Céline Denjean

Un roman extrêmement intelligent, finement construit, qui n'a pas eu le succès qu'il mérite.

J'ai adoré la construction tellement originale et à rebours. L'écriture est saisissante, on se sent vraiment dans la tête du corbeau, on sent sa haine.

La fin est un peu tarabiscotée, mais cela n'enlève aucune des qualités de cet excellent roman

Voici ma première lecture du mois de mai, et c'est un véritable coup de cœur.



On entre dans le vif du sujet ; une tentative de meurtre, dès les premières pages. Avec des flash-back vraiment très bien menés, on s'y retrouve parfaitement.



J'ai trouvé que l'enquête n'allait pas trop vite, comme certains romans peuvent parfois nous inonder d'indices à chaque page, de courses poursuites ou de rebondissements incessants, et pourtant j'ai changé de suspect plusieurs fois, parfois même en seulement deux chapitres.

C'était vraiment très doux à lire, très fluide.

Et cette histoire, ainsi que le dénouement.... Je n'ai pas réussi à décrocher. Je n'avais qu'une envie, retourner dans le passé pour connaître le pourquoi du comment. Je n'ai eu d'ailleurs aucun mal a reprendre ma lecture en cours, je trouve qu'on y replonge facilement, comme si nous n'avions jamais fermé le livre auparavant.



J'ai adoré ce livre et je sais que Precipice me restera en tête pour plusieurs jours.

Fantastique.

Le talent de Denjean est monté d'un cran avec ce Précipice étonnamment poignant.

Parfois, on croit pouvoir fermer la porte sur nos mauvaises actions - elles trouvent toujours le moyen de revenir nous tourmenter.

Les précédents romans manquaient de chair, de vie, de corps de rythme, tout ce que ce "Précipice" a , le talent de conteuse de Denjean en plus.

Lu d'un trait dès sa sortie. J'avais beaucoup aimé le précédent, celui-ci est de la même veine. On dirait que, enfin, la pierre brute a trouvé un joaillier à sa mesure.

Les personnages sont denses, l'intrigue est prenante, la fin est surprenante. Il plane, dès le départ, une ambiance malsaine. On se doute de ce qui va arriver - mais on se trompe.

"Précipice" de Céline Denjean offre une plongée dans l'univers du polar avec une intrigue qui oscille entre tension et suspense. Dès les premières pages, le lecteur est entraîné dans une course effrénée pour découvrir la vérité cachée derrière les événements mystérieux qui secouent l'histoire.



L'écriture de l'auteure est fluide et l'intrigue, bien que parfois prévisible, parvient à captiver l'attention. Cependant, le roman souffre de quelques longueurs et de détours qui peuvent égarer le lecteur, nuisant ainsi au rythme général de l'histoire.



Malgré ces défauts, "Précipice" reste un polar intéressant qui aborde des questions pertinentes sur la vengeance et la justice. À travers le personnage de Louise Caumont, l'auteur nous plonge au cœur des dilemmes moraux et des conflits intérieurs qui animent ses protagonistes.



En somme, "Précipice" est une lecture divertissante pour les amateurs du genre, même s'il ne révolutionne pas le domaine du polar. Avec une intrigue solide et des personnages bien construits, Céline Denjean parvient à nous tenir sous son contrôle jusqu'à la fin.

Après "La fille de Kali" et "Le Cheptel", la suite des aventures d'Héloïse, gendarme de profession, et soeur aimante, qui va devoir percer des secrets pour protéger les siens...Céline Denjean joue avec nos nerfs et nos bienséances sociales avec ce roman dans lequel deux histoires apparemment sans lien l'une avec l'autre vont se rejoindre dans un final inattendu, surprenant, décoiffant, dérangeant. "Double amnésie" pour deux familles, deux secrets inavouables dont la révélation va bouleverser à jamais leur destin dont celui d'Héloïse, l'héroïne gendarme que l'on retrouve dans ce roman dans un rôle un peu différent cette fois. La plume et la structure des romans de Céline Denjean sont toujours aussi addictives et nous emmènent pour de longues heures de lecture tant il est difficile de lâcher le livre.

