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3.35/5 (sur 10 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New York, État de New York , le 29/02/1952
Biographie :

Dean Radin est un docteur en psychologie, ingénieur, professeur en psychologie transpersonnelle et intégrale, chercheur et auteur d'ouvrages dans le domaine de la parapsychologie.

Il dirige le "Consciousness Research Laboratory" de l’Université du Nevada. Il a également travaillé pendant de nombreuses années au département de psychologie de l’université de Princeton, aux laboratoires d’AT&T et de Bell, ainsi que pour le gouvernement americai

Il est chercheur principal à l'Institute of Noetic Sciences, à Petaluma, en Californie, depuis 2001, et est professeur adjoint au Département de psychologie du Sonoma State University, pour le Distinguished Consulting Faculty au Saybrook Graduate School and Research Center.

Il est aussi l'ancien président de la Parapsychological Association, et fut corédacteur en chef du journal d'Elsevier Explore: The Journal of Science and Healing.

Site de l'auteur : http://www.deanradin.com/NewWeb/bio.html
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Toutes ces remises en question auraient dû intervenir depuis longtemps. L’attention exclusive accordée à la « sphère extérieure » a provoqué une grave fracture entre la dimension personnelle de l’expérience humaine et le monde officiel de la science. Les scientifiques ont délaissé certains concepts d’une valeur humaine primordiale, tels que l’espoir et la notion de sens. La rupture entre objectivité et subjectivité a été sommairement traitée de « non-problème » ou de problème réservé à la religion mais étranger à la science.

