AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Ed Brubaker (546)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Marvel Stars N°3 : Perfection

Numéro de très haute volée avec des artistes au sommet. Seuls les Thunderbolts semblent moins flamboyants (histoire prévisible et dessins faiblards). L'épisode de Hulk a tendance à ne pas toujours être cohérent avec celui impliquant Rulk qui se déroule en parallèle, mais Pelletier se débrouille pour nous en mettre plein la vue. Et puis j'aime bien voir Banner en remontrer à tous question intelligence. Cette guerre des cerveaux propose donc autant de combats dévastateurs (avec Skaar, A-Bomb contre des super-héros surboostés) que d'énigmes tordues. Quant aux Vengeurs secrets, Deodato a toujours autant de classe pour mettre en image un scénario un peu confus de Brubaker.
Commenter  J’apprécie          20
Marvel Stars N°3 : Perfection

Marvel Stars n°3 – Avril 2011



Secret Avengers 3 « Secret histories, part 3 » par Ed Brubaker au scénario, Mike Deodato Jr aux dessins, Rain Beredo aux couleurs.



Les Vengeurs secrets sont toujours à la recherche de Nova qui est possédé par la Couronne.

Comme je l’avais déjà dit dans les précédents numéros, je trouve vraiment dommage que cette série, prétendument d’espionnage, parte ainsi dans de la SF extra-terrestre avec tout le package race ancienne, complot, univers parallèle, etc. Comme dans tout ce magazine, je me suis profondément ennuyé. Deodato assure le minimum et Brubaker n’est pas très en forme, notamment dans sa narration où il nous fait raconter l’histoire d’Archos par... Archos de manière encyclopédique. On se croirait dans les vieux Marvel où le méchant raconte son plan machiavélique. Bref, peu d’imagination du côté de Brubaker qui me déçoit fortement sur ce titre depuis trois numéros.



Note : 8/20



Incredible Hulk 609 « World War Hulks : Perfection » par Greg Pak au scénario, Paul Pelletier aux dessins, Danny Miki à l’encrage et Frank d’Armata aux couleurs.



L’Intelligentsia a capturé Banner pour lui aspirer ses connaissances en le plongeant dans un monde « parfait » tandis que les supers-héros se sont transformés en Hulk et attaquent tout le monde.

Comme pour le précédent épisode, le travail de Greg Pak est confus, notamment la première partie, la suite s’améliorant nettement. Par contre, Paul Pelletier est toujours aussi excellent et nous enchante de page en page, soutenu par de bons encrages et couleurs. Un épisode au final assez positif.



Note : 12.5/20



Thunderbolts 146 « Untitled » par Jeff Parker au scénario, Kev Walker aux dessins et Frank Martin aux couleurs.



Les nouveaux Thunderbolts sont toujours aux prises avec une dévoreuse d’hommes puis partent en mission pour retrouver des équipes disparues durant leur recherche de cristaux tératogènes.

On se croirait dans les mille et une nuits, Parker nous faisant un épisode à moitié consacré à la conclusion du précédent et à moitié consacré au lancement d’une nouvelle mission. A croire qu’il a peur que l’on arrête l’achat de son titre tant il est fade, prévisible et sans intérêt. J’aimais beaucoup la série avant l’Heroic Age, mais depuis trois numéros, elle devient navrante, les dessins de Walker sont souvent faibles et teintés d’amateurisme.

Je conseille cet épisode avant de se coucher, aussi efficace que Derrick.



Note : 6/20



Secret Warriors 18 « The last ride of the Howling Commandos, part 2 » par Jonathan Hickman au scénario, Alessandro Vitti aux dessins et Imaginary friends studios aux couleurs.



La suite de l’histoire contant la mort d’une grande partie des Howling Commandos.

