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Critiques de Edmonde Vergnes-Permingeat (182)
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Sans mon ombre

Je continue de délaisser les romances, pour continuer l’exploration du genre policier et thriller. Cette fois-ci, je me suis laissé tenter de découvrir Sans mon ombre le roman d’une auteure française très prometteuse : Edmonde Permingeat.



Alice est sous le choc, elle vient de tuer dans un excès de rage sa sœur jumelle Cléa. Après quelques minutes d’hésitation, elle voit dans ce drame l’opportunité d’avoir tout ce qu’elle enviait à sa sœur : une vie douce, riche et oisive. Elle prend donc la décision de faire disparaître le corps et de se faire passer pour sa sœur…



Mais quelle lecture ! Difficile de sortir indemne d’une telle histoire ! Edmonde Permingeat nous propose avec Sans mon ombre une intrigue infernale avec de multiples rebondissements. Si Alice pensait prendre la place de sa sœur sans problèmes, elle va rapidement se rendre compte que sa sœur avait bien dissimulé toute une partie de sa vie. Son existence était loin d’être douce et passive. Alice va petit à petit découvrir la dure réalité et va devoir faire face à de multiples difficultés. Elle, ainsi que tout son entourage, prenait Cléa pour une belle idiote et la traitait assez durement, mais la jeune femme était loin d’être la mère passive que tout le monde croyait qu’elle était. J’ai d’ailleurs beaucoup aimé ce personnage. On ne la découvre qu’à travers les yeux d’Alice et de son mari, mais elle nous apparaît comme une jeune femme sympathique qui avait décidé de reprendre sa vie en main et d’affronter ses démons. Alice est quant à elle très antipathique. Elle a un avis sur tout et se considère comme supérieure à tout le monde. On comprend facilement pourquoi elle est aussi malheureuse. Elle est aigrie, vénale et méchante, rien ni personne ne trouve grâce à ses yeux. Tout le long du roman, je me suis demandé jusqu’où pouvait aller sa méchanceté et j’ai pris plaisir à la détester ! Le dénouement est presque trop gentil avec elle !



En conclusion, avec Sans mon ombre, Edmonde Permingeat nous propose un thriller implacable qui nous tient en haleine du début à la fin de l’intrigue. L’autrice brosse un tableau au vitriol de la bourgeoisie sudiste et ne fait de cadeaux à personne. Je vous le recommande chaudement !
Lien : http://overbooks.fr/2019/05/..
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Sans mon ombre

En général, je suis plutôt bon public je pense et c’est très rare que je passe complètement à coté d’une lecture. Ce fut le cas ici, je n’ai que très peu de choses positives à dire sur ce livre et c’est bien dommage. Après je le rappelle, cet avis n’engage que moi.



Alice tue accidentellement sa jumelle Célia et décide de prendre sa place. Parce qu’Alice est jalouse de sa sœur et est persuadée qu’elle a une vie de rêve…



C’est bien simple, j’ai détesté le personnage d’Alice. Elle n’a aucune empathie et aucun remord. A aucun moment, elle ne regrette son geste ou pleure « l’autre » comme elle l’appelle. Elle n’a d’ailleurs aucun scrupule à prendre sa place. Elle n’a aucune morale alors comment voulez-vous l’apprécier. Tout cela m’a même mise très mal à l’aise… Mais cela ne s’arrête pas là, elle est égoïste, ne pense qu’à elle et prend les gens de haut. Sa très (voire trop) haute estime d’elle-même et son mépris des autres m’ont fortement agacée. Pour qui est ce qu’elle se prend ?



La relation entre les 2 sœurs se résume à de la rivalité et de la jalousie. Aucune n’a réussi à se construire normalement, même si Célia semble tout de même plus sympathique. L’atmosphère de ce roman est malsaine, sombre et violente… dérangeante ! Et même si les pages se tournent très vite je n’ai pas été emballée. L’intrigue est plate, il ne se passe pas grand chose et j’étais surtout contente que cela se termine. On m’avait vendu du suspense, je le cherche encore…



La plume de l’auteure ne m’a malheureusement pas plu non plus. Je l’ai trouvé parfois lourde et répétitive mais surtout trop familière. Les insultes et la violence verbale fusent dans les dialogues. Cela n’était pas nécessaire.



