cette BD retrace le voyage de Darwin, âgé d'une vingtaine d'années, à bord du navire le Beagle. Il va découvrir le monde: les voyages en mer dans des conditions difficiles, les rencontres et la variété des espèces animales... et c'est le début de sa réflexion sur l'évolution des espèces Mais la BD met surtout en avant l'aventure, la passion pour la biologie et le racisme colonialiste
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Le réveil de la reine Shamane est le deuxième tome de la série NORDICS. Comme son nom l'indique et comme le suggère la jolie couverture bleutée, l'histoire se déroule dans le froid du grand nord, au pays des glaces et des aurores boréales.
C'est une BD qui s'adresse à des enfants. L'écriture est donc simple, les dialogues courts. On est plutôt dans l'action !
On retrouve quatre petits lutins aidés d'une meute de loup. Ils sont chargés de défendre la reine Shamane endormie dans la glace. Celle ci est menacée par d'innombrables Tupilaks, petits monstres sans odeur depuis qu'elle a vaincu et emprisonné leur cruel chef.
Ce que j'ai apprécié dans cette BD ce sont vraiment les dessins :
- les couleurs (dans les bleus clairs, verts clairs, blancs… qui rappellent immanquablement la banquise)
- mais aussi les graphismes inspirés des contes et légendes des Inuits (en particulier l'aspect de la reine… qui ressemble à un esquimau)
- ainsi que la représentation imaginaire des petits monstres gentils ou méchants (génies, lutins, personnages fantastiques…).
Le tout donnant un ensemble très original, très harmonieux, très plaisants, très mouvants…
Ce que j'ai moins apprécié en tant qu'adulte c'est l'histoire, difficile à suivre et qui me semble décousue. D'abord, pour aborder ce tome, il faut savoir qu'il vaut mieux avoir lu le premier tome… sinon on flotte… Ensuite, les dialogues n'étant pas assez détaillés on a souvent du mal à suivre le fil du récit. Finalement, le récit parait plutot décousu que simple... peut être pour s'adapter à de jeunes lecteurs?
En conclusion, je le recommanderai à des jeunes lecteurs de par la qualité des illustrations et le monde imaginaire qui nous y est dévoilé. L'histoire elle ne me semble pas tout à fait à la hauteur car trop décousue.
BD lue grâce aux éditions sarbacane et lecteurs.com que je remercie beaucoup.
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Bon… Je n’y connais strictement rien en mythologie inuit. C’est probablement ce qui explique mon indifférence face à cette BD ?
Nous sommes ici face à des petits êtres mythologiques chargés de protéger leur reine-shaman endormie, piégée dans la glace. Ces petits êtres se trouvent soudain confrontés à une créature maléfique, un tupilak, et doivent s’en débarrasser pour sauver la banquise. Voilà l’histoire. On pourrait s’attendre à une grande aventure, beaucoup de rebondissements, sans compter qu’une créature maléfique, ça ne se vainc pas si facilement (en théorie). Sauf que… bah si en fait. Il suffit que les nordics aillent chercher quelques lemmings et hop, un petit tour de magie plus tard et tout est réglé. C’est navrant de facilité. Alors oui, bon, c’est pour des enfants. Mais quand même, je me pose une question : l’histoire est trop facile, suffisamment pour être lue par de jeunes lecteurs, mais ces jeunes lecteurs sont-ils en mesure d’apprécier et de comprendre l’univers mythologique qui leur est présenté ?
J’ai également quelques difficultés avec les dessins. Je dois bien reconnaître que les Tupilak ressemblent aux représentations qui en ont été faites, mais j’ai du mal avec ce genre de personnages à l’allure étrange. Les quatre nordics m’ont assez gênée aussi, avec leurs drôles de têtes. J’ai souvent eu l’impression également d’être face à des dessins faits à la va-vite, pas aboutis. Je ne suis pas fan de ce genre. Cela dit, si l’histoire m’avait plu, cela ne m’aurait peut-être pas autant dérangée.
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j'aime l'aventure de l'écureuil car il vit sur les toits.
il est libre !
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Etrange récit. Un garde chasse dans une forêt appelée "forêt noire" (pas forcément la vraie) disparait. Devient homme des bois. Ou pas . A travers ce récit, on découvre l'importance de la transmission, d'un respect pour la nature qui est tout sauf naïf. On se laisse prendre par une sorte de folie, et on perd pied (ou pas) avec le réel.
Le tout superbement dessiné.