J’aime bien cette série mais cet arc, qui avait bien commencé, finit par lasser à cause de l’enchevêtrement d’intrigues à des moments différents. Entre les scènes en Chine, à l’ONU et les retrouvailles avec Steve et Fury, ça fait beaucoup pour 24 pages surtout que malgré l’aspect comique plutôt réussi des anecdotes de Steve, j’ai encore du mal à faire le lien avec le reste de l’histoire. Un hommage à son équipe peut-être, mais dans ce cas, ce n’est que moyennement convaincant. Bref, l’épisode reste lisible et j’ai un faible pour les dessins de Vitti.



Note : 11/20



Moyenne du magazine : 9.5/20
Commenter  J’apprécie          10
Criminal, Tome 1 : Lâche !

Cambrioleur hors pair, Leo Patterson est toujours parvenu à éviter la prison en respectant scrupuleusement ces quelques règles élémentaires qui différencient les pros des amateurs. Hanté par un dernier hold-up catastrophique qui coûta la vie à son ami Terry, ce pickpocket émérite a définitivement raccroché des gros coups. Cependant, quand cinq ans plus tard, un ancien comparse l’implique dans l’attaque d’un fourgon contenant 5 millions de dollars en diamants en compagnie de flics ripoux, d’une ex-junkie et d’un arnaqueur épileptique, l’affaire sent l’entourloupe à plein nez. Reste juste à prévoir la porte de sortie qui permettra à ce couard de réputation de ne pas perdre trop de plumes lors de cette dernière envolée.



Ed Brubaker commence à faire partie de ces auteurs dont la seule présence du nom sur une couverture déclenche une sorte de réflexe pavlovien de lecture inéluctable. Il est d’ailleurs nommé aux prochains Eisner Awards dans la catégorie “Best Writer” en tant qu’auteur, ainsi que dans la catégorie “Best New Series” pour ce comics, dont ce tome regroupe les cinq premiers fascicules. Coutumier du monde du crime (Gotham Central, Sleeper, Catwoman, …) et du développement du côté sombre de superhéros (Daredevil), l’assassin de Captain America demeure dans son domaine de prédilection avec cette histoire de gangsters.



S’appuyant sur les poncifs du genre (le braquage de trop, la femme fatale, le policier véreux, le barman bonne poire, le baron de la drogue, un passé commun regrettable, un agenda double …) Brubaker parvient à construire un récit efficace en donnant de l’épaisseur à des personnages qui ont certes le profil de l’emploi, mais ne tombent pas pour autant dans le piège des stéréotypes.



Pas de superhéros, ni de valise pourvu d’une arme banalisée et de 100 balles intraçables dans cet environnement très terre-à-terre où les magouilles et alliances sont omniprésentes, le sens moral ambigu, les protagonistes captivants et l’atmosphère pesante. Dans ce casting qui puise dans les bas-fonds d’une grande ville américaine et dont chaque membre passe son temps du mauvais côté de la loi, s’attacher à ce criminel au caractère atypique semble finalement être un moindre mal pour le lecteur. Avec Lâche, Brubaker met le courage de cet antihéros tourmenté à l’épreuve, le poussant à flirter avec les règles du milieu : celles qui permettent de rester en vie !



Pas de dessin flashy non plus, mais un encrage solide, un jeu d’ombres approprié et une colorisation de Val Staples qui colle parfaitement au décor et contribue à faire ressortir la noirceur du récit et des personnages. Sean Philips (7 Psychopathes, Sleeper, …) arrive à rendre la moindre conversation attrayante et à l’envelopper d’une brume de suspicion et de mystère.



Les allures de one-shot de cet excellent premier volet qui saura ravir les amateurs de polars réalistes reflètent le concept apparent de vouloir construire chaque cycle de cette série autour d’un individu différent.



Retrouvez cet album dans le Top comics de mon blog !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Commenter  J’apprécie          40
Daredevil, tome 14 : Le diable dans le bloc D

Ce quatorzième tome de Daredevil dans la collection 100% Marvel regroupe six épisodes publiés aux Etats-Unis entre avril et septembre 2006 (Daredevil Vol.2 82 à 87 – The Devil In Cell-Block D), et marque surtout le début du run d’Ed Brubaker (Gotham central, Criminal) et Michael Lark (Gotham central).