Je vais m’arrêter là, je pense que vous avez compris l’idée. Je n’ai pas aimé, rien n’a trouvé grâce à mes yeux. Dommage.



Une lecture décevante, une héroïne antipathique…je suis passée à coté de ce roman qui n’était tout simplement pas fait pour moi.
Lien : https://monjardinlitteraire...
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Sans mon ombre

Titre :  SANS MON OMBRE



Auteur : Edmonde PERMINGEAT



Editions : ARCHIPEL



Genre : thriller



Nombre de pages : 433



Date : 2019



Prix : 22 €







Présentation physique du livre :



Un livre de moyen format comprenant près de 450 pages



La couverture représente une jeune fille avec son double. Je la trouve très belle cette couverture.







Résumé : 



 Alice a tué Célia, sa jumelle. Son reflet, un alter ego inversé dont elle enviait la vie de rêve. Alors que, célibataire, elle doit gagner sa vie en enseignant la philosophie, sa jumelle, épouse et mère comblée, mène l'existence oisive des riches, dans le luxe et un magnifique cadre de vie au bord de la mer. Mais la mort de Célia va permettre à Alice de prendre sa place.

Du moins le croit-elle. Car au "pays des merveilles", ce n'est pas le bonheur mais le désenchantement qui l'attend. La vie d'Alice de l'autre côté du miroir va tourner au cauchemar... jusqu'à lui faire réaliser, mais un peu tard, que le beau miroir était celui des alouettes...







Sur l'auteur et son univers 



Nationalité : France 

Né(e) le : 24/05/1948

Biographie : 



Edmonde Vergnes-Permingeat est agrégée d'allemand et germaniste passionnée. 



Après avoir enseigné en Meurthe-et-Moselle et à Valence, retraitée, elle se consacre à ses loisirs : la lecture et l'écriture, tout en assurant une rubrique littéraire dans le journal de Crest : Le Crestois



Elle a publié trois ouvrages aux Éditions Irène Pauletich : "Le banquet des philosophes" (2009), anachronique banquet assorti de dessins de son cru, où suivant l'adage de Pascal - elle philosophe en se moquant de la philosophie, un thriller psychologique "Le miroir aux alouettes ou Alice au pays des baudruches" (2010) et "La comédie enseignante : Les épanchements de Synovie" (2006).



Elle est l'auteur de "Frime et châtiment" (France Loisirs, 2013) écrit sous le nom de Louise Permingeat. 



"Tu es moi" a obtenu le Prix des lecteurs 2015 en avant première au Club France Loisirs, évalué sous le titre de "Sosie dans le réseau". 



Mariée et mère de quatre enfants, elle vit à Chabrillan, village perché de la Drôme. 







Sur les éditions







Une maison d’édition est un archipel de collections

Pourquoi l’Archipel ? À cette question, qui m’est souvent posée, j’apporte toujours la même réponse : une maison d’édition est un archipel de collections ; chaque collection, un archipel de livres. J’aurais pu me prévaloir de précédents connus, sans remonter à Archipel, recueil de nouvelles de Pierre Louÿs, ou à un excellent roman de Michel Rio, paru en 1987, qui porte ce titre. En créant cette maison d’édition en 1991, je souhaitais offrir, comme un créateur de mode propose sa collection d’hiver ou d’été, une collection, un archipel de livres, à chaque saison renouvelés, susceptibles d’offrir à tous les publics détente, émotion, évasion.



En quelque vingt ans d’activité – et plus de mille livres publiés – notre éclectisme a parfois pu surprendre.