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Très beaux dessins de la faune et de la flore. Malheureusement je n'ai pas du tout été sensible à l'histoire. J'ai beaucoup de mal à comprendre que ce personnage soit considéré comme le pionnier de l'écologie au Etats-Unis, alors qu'il passa sa vie à tuer des oiseaux !
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1870, Paris. Un gamin orphelin passe sa vie sur les toits de Paris. De lui, on ne sait rien sauf ce que Victor Hugo pourra lui raconter sur sa mère adoptive récemment décédée. De temps en temps le gamin escamote de quoi manger ou bien il s’arrête observer une jeune dame par sa fenêtre. Il est roux, d’où son surnom d’écureuil. Mais il n’est pas le seul à passer par les toits, une bande de malfaiteurs sévit et cambriole les maisons, le tout sur fond de guerre.
C’est une BD originale autant par ce personnage de gavroche mystérieux et très attachant que par les illustrations simples mais colorées. J’aime beaucoup le personnage de l’écureuil et sa coiffure synonyme de liberté, un gamin qui n’en a rien à faire des convenances. Les illustrations des toits de Paris sont également très réalistes.
A découvrir.
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Une bd sympa qui se passe à paris an 1870. J'ai bien aimé cet écureuil clin d'oeil à gavroche et Casimodo. Gavroche parce que c'est un jeune vagabond, Casimodo parce qu'il erre sur les toits de Paris plutot que dans les rues .... Tous les deux parce qu'ils sont enfants de Victor Hugo personnage de la bd.
Les dessins sont plutôt sympa eux aussi et les couleurs correspondent bien à l'ambiance de cette époque .... Ou tout du moins à l'idée qu'on s'en fait.
Un 1 er tome plutot prometteur donc, à suivre !
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(SC971) J'avoue avoir eu du mal à me passionner pour cette biographie de Jean-Jacques Audubon. Elle a le mérite de nous faire découvrir la vie de cet ornithologue qui a tout sacrifié pour sa passion, "le Français le plus connu aux Etats-Unis après la Fayette. Mais je suis réservée pour le Prix collège.
(IK971) bel album, J'ai bien aimé cet hommage à ce scientifique (ou artiste?) obsédé par sa passion, un destin retracé avec la lenteur d'une époque . Même si l'auteur a mis beaucoup de soin dans ses planches superbement colorées, pas sûr que ce voyage au long cours arrive à conquérir notre public! Oui en recommandation de lecture, non pour la sélection.
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Une très chouette BD aux illustrations réussies pour découvrir une des périodes les plus folles de la vie riche en combats d'Angela Davis, et ce dans un climat particulièrement tendu aux Etats-Unis.
Pour en savoir plus sur sa vie et sa pensée, je recommande ses propres ouvrages ainsi que le super podcast “Qui a peur d'Angela Davis ? ” qui retrace sa vie en 4 épisodes.
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“Ainsi, quand viendra la fin du monde terrestre, quand le vent, la pluie, la neige auront effacé les derniers signes de vie, seules demeureront les traces laissées par les humains dans les grottes. Des chants figés dans le temps et la pierre que nul ne pourra plus entendre jamais. Figés pour l’éternité.”
J'ai récemment eu le plaisir de découvrir Peindre avec les lions, un roman graphique captivant qui nous emmène dans le quotidien d'Ellé, personnage central d'une tribu de chasseurs-cueilleurs. Cette histoire, écrite par Fabien Grolleau et illustrée par Anna Conzatti, explore la vie d'Ellé, depuis son enfance jusqu'à sa mort, et son rôle de traceuse, une artiste peignant les animaux sur les murs de sa tribu, un rôle crucial pour la mémoire et l'imaginaire des siens.
F. Grolleau, au scénario, s'appuie sur les avancées scientifiques récentes pour nous offrir un voyage dans le temps, tandis que A. Conzatti complète cette aventure avec des illustrations douces et expressives. Le récit met en avant l'importance des femmes et le rôle des croyances animistes dans la survie et l'organisation sociale des clans préhistoriques.
Les auteurs nous offrent une vision renouvelée de l'art pariétal, mettant en lumière l'importance de la représentation animale et des croyances animistes qui guidaient nos ancêtres, leur connexion profonde avec la nature. Ils en profitent pour remettre en question les stéréotypes sur le rôle des femmes dans les sociétés préhistoriques, nous offrant une vision d'une humanité paisible, d'une société équilibrée vivant en harmonie avec les saisons et la nature, loin des clichés patriarcaux véhiculés par les historiens du 19ème siècle.