Pas évident de reprendre la série après le passage remarqué de Brian Michael Bendis et Alex Maleev : une collaboration de quatre années, riche de 56 fascicules, couronnée par deux Eisner Awards et une nomination dans la catégorie « Prix de la série » à Angoulême, qui aura marqué de manière indélébile l’histoire de ce personnage créé par Stan Lee et Bill Everett il y a plus de 40 ans et relancé par le talentueux Frank Miller à la fin des années 70. Je pensais honnêtement que le duo Bendis/Maleev avait emmené cette série vers des sommets inégalables, mais ce premier tome de Brubaker et Lark vient d’entrée prouver le contraire.



Pourtant ce nouveau duo est loin de donner une nouvelle direction à la série. Ils continuent dans la même direction en y ajoutant encore un peu de noirceur et en acculant encore un peu plus leur personnage principal au plus profond de son identité secrète. Il faut aussi avouer que Bendis avait intelligemment laissé la porte de Hell’s Kitchen entrouverte pour le relais d’Ed Brubaker et de Michael Lark, assurant ainsi une reprise dans la lignée des 10 tomes précédents.



En enfermant Matt Murdock en prison les auteurs installent un huis clos très prenant car enfermer cet avocat-justicier au milieu de ceux qu’il fit incarcérer revient un peu au même que d’enfermer Batman dans l’asile d’Arkham avec cette grande différence, non sans conséquences : Matt Murdock est sensé être un aveugle inoffensif et doit donc tout faire pour ne pas donner les preuves qu’il est bel est bien Daredevil. Les marges de manœuvre sont donc très étroites pour cet ancien roi de la cité new-yorkaise emprisonné entre quatre murs au milieu de ses pires ennemis.



Mais, les auteurs ne vont pas seulement livrer une intrigue carcérale riche en suspense en enfermant Matt Mudock à Ryker’s Island, ils vont également faire apparaître un nouveau Daredevil qui sillonne les rues de Hell’s Kitchen et garder dans l’ombre l’identité de celui qui tire les ficelles de ce complot. De plus, en faisant apparaître des personnages tels que le Hibou, Hammerhead, Bullseye ou encore le Punisher, les auteurs installent cette intrigue à plusieurs niveau au sein d’un univers Marvel plus large. Ajouter à cela un meurtre qui ne laissera pas les fans de la saga indifférent et une fin très réussie et vous obtenez un scénario en béton armé. De plus, au niveau du graphisme, Michael Lark et Stefano Gaudiano livrent une ambiance graphique bien sombre, dans la lignée du reste de cette excellente série 100% Marvel.



Retrouvez cet album dans le Top comics de mon blog !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Commenter  J’apprécie          10
Incognito, Tome 1 : Projet Overkill

Le nom des deux auteurs sur la couverture en dit déjà long sur la qualité de cette nouvelle saga. Au palmarès de ce duo constitué d’Ed Brubaker et de Sean Phillips on retrouve en effet des petites perles telles que Sleeper et Criminal. Si on reste dans le polar, la touche super-héroïque de cette série la rapproche tout de même plus de Sleeper que de Criminal. Mais au lieu d’infiltrer un type ayant des super-pouvoirs dans le camp des mauvais, Ed Brubaker va cette fois ré-insérer un super-vilain dans notre société. L’idée de départ est en effet un programme de protection de super-vilains qui permet de les réintégrer en tant que monsieur tout le monde en inhibant leurs pouvoirs à l’aide de médicaments.