Découverte de cette écrivaine grâce à un vlogmas, j’ai été happée et conquise. Style fluide, vocabulaire bien choisi, une intrigue bien menée.

Très intéressant de suivre cette enquête sur des meurtres au travers des recherches de 3 protagonistes : un groupe de gendarme, une journaliste et un détective privé.

Chapitres pas trop longs, aucune digression qui peut lasser ou faire perdre le fil.

J'ai lu 100 pages (sur 500) en baîllant et en comprenant déjà le comment du pourquoi, suis allée vérifier mon hypothèse à la fin du livre, juste, sans surprises : intrigue donc nulle. De plus denjean ne maîtrise pas l'art du dialogue et n a ni le sens du rythme ni le sens du suspens. Bref, auteure sans etre écrivaine.

Un écriture fluide et rythmée, plusieurs histoires qui s entremêlent mais restent aisées à suivre, un roman policier qui parle de la traite de femmes et de flics humains avec leurs failles : du bon Céline Denjean même si j y ai quelques fois trouvé des longueurs.

J'ai été particulièrement intriguée par cette phrase présente sur la couverture "Prisonnières jusqu'à ce qu'elles donnent la vie".



En pleine nuit de tempête, une femme enceinte est renversée par une voiture. Mais lorsqu'elle prononce ces mots avant son dernier souffle, "Save the others" , ce qui aurait pu n'être qu'un triste et tragique fait divers va donner une toute autre direction à l'enquête.



"Matrices", c'est une enquête policière au cœur d'un odieux trafic humain : un trafic d'utérus, de femmes destinées à n'être rien d'autre que des mères porteuses. C'est ce réseau que vont tenter de démanteler l'équipe de Louise et Violaine. Au delà d'une enquête, c'est donc aussi un roman qui interroge quant à la gestation pour autrui.



J'ai apprécié ce livre et cette enquête. Le personnage de l'une des enquêtrices, Louise Caumont, m'a particulièrement touchée. Cette femme, sous des airs de rustre bourrue cache de profonds traumatismes qu'elle laissera peu à peu éclater au grand jour.

Avec le Cercle des mensonges, j'ai poursuivi ma lecture des romans de Céline Denjean et j'ai accompagné son personnage phare, Éloïse Bouquet, dans une nouvelle enquête.

Comme tout bon thriller qui se respecte, c'est un page-turner prenant et haletant.



Mais il y a un gros mais : des résolutions bien trop faciles, des situations complexes qui paraissaient inextricables mais se résolvent pourtant, ce qui donne un côté invraisemblable à l'ensemble.

Également une impression de surenchère, il se passe trop de choses.

Quelques facilités également, même si c'est un détail, au sujet des titres des chapitres qui reprennent systématiquement une phrase du chapitre à venir ou bien encore l'épilogue introduit par l'adage populaire ''le malheur des uns fait le bonheur des autres'' dont on pourrait très bien se passer.



Le cercle des mensonges n'est pas à la hauteur de ''La fille de Kali'' ou encore du ''Cheptel'', dommage !

Dans ce polar, on suit Violaine et Louise, deux enquêtrices complémentaires et attachantes à qui on confie la résolution d’une affaire: une femme enceinte décédée, percutée par une voiture en pleine tempête. On apprend vite que le bébé qu’elle portait n’est pas le sien et que personne ne semble la/les rechercher.



Je ne vous divulgâche rien (je m’étais promis de placer ce mot dans ma chronique après l’avoir entendu de la bouche de Celine Denjean ) en vous disant qu’on découvre rapidement qu’il s’agit d’un trafic de GPA (gestation pour autrui) et que le réseau va être très difficile à démanteler.



On est sur un roman à 3 voix: l’enquêtrice principale, une victime et un des acteurs dudit trafic. Cela donne plusieurs tons qui donnent du relief à la lecture, qui cassent le rythme et ce n’était pas pour me déplaire car il y a quelques longueurs dans le déroulement de l’enquête (comme il peut y en avoir dans la vraie vie me direz-vous).



J’ai bien aimé le fait que la majorité des personnages soient féminins, mais j’ai moins accroché au fait que tout tourne autour de l’envie de maternité à tout prix (littéralement).



