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Citations de Fabio Geda (83)


[...] il faut toujours avoir un désir devant soi,comme une carotte devant un âne, parce que c'est en essayant de satisfaire ses désirs qu'on trouve la force de se relever, il faut toujours avoir un rêve au-dessus de la tête, quel qu'il soit, alors, la vie vaudra la peine d'être vécue [...]
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Nous avons ouvert la boîte en carton. Elle contenait le canot - dégonflé bien sûr -, les rames, la pompe, du scotch ? - et des gilets de sauvetage. Un kit parfait. L'Ikea des clandestins. Des instructions et tout.

pp. 118-119
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Comment on fait pour changer de vie comme ça, Enaiat ? Juste un au revoir.

On le fait, c'est tout, Fabio.
Un jour, j'ai lu que le choix d'émigrer naît du besoin de respirer.
C'est vrai. L'espoir d'une vie meilleure est plus fort que tout autre sentiment. Par exemple, ma mère a décidé qu'il valait mieux me savoir en danger loin d'elle mais en route vers un futur différent que me savoir en danger près d'elle, dans la boue et dans la peur pour toujours.
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"Pas dur d'être courageux devant les ruines d'une vie brisée qui n'est pas la vôtre
Et les ombres de personnes que vous n'avez pas connues"
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Quand on est petit, qu’est-ce qu’on connaît du monde ? Ecouter et croire, c’était la même chose. Je croyais tout ce qu’on me racontait. (p 53)
Oui, il m’arrive de regarder à l’intérieur de moi-même. (p 79)
Un jour, j’ai lu que le choix d’émigrer naît du besoin de respirer. C’est vrai. L’espoir d’une vie meilleure est plus fort que tout autre sentiment. Par exemple, ma mère a décidé qu’il valait mieux me savoir en danger loin d’elle mais en route vers un futur différent que me savoir en danger près d’elle, dans la boue et dans la peur pour toujours. (p 83)
La dame est importante pour ce qu’elle a fait. Peu importe son nom. Peu importe comment était sa maison. Elle est n’importe qui. – Dans quel sens, n’importe qui ? – N’importe qui qui se comporte comme ça. (p 140)
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"Comment on trouve un endroit pour grandir, Enaiat? Comment le distingue-t-on d'un autre?», lui demande Fabio Geda. «Tu le reconnais parce que tu n'as plus envie de t'en aller. Bien sur, il n'est pas parfait. Ça n'existe pas, un endroit parfait. Mais il existe des endroits où, au moins, personne ne cherche à te faire du mal."
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il faut toujours avoir un désir devant soi, comme une carotte devant un âne, parce que c’est en essayant de satisfaire ses désirs qu’on trouve la force de se relever, il faut toujours avoir un rêve au-dessus de la tête, quel qu’il soit, alors la vie vaudra la peine d’être vécue. (p. 12, Chapitre 1, “Afghanistan”).
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J'ai pensé : Pourquoi moi, Emil Sabau? Moi je ne suis pas Tex. J'ai que treize ans. Même si, bien sûr, ça me dirait bien d'être lui. J'ai pensé : Je dois partir, m'en aller, quitter Turin.
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Là-bas, tu ne sais pas si c'est toi ou la nouvelle de ta mort qui arrivera en premier à la maison.
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Ils nous ont déchargé de l'autre coté de la frontière comme certains camions déversent les ordures.
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Les lèvre minces et sévères, quine donnaient pas l'impression d'avoir la largeur et l'élasticité suffisante pour sourire.
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Manuela est sublime. Comme toujours. Il existe des visages parfaits. Des corps parfaits. Ce n'est pas le cas de Manuela. Sa perfection est étrangère aux beautés terrestres.
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Ils nous ont entassés dans le double-fond, nous tous, cinquante et quelque. Nous n'étions pas serrés: nous étions plus que serrés. Une poignée de riz dans la main. Quand ils ont fermé, l'obscurité nous a effacés. Je me suis senti suffoquer. J'ai pensé: Espérons que le voyage soit court. J'ai pensé: Espérons que ça ne durera pas longtemps.
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Il voulait me passer quelqu’un au téléphone. (…) J’ai dit: Maman. (…)
Du combiné est arrivé un souffle léger, humide et salé. Alors j’ai compris qu’elle pleurait, elle aussi. (…) Ce sel et ces soupirs étaient tout ce qu’une mère et un fils peuvent se dire, après tant d’années. Nous sommes restés comme ça, en silence, jusqu’à ce que la communication soit interrompue. (p. 174, Chapitre 6, “Italie”).
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Ça se passe comme ça chez nous.
Les talibans ont un dicton: aux Tadjiks le Tadjikistan, aux Ouzbeks l'Ouzbekistan, aux Hazaras le Goristan.
Gor signifie tombe.
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Afghanistan

En fait,voilà, je ne m'attendais pas à ce qu'elle s'en aille vraiment.A dix ans ,quand on s'endort le soir,un soir comme tant d'autres,ni plus sombre ,ni plus étoilé,ni plus silencieux ni plus puant qu'un autre,avec le chant du muezzin,toujours le même, partout le même pour appeler à la prière du haut de son minaret,on ne peut pas s'y attendre.(Page11).
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Voilà.

Le matin, en me réveillant, j’ai tendu le bras pour chasser le sommeil, j’ai tâté à droite pour me rassurer dans la chaleur du corps de maman, l’odeur réconfortante de sa peau qui pour moi signifiait : Debout, réveille-toi ! Mais sous ma main je n’ai trouvé que le drap de coton blanc. Je l’ai tiré à moi. Je me suis retourné, les yeux grands ouverts. Puis je me suis appuyé sur les coudes et j’ai appelé : Maman ! Mais elle n’a pas répondu et personne n’a répondu à sa place. Elle n’était ni sur le matelas, ni dans la pièce où nous avions dormi, encore chaude des corps qui se retournaient dans la pénombre, ni à la porte, ni à la fenêtre pour regarder la rue encombrée de voitures, de charrettes et de vélos, ni occupée à parler avec quelqu’un comme elle l’avait souvent fait ces trois derniers jours, ni à proximité des cruches d’eau, ni dans le coin fumeur.

De l’extérieur parvenait le tumulte de Quetta, bien plus bruyant que mon petit village, cette bande de terre, de maisons et de torrents d’où je viens, le plus bel endroit du monde
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Il faisait nuit quand je suis arrivé à Ostiense.
Autour de mois, il y avait beaucoup de monde, de ceux que vous appelez des clochards et que j'appelle des malheureux.
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Beaucoup de gens pensent que les talibans sont afghans, mais ce n'est pas vrai. Bien sûr, il y a aussi des Afghans parmi eux, mais pas seulement. Ce sont des ignorants du monde entier qui empêchent les enfants d'apprendre : ils ont peur que nous comprenions qu'ils n'agissent pas pour Dieu mais pour leur propre compte.
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Un jour de vent et de sable, le propriétaire de l'un de ces magasins, cet osta sahib dont j'ai déjà parlé qui vendait des sandales, un chaplai comme je l'appelais, à qui j'étais sympathique, m'a fait signe de m'asseoir un instant avec lui et de boire un peu de chay, chose que je n'étais pas absolument certain d'avoir le droit de faire, mais vu que c'était lui qui me le proposait, j'ai pensé qu'il serait impoli de refuser. Je me suis assis par terre sur un tapis, les jambes croisées.
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