Citations de Bernard Cornwell (292)
Naître dans une écurie ne fait pas de vous un cheval.
Quand on fait garder le troupeau par un chat, les loups font un bon repas.
Lorsque le destin t’empoigne, mieux vaut donner son congé à la raison.
C'était un instant où l'homme se sentait devenir un dieu, où l'air n'était plus que tumulte, où la vitesse du cheval se conjuguait à la puissance de l'épée, un sentiment de gloire irrésistible durant quelques minutes, juste avant qu'une balle ne transforme le dieu en cadavre ensanglanté.
Je vais m'enivrer mon père, dit Thomas d'un ton joyeux, m'enivrer jusqu'à ce que l'une de ces deux filles me paraisse jolie.
Il désigna de la tête les filles de la veuve.
Le père Hobbe leur jeta un regard critique, puis poussa un soupir.
Tu vas te tuer, si tu bois tant que ça, Thomas.
On ne peut rien contre ses maudits parents, ce qui est la raison pour laquelle nous devons rosser nos maudits enfants.
Un homme en sécurité, un homme qui sait que ses enfants grandiront sans être pris comme esclave et sans que le viol par un soldat ne ruine le prix de sa fille a plus de chance d’être heureux qu’un homme qui vit sous la menace de la guerre.
Redoutez la propreté. Saint Jérôme a dit qu'un corps propre était le signe d'une âme souillée, et la bienheureuse sainte Agnès était fière de ne s'être jamais lavée de sa vie !
Tous les médecins s'accordent à dire que laver affaiblit la peau et laisse pénétrer la maladie !
L'intelligence ne les intéressait pas, car cette qualité n'était pas requise pour chasser le sanglier et le cerf, pour profiter des femmes et pour prendre des prisonniers. Les religieux pouvaient être intelligents (…) et les femmes elles-mêmes pouvaient être intelligentes tant qu'elles n'en faisaient pas étalage, mais sur un champ de bataille… ? L'intelligence… ?
Les hommes et les femmes semblait-il, passaient la moitié de leur existence à se battre, et l'autre moitié à s'aimer, l'intensité de la première nourrissant l'ardeur de la seconde.
La mort empêchait la guerre d'être un simple jeu.
J’imagine que je suis sacrifiable ?
Vous êtes un soldat, pas vrai ? Bien sûr que vous êtes sacrifiable.
Sharpe souriait toujours. Il était soldat, et une dame avait besoin d’aide, et n’était-ce pas là la raison d’être des soldats depuis l’origine des temps ? Son sourire s’élargit encore.
J’ai eu le malheur de passer presque toute ma vie en compagnie de soldats. Ce sont des créatures vantardes, bruyantes, grossières et à l’intelligence limitée. Ils croient en la victoire, mon père, parce qu’ils ne peuvent supporter l’idée de la défaite.
Il revivait la mort de Berry et éprouvait à nouveau le plaisir teinté de soulagement d'avoir en partie exaucé le vœu de Josefina. Qui avait osé prétendre que la vengeance ne profitait à personne et n'apportait rien ? C'était un mensonge.
Ce n’est pas parce que le message est bien parti que l’on est sûr qu’il est bien arrivé.
Quand Dieu créa le monde, il créa l'immense plaine pour le seul bénéfice de la cavalerie.
Le démon est toujours en train d’œuvrer contre nous, c'est son rôle. Quelque chose ferait cruellement défaut à l'humanité si le démon négligeait d’œuvrer contre elle.
Il but une gorgée de vin.
- "Mais c'est infect".
- Il y a une rumeur, répondit très sérieusement Leroy. J'ai entendu dire que les paysans espagnols ne prenaient jamais le temps de sortir de la presse à vin pour se soulager quand ils piétinaient le raisin.
Les soldats, ces maudits soldats ! On ne pouvait se fier aux soldats que pour perdre un pays qui aurait dû être contrôlé par la ruse et la politique.
Un homme dont la maison brûle ne lance pas de l’eau sur le feu du voisin.