J’ai trouvé la plume de Céline magnifique: sa façon d’écrire, son phrasé et son vocabulaire m’ont convaincue 😍

Pour ce qui est de l’histoire, j’ai trouvé qu’on était plutôt dans un polar “classique” mais le dénouement vaut vraiment la peine ☺️
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Un polar recommandé par une libraire Rennaise, écrit par une jeune autrice.



J’ai un avis mitigé sur ce roman.



C’est un pavé donc cela permet à l’autrice de fouiller un peu les personnages.



Les policiers chargés de l’enquête sont intéressants. L’intrigue est originale et l’autrice maitrise bien le sujet.



Néanmoins j’ai des réticences par rapport aux nombreuses victimes qu’elle va laisser sur son passage. Le roman aurait gagné avec moins d’hémoglobine.



La double enquête permet de couvrir des aspects différents.



Ce n’est pas le polar du siècle mais cette autrice me semble à suivre.

📚Matrices, Céline Denjean📚



Je découvre la plume de Céline Denjean grâce à ce dernier roman paru en mars 2022 et acheté au festival @carbonnenoir.



J’ai d’ailleurs bien discuté avec l’auteur sur le salon et c’est une personne très souriante, dynamique avec un sens de l’humour formidable, j’ai passé un super moment !



Matrices m’a intrigué par son thème : la Gestation Pour Autrui. On ne peut pas dire que ce soir sujet courant et je me suis vite projeté dans l’horreur que peuvent être ces interventions si elles sont détournées dans le marché noir.



La lecture du roman a confirmé mon imagination. Le trafic des femmes africaines pour la location de leurs ventres est sordide !

Le terme « fermes à bébé » est totalement intolérable et engendre des souffrances inouïes… Encore une fois, la femme est réduite à moins qu’un objet et de surcroît un objet rentable.



L’enquête est menée par les services judiciaires de Tarbes (ville proche de chez moi qui habite à Toulouse) a encore plus encré les faits. Je lis rarement des romans qui se passent dans ma région par peur de ne pas adhérer, mais au contraire, ça m’a plu finalement de retrouver des lieux connus.



L’intrigue, elle, se divise en plusieurs points de vue qui finissent évidemment par se recouper de manière habile. Cependant, à la moitié du roman, j’ai commencé à trouver que l’enquête traînait un peu en longueur. Ça manquait de rebondissements !



Il n’en reste pas moins que j’ai beaucoup apprécié cette lecture même si elle aurait pu être encore plus sordide et haletante 😅



C’est dans ces moments-là que je me dis que je dois être psychologiquement dérangée pour autant apprécier le gore ! Mais je sais que vous êtes comme moi, ne le niez pas 😉🙈



Et vous, vous en avez pensé quoi ?!

Un soir d’hiver, en pleine tempête, une femme enceinte est percutée par un automobiliste. Sur le point de décéder, elle prononce du bout des lèvres « Escape from the car. Save the others ». Après l’autopsie, on découvre que le bébé n’est pas le sien et l’identité de cette jeune femme reste inconnue. Immédiatement, la brigade de recherches de Tarbes est chargée d’enquêter sur ce décès si étrange. Qui est cette femme ? Que faisait-elle sur la route durant cette nuit d’orages ? Qui sont les autres ? Comment les sauver ?



Comme souvent avec Céline Denjean, les femmes sont au cœur de ses romans. « Matrices » nous révèle l’enfer de la gestation pour autrui forcée, de la prostitution et bien d’autres violences faites aux femmes. C’est un roman puissant, l’intrigue est intéressante (j’ai compris assez rapidement le twist final mais ça ne m’a dérangé !) et la traite des femmes est mise en avant. C’est un sujet lourd, difficile mais qui a été très bien abordé par l’autrice.



J’ai beaucoup apprécié le personnage de Louise Caumont, major à la brigade de recherches de Tarbes. C’est une femme qui s’est forgée une carapace suite à un passé douloureux. Elle porte de multiples blessures en elle. Je pense que son passé peut encore être développé tout comme son avenir. J’ai hâte de la retrouver dans le dernier roman de Céline Denjean, « Précipice », chez Michel Lafon. Je n’ai plus qu’à attendre qu’il sorte en poche !