Ce roman graphique est une découverte instructive, à la croisée du récit imaginaire et du récit scientifique sur ce pan de notre passé.
Je suis convaincue que Peindre avec les lions devrait trouver sa place dans les classes de primaire et les CDI, pour enseigner et comprendre cette période de l’histoire d'une manière inclusive et éclairée.
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À travers les pages magnifiquement illustrées de Peindre avec les lions on parcourt et découvre l'histoire d'Ellé. De sa communauté, ceux qui vivaient il y a si longtemps et qui ont peint et tracé sur les murs, dans les grottes.
La préface porte un message très important.
L'introduction toute en illustration dépeint l'ambiance que l'on va avoir tout du long de la lecture.
J'apprécie beaucoup les planches silencieuses en paroles mais parlantes en images. Ça amène toute une dimension de réflexion, d'admiration, de contemplation et d'interprétation.
C'est émouvant, chaleureux, bienveillant. Il y a un rythme très différent de ce que l'on peut connaître : c'est une autre vie, dans une certaine paix. On découvre leurs légendes, leurs croyances. On parcourt leurs rituels, leurs interprétations de la nature, leurs cérémonies et rites de passage. Dans ce roman graphique les images parlent plus que les mots.
C'est émouvant. Je ne sais pas comment l'expliquer mais c'était émouvant. De suivre la vie d'Ellé et d'apercevoir des morceaux de vie de toutes ces personnes, de ces villages, leur mode de vie et croyances. D'être témoin des existences de tous ces animaux qui ont vécu il y a des millénaires. C'était comme une fenêtre sur le passé, qu'on a rarement l'occasion de voir et encore moins sous cet angle. Y transparaît l'importance de l'art à travers les âges. Il y a un côté contemplatif. C'est mystérieux. On peut aussi admirer de beaux paysages non altérés par l'Homme.
Les paysages, la faune et la flore. Les couleurs, vives, parfois plus pâles. Ces lieux et cette histoire reflètent la vie. Ça regorge de vie et de Vies.
On s'attache à Ellé, et pour terminé je vais la citer : "Chaque nouvelle chose entrevue était une source infinie de rêverie et un défi pour mon œil et ma main".
Ça a été une expérience de lecture particulière et définitivement différente. Une belle découverte. Que je recommande vivement.
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Ellé fait partie de la tribu des cornus et est choisie pour peindre les animaux sur les parois des grottes au temps de la Préhistoire. Ce don lui confère beaucoup d'importance et de respect de la part des autres "simples" chasseurs-cueilleurs. Elle devra quitter les siens et se former avec un maître et d'autres élus. La bande dessinée aborde ainsi les us et coutumes des hommes préhistoriques et le rôle important des rêves, le lien très spirituel à la nature qui les entourait à cette époque que l'on retrouve d'ailleurs dans d'autres cultures comme celle des amérindiens. Les dessins sont très beaux avec de belles couleurs. La narration est empreinte de chamanisme et de mysticisme. J'ai passé un bon moment en lisant cet album. Merci à Netgalley et à Dargaud pour ce partage.
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Peindre avec les lions est une BD très contemplative qui mêle art pariétal et onirisme. On y suit Ellé, jeune femme issue d’une tribu de chasseurs-cueilleurs dont le chemin va prendre un tournant particulier car elle va faire partie de ceux (et celles quoi qu’en aient dit les historiens pendant longtemps !) qui peignent sur les murs des grottes. C’est un rôle très important comme nous le montre cette histoire : ces artistes sont aussi des sortes de chamans qui pratiquent des rituels et sont en communion avec la nature, les divinités animales et un monde mystique qui n’est pas à la portée de tous. En suivant le parcours d’Ellé, on rencontre plusieurs tribus et personnages qui montrent au lecteur les différents rôles des hommes et femmes à la préhistoire. Les femmes sont d’ailleurs très bien mises à l’honneur dans cette BD qui met en avant leur importance dans la société préhistorique qui est loin d’être aussi patriarcale qu’on veut nous le faire croire. J’ai trouvé la narration parfois un peu floue mais cela émane sûrement de cette frontière entre rêve et réalité qui est omniprésente. J’ai aussi trouvé que les personnages manquaient de profondeur. Les dessins sont colorés, les paysages superbes. Je suis en revanche beaucoup moins fan du style des personnages dont les visages m’ont notamment paru un peu simples et enfantins.
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