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Citation de armand7000


Voilà.

Le matin, en me réveillant, j’ai tendu le bras pour chasser le sommeil, j’ai tâté à droite pour me rassurer dans la chaleur du corps de maman, l’odeur réconfortante de sa peau qui pour moi signifiait : Debout, réveille-toi ! Mais sous ma main je n’ai trouvé que le drap de coton blanc. Je l’ai tiré à moi. Je me suis retourné, les yeux grands ouverts. Puis je me suis appuyé sur les coudes et j’ai appelé : Maman ! Mais elle n’a pas répondu et personne n’a répondu à sa place. Elle n’était ni sur le matelas, ni dans la pièce où nous avions dormi, encore chaude des corps qui se retournaient dans la pénombre, ni à la porte, ni à la fenêtre pour regarder la rue encombrée de voitures, de charrettes et de vélos, ni occupée à parler avec quelqu’un comme elle l’avait souvent fait ces trois derniers jours, ni à proximité des cruches d’eau, ni dans le coin fumeur.

De l’extérieur parvenait le tumulte de Quetta, bien plus bruyant que mon petit village, cette bande de terre, de maisons et de torrents d’où je viens, le plus bel endroit du monde
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