« Comment, vous publiez tout à la fois des romans du terroir, des suspenses, des romans historiques, mais aussi des essais politiques ou de société, des enquêtes, des biographies, des ouvrages de psychologie, et même des livres illustrés ! Vous n’avez pas le tournis ? » Eh bien non ! Le tournis, nous tentons de nous en préserver en maintenant le cap d’une politique éditoriale cohérente. Moitié fiction, moitié non-fiction, nos cent nouveautés annuelles abordent certes des rives éloignées les unes des autres, mais ont un point commun : elles ont toutes pour mission de donner envie. Envie de connaître, envie de se cultiver, de se détendre ou de se passionner… Il est vrai que nos thrillers – « porter sur les nerfs », en anglais – sont choisis de façon à faire trembler… de peur ou de plaisir !



Depuis deux décennies, le « grand » public, qui n’est pas « un » mais multiple, a découvert un archipel où faire escale. Une nouvelle raison de délaisser, l’espace d’un livre, le petit écran dévoreur de temps, pour tourner la (ou les) page(s) et palper le velours 80 grammes porteur de promesses.







AVIS



Un grand merci à Mylène des Editions l'ARCHIPEL pour l'envoi de ce livre dont j'ai vraiment apprécié la lecture.







Début du livre 



Espèce de salope ! Déjà dans le ventre de maman, tu prenais toute la place !







Ah enfin me voilà replongée dans un thriller...et quel thriller. Même si ce dernier est écrit par une auteure française, il est vraiment magnifiquement écrit et l'intrigue est particulièrement prenante.



Deux jumelles que tout oppose, Célia qui s'est mariée jeune, a deux enfants et vit de manière plus que confortable, à la limite du luxe, avec un mari qui nous le verrons après n'est pas tout à fait l'homme idéal.



Quant à Alice, jeune femme qui a favorisé les études et sa carrière professionnelle mais qui malheureusement côté coeur n'est pas aidée.



Un jour alors qu'elle discute, la conversation s'envenime et après une gifle donnée par Alice, Célia tombe sur une pierre et se tue.



Germe alors dans la tête d'Alice, l'idée de prendre la place de sa soeur pour goûter à sa vie qui semble lui plaire.



Néanmoins, cette dernière va découvrir que vivre avec deux petites filles n'est pas de tout repos. De plus le mari de Célia , toujours très proche de sa mère et de sa soeur, lui fait vivre un enfer.



Et puis alors qu'elle envisage de retourner à sa vie d'avant, elle tombe sur le journal intime de Célia....... et alors là c'est la découverte d'un monde auquel Alice ne s'attendait pas.



Un sujet absolument passionnant et pas banal. Une jumelle qui tue son double et décide de prendre sa place avec tous les inconvénients y attachés.



Nous assistons à une histoire qui je pense pourrait être transposée en un scénario de film. Avis aux réalisateurs...Je vois bien le décor : une maison luxueuse avec piscine au bord de la mer, et deux soeurs totalement identiques que tout oppose. Je pense que cela serait un succès.



Au final est-ce que leurs minuscules différences ne risquent pas de menacer le secret d'Alice ?







Le style de l'auteur



Un thriller psychologique absolument incroyable.



Le texte est vraiment très bien écrit. Je l'ai lu en une journée. Beaucoup de dialogues, de ressentis au delà des phrases ou des mots. Beaucoup de sous-entendus qui mettent le lecteur dans l'ambiance de l'histoire. On a envie d'intervenir à tout moment pour mettre son grain de sel, alors que le personnage d'Alice patiente et surtout supporte des humiliations épouvantables.



Et la fin ??? totalement inattendue....je m'attendais à tout sauf à ça. C'est une des premières fois où je termine le livre en me disant que certains personnages n'ont pas eu ce qu'ils méritaient.



Je ne connaissais pas cette auteure mais j'ai vraiment hâte de lire d'autres livres. Et sur instagram j'ai cru comprendre par d'autres abonnés que tous ses livres sont vraiment très bien.