Ce clivage a également entraîné de fâcheuses erreurs technologiques ainsi qu’une défiance croissante du grand public à l’égard de la science. Ce qui est fort regrettable car les méthodes scientifiques offrent des instruments inégalés pour surmonter les limitations personnelles et essayer d’appréhender la vérité.
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Depuis fort longtemps, ce fameux « sens commun » suppose qu’objectivité et subjectivité appartiennent à deux mondes bien distincts et sans aucun rapport. Ce qui est subjectif se déroule « en moi, dans ma tête », et ce qui est objectif se passe « à l’extérieur, dans le monde ». Au lieu de cette stricte dichotomie, les phénomènes psi suggèrent plutôt un spectre continu : l’habituelle dissociation entre l’espace et le temps est probablement trop restrictive.
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J’ai remarqué que les siddhis du yoga, un sous-ensemble que les Occidentaux assimilent aux phénomènes parapsychologiques, sont si bien intégrés dans la culture indienne que presque personne là-bas ne songe à les étudier scientifiquement. Les effets parapsychologiques sont considérés comme des capacités supernormales qu’il est banal de constater chez certains yogis et sadhus (des hommes sacrés). Ils sont compris comme des raffinements de l’esprit et de la conscience qui ont été examinés en profondeur par les savants et les praticiens depuis des millénaires. Pourquoi chercher à étudier quelque chose avec les moyens scientifiques dernier cri quand cette chose est déjà considérée comme une banalité ?
Quel contraste avec la place des phénomènes parapsychologiques en Occident, qui reste un sujet de vives controverses, en dépit de l’intérêt persistant et de la forte croyance populaires. Il y a un certain nombre de raisons qui expliquent cette tension chronique. Au plan religieux, au sein des traditions juive, chrétienne et musulmane, seul Dieu (ou ceux qu’Il désigne) a le droit de réaliser des miracles. Les personnages ordinaires qui accomplissent de telles prouesses sont considérés comme suspects (par les théistes) dans le meilleur des cas, ou hérétiques dans le pire des cas. Et au plan scientifique, il y a un présupposé, aussi largement répandu qu’il est incorrect (comme nous le verrons), quant à l’impossibilité de l’existence de ces phénomènes qui violeraient l’un ou l’autre des principes édictés par la science.
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Est-il possible que les superpouvoirs décrits dans les légendes anciennes, la science-fiction et les comics nous guettent patiemment en coulisses, attendant un saut évolutif pour se déclencher ?
Des hommes visionnaires ont posé de telles questions tout au long de l’histoire, et de nombreuses techniques ont été employées pour explorer et développer nos potentiels. L’une des méthodes les plus efficaces est aussi l’une des plus anciennes : le yoga.
Le mot yoga est apparenté au mot yoke, qui signifie « combiner, connecter ou unifier ». Ce qui est censé s’unifier de cette manière n’est autre que l’individu unifié avec l’univers. Cet état rarissime est le but de presque toutes les pratiques ésotériques. On l’appelle l’illumination, l’éveil ou la réalisation de soi. Ce basculement d’un esprit depuis sa manifestation commune vers une forme extatique de conscience suppose l’acquisition d’un accès direct à une connaissance de la Réalité immédiate. A partir de là, l’esprit s’aligne avec ou s’absorbe dans un Esprit universel, une Conscience divine, un Grand Esprit, un Dieu ou une multitude d’autres entités évoquant la transcendance. Emergent alors des capacités supernormales, « des pouvoirs et des facultés bien au-delà du commun des mortels » comme le disait le narrateur de l’émission de télé Superman dans les années 1950.
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Des textes classiques du yoga, tels que les Yoga Sutras de Patanjali, écrits environ il y a deux mille ans, affirment avec aplomb que si vous vous asseyez calmement, que vous vous concentrez sur votre esprit, et que vous pratiquez le tout assidûment, vous développerez des pouvoirs supernormaux. Ces capacités supérieures ne doivent pas être assimilées à des dons magiques ; ce sont seulement des capacités ordinaires que tout le monde possède. Nous sommes justes si éloignés d’elles la plupart du temps que nous ne parvenons pas à y accéder aisément. […]
La promesse portée par ces superpouvoirs a très peu à voir avec la foi traditionnelle, l’intervention divine ou les miracles surnaturels. […]
La sagesse yogique décrit de nombreuses variantes des siddhis. Aujourd’hui, nous associons les siddhis élémentaires avec le bestiaire des phénomènes parapsychologiques : la télépathie (communication d’esprit à esprit) ; la clairvoyance (l’acquisition d’information sur des objets distants ou cachés au-delà des sens ordinaires) ; la précognition (la clairvoyance à travers le temps), et la psychokinèse (l’influence directe de l’esprit sur la matière, aussi connue sous le sigle PK).
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Le mental affecte-t-il directement le monde physique sans aucun intermédiaire ? Les philosophes s’interrogent depuis des millénaires à ce sujet.
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Le terme « supernormal » fut inventé par le classiciste britannique Frederic Myers, l’un des fondateurs de la Society for Psychical Research à Londres en 1882. Myers a utilisé ce terme en référence à des phénomènes naturels et légitimes qui présagent d’une étape future et plus avancée de l’évolution humaine. De tels phénomènes, dont font partie des facultés psychiques telles que la clairvoyance, peuvent sembler aujourd’hui anomales voire incroyables. Mais, dans un futur proche, selon Myers, lorsque nous comprendrons mieux qui nous sommes, quelles sont nos capacités et ce qu’est vraiment le monde physique, alors le supernormal deviendra complètement normal.
Est-ce que notre compréhension sophistiquée de la réalité, issue de la science, nous a mis des œillères nous empêchant d’aborder le supernormal ? Pourrait-on, en les retirant, découvrir des phénomènes intéressants ? Est-ce que tous les témoignages d’expériences mystiques et parapsychologiques, tous ces récits de réalités hors-du commun, sont nécessairement des méprises ?
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Pour la plupart des gens, les facultés parapsychologiques se manifestent spontanément et se prêtent rarement à un contrôle conscient. Elles sont vécues de manière sporadique et fragmentaire, et les cas les plus spectaculaires se produisent lors de périodes particulières de motivations extrêmes. Par contraste, les siddhis sont décrites comme des facultés très fiables et complètement soumises au contrôle de la conscience ; et, en tant que telles, on peut les voir comme des formes excessivement affinées et matures de phénomènes parapsychologiques.
Les siddhis les plus avancées sont censées inclure l’invisibilité, la lévitation, l’invulnérabilité et la super-force, des capacités souvent associées avec celles des héros de bande-dessinée. Toutes ces facultés sont également décrites sous une forme ou une autre dans le chamanisme et les enseignements mystiques de la religion. En fait, la plupart des cultures à travers l’histoire ont admis l’existence de superpouvoirs, même si elles les considéraient comme rares.
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Remarquablement peu de scientifiques ont prêté attention à ces preuves. Alors que, de leur côté, les personnes qui relatent ces expériences les situent parmi les événements les plus profonds et bouleversants de leur vie. On pourrait penser que ce seul fait aurait suffi à attirer davantage d’attention.
Au-delà de ces cas individuels, plusieurs des sages et des génies qui ont façonné la civilisation que nous connaissons aujourd’hui ont témoigné de l’influence d’états particuliers de la conscience intuitive sur leurs actions. Cela signifie que notre compréhension de l’expérience transcendante va au-delà de l’intérêt académique – elle touche au cœur des questions éternelles qui ont captivé toute personne qui s’est déjà demandée « Qui suis-je ? », « Pourquoi suis-je ici ? » et « Qu’est-ce que tout cela ? ».
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« Paranormal » signifie pratiquement « au-delà des phénomènes acceptés actuellement par la science ». […]
Cela revient simplement à dire que la science fait partie, comme bien d’autres choses, d’un processus évolutionniste : le paranormal devient normal quand il a reçu des explications scientifiques satisfaisantes. D’où l’axiome qui fera certainement frémir certains scientifiques : toute recherche consiste à explorer et expliquer systématiquement le paranormal !
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