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Critiques de Christophe Gaultier (204)
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Kuklos

Récit non-moraliste sur la vie d’un klaniste vu de l’intérieur du KKK: son initiation, son ascension au sein du clan (= sa chute au niveau humain) et sa fin inévitable, voir méritée. Une violence gratuite, une haine absurde, une ambiance nauséabonde, un combat sans gagnants entre noirs et blancs qui s’intensifie au fil des pages.



Le dessin est loin d’être classique, légèrement perturbant au début, mais colle bien à l’histoire.



Dans un camp les noires, dans l’autre klamp (il faut apprécier la narration originale où le "c" est systématiquement remplacé par "kl") le KKK et son idéologie. Quand on donne une couleur à la haine, la vengeance devient souvent aveugle et le sang qui coule toujours rouge. Il n’y a pas

de camp à choisir dans cette histoire, car le seul gagnant est celui qui lit cette bd et réfléchit à la bassesse humaine et à l’absurdité qu’il vient de voir.

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Guerres civiles - Intégrale, tome 2

Avec ce deuxième volet, les auteurs ne s’épargnent rien et plongent cette guerre civile française encore un peu plus dans l’horreur.



Si on ne connaît toujours pas la véritable origine du chaos, l’intérêt majeur de cette série est d’imaginer la réaction de personnages bien réels en temps de guerre. Car l’originalité de cet album demeure le fait que les trois auteurs (Christophe Gaultier, Jean David Morvan et Sylvain Ricard) se mettent eux-mêmes en scène au milieu de cette guerre civile fictive qui frappe la France. En éliminant les personnages qui servent généralement d’intermédiaires entre auteurs et lecteurs, ce récit reçoit un parfum de BD-réalité.



Le fait d’intégrer des faits autobiographiques professionnels et familiaux renforce encore cette sensation d’authenticité et permet au passage aux auteurs de plaisanter sur leurs carrières respectives avec une autodérision très amusante et même de pointer du doigt certains fans aux comportements extrêmes. Car si la célébrité comporte des avantages et des inconvénients dans la vie réelle, ceux-ci s’avèrent décuplés aux frontières du chaos. Les différents comportements peuvent paraître illogiques en temps normal, mais en situation désespérée le chasseur de dédicaces porte bien mieux son nom lorsqu’il est armé. Confrontés au stress et à la peur, les auteurs réagissent de manière imprévisible, mêlant héroïsme stupide et lâcheté compréhensible à de l’humour et de l’hystérie. Le cocktail est pour l’instant efficace et maîtrisé.



A l’aide d’un rythme soutenu les auteurs nous plongent de plus en plus profondément dans cette fiction au parfum de réalité qui fait froid dans le dos. Si l’humour fait souvent surface, la tension demeure toujours présente et le futur de plus en plus incertain. Le dessin de Christophe Gaultier contribue également à accentuer la sensation de spontanéité et de réalisme de ce récit d’anticipation.
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Guerres civiles - Intégrale, tome 1

Ce premier des 3 volumes de la version cartonnée de ‘Guerres Civiles’ reprend les 3 premiers tomes brochés de la regrettée Collection 32.



L’originalité de cet album se situe dans le fait que les trois auteurs (Christophe Gaultier, Jean David Morvan et Sylvain Ricard) se mettent eux-mêmes en scène au milieu de cette guerre civile fictive qui frappe la France. En éliminant les personnages qui servent généralement d’intermédiaires entre auteurs et lecteurs, ce récit reçoit un parfum de BD-réalité.



La sensation d’authenticité est non seulement renforcée par le fait qu’ils se mettent eux-mêmes en scène, tout en intégrant des faits autobiographiques professionnels et familiaux, mais également par la narration réaliste et efficace de Jean-David Morvan et par les dessins crayonnés de Christophe Gaultier.



C’est donc avec des personnages bien réels et une situation inventée (peut-on dire utopique après les émeutes des banlieues fin 2005), que les auteurs vont essayer d’imaginer leur réaction en temps de guerre. C’est d’ailleurs sans passer par une introduction géopolitique ou une mise en place que les auteurs nous plongent directement aux frontières du chaos : des chars tirent en ville, les magasins sont pillés et la peur s’installe.



Que faire quand lentement tous les repères disparaissent, quand l’essence se fait rare, quand vider sa boîte aux lettres n’a plus aucun sens ? Comment affronter le stress et la peur qui s’installent : avec de l’humour, de l’hystérie, de la lâcheté ou de l’héroïsme ?