Je suis toujours admirative de ces auteurs qui créent des thrillers de cette trempe...Où allez-vous chercher tout cela. J'aimerais tant pouvoir un jour accéder aux pensées de ces personnes.







Le genre



Un thriller psychologique 



Un sujet passionnant : la rivalité de jumelles totalement opposées mais au final pas plus heureuse l'une que l'autre.







La forme de l histoire



Plusieurs chapitres rythment ce livre. Trois parties composent ce livre : le décès et Alice qui prend la place de sa soeur et sa vision de la vie, la découverte du journal et une remontée en arrière des événements vus par Célia, et la fin magistrale.



Le texte est très aéré et l'écriture très fluide ce qui permet une lecture agréable.







Conclusion : 



Bon même si j'adore ce style, j'ai essayé d'être le plus objective possible. Ben voilà j'ai adoré tout simplement.



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Sans mon ombre

Je ne sais pas pourquoi, dès qu'un titre parle de jumelles (ou de jumeaux), je me sens immédiatement attirée. J'aime bien la dualité qui peut être mise en place avec des doubles, et je sais que certaines situations peuvent se révéler très cocasses. Dans ce texte, l'une des deux n'est plus là, mais son ombre plane toujours, car Alice a pris la place de Célia, et commence peu à peu à la redécouvrir.



Ce roman fait partie de ces livres que j'adore lire, dans lesquels j'adore me plonger et dont j'espère qu'ils sont infinis. Car j'y étais bien, et même si je voulais savoir comment ça se terminerait, je ne voulais pas que ça s'arrête car tant de choses auraient pu encore être inventées pour mon plus grand plaisir.



Car Alice est tantôt détestable et tantôt touchante. Même si au début on n'a pas forcément d'apriori, personnellement je l'ai peu à peu détestée. En plus, j'avais envie d'en savoir plus sur Célia. Des petits indices avaient été disposés çà et là, et forcément son point de vue finissait par manquer une fois arrivée à un certain point du livre. Mais l'auteur avait dû le pressentir, car là, par une très bonne idée, certains pans de la vie de Célia nous sont révélés.



Et là, on sent, peu à peu, qu'Alice n'ira plus jamais bien. Car elle découvre ce qu'elle n'avait jamais soupçonné sur sa moitié. La fin de ce roman fait écho à ces révélations, et j'ai été à la fois horrifiée et rassurée de voir ce roman se terminer ainsi. Que ce soit du point de vue d'Alice, mais aussi de tous les autres personnages.



En bref, j'ai adoré. Je ne voulais plus lâcher mon livre, et chaque scène m'a plu. Enfin, petite mention à la scène finale : le karma existe !
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Sans mon ombre

Auteur de "Tu es moi" qui a obtenu le prix des lecteurs en 2015, Edmonde Permingeat revient ici avec un thriller domestique axé sur la gémellité.



C'est l'histoire de deux sœurs jumelles qui se ressemble à s'y méprendre comme deux gouttes d'eau. C'est l'histoire du dominant et du dominé, où la rivalité va tout anéantir...



Tout commence dès la première page, par la mort tragique de Célia lors d'une violente dispute entre les deux sœurs rivales, qui va virer au cauchemar. Alice, rongée depuis toujours par sa jalousie, décide alors de prendre la place de sa sœur et de passer de l'autre côté du miroir pour une vie qui lui paraît si parfaite.



Détruire l'autre pour pouvoir exister...



Alice et Célia, que tout oppose, ont des vies bien différentes. L'une, aux brillantes études est professeure de philosophie. Elle est célibataire et collectionne les conquêtes comme des trophées, tandis que l'autre est non diplômée, mariée et mère au foyer de deux fillettes. Alice, au tempérament fougueux et aigrie de ne pas être née unique, est maligne et déterminée. Elle est auto-centrée, extravertie, acerbe, cinglante, et aborde une assurance sans failles, mais envie l'oisive Célia avec sa famille parfaite qui semble vivre dans le luxe. Célia, à la vie pas si lisse, est quant à elle effacée, sensible, sage et obéissante mais envie en retour la liberté de sa sœur...



