dans une course poursuite haletante à travers l'Europe et un graphisme classique mais efficace.



Bref, un polar indispensable pour tous les amateurs du genre !

Avant-dernier volet de cette enquête policière et ça demeure excellent du début à la fin.



Au fil des tomes, les choses se compliquent pour ce père de famille reconverti en détective privé et fugitif suite à la disparition de sa femme. Il y a d'une part cette enquête qui gagne en complexité au fil des pages et qui tient habilement le lecteur en haleine depuis plus de trois tomes. De l'autre, il y a cet innocent, traqué par la police française et qui risque donc d'être privé de sa liberté alors qu'il a déjà perdu sa femme. La marge de manœuvre devient de plus en plus étroite pour Gil et son enquête prend également une dimension plus internationale. Après la Belgique, le voici en Suisse, toujours aussi déterminé à retrouver sa femme.



Excellent !

Jean-Charles Kraehn nous emmène sur les côtes bretonnes dans un petit village qui ferme ses portes et son cœur à une mère et ses deux enfants. Rémi, l’un de ces enfants a 19 ans, mais n’en paraît que 10, âge auquel il a mystérieusement cessé de grandir.



Et même s’il a déjà 19 ans, on s’attache vite à ce petit bout d’homme qui est une véritable mare de sentiments. Délaissé par sa mère et rejeté par les villageois pour des raisons que l’on découvre en cours de tome en plongeant dans le passé de sa famille. Nargué par les enfants du village à cause de son physique et rempli de sentiments d’adolescent amoureux que son corps d’enfant ne peut extérioriser.



Des sentiments d’une force extrême, à tel point qu’ils ne résultent pas seulement en une séquelle physique, mais font grandir une haine tellement grande en ce petit garçon, qu’il va finir par développer un pouvoir mortel et vengeur.

Très bon volume. On retrouve Hugues qui vient d'apprendre qui il est vraiment et grièvement blessé. Ce tome est également centré sur le conflit féodal entre le roi et ses vassaux.

La fin du tome semble engager une nouvelle étape puisque, fort de son nouveau statut, Hugues se met à la recherche d'Alix.

Dans ce cinquième volume, nous retrouvons Hugues et sa toute nouvelle épouse Nolwen qui tentent de faire libérer Sigwald et leur nouvel ami juif.

L'intrigue se suit toujours avec plaisir et ce volume se révèle instructif quant à la place des Juifs dans la France médiévale.

Nouvelle lecture juin 2020

Enquêtes parallèles est le tome 5, dernier du cycle 1. Il porte bien ce nom car chacun de leur côté Gil et Djida vont les mener.

Ce premier cycle a tenu ses promesses même si, c’est vrai, le scénario fait un peu serie B. Nous retrouvons dès les premières pages Gil en pleine séance de mystique. Attention, Ce qui suit divulgache complètement l’histoire.

C’est à la « Renaissance », secte mystique et esothérique que nous retrouvons notre héros. Un peu plus tard, Gil apprend, par une des adeptes ramolies du bulbe, que oui, il y a bien un Range-Rover blanc (tome 3) dans la partie élevage située dans le fond de l’immense propriété mais où les adeptes sont interdits d’accès à cause d’un trop grand nombre d’ondes négatives qui s’y propagent.

Pendant ce temps, Djida, elle, assiste, en Suisse, en Tant que journaliste, à une conférence du Pr Medjic. Contre toute attente, elle se fait engager par celui-ci pour lui écrire sa biographie.

L’Élevage est un endroit très surveillé. Gil arrive à apercevoir des cages de souris, de singes. Il reste néanmoins persuadé que les sous-sols renferment d’autres genres élevages.

Pendant ce temps, à la clinique de Medjic, arrive les police français qui posent des questions au Professeur sur la Henriette Dumant, qui était une de ses clientes, et sur ses filles jumelles Sylvia et sa sœur. Mimant la surprise, le médecin s’empresse de répondre qu’il ignorait qu’il existait une seconde sœur. Aussitôt les flics partis, Medjic passe un coup de fil et sort précipitamment téléphoner d’une cabine. Djida, qui a suivi l’entrevue cachée, le suit.

Djida décide d’utiliser son charme pour faire parler Loïs, le bras droit de Medjic. Elle apprend que ce dernier s’est fâché avec Herbert Klotz, son ancien associé et ami que personne n’a revu. Mais Loïs, n’est pas dupe du jeu de Djida et l’emmène dans un pavillon appartenant 0 Medjic et lui révèle que Klotz est six pieds sous terre dans le parc.

Gil, lui, de son côté vient de retrouver Sylvia droguée, inconsciente dans les sous-sols. Il se fait surprendre.

Djida réussit à défaire de Loïs. A temps pour Gil, la police intervient et arrête tout le monde y compris Medjic et met fin au trafic d’ jumeaux servant à tester des recherches sur le vieillissement sur des êtres jumélaires.





Fin du cycle 1

One shot sur la jeunesse mouvementée de Gil. Chantage, complot politique, un ancien ami, skinhead, devenu député n'hésite pas à manier ses armes pour que Gil l'aide à financer sa campagne. Gil refuse et va très vite s'apercevoir qu'en dépit de ce refus, son passé sulfureux va ressortir.

Nouveau dessinateur prometteur, nouvelles aventures plus resserrées, c'est plutot pas mal même si la panoplie de PDG commence à être compliquée à assumer.

Pas mal.

Nouvelle lecture le 10 juin 2020



N'allons pas divulgacher cette histoire où je me sens bien réinstallé. Donc vous ne saurez rien; C'est trop dangereux

Si vous cliquiez ci-dessous ce serait dommage.