Ce cauchemar virtuel aux frontières du chaos fait tomber les barrières morales des auteurs à une vitesse phénoménale: D’abord spectateurs de cette guerre civile qui frappe la France, ils deviendront vite des victimes, pour finalement finir par participer au massacre, en sombrant dans la violence sous sa forme la plus extrême.



Au fil des pages, les auteurs vont nous plonger de plus en plus profondément dans cette fiction au parfum de réalité qui fait froid dans le dos. Et même si on ne connaît toujours pas la véritable origine de cette guerre civile, l’ambiance semble bien réelle et les situations font réfléchir le lecteur.
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Guerres civiles, tome 3

Le cauchemar virtuel continue pour ces auteurs (Christophe Gaultier, Jean David Morvan et Sylvain Ricard) qui se mettent eux-mêmes en scène au milieu de cette guerre civile fictive qui frappe la France: Spectateurs dans le premier épisode, victimes dans le deuxième, ils vont devoir participer au massacre dans ce troisième épisode.



Les barrières morales tombent à une vitesse phénoménale aux frontières du chaos et font sombrés nos ‘héros’ dans la violence sous sa forme la plus extrême. Les auteurs nous plongent encore plus profondément dans cette fiction au parfum de réalité qui fait froid dans le dos. Même si on ne connaît toujours pas la véritable origine de cette guerre civile, l’ambiance semble bien réelle et les situations font réfléchir le lecteur.



Côté dessin, les images commencent à parler d’elles-mêmes et le texte devient quasi superflu. Du coup cet album se lit également assez vite.



Notons que les trois premiers tomes de cette série seront repris dans un album cartonné de 96 pages. Le reste de la série ne paraîtra qu’en format cartonné, et les lecteurs qui n’adhéraient pas à ce format souple regretteront peut-être leur choix le jour où une guerre civile viendra frapper leur région, car ce format souple est bien plus léger à transporter au moment de fuir.

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Donjon Potron-Minet, tome 5 : - 83 Sans un ..

Cinquième tome (n°-83) de cette série parallèle à la saga principale, "Donjon Zenith", dont la numérotation décroissante peu surprendre. Cette époque Potron-minet (niveaux -99 à 0) racontant l’avant du Donjon se concentre sur l’histoire d’Hyacinthe de Cavallère, qui deviendra plus tard le Gardien du Donjon.



Tout comme lors du huitième tome («Crève-cœur») de "Donjon Monsters", situé au niveau -85, et du tome précédent de "Donjon Potron-minet", on retrouve la femme-lézard et tueuse professionnelle Alexandra au centre du récit. Cette fois-ci elle va cependant accompagner Arakou, le père d’Hyacinthe de Cavallère, qui a envie de renouer avec son glorieux passé de chevalier. En parallèle, l’auteur invite à suivre les déboires du professeur Cormor, au sein de cette ville d’Antipolis qui n’est plus depuis les événements du tome précédent.



Si l’humour est toujours présent, le ton de cette saga se fait cependant de plus en plus sombre. Antipolis n’est plus, l’ambiance est beaucoup moins chevaleresque et la Chemise de la nuit reste ici dans l’ombre de son père et de sa fiancée.



Côté graphisme, Christophe Blain ("Isaac le pirate") passe ici le témoin à Christophe Gaultier ("Guerres civiles"). Leurs styles étant assez proches, la transition s’effectue en douceur.
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La tragédie brune

Cette bande dessinée permet au grand public de prendre facilement connaissance de l'histoire vraie, vécue par le journaliste français Xavier de Hauteclocque dans les années 1933-1934 lors de deux voyages en Allemagne... Avant que celui-ci soit assassiné par les nazis. Les auteurs de cet album se sont inspirés des écrits de Houteclocque, parus sous le même titre en 1934. D'ailleurs, les premières pages de ces récits concluent cet album dans un "cahier".