Entre faux-semblants, non-dits, mensonges, tromperies et trahisons, les apparences seront trompeuses et Alice va finalement s'apercevoir qu'on ne connaît jamais vraiment la vie des autres...



Avec des personnages dynamiques, antipathiques et souvent même caricaturaux, Edmonde Permingeat et son style vif nous décrit avec justesse la complexité des relations qu'ils nouent entre eux.



Un livre en deux parties ; une première dans laquelle Alice se glisse dans la vie de sa jumelle et une deuxième, plus mélancolique, dans laquelle nous découvrons les pensées de Célia à travers son journal intime. L'entrée se fait dans le vif dès la première phrase avec un écrit rythmé et sans fioritures. Les chapitres courts et riches en rebondissements en font une lecture fluide. Avec une plume riche et excellente, le récit est teinté d'humour avec les pensées cyniques et sarcastiques d'Alice (en italique dans le récit) et peuplé de multiples références à ses philosophes préférés. Sans enquête policière, l'auteur va faire monter la pression jusqu'à la chute dramatique qui est pour moi une réussite.



Une aventure intrigante et rapidement addictive qui va nous captiver jusqu'à la dernière page, sur un sujet habilement mené pour un excellent moment.
Lien : https://www.facebook.com/Blo..
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Sans mon ombre

ca ressemble étrangement à Duelle de Barbara Abel...
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Des vertes et des pas mûres

Déçue non pas par l’écriture mais par le contenu. Successions de portraits sans intérêt ou je n'ai pas vu l'humour mais l’irrespect et la moquerie.
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Tu es moi

un thriller? une saga familiale? un roman à l'eau de rose? Une histoire de deux femmes sosies vivant dans des familles qui ne sont pas "du même milieu" : des "bourges" dédaigneux et méprisants pour les personnes des milieux sociaux "pauvres et peu instruits. Je ne dévoilerai pas l'histoire que j'ai trouvée à certains moments peu crédible et les personnages caricaturaux.

L'écriture est simple, pas besoin de réfléchir. J'ai lu ce livre très vite, prise malgré tout par l'envie de savoir comment allaient se rencontrer les protagonistes. On devine ce qui va se passer mais on attend la chute.

Peu d'émotions à la lecture. Un livre "de hall de gare" à lire en vacances.
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Des vertes et des pas mûres

Des vertes et des pas mures : Edmonde Permingeat.

64 pages.

Editions : France Loisirs

Si un jour , vous n'avez pas le moral , ce livre vous le remontera !

4ème de couverture : L'été venu dans un petit village de la Drome , Edmonde Permingeat vend des fruits sur une échoppe installée devant chez elle. Les clients défilent , une source d'inspiration infinie pour cette passionnée des petits travers de la nature humaine ! De sa plume malicieuse , elle tire le portrait de cette petite foule. Le timide , le pressé , le Parisien , le bavard...tous croqués avec humour...

UN PETIT EXTRAIT?

" Le client est roi ! dit le célèbre adage.

Contrairement au croque - mort qui n'a pas à craindre de perdre son client forcément infidèle , le vendeur , lui , se doit de le fidéliser.

Et croyez - moi , j'en ai vu des vertes et des pas mures, j'en ai entendu de toutes les couleurs en servant des clients qui - comme nos fruits - n'étaient pas piqués des vers !"
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Des vertes et des pas mûres

La narratrice est tellement imbue d'elle-même que son livre en devient odieux. Cette prétendue supériorité par rapport à ses clients est inadmissible. Elle a peut-être été prof d'allemand, mais ses clients ne sont pas tous des imbéciles dont le moindre défaut est moqué.
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Tu es moi

ce livre est très prenant et plus on avance, plus il est difficile de le lâcher

c'est bien mené mais si c'est invraisemblable et plein de bon sentiments : s'il suffisait d'écouter son ado pour qu'elle devienne charmante .... une fille paumée qui se transforme en merveilleuse maîtresse de maison



l'auteur aurait pu éviter des clichés et des erreurs :

en terminale on étudie la philo et pas le français.