Gil et Djida sont face au capitaine Pourrier de la SRPJ de Lyon, là-même où travaille Djida. Pourrier, bon flic, mais macho, sexsite, mysogyne leur apprend qu’en fait l’avion qui a servit a enlever Djida n’est autre qu’un ULM J300 fabriqué en Suisse.

Gil, pilote de formation, loue un appareil et ils partent pour la Suisse à l’usine. Là, ils apprennent qu’un acheteur, à la main gauche factice, s’est présenté il y a environ un an pour acheter l’un des ULM du même modèle. Au cours de l’essai, il a filé avec l’appareil. Le PDG n’a revu ni l’appareil ni le voleur.

Rentrés à Lyon, Gil accueille la mère de Syvia a la gare de Perrache de retour de Suisse. Sur le chemin elle lui apprend l’existence de Viviane, sœur de Sylvia. Son compagnon lui propose une grosse somme pour garder Viviane pour lui. Restée seule avec Sylvia, elle n’entendra plus jamais parler de Viviane et du père.

Mais bientôt elle appelle Gil (sous la menace d’une arme) lui demandant de venir pour lui faire des révélations. Arrivé sur place il la trouve assassinée chez elle. Gil devient le coupable évident pour la police mais lorsque celle-ci arrive, il s’enfuit et va chez Djida a qui il raconte tout.

Après une nuit d’amour, Pourrier débarque chez Djida. Il ne trouve pas Gil. Mais malin comme un flic il revient un peu plus tard et profite de l’absence de Djida pour entrer dans l’appartement par effraction pour y dénicher Gil. Chou blanc, il vient de leur fausser compagnie.

Gil se refugie chez Fredo, un ancien taulard qu’il a aidé à sa sortie de prison. Gil finit par dégoter l’adresser du pilote à la main factice, il s’y rend mais alors que Gil le tient en joue, Pourrier, avertit par une dénonciation débarque. Le pilote et Gil réussissent à nouveau à filer.

Gil saint André est décidé de connaitre la vérité sur la disparition de sa femme, qui ressemble étrangement à d'autres ayant également disparues. Une enquête policière menée par ce mari éploré se met en place. L'histoire est haletante et les dessins de Kraehn sont très bons.

Voilà tout le monde en Afrique pour signer un accord et faire un petit safari à chasser l'éléphant. Gil st-André est mené par le bout du nez par la DGSE qui lui fait prendre des vessies pour des lanternes. Parallèlement à cela, le mystérieux ordonnateur de l'OPA du tome précédent revoit ses plans. Il est prêt à sacrifier davantage de piétaille, de chair à canon, pour arriver à ses fins.



Gil est intrigué par une nouvelle hôtesse de l'air. Son identité va faire basculer bien des choses. Le tout va se dérouler sur fond de campagne électorale. Un candidat démocratique est opposé à un colonel. Si la France joue sur le premier candidat, c'est parce qu'elle le manipulera le plus facilement. En face, le mystérieux homme d'affaires sans scrupule mise sur le colonel.



En même temps, il va réveiller la vieille inimitié entre les deux ethnies qui composent le pays par un faux attentat où Gkl brille par son courage. Cet dévouement de soi arrivera à point nommé dans le final où toutes les factions se rejoignent dans une grande foire d'empoigne.



C'est brouillon, pétri de bonnes intentions, avec plein de bonnes idées, et pas mal d'approximations en même temps. Dommage de clore un suspense aussi bien mené par quelque chose d'aussi flottant. Bien sûr, la série n'a jamais brillé par son réalisme. Mais on touche le fond, àmha. Finalement, cette série d'action ressemble à la série Harlequin.

La suite des aventures de Gil St-André est centrée sur Djida, la jeune flic d'origine arabe. Elle a coupé les ponts avec sa famille qui n'apprécie pas son côté décomplexé, moderne, à l'occidentale. Par contre, ce n'est pas le cas de son frère, qui veille sur la jeune soeur. Mais celle-ci ne veut plus de la vie étriquée et fugue.



S'ensuit alors une course-poursuite entre le frère, son pote et les deux soeurs. Rattrapée, Drissia est emmenée en Algérie pour y être mariée. Djida réussit à persuader son frère Kader qu'elle en a marre de son mode de vie occidental. Elle pourra assister au mariage. Elle s'arrange avec Gil St-André pour qu'il vienne les chercher en avion. Opération à haut risque en marge de la loi.



En même temps, du côté de Gil St-André, Sylvia apprend qu'elle a un cancer en phase terminale, une conséquence des expérimentations auxquelles elle a dû se soumettre. Par ailleurs, les anciens proxénètes belges de Viviane ne s'y font toujours pas et s'en prennent à Gil. D'abord, il s'agit d'une bonne raclée. Ensuite, c'est un enlèvement au cours duquel on lui coupe un morceau de doigt.



Le tout se termine par la voiture de Gil qui explose, le propulsant dans les airs alors qu'il doit prendre l'avion pour aller chercher les deux soeurs.



Le scénario est dur, proxénétisme, violence, mariage forcé. Les idées sont bonnes. Malheureusement, les dialogues et les textes additionnels ne sont pas à la hauteur, le dessin est un peu léger, tout cela concourt à ne pas trop y croire. Mais il y a un souffle qui pousse le tout.

L' homme qui était proche d'Hugues se révèle être un sarrasin qui veut supprimer Louis IX. Comme d'habitude Hugues est dans de sales draps. C'est un peu redondant.