- La plupart des femmes, ici, se marient en sortant de l’université. Elles deviennent femmes au foyer, elles élèvent leurs enfants et vont à l’église. Et voilà. Personne ne s’intéresse à leurs désirs ou à leurs rêves. Tout le monde se fiche de leur talents ou de leurs opinions.
Mme Haney toise Ruby comme s’il s’agissait d’une crotte de chien et son mépris mériterait une médaille d’argent dans un concours national.
Quand Fran était enceinte de Sandy, ses hormones lui assuraient la stabilité émotionnelle d’une ballerine de cinq ans et réduisait son intelligence à celle d’une assiette de purée.
- C’est toujours une histoire d’hommes. Ils guident leur existence, et elles n’en tirent aucune leçon. Elles se relèvent, remettent du rouge à lèvres et courent après le suivant. Jusqu’à ce qu’un d’entre eux les détruise.
Non, car finalement, vous avez essayé. Je veux dire, on doit continuer. C’est trop facile de rester là, à regarder les injustices sans rien faire.
On dirait des maisons en sucre dans une forêt magique où les femmes disparaissent et les sorcières surveillent leurs palais et leurs hommes ensorcelés.
Les gens de Sunnylakes ne veulent voir que le bon côté des choses. L’autre côté, les trucs sombres, ça reste caché. Personne n’a vu ce qui est arrivé à Joyce parce que personne ne voulait voir. Pas même elle.
Il n’a pas le choix, pourtant. Si les femmes sont le problème, peut-être que l’une d’entre elles est la solution.
Hier, j'ai embrassé mon mari pour la dernière fois.
Il ne le sait pas, bien sûr. Pas encore. En réalité, j'ai du mal à y croire moi-même. Pourtant, quand je me suis réveillée ce matin, j'ai su que c'était vrai.
Je suis debout sur la terrasse et j'essaie d'entrevoir mon avenir. Pour me moment, il semble entièrement fait de l'air du matin. Frais et tranquille, mais avec une promesse de chaleur.
On ne peut guère en dire plus sur mon avenir.