La tragédie brune est donc forcément une oeuvre intéressante et instructive... Qui fait aussi froid dans le dos... En effet, d'où nous sommes placés dans l'Histoire, nous n'ignorons pas l'horreur qui se déroulera quelques années plus tard, malgré les alertes de Xavier de Hauteclocques qui n'ont pas été entendues par ni les dirigeants d'alors, ni par l'opinion publique. En effet, le journaliste français avait parfaitement décrit le régime nazi qu'il a vu lui-même s'installer en si peu de temps. Quelques mois séparent deux de ses voyages en Allemagne et pourtant, il ne reconnait plus le pays qu'il aime tant lors de son deuxième voyage. Ses contacts ne lui parlent plus, plus personne n'accepte de témoigner. Il est déjà question de camps, d'enlèvements de juifs, d'exécutions, de délations, persécutions etc... Bref, tout le monde se méfie de son voisin. L'endoctrinement est déjà bien mis en place à force d'une propagande qui ne laisse pas tellement le choix...



Cet album retrace donc ce fameux voyage de Xavier Hauteclocques qui fera preuve d'une opiniâtreté incroyable pour découvrir l'indicible et témoigner. La lecture est simple et éloquente. Les dessins sont tout à fait adéquats pour ce sujet, sombres mais réussis. Mon seul bémol ira aux visages des protagonistes, très anguleux, qui parfois rendent difficile la distinction de l'un et de l'autre.



Un ouvrage à lire et à faire lire évidemment, car n'oublions pas que, de par le monde, l'Histoire est parfois un perpétuel recommencement.
Lien : http://lescoupsdecoeurdegera..
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Donjon Potron-Minet, tome 5 : - 83 Sans un ..

En convergeant vers Antipolis, maintenant délabrée, des destins se croisent.

Alexandra accompagne son père Arakou, nostalgique de ses faits d'armes, à la recherche de ses anciens compagnons chevaliers. Mais les vieux amis ont changé et en ces parages dangereux, on se retrouve vite otage.

En tout cas, on ne rançonne pas Hyacinthe de Cavalière impunément...
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Le porteur d'histoire (BD)

Alexis Michalik est metteur en scène et auteur français. Parmi ses pièces, j'ai pu voir Le Cercle des illusionnistes (loufoque et poétique sur Houdini et Méliès) ainsi que Le Porteur d'histoire (qui a obtenu deux Molière). Mon avis ? Tout simplement la plus belle pièce de théâtre que j'ai pu voir.



Il y a tout dedans : la poésie, la transmission, la famille, le mystère, la littérature, l'Histoire dans l'histoire. On voyage en Algérie, au Canada et en France et dans les époques avec les années 2000, le XIXe siècle, etc. On rencontre des auteurs tels qu'Alexandre Dumas. J'ai aimé évoluer dans cette histoire à tiroirs. C'est passionnant et c'est touchant. La scène était épurée, le texte beau et les acteurs parfaits. Bref un gros coup de cœur pour une pièce que je ne cesse de recommander.



Quelques années après avoir vu la pièce, je souhaitais retrouver la magie de cette histoire. Peut-être que la barre était trop haute mais ça ne l'a pas fait. J'ai trouvé l'histoire beaucoup plus confuse et surtout moins touchante. Les dessins étaient trop réalistes, et je n'ai pas été emportée par le style du dessinateur (mais c'est vraiment subjectif !).



Donc si la pièce se jouait à nouveau, foncez la voir ! Le scénario est aussi disponible aux éditions Les Cygnes / Presses électroniques de France.
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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La tragédie brune

Très bon reportage sur la montée du nazisme à son tout début. Dommage que la mort du journaliste ne soit pas traitée.
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Les profondeurs d'Omnihilo, tome 2 : Le Mal..

Résumé : En achetant une BD jeunesse, le Scribouillard s'est retrouvé fort marri d'y avoir trouvé quelque chose en-dessous de ses espérances. Le tome 2 sera-t-il capable de relever la barre ?

(En même temps, vous avez vu la note que je lui ai mise, alors ça vous donne une petite idée.)



Mais, donc, les lecteurs de "Moi je lis" n'ont rien à foutre de cette histoire, c'est pourquoi Cadène et Gaultier sont obligés de conclure l'histoire dès le tome 2 : autant vous dire que rien ne va faire long feu, d'autant plus que l'arc narratif dans le monde psychédélique (fait par un enfant indien - logique -) est certes joli, mais ne sert à rien. Et la révélation sur ce qu'est en fait le Malgris relève d'une stupidité digne des pires programmes de téléfilm Gulli. Hop, en plus tu as vu, nous sommes gentils, nous critiquons le capitalisme et le metal extrême, et tout le monde peut vivre heureux et avoir beaucoup d'enfants. Inutile de vous dire que j'ai trouvé ce volume 2 bien, bien pire que le précédent.