Si l’idée de base est originale, la suite du récit est assez classique. La couverture du type en question tombe et toute son ancienne vie lui revient en pleine tronche. Cela permet certes à Brubaker de revenir sur les origines du personnage et de ses anciens comparses, mais en soi, le pitch n’a rien de révolutionnaire. Mais bon, à la narration de cette saga il y a un type coutumier du monde du crime (Gotham Central, Criminal, Sleeper, …) et du développement du côté sombre de super-héros (Daredevil, Captain America). Non seulement Mister Brubaker demeure ici dans son domaine de prédilection, mais même si ce n’était pas le cas, le garçon serait capable de vous raconter le contenu de son caddy de supermarché de manière prenante. En deux mots on comprendrait que ses salades ont eu une vie de merde sur un sol aride, que son steak vient d’un animal accroc aux hormones et maltraité par un fermier alcoolique et violent et qu’à tout moment, la roue du caddy peut lâcher et foutre un bordel pas possible dans le super-marché. Ici, il ne lui faut à nouveau pas plus de cinq planches pour dresser un portrait d’une justesse incroyable de son héros. Une bonne scène d’ouverture et un déguisement de Père Noël (qui est ici bel et bien une ordure), et le tour est joué. Après, le duo hyper-rodé n’a plus qu’à dérouler …



Bref, une idée de base originale, une trame classique et sans trop de surprises et un duo qui maîtrise à nouveau son sujet avec brio !



Notons également que ce premier tome d’Incognito, qui regroupe les épisodes #1 à #6, forme un arc complet qui se suffit à lui-même.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Commenter  J’apprécie          10
Criminal, Tome 4 : Putain de nuit !

Parfois, mieux ne vaut rien révéler et laisser le plaisir de la découverte au lecteur. C’est le cas pour l’histoire de Jacob Kurts, un loser insomniaque qui a déjà beaucoup perdu dans la vie (et le reste devrait suivre), et d’Iris, dont le prénom (et le corps) la prédestine à croiser le regard des hommes. C’est dans les bas-fonds d’une ville déjà peu reluisante que l’estropié et la belle rousse vont se rencontrer. Lui, ancien faussaire essayant de maquiller son passé, elle, femme fatale n’ayant pas froid aux yeux (entre autres). Dès le premier regard, tout part en vrille …c’est le début d’une Putain de nuit !



Aux manettes de cette saga, un maître du polar déjà couronné deux fois aux Eisner Awards à titre personnel (Best Writer en 2007 et 2008) et une fois pour cette série (en 2007). Grand habitué du monde du crime avec des perles noires telles que Gotham central et Sleeper, celui qui osa assassiner Captain America demeure donc dans son domaine de prédilection. Ed Brubaker, un putain de scénariste !



Aux pinceaux, Sean Philips (Sept Psychopathes, Sleeper) parvient à rendre la moindre conversation attrayante et à l’envelopper d’une brume de suspicion et de mystère. Son dessin réaliste, l’encrage solide, le jeu d’ombres approprié et la colorisation de Val Staples collent parfaitement au décor et contribuent à faire ressortir la noirceur du récit et des personnages. Une putain d’atmosphère !



Au menu de ce nouveau one-shot de l’univers de Criminal, un héros pitoyable et des fréquentations qui sentent l’entourloupe à plein nez. S’appuyant sur les poncifs du genre, l’auteur parvient à construire un récit efficace et bien rythmé, tout en donnant de l’épaisseur à des personnages qui ont certes le profil de l’emploi, mais ne tombent pas pour autant dans le piège des stéréotypes. L’ambiance est sombre et pessimiste et le quotidien est celui du Milieu. Le casting ultra-réaliste puise dans le désespoir d’une grande ville américaine et de préférence du mauvais côté de la loi. Dans cet environnement très terre-à-terre, baignant dans les magouilles et au sens moral ambigu, s’attacher à cet escroc reconverti en dessinateur de strip amoureux semble finalement être un moindre mal. Les dialogues réalistes et cette narration en voix-off qui scrute les pensées les plus sombres des protagonistes, font également mouche et installent cette série comme l’une des références en matière de polar US.



Un putain de comics !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
Commenter  J’apprécie          40




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Ed Brubaker (1179)Voir plus

Quiz Voir plus

🐱 Citation, expression ou proverbe sur le chat 😺

Une ... de chat ?

Journée
Vie

14 questions
344 lecteurs ont répondu
Thèmes : chats , proverbes , expressionsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}