Zoé est "fille de salle" ce qui ne veut rien dire et parfois aide soignante !

un chirurgien chef de service en CHU n'est pas richissime au point de pouvoir entretenir une villa et une femme dépensière en bijou et tenues de luxe... et il n'est pas "chef de clinique" ce qui est un statut hospitalier transitoire



mais j'ai mis une bonne note car l'histoire est prenante

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Tu es moi

C'est un roman que j'ai lu en deux jours tant j'avais hâte de connaître le dénouement .

Zoé vit avec Léo , un petit délinquant qui ne travaille pas et surfe sur internet .Il y découvre la vie d'une bourge , épouse d'un chirurgien et qui ressemble comme une goutte d'eau à sa compagne . Aussitôt , il ,imagine le scénario d'un enlèvement et malgré les réticences de Zoé , il élabore un plan pour faire l'échange des deux femmes .

Son plan réussit au delà de toutes les espérances car Zoé , gentille fille paumée s'attache au mari de Noélie , à ses enfants et fait régner dans la maison la joie de vivre au point que Victor , le chirurgien , retombe amoureux de sa "femme".

Le style est agréable , sans prétention et on se surprend à tourner les pages avec fébrilité car l'intrigue n'a pas de temps mort .La fin est un peu fleur bleue mais ce n'est que mon avis et ça n'engage que moi .
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L'Amante religieuse ou La bête à Bondieu

Troisième livre d’E.V.P que je lis, et nul besoin de lire son nom sur la couverture pour savoir qui se cache derrière ces écrits. Le style et l’humour décapant sont reconnaissables entre mille. Je ne pouvais que plonger dans cette histoire folle et adhérer à sa satire qui met au pilori les bien-pensants et ceux qui se cachent derrière la religion pour assouvir leurs plus vils penchants.

La caricature est poussée à l’extrême, mais c’est ce qui fait le style et le charme d’E.V.P. Encore une fois, elle pousse le vice jusque dans le choix des noms des personnages.

J’aimerais être une mouche quand elle écrit, car je crois que « le spectacle doit aussi être dans la salle ». Et je l’imagine couchant ses histoires sur le papier (ou sur l’écran) à grand renfort de gestes et de mimiques, se marrant de ses trouvailles.

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À l'enfant disparue

Le thème, vous l’aurez deviné, évoque la douleur d’une maman (de toutes les mamans), endeuillée.

Les deux premiers évoquent la souffrance de l’instant, et puis vient « dégel » et cette opposition entre noir et couleur. Il surprend par ses pétales de rose au milieu des ténèbres. Timide renouveau.

Par la suite, chaque poème marque un contraste. Que ça soit entre le froid de l’hiver et l’arrivée du printemps ou la chaleur écrasante d’un été que remplace la douceur d’une nuit de pleine lune…



Mes préférés, ceux qui ont trouvés écho en mon cœur :

« Au-delà », une flamme s’éteint dans notre monde de vivants, elle s’allume de l’autre côté du miroir.

« Promesse de l’aurore » apprécie, aime ces infimes instants de vie malgré la douleur du deuil. Je n’ai pas perdu d’enfant, j’en remercie le ciel chaque jour, juste ma petite sœur et, au-delà de mon chagrin, j’ai perçu celui de ma mère.

« Lettre à Marie », mère d’un fils torturé puis sacrifié. Cette femme mythique symbolise toutes les mères amputées de leur bébé, de leur amour, et, à l’arrivée de la pâque et donc du printemps, le retour de son fils signifie dans ce poème, renaissance, espérance…

Et puis, il y a ces titres qui marquent la souffrance de l’âme et que les mots déroulent en soutien : [Marie, « j’ai peur dans la nuit », « j’ai soif dans la nuit », « j’ai faim dans la nuit », « j’ai mal dans la nuit », « j’ai le mal de nuit », « j’ai froid dans la nuit »].

