Citations de Derf Backderf (119)
p.209.
Pages 121-123 : Cette agression particulière par les brutes épaisses du lycée est relatée dans plusieurs interrogatoires enregistrés (FBI). Dahmer prétend, à plusieurs reprises, qu’il a été frappé à coups de matraque, de batte de et de poings. La date précise n’est pas claire, et Dahmer lui-même situe l’incident à diverses dates. J’ai vu Dahmer se faire harceler par ce genre de personnages à plusieurs occasions pendant nos années de collège et de lycée ; on peut donc considérer que cet incident n’est pas un fait isolé.
Il y a un nombre surprenant de personnes qui voient Jeffrey Dahmer comme une espèce d'antihéros, de gamin mis à l'index qui se retourne contre une société qui le rejette. C'est absurde. Dahmer était un monstre pervers dont la dépravation allait presque au delà de l'entendement. Ayez de la pitié pour lui mais n'ayez aucune compassion.
DRIIIING !
— Allô, ouais. Quoi !?! Comment ça "SI je t'aimais ?" Si je t'aimais pas, je serais pas là à te parler ! Si j't'aimais pas, je supporterais pas la moitié de tes conneries !!! ... DONC BIEN SÛR QUE JE T'AIME, CONNASSE !!!
- Partout la corruption règne, nous ne sommes que des pions aux ordres de nos supérieurs.
Si seulement un adulte, un seul, avait fait le pas et dit clairement : « Oups, ce gamin a besoin d’aide… » Aurait-on pu sauver Dahmer ? Ou épargner une fin sordide à ses victimes ? Je ne dis pas qu’il aurait eu une vie normale. Il aurait probablement passé le reste de ses jours sous anti-dépresseurs. A vivre chez son père. Une vie triste et solitaire, mais que Dahmer aurait volontiers troquée contre l’avenir infernal qui l’attendait.
Qu'est ce qui ne va pas dans notre pays ? Nous tuons nos propres enfants !
Ces handicapés volontaires qui se rendent gaiement à un concert de Journey... Il faut leur botter le cul. (p.98)
Comment a-t-il pu s'en tirer alors qu'il empestait l'alcool en pleine journée? Je n'en reviens toujours pas. Tous les lycéens étaient au courant de ce que faisait Dahmer... mais pas un seul prof, pas un surveillant ne remarqua quoi que ce soit. Pas un seul.
Pour vous, Dahmer n’était qu’un criminel dépravé, mais pour moi, c’était aussi un voisin de table pendant les heures d’étude et le camarade avec qui je traînais en salle de musique. Vous ne pouvez pas vous imaginer le choc quand la nouvelle de ses crimes est tombée, ou ce que je ressens à chaque fois que je repense à notre amitié.
-Introduction de Derf Backderf-
Comment a-t-il pu s’en tirer alors qu’il empestait l’alcool en pleine journée ? Je n’en reviens toujours pas. Tous les lycéens étaient au courant de ce que faisait Dahmer… mais pas un seul prof, pas un seul surveillant ne remarqua quoi que ce soit. Pas un seul. Est-ce qu’ils n’avaient rien vu ? Ou est-ce que tout simplement ils ne voulaient pas s’embêter ?
Un jour, toi et moi, on longera les ruelles au coucher du soleil et on ira faire les poubelles.
Ne pas passer pour une victime: les tueurs adorent massacrer les victimes.
C'était un être insignifiant. Un de ces gamins timides qui, submergés par la masse adolescente, se transforment en handicapés sociaux, se résignent à leur sort et deviennent invisibles
Ce pleutre a le nez tellement enfoncé dans le cul de Sue Robinson qu'il peut sentir l'odeur de son chewing-gum !
Le baron est dans la place !!!
J'aime bien... étudier... les os. Ca m'intéresse, ce qu'il y a à l'intérieur.
Si seulement un adulte, un seul, avait fait le pas et dit clairement : "oups, ce gamin a besoin d'aide..."
...Aurait-on pu sauver Dahmer? Ou épargner une fin sordide à ses victimes? Je ne dis pas qu'il aurait eu une vie normale...
Il aurait probablement passé le reste de ses jours, sous antidépresseurs à vivre chez son père.
Une vie triste et solitaire, mais que Dahmer aurait volontiers troquée contre l'avenir infernal qui l'attendait.
Imagine l'économie comme un immense tube digestif, et nous on est là devant le trou du cul du libéralisme à nettoyer.
Il y a peu de choses dans la vie qui vous réjouissent davantage. Ce jour-là, je rentrai chez moi sur un petit nuage. C'était comme si toute ma vie à venir s'étendait devant mes yeux, telle une route se déroulant jusqu'à l'infini, pleine d'espoir et de possibilités. Ce n'était pas la route qui s'offrait à Dahmer. En un sens, sa vie s'arrêta ce jour là.
p.207.
- Pourquoi Will E. couvrait-il ce con ? Je sais que c'est son cousin, ou un truc...
- C'est ça. Cette ville a toujours été dirigée par cinq familles de pionniers qui se marient entre eux depuis 150 ans... Tous les dix ans à peu près, le clan dirigeant change... donc on écope de notre mairesse, et elle embauche tout sa famille... Et les débiles, les crétins du régime précédent se font saquer et sont remplacés par de nouveaux débiles et crétins.