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Citations de Gérard Saryan (54)


Ses yeux pénétrèrent les miens avec une incroyable acuité. Cet homme aurait pu m'hypnotiser, dégageant une assurance surprenante.
"M'en voulez pas, je connais le refrain, et ce n'est pas le premier gamin qui est enlevé dans cette gare."
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Paris – Hôpital de la Pitié-Salpêtrière
J’ouvris les yeux. Où suis-je ? La pénombre de la pièce ne me laissait que peu d’indices. Je me sentais engoncée jusqu’aux orteils. Bougeant légèrement le crâne, je le regrettai aussitôt. Une vilaine contusion se rappelait à moi, m’arrachant un cri silencieux. Une minerve m’entourait le cou, m’interdisant le moindre mouvement, tandis qu’un énorme tuyau m’emplissait la bouche et la trachée. Je paniquai un moment, avant de m’obliger à me calmer en réglant ma respiration sur le rythme de l’appareil d’assistance.
Au loin, une voix exagérément grave se fit entendre. À n’en pas douter, c’était celle d’un fumeur. Je distinguais un bruit de semelles râpant le sol. On s’agitait de l’autre côté de la cloison. J’étais donc clouée sur un lit d’hôpital. Une pensée totalement absurde traversa mon esprit torturé : étais-je paralysée ?
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Le choix était difficile : retourner en arrière et prendre le risque d’être découverte, ou parcourir les derniers mètres restants. Maëva réprima un violent frisson. Son cœur s’emballait dans sa poitrine. Elle prit sa décision...
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Après quelques pas, elle marqua un temps d’arrêt. L’obscurité était impressionnante. Le vent s’engouffrait sous son long tee-shirt de nuit.
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Je me retournai pour lui répondre mais un sentiment étrange m'envahit.. Mon avant bras ne m'avait jamais paru aussi léger Je chavirai: le blouson de Dimitri était suspendu entre mes doigts comme un trophée que l'on expose.
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Courtenay
Le véhicule emprunta le chemin de terre durant trois longs kilomètres. La pluie avait rendu la route si mau­vaise par endroits qu’elle en était presque imprati­cable. La boue avait tendance à coller aux pneus, si bien que, de temps à autre, le camping-car menaçait de glisser sur le bas-côté. À l’intérieur de l’habitacle, on était secoué plus que de raison et tous les ustensiles de cuisine finirent par échouer sur le sol en stratifié. Les mains gantées de la conductrice étaient crispées sur le volant en cuir.
Au coeur de la forêt, elle immobilisa son véhicule au bord d’une piste et coupa le moteur. Le ciel était si bas ce matin sur cette petite commune du Loiret qu’à coup sûr, pas un promeneur ne mettrait le nez dehors.
Elle attendit cinq bonnes minutes avant de descendre de la cabine et prit le temps nécessaire pour épier les bruissements alentour. Quelques mésanges s’envolèrent simultanément, tel un ballet exécuté pour l’occasion.
D’un pas décidé, la femme ouvrit la soute à bagages et jeta un dernier coup d’œil dans son dos. Un genou à l’intérieur, elle souleva le corps enveloppé dans une couverture en laine. Avec minutie, elle desserra les sangles compressant les pieds et le haut du buste. Aucune réaction ! Sans doute l’effet de la forte dose de sédatif qu’elle lui avait administrée avant de par­tir. Elle dégagea le visage amaigri de l’enfant et le caressa :
« Jessica ? Réveille-toi ! C’est ton jour de chance. »
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Tout en pressant le blouson de Dimitri contre moi, je les informai que l'anorak de l'enfant dans la vidéo n'était pas le sien. Ils m'affirmèrent que les kidnappeurs ne s'arrêtaient pas à ce genre de détails, n'hésitant pas à travestir un gosse après l'avoir en levé. Kidnappeurs. Pour la première fois, le mot était lancé.
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Transi de froid, il posa enfin une main sur le plancher. Une forte odeur métallique lui donna envie de vomir. Des dizaines d’oiseaux affamés étaient agglutinés sur…un cadavre. Il parvint à se hisser sur la plateforme instable, dérangeant les charognards dans leur festin. Ils prirent leur envol dans un concert de croassements épouvantables.
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Jugeant qu’elle était assez éloignée, elle se mit à courir dans l’obscurité de cette forêt. Maëva Laffont, 6 ans, fuyait aussi vite que le lui permettaient ses petites jambes. Par deux fois, elle faillit tomber, mais récupéra in extremis son équilibre en s’appuyant contre des branches à sa portée. Au loin, elle entendit le loup se lancer à l’assaut de sa proie. Avec rage.
Soudain, d’autres bruissements.
Maëva les devinait. Chacune de ses foulées était étouffée par une autre, plus énergique, plus prononcée, et plus rapide aussi. Paniquée, affolée, elle sentit des larmes couler le long de ses joues. La collision était imminente et a terreur se jouait d’elle.
Et puis une main ferme se posa sur sa bouche, une autre enveloppa ses hanches, l’emportant au-dessus du sol, loin, tel un ouragan... Un voile glissa devant ses yeux...
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Après quelques pas, elle marqua un temps d’arrêt. L’obscurité était impressionnante. Le vent s’engouffrait sous son long tee-shirt de nuit. Le choix était difficile : retourner en arrière et prendre le risque d’être découverte, ou parcourir les derniers mètres restants. Maëva réprima un violent frisson. Son cœur s’emballait dans sa poitrine. Elle prit sa décision...
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Ils n’ont ni règles ni scrupules. À leurs yeux, votre vie ne vaut rien.
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Pour eux, la France est un moyen de faire de l’argent facile. Drogue, vol, prostitution, trafics en tout genre. Lorsqu’ils sont dans un pays, c’est pour le dévaster.
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Prise d’un instant de folie, je hurlai à travers le hall, mais aussi à la terre entière :
“JE SUIS VIVANTE !”
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Le visage et les vêtements maculés de sang, je faisais face à quelques voyageurs éberlués. Si un ou deux restèrent indifférents à ma détresse, un couple me vint en aide.
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Je ne sais comment vous remercier.
– Comment ? En laissant la police faire son travail. Ne dévoilez jamais votre source. Je nierai vous les avoir transmises.”
J’en fis le serment.
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“Ce que je fais là est interdit. Je peux me faire virer.”
Coup d’œil rapide à droite, puis à gauche avant de me tendre une clé USB
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Ce n’était pas la première représentation de la pièce, et pourtant, ce trac insupportable me remuait tant les tripes, que j’en avais parfois des nausées.
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Il est grand temps que notre pays redéfinisse ce qui faisait sa force.
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Cette France des droits de l’Homme où l’on mange à sa faim, cette France de la liberté où l’on peut s’exprimer sans être jeté en prison est-elle devenue à ce point intolérante ?
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Et que leur reprochait-on d’ailleurs ? Leur origine ? Nul doute ! Leur couleur de peau ? Évidemment ! Doit-on blâmer de jeunes garçons vivant dans la misère de vouloir rejoindre notre eldorado occidental ? Doit-on être condamné à mourir parce que l’on naît du mauvais côté de la barrière ? De grâce, j’espère que non !
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