Ces rimes choisies avec soin associent toujours la nature à l’apaisement. Extrait de « Marie, j’ai peur dans la nuit… » :

[Vois ce ver qui luit

Doucement là-bas

Dans la haie du buis

Il guide tes pas]



Le deuil, est un long et douloureux chemin dans l’hiver du cœur et puis, peu à peu, le visage de l’être disparu apparait partout, dans les objets, les signes de la nature… jusqu’au moment où on peut en parler sans pleurer. Et encore…

Elisabeth charier


Lien : http://fantasy666.jimdo.com/..
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L'Amante religieuse ou La bête à Bondieu

L’histoire : une bigote contrainte au mariage et à une grossesse afin de conserver le château dont sa mère a l’usufruit. Ce n’est pas tout : la dame qui frise la ménopause, comme se plaît à le souligner l’auteure, doit accoucher d’un garçon : telles sont les dernières volontés de sa tante ! Sinon, ce sera sa cousine qui héritera du château, si tant est qu’elle ait accouché elle aussi, d’un garçon…

Voici le point de départ d’une course au mari, et à l’enfant, sur une musique morbide et pourtant irrésistible, sous la plume d’Edmonde.

En effet l’’auteure a choisi l’humour noir pour dépeindre les mœurs de ces deux bigotes, la fille et la mère, deux châtelaines que l’on n’aimerait pas rencontrer, leur cupidité n’ayant d’égal que leur égocentrisme et leur tartufferie. Les personnages sont grotesques, cupides, naïfs, bruts de décoffrage… L’on se prend pourtant d’affection pour les moins dégrossis, les deux bigotes étant si mesquines, bêtes, et dépourvues de quelconque humanité.

Quoique…

Le meurtre pour un héritage ? Banal ? Non, l’histoire se poursuit une douzaine d’années sur un rythme effréné, à coups de hache, de comparaisons drolatiques, sur un ton allègre et endiablé (un comble pour des calotines !). L’auteure nous raconte des horreurs, mais l’on rit. Souvent.

A ne rater sous aucun prétexte !
Lien : http://www.pascale-madeleine..
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À l'enfant disparue

Le thème, vous l’aurez deviné, évoque la douleur d’une maman (de toutes les mamans), endeuillée.



Les deux premiers évoquent la souffrance de l’instant, et puis vient « dégel » et cette opposition entre noir et couleur. Il surprend par ses pétales de rose au milieu des ténèbres. Timide renouveau.



Par la suite, chaque poème marque un contraste. Que ça soit entre le froid de l’hiver et l’arrivée du printemps ou la chaleur écrasante d’un été que remplace la douceur d’une nuit de pleine lune…



Mes préférés, ceux qui ont trouvés écho en mon cœur :

« Au-delà », une flamme s’éteint dans notre monde de vivants, elle s’allume de l’autre côté du miroir.

« Promesse de l’aurore » apprécie, aime ces infimes instants de vie malgré la douleur du deuil. Je n’ai pas perdu d’enfant, j’en remercie le ciel chaque jour, juste ma petite sœur et, au-delà de mon chagrin, j’ai perçu celui de ma mère.

« Lettre à Marie », mère d’un fils torturé puis sacrifié. Cette femme mythique symbolise toutes les mères amputées de leur bébé, de leur amour, et, à l’arrivée de la pâque et donc du printemps, le retour de son fils signifie dans ce poème, renaissance, espérance…

Et puis, il y a ces titres qui marquent la souffrance de l’âme et que les mots déroulent en soutien : [Marie, « j’ai peur dans la nuit », « j’ai soif dans la nuit », « j’ai faim dans la nuit », « j’ai mal dans la nuit », « j’ai le mal de nuit », « j’ai froid dans la nuit »].



