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Nationalité : Palestine
Né(e) à : Haïfa , le 16 février 1947
Biographie :

Elias Sanbar est un historien, poète et essayiste palestinien.

Il a quinze mois lorsque sa famille s'installe au Liban après la proclamation de l'État d'Israël. En 1969, il poursuit ses études à Paris. Il enseigne ensuite le droit international à Paris VII. Il enseigne ensuite au Liban puis aux États-Unis à l'université de Princeton. Il se lie d'amitié avec le philosophe français Gilles Deleuze.

En 1981, Elias Sanbar participe à la fondation à Paris, de La Revue d’études palestiniennes organe de diffusion de l'Institut d'études palestiniennes; Revue et Institut; dont il est aujourd'hui le rédacteur en chef. Il a participé aux négociations bilatérales à Washington, il a dirigé, de 1993 à 1996, la délégation palestinienne aux négociations sur les réfugiés. Il est également membre du Conseil national palestinien depuis 1988. Il est ambassadeur de l'Etat de Palestine auprès de l'UNESCO.

Elias Sanbar a traduit en français l’œuvre de Mahmoud Darwich.
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Bibliographie de Elias Sanbar   (30)Voir plus

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Vidéo de

Dialogue entre Marie Cosnay (littérature) et Elias Sanbar (histoire). Marie Cosnay est professeure de Lettres classiques, traductrice de textes antiques, écrivaine et activiste pour l'accueil des migrants. Elle vit à Bayonne. Elle a récemment publié Voir venir (avec Mathieu Potte-Bonneville, Stock, 2019) et Les Enfants de l'aurore (Fayard, 2019). Les Éditions de l'Ogre ont également publié Cordelia la guerre (2015), Aquerò (2017, Prix du Livre Pyrénéen), Épopée (2018), If (2020), Comètes et Perdrix (2021), sa traduction remarquée des Métamorphoses d'Ovide (2017, Prix Nelly Sachs et Prix Bernard Hoepffner), ainsi que Des îles (Lesbos 2020 – Canaries 2021). Juriste de formation, Elias Sanbar a dédié sa vie et ses travaux à la Palestine, en tant qu'historien et homme de lettres, ainsi qu'au travers de ses engagements auprès de plusieurs institutions internationales, à l'image de son rôle d'ambassadeur de la Palestine auprès de l'UNESCO. Bibliographie : Figures du Palestinien. Identité des origines, identité de devenir, Gallimard, 2024. La Palestine expliquée à tout le monde, le Seuil, 2013. -- 25/05/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite (https://ausha.co/politique-de-confidentialite) pour plus d'informations.

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Qui suis-je ? C’est la question que les autres me posent

et elle est sans réponse.

Moi ? Je suis ma langue, moi

et je suis un, deux, dix poèmes suspendus.
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Faire la paix signifie avant tout se faire violence, se vaincre soi-même pour supporter de se retrouver parlant à celui que l'on considère comme l'artisan de son malheur, la source de ses peines.
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À la différence de leurs frères voisins en butte à la colonisation occidentale classique, les Palestiniens affrontent tant la Grande-Bretagne que le projet sioniste, et les nouvelles lignes du partage instaurent comme un territoire intra-muros, choisi par les sionistes pour y mener leurs.5 projet particulier, celui du vide à naître du transfert de la population palestinienne.
L'enjeu de la terre, le rapport à "sa" terre, se confond dès lors pour chaque Palestinien avec le refus du déplacement et ce refus, loin de donner a contrario naissance à une patrie [...], institue une perception nouvelle de la patrie, celle de la patrie menacée. Aussi, le combat palestinien ne sera-t-il jamais celui de l'édification d'un pays, mais de son sauvetage. La figure Arabes de Palestine en sera irrémédiablement marquée.
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Et puis, il y a la paix véritable, celle qu'il faut souhaiter, à l'avènement de laquelle il faut travailler, celle de la vraie reconnaissance, celle qui n'aura plus besoin de garanties internationales, ni de suivi, de traités de défense commune, celle qui tiendra par la seule adhésion de ses tenants, et qui portera alors le nom de réconciliation.
La réconciliation est le stade supérieur de la paix, celui où elle se mue en valeur de civilisation, quand elle ajoute au choix de la raison celui des coeurs.
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« Ne sois pas triste. Personne ne parviendra à se débarrasser de nous. La Palestine est une arête plantée dans la gorge du monde. Personne ne parviendra à l’avaler. Ne t’inquiète pas. »
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Elias Sanbar
Si le commencement de l’Histoire n’a jamais eu lieu, si les identités ne possèdent pas de dates de naissance et si nos racines sont devant nous, c’est que seuls les flux identitaires existent, insaisissables autrement que dans leur mobilité de lignes traversant temps et lieux et qu’il convient d’appréhender à certaines périodes en quelque sorte privilégiées de leur parcours, à certaines hauteurs de leur circulation.
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Ce qui me fait écrire aujourd’hui que le jour où les miens auront retrouvé leurs droits, je pourrai enfin connaître une libération pleine, entière, affirmer que je n’ai plus de drapeau
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La reconnaissance par Israël de sa responsabilité concrète et morale dans la Nakba – l’expulsion en 1948 -, l’admission qu’au cours de cet épisode, les Palestiniens furent les victimes sont les seuls moyens de sortir de l’impasse
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À la question : « A-t-on le droit de spolier un peuple de sa patrie ? », on substitua un : « Qui du peuple juif ou du peuple palestinien était là avant l’autre ? »
Elle se doubla rapidement d’un corollaire, autre hérésie historique chère aux nationalistes de tout poil sous toutes les latitudes, qui posait la question de l’instant originel, la « date zéro », celle de la naissance d’un peuple, le palestinien en l’occurrence.
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Mes premières traces à moi seront blanches, invisibles pour moi, mais pleines de possibilités d'aller ailleurs, de les inventer, de les choisir, d'échapper à la pesanteur des généalogies afin de se remplir de tendresse pour ce qui fut mais que l'on ne souhaite pas pour autant voir revenir.
Des années plus tard, je formulerai ce qui sera devenu un credo de vie, en affirmant dans Figures du Palestinien : "Nos racines sont devant nous".
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