Et à vrai dire, même s'il ménage quelques scènes de suspense, qu'il introduit de nouveaux personnages et intrigues, il faut dire qu'il ne nous épargne pas grand-chose : coup de foudre mièvre, héroïne qui se barre en vacances, enquête qui se résout en deux temps trois mouvements, et le pire c'est que les enfants abandonnent Omnihilo (même s'il restera toujours dans leurs cœurs... *sourire désabusé*) sans rouspéter et retournent sagement à leurs occupations. C'est digne des "Malheurs de Sophie". On ne gaspille pas comme ça une histoire qui a autant de potentiel. Du moins quand on a un peu de bon sens.

"Les Profondeurs d'Omnihilo", c'est donc un diptyque qui ne restera pas dans l'histoire de la bande dessinée (et Dieu merci). Reste à espérer que son postulat passionnant inspirera un jour des auteurs plus talentueux...
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Les profondeurs d'Omnihilo, tome 1 : Achille

J'avais des attentes sur ce bouquin. De très, très grosses attentes. Évidemment, elles n'ont pas toutes été comblées : c'est le lot de la BD jeunesse. Les personnages sont simples, trop simples (normal, des gosses) les révélations ouvrent vers des horizons incroyables que les auteurs ne cherchent même pas à exploiter (on nous dit qu'Omnihilo devait être caché lors de la Seconde guerre mondiale pour éviter que l'ennemi ne s'empare de l'imagination des gens... sauf qu'on nous révèle après que seuls les enfants y ont accès - et qu'est-ce que putain de pourquoi ? -), bref on est dans quelque chose de bien plus fade que ce qui aurait dû être du bon gros piment d'espelette.

Parce qu'Omnihilo, voyez-vous, c'est un néant blanc où les différentes imaginations peuvent prendre forme ou interagir entre elles. Alors quand on le découvre, forcément ça a son lot de conséquences. Les personnages préféreront-ils cet univers-ci à celui réel, tangible ? Il y a là matière à faire une grosse, grosse série, déclinable sous une multitude de tonalités, de "Star Trek" à "Zone 42".

Alors on fait le choix de la BD jeunesse pour être publié dans le magazine "Moi je lis" (qui soit dit en passant est une catastrophe absolue - faudra que je fasse une vidéo dessus -), soit. Ma foi, j'étais justement un gosse à l'époque, et ça débouche sur certains partis pris qui peuvent très bien être assumés sans accoucher d'une œuvre fade.

Et ça tombe bien parce que les dessins quasi-enfantins possèdent un style atypique bien à eux, original, tout comme le format choisi par l'éditeur, d'ailleurs. On a une ambiance sympa, qui colle avec l'imaginaire déployé par les enfants, donc c'est plutôt une bonne chose. Pour rester simples et compréhensibles envers les jeunes lecteurs, c'est lent par moments et on n'a pas grand-chose en sous-intrigues, mais le rythme ne m'a pas dérangé outre mesure. Mais le problème avec tout ça, c'est que ça ne colle pas du tout avec l'atmosphère étrange que les auteurs tentent d'instiller. Et qu'on est bien, bien en-dessous de ce qu'aurait pu pondre une œuvre adulte.

On est donc sur un tome 1 mitigé, mais très plaisant. "Les Profondeurs d'Omnihilo", ça aurait pu devenir une grosse saga bien juteuse, un morceau de choix. Mais... Suite au prochain épisode.
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Le porteur d'histoire (BD)

Par une nuit pluvieuse, au fin fond des Ardennes, Martin Martin doit enterrer son père.

Il est alors loin d'imaginer que la découverte d'un carnet manuscrit va l'entraîner dans une quête vertigineuse à travers L Histoire et les continents.



Quinze ans plus tard, au coeur du désert algérien, une mère et sa fille disparaissent mystérieusement.

Elles ont été entraînées par le récit d'un inconnu, à la recherche d'un amas de livres frappés d'un étrange calice, et d'un trésor colossal, accumulé à travers les âges par une légendaire société secrète.

Avant d'être une bande dessinée, le le Porteur d'Histoire est pièce de théâtre Littéraire et foisonnante, créée et mise en scène par Alexis Michalik

Jubilatoire récit d'aventures historiques à tiroirs, digne d'Alexandre Dumas,ce texte d'une belle profondeur qui eut un succès tel que Michalik- qui transforme en or tout ce qu'il touche de recevoir un double Molière en 2014, pour le meilleur auteur et le meilleur metteur en scène.