Ces rimes choisies avec soin associent toujours la nature à l’apaisement. Extrait de « Marie, j’ai peur dans la nuit… » :

[Vois ce ver qui luit

Doucement là-bas

Dans la haie du buis

Il guide tes pas]



Le deuil, est un long et douloureux chemin dans l’hiver du cœur et puis, peu à peu, le visage de l’être disparu apparait partout, dans les objets, les signes de la nature… jusqu’au moment où on peut en parler sans pleurer. Et encore…

Elisabeth charier
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Le banquet des philosophes : Ou Le Mythe de..

J'ai aimé la façon de présenter ce livre, deux amis gendarmes, questionnés par une jeune femme se souviennent d'une affaire compliquée.

La jeune Corinne est retrouvée morte, assassinée, qui a bien pu faucher cette jeune vie à peine épanouïe, personne n'est épargné par l'enquête, ni le jeune fils de famille, ni la femme adultaire, ni l'homme protègé par un politicien...

Ce livre nous emmène en balade à travers les Flandres. Découvrons ensemble le nord avec cet auteur nordiste.
Lien : http://www.irene-pauletich-e..
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Le miroir aux alouettes : Alice au pays des..

Alice envie la vie de rêve de sa jumelle.

Elle la tue et prend sa place, mais découvre que son univers est loin d'être aussi féérique qu'elle ne l'avait pensé...
Lien : http://www.irene-pauletich-e..
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Tu es moi

Malgré toutes les invraisemblances et l'écriture maladroite et redondante, l'intrigue de ce roman a su m'emporter et j'avais hâte de lire la suite à chaque fin de chapitre. Je recommande ce livre pour une lecture sans prise de tête et détendue, pendant les vacances par exemple...
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Frime et châtiment

J'ai passé un très mauvais moment avec ce roman. En résumé fuyez. Mais si vous voulez plus de détails, voici pourquoi je n'ai pas aimé ce livre.



Les personnages sont stéréotypés à mort. Je sais bien que c'est le thème et c'est ce qui me plaisait, mais là on dépasse les attentes. Vulgaire comme Valentin ou gentils comme Ginette et Martin, chaque personnage a son trait de caractère qui le définit, et c'est tout, aucun relief, très peu d'évolution, pas de fond. Les clichés s'accumulent jusqu'à l'indigestion et que chacun d'entre eux en deviennent insupportables.



Il y a d'énormes incohérences dans le récit, la plus gênante à mon avis est l'âge de Tintin et Margot. Il est supposé avoir 20 ans, mais être plus jeune que Margot, qui passe son bac cette année. Sauf qu'elle est décrite comme une excellente élève donc a peu de chance d'avoir redoublé. C'est un détail qui m'a fait tiquer à plusieurs reprises et qui m'a fait sortir du récit.



Autre détail qui m'a dérangé et que j'ai trouvé extrêmement gênant pour l'autrice, elle s'est inclus elle-même dans le roman. Je ne plaisante pas. Sous un autre nom bien sûr, mais "Octavie" , une collègue de Valentin parle régulièrement de son roman, le nommant même, ce roman qu'on est donc en train de lire, pour nous l'expliquer. Peut-être que l'autrice n'imagine pas que les lecteurs aient l'intelligence et le recul nécessaire pour comprendre la critique qu'elle nous fait de la société ? Je ne sais pas si c'est risible, prétentieux ou pathétique. Mais en tout cas pour la lectrice que je suis c'est a la limite de l'insultant ce sentiment d'être prise de haut par l'autrice dont on a acheté le livre.



Il y a beaucoup d'autres choses qui m'ont dérangée, mais ça donne déjà une idée des soucis. Je l'ai lu en entier parce que je déteste abandonner un livre, en espérant que la fin vaudrait le coup, j'aurai pu m'abstenir.

C'est rare que je déteste un livre, mais c'est le cas ici, je pense sincèrement que si tout les passages avec Octavie n'avait pas été écrit mon avis aurait été meilleur, le roman n'en serait pas devenu bon mais au moins ne serait pas détestable.

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