Un avis mitigé pour celui-ci. J'ai été bien moins investie dans cette suite de la série avec le Capitaine Éloïse Bouquet que dans les deux premiers, ''La fille de Kali'' et ''Le cheptel.''



Tout d'abord, il y a trois préambules à ce roman, le premier était intrigant et m'a donné envie d'en savoir plus. Un bon point. Mais ça se gâte avec les deuxièmes et troisièmes ... Un narrateur irritant pour l'un, pas le genre de personnage que l'on adore détester, non, juste agaçant au possible. Pour l'autre, je n'ai pas du tout aimé les échanges entre Éloïse et sa sœur Manon. J'ai trouvé l'écriture des dialogues assez pauvre.



En bref, à ce moment-là, j'avais envie de poser le livre et d'aller faire autre chose... Franchement pas un bon signe pour un thriller. Les cinquante premières pages ont été longues et pénibles à lire pour moi, mais je me suis accrochée.



Sans avoir été transcendée par l'intrigue, je dois reconnaître que cela reste malgré tout un bon thriller. Même si l'on connaît l'identité de celui qui se fait appeler l'Oeil dès le début, il reste encore beaucoup de portes à ouvrir et de pièces de puzzle à assembler pour arriver jusqu'au dénouement final. J'espère simplement être beaucoup plus enthousiaste à la lecture du suivant, ''Le cercle des mensonges.''

C'est très cousu de fil blanc par moment, encore un thriller avec des scènes de meurtres sacrificielles, bon... c'est Céline Denjean je connais sa plume et je l'adore. J'ai hâte de passer au "Cheptel" tant plébiscité !

Peut-être le meilleurs roman de Céline Denjean, enfin déjà pour moi. Pour les précédents malgré de bons scénarii j'avais fini par les trouver trop tortueux pour mon esprit sans doute trop cartésiens. Précipices vous envoie au fond du trou direct, reste plus qu'à savoir comment en sortir, et on accompagne la Louise, qui remonte le gouffre, aspérité après aspérité.

Plutôt bien ficellé mais loin d'être mon favori de Céline. Je trouve la fin assez décevante trop tirée par les cheveux.

J’ai découvert Céline Denjean à l’occasion du festival Quais du Polar !



Écriture fantastique ! Vraiment un réel plaisir de lire ce thriller.



Tout est bon, l’écriture, le rythme, la cohérence, l’alternance des points de vus.



On est totalement happés par cette histoire.



Le roman livre le pdv de Marcel, 47 ans, auteur de nombreux viols. Première fois que je lis un livre avec le pdv du coupable et c’était divinement bien écrit.



On perçoit de A à Z, l’ironie de Céline Denjean. De plus, il y a le pdv des enquêteurs qui vient donner de la dynamique au récit mais également le pdv de Claude Dubois, lycéenne, obsédée par Lucile Bernard : star du lycée.



On retrouve cette même obsession pour la jeune fille chez Marcel mais avec le degré sadique et pervers en plus !



Ainsi on suit Marcel qui a suivi une éducation stricte de la part de son père et qui commence à agresser, violer et tuer des jeunes prostituées le long du Canal du Midi à Toulouse. Il a une routine implacable, des alibis en béton, doublé à une vie simple qui ne suscite aucun soupçon ! Il est surnommé par les médias « le tueur du vendredi ».



Un autre personnage apparaît rapidement dans le roman par le biais de Marcel mais également de Claude : Lucille. Gros point positif du livre, on possède tous les pdv sauf le sien.



Alors que son rôle devient vite central dans ce livre…



🪴Le récit de Claude est important. Il est très fort et témoigne d’une vraie morale sur les jeunes, la parole mais aussi l’orientation sexuelle quelque part…



Seul défaut, la première scène bizarrement. J’ai eu super peur en commençant le livre, je me suis dit que c’était très mal écrit. Des phrases remplies d’adverbes inutiles ? Au final, ça ne concerne que le premier chapitre et on se rend rapidement compte qu’il est inutile pour la suite du récit… Néanmoins, ça débute mal la lecture c’est dommage…



🦋🦋�ONC super lecture, avec de très bonnes morales. Le récit est fort et juste. La plume 🪶 est très fluide : hâte de lire d’autres livres de Céline Denjean !