Christophe Gaultier. rend parfaitement honneur à ce texte dans cette belle adaptation BD où les décors et les illustrations charbonneuses choisies sont particulièrement appropriées à cette imbrication d histoires comme des poupées russes.
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Tombé du ciel, tome 1

L'histoire est bien déjantée, la réalité fadasse bousculée par un vent surnaturel, et les vies des personnages sont entièrement revisitées de fond en comble au fur et à mesure du récit. C'est évidemment plein d'humour, teinté d'une pointe de désespoir, les méchants ont des bonnes gueules de cons et s'en prennent plein la tronche, les gentils sont touchants et touchés par le petit doigt du bon Dieu.



J'émets quelques doutes sur l'utilité d'avoir découpé l'histoire en deux tomes, même s'ils sont chacun assez épais on est loin de la densité de BLAST de Manu Larcenet quand même. Ca fait une grosse dépense pour une bande-dessinée pas si extraordinaire que ça. C'est une bonne collaboration, un bon moment à passer, et encore une fois les extraterrestres font preuve d'un bon sens de la rigolade, mais ça tire en longueur au début. Bref, c'est assez mitigé dans l'ensemble, mais néanmoins intéressant.



(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Gauguin, loin de la route

Un Gauguin très attachant parce que loin, très loin des clichés véhiculés par nos souvenirs scolaires. Un Gauguin militant qui demande à ce que l'on revisite nos connaissances. Et comme le récit est très bien raconté et superbement illustré, un album à conseiller.
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Arsène Lupin - Les origines, tome 1 : Les dis..

1888. Le jeune Arsène Lupin a 12 ans quand il est envoyé à la Haute Boulogne, une maison de redressement sur Belle-Ile en Mer, en Bretagne. Après quelques mésaventures, il sera adopté par le Comte Perceval de La Marche, qui l'entraînera dans la lutte contre la confrérie des Lombards.



Trop d'intrigues se télescopent : les activités funestes de ce pensionnat isolé, l'enquête du journaliste Roubaud, l'apparition de l'inspecteur Bellemain, le massacre perpétré chez le marquis de Kerrichard, les origines du fils décédé du comte de la Marche, le mystère entretenu autour de son épouse, ses rapports avec le jeune Arsène, etc... De fait la construction est brouillonne, l'action sautille trop rapidement d'intrigues en intrigues, les actions sont menées à grande vitesse, les personnages sont seulement esquissés, avant d'être assassinés, tout va trop vite, trop d'informations se bousculent dans ce premier tome. L'homme au masque de fer fait même une apparition éclair, comme si les auteurs avaient voulu à tout prix placer des références historiques, mais sans les exploiter suffisamment -pour l'instant.



L'univers des romans de Maurice Leblanc avec l'humour et la classe inséparable du célèbre gentleman cambrioleur sont dissous, dépassés par ce trop-plein d'intrigues. La quatrième de couverture promettait "Une saga d'aventures pleine d'humour menée avec brio et panache !", il est certain que si les aventures se succèdent, l'humour lui a fui vers d'autres latitudes...



Le dessin est assez sombre, l'usage des traits noirs accentuant encore cette absence de netteté ressentie à travers le scénario.



Une déception !
Lien : http://www.lecturissime.com/..
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Arsène Lupin - Les origines, tome 1 : Les dis..

J'attendais impatiemment cette BD, et je ne suis pas déçu. C'est une série pour ceux qui ont été baignés dans la série d'Arsène Lupin, interprétée par Georges Décrières.

On y retrouve les mêmes ingrédients : du suspens, du brio, de l'intelligence et des intrigues.Le personnage est mythique....y compris dans sa jeunesse, ou il va rencontrer de vraies difficultés et les surmonter avec la chance et le brio qui le caractérisent.....



Je ne suis pas fan du dessin, un peu simpliste. Par contre, les couleurs sont réussies.

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Arsène Lupin - Les origines, tome 1 : Les dis..



J'avoue ne plus avoir beaucoup de souvenirs des aventures d'Arsène Lupin pourtant dévorées en intégralité à l'adolescence. Une chose est certaine, il ne me reste que le souvenir d'aventures pétillantes aux situations rocambolesques ( glisser Rouletabille, autre héros sensiblement de la même époque me sera difficile).A moins que ne soit présente à mon esprit la série télévisée à succès avec Georges Descrières... Bref, la lecture de cet album, présentant les jeunes années du gentleman cambrioleur m'a un peu surpris par le traitement choisi.

