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5/5 (sur 6 notes)

Nationalité : Hongrie
Mort(e) : 1982
Biographie :

Aron Gabor est un journaliste hongrois.

Il a fait la 2ème Guerre Mondiale comme correspondant et en a rapporté un document, "Au-delà de la ligne Staline", puis a été nommé secrétaire général de la Croix-Rouge.

Invité par l'ambassadeur d'URSS, il va attendre pendant des heures, avant d'être séquestré dans la villa, dépendance de l'ambassade, puis arrêté, jeté en prison, il est condamné à mort en septembre 1945 par un tribunal militaire soviétique, reste complètement seul dans une cellule durant seize mois.

En janvier 1947, il est transféré dans un hôpital-prison en Ukraine et, sa peine ayant été commuée en cinq ans de goulag, il est expédié dans un wagon à bestiaux vers un camp de Sibérie où il doit débiter des arbres au fond de la taïga.

Libéré en 1950, « un peu abîmé mais en vie », il apprend que sa mort avait été annoncée officiellement en Hongrie - sa femme, après l'avoir cherché partout, s'était remariée - et qu'il est devenu citoyen soviétique, condamné à la résidence forcée près du camp.

En 1960, il réussit à regagner la Hongrie, qu'il quitte pour l'Allemagne. C'est à Munich, en 1967-1968, qu'il publie à compte d'auteur et en hongrois "Le Cri de la taïga", qui passa alors totalement inaperçu.
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Ceux à qui je pense n'auront aucune pitié pour vous. Ils vont vous tuer. Peut-être pas par balle, mais ils vous enverront pour vingt-cinq ans au bagne. Vous ne supporterez pas ça.
Sauf à une condition, si vous vous préparez à mourir dès la première minute.
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Tout ce qui leur restait de réel était ce qui se passait dans leur proximité immédiate. Le lendemain, l'après-demain étaient entre les mains de quelqu'un d'autre qui décidait de la vie et de la mort. Ce quelqu'un n'avait pas de visage, n'était pas une personne. Insaisissable, invisible, immense, délimitant le cercle à ne pas franchir, il proclamait la liberté dans les discours, sur les affiches, en eau, en grammes de pain. Pour un instant, un jour.
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Si tout le monde calculait la forme et la quantité de liberté où il serait le plus heureux, le régime perdrait le plus important : Ce serait la fin de l'insécurité, de la peur, de l'espérance et du pouvoir des grammes.
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Au cours de l'histoire de l'humanité, il y a eu beaucoup trop de gens éliminés par des comptes rendus rédigés par ceux que les livres des écoliers ont décrits comme des saints ou des héros.
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Dans le monde, on remplit des bibliothèques d'ouvrages qui traitent des droits de l'homme, on les protège par des conventions, par des religions, par des lois, et ici, le temps a rebroussé chemin, de mille ans.
On assassine parce que l'autre est allemand,japonais,hongrois ; on assassine parce que l'autre a une opinion différente de la vie. On assassine, assassine...
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Ce temps est révolu". " Lequel ?"
" Celui où c'étaient les procureurs qui recevaient les primes. Le Comité central arrêtait le plan quinquenal, le commissariat au plan calculait combien de millions de bras étaient nécessaires à son accomplissement, et les procureurs faisaient le nécessaire pour qu'il n'y ait pas d'obstacles à la construction du communisme".
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