Nous sommes fin 19ème, dans une maison de correction sinistre, à Belle Ile, où est enfermé tout un ramassis de délinquants dont un jeune Arsène, arrêté pour avoir assisté au meurtre d'un moniteur de savate. Il se liera d'amitié avec un dénommé Jacob et le fait d'avoir des yeux vairons lui portera chance. Il sera adopté par le comte de la Marche, dont le fils décédé avait la même particularité. Arsène recevra la meilleure éducation et on lui inculquera au passage le combat de toute une vie de cette noble famille : éradiquer la sinistre confrérie des lombards, un genre de mafia.

La quatrième de couverture promet aventures, humour et panache, comme dans l'oeuvre de Maurice Leblanc... je ne l'ai pas vraiment éprouvé en le lisant. L'histoire avance certes, presque chapitrée, mais cela reste un album d'exposition, Il met en place l'intrigue, les personnages, qui devraient prendre de l'ampleur par la suite. C'est bien fichu, un peu touffu parfois. Le dessin est au diapason de l'histoire, plutôt charbonneux. Il m'a rappelé par moment les tableaux de Bernard Buffet, peintre aujourd'hui déconsidéré, Cette noirceur de trait rend le récit finalement très sombre, inquiétant.

Difficile d'être emballé par cet album qui n'est que la mise en bouche d'une série qui pourrait promettre beaucoup comme le montre une magnifique dernière planche, donnant soudain envie de connaître la suite. Il y a donc des chances que je me plonge dans le numéro 2 de ces nouvelles aventures d'Arsène Lupin...
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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Arsène Lupin - Les origines, tome 1 : Les dis..

Arsène Lupin est un personnage mythique créé par Maurice Leblanc. À travers cette nouvelle série en BD, les auteurs ont souhaité imaginer le parcours qu'Arsène a connu avant de devenir le « gentleman cambrioleur ».



Arsène est dans un camp de redressement où il semble ne pas y avoir d'avenir, et pourtant, il a l'air serein. Dans ce premier tome, je m'attendais à plus d'action et d'explications. Or, il s'agit essentiellement de la mise en place des intrigues. L'ensemble est un peu lent, mais c'est le choix des scénaristes (Benoît Abtey et Pierre Deschodt).

[...]

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Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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Gauguin, loin de la route

Le Roy et Gaultier montrent tout le paradoxe d’une œuvre qui semble apaisée voire naïve et de son auteur, torturé, en combat permanent, hargneux. Ils savent qu’on ne souligne la distinction entre les défauts d’un artiste et son œuvre que si l’on souhaite défendre le travail valable d’une personnalité discutable.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Les profondeurs d'Omnihilo, tome 1 : Achille

Achille, 11 ans, est un jeune garçon solitaire et renfermé qui vit seul avec sa mère dépressive jusqu'au jour où il se retrouve lié malgré lui avec une bande d'enfants de son âge. Ils sont lié par un secret : ils ont découvert un endroit fantastique où ils peuvent faire ce qu'ils veulent loin des grandes personnes :Omnihilo. Un lieu magique où tout est possible mais où se terre une grande menace.



Cette bande dessinée est parue par épisodes dans le magazine "Moi, je lis" et c'est pour cela que ma fille m'a demandé d'essayer de l'obtenir quand Babelio l'a proposé pour sa masse critique bande dessinée. Elle traite de manière métaphorique et onirique d'un sujet assez grave : la dépendance au virtuelle (internet, jeux vidéo). Elle le fait avec beaucoup d'intelligence et d'humour en prenant le lecteur pour un être doué d'intelligence et en évitant tout manichéisme. L'histoire est rondement menée avec un rythme soutenu et en maintenant un certain suspense tout le long du récit, les personnages sont attachants grâce a leurs différentes personnalités qui en font des personnages aux caractères très différents mais complémentaires.



On passe un très bon moment avec eux et comme une série télévisée nous laisse en plein suspense jusqu'au prochain tome.



Seul petit bémol : les yeux tout noir ( a certain moment)des petits protagonistes qui m'ont fait ressentir un certain malaise.



Merci a Babélio et aux éditions BD Kids/Milan pour ce partenariat bande dessinée.
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