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Citations de Antoine Paje (369)


page 15
Une minute. Un soixantième d'heure. Un mille quatre-cent-quarantième de journée. Il y a 525.600 minutes dans une année. L'individu qui vivra soixante-dix ans dispose de 36 792 000 minutes devant lui. Celui qui vivra quatre-vingt-dix ans jouit d'une provision de minutes qui s'élève à plus de 47 millions !
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Il aurait voulu répondre :
- De toute façon, pas grand-chose ne t'intéressait en dehors de notre petite vie. Moi, ça me barbait. J'étouffais. Du moins, je le croyais. Aujourd'hui, je sais ce que signifie vraiment "étouffer ". Je crois que je n'ai rien vécu de plus terrorisant.
Mais Arnaud venait de comprendre que personne ne pouvait entendre son monologue intérieur.
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De ce qu'elle avait lu un jour, tiramisu, en italien signifie "ramasse-moi" dans le sens de "remonte-moi le moral" ou "redonne-moi des forces" .(Page 13 )
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Il avait bêtement pensé qu'il lui serait possible d'aborder le monde avec l'esprit vierge de l'enfant qui vient de naître, tout en s'accrochant aux belles et fortes choses qui l'avaient mené jusqu'à l'âge adulte. Et puis, il s'était rendu compte qu'il posait encore le problème à l'envers ! Alexandre venait de comprendre une chose fondamentale : nos souvenirs excellents, bons ou mauvais, nous décrivent. On ne s'en défait pas. Ils sont l'empreinte digitale de notre esprit, notre réalité très personnelle.
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Il savoura une longue gorgée et croqua une amande. Etrange. Les gestes anodins - manger, avaler mécaniquement - que l'on remarque à peine et oublie presque aussitôt prennent soudain un relief, une saveur étonnante lorsqu'on a songé qu'on en serait définitivement privé. Il en va souvent de même pour les êtres. On les croit acquis, à disposition, on les néglige, les oublie un peu même lorsqu'ils nous accompagnent au cours de notre vie. Et puis, un jour, la menace de leur départ, de leur disparition nous tombe dessus, bien réelle.
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Un jour, une nuit, on surveille les paupières de l'autre, la façon dont elles se ferment, se serrent, se soulèvent. La façon dont son souffle se retient, puis sort de sa bouche entrouverte. La façon dont ses cuisses se crispent, se détendent, sursautent. La façon dont un murmure, un son de gorge signifie mille chose.
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Certes, il aurait préféré quelque chose d’un peu plus pêchu, mais comprenait enfin qu’Hélène puisse rester des heures lovée dans un canapé, bouche entrouverte de concentration, un roman entre les mains. Il repensa à la déclaration presque agressive de Margot : « C’est grâce à la littérature qu’on apprend le monde, le sens de l’humain, son esprit, ses contradictions. »
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" Le temps est comme un fleuve
Que formeraient les événements."
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On est des étrangers pour tout le monde dans les grandes villes. Votre voisin d'immeuble ne vous reconnaîtrait pas chez le boulanger. Il se dira que votre tête lui rappelle quelque chose, pas plus. Les gens ne se voient pas. Le plus dingue, c'est qu'ils passent beaucoup de temps à chercher des messages sur leurs téléphones... On se parle presque plus en vrai. Je crois qu'on ne peut pas bien vivre de cette façon.
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On ne se bat bien que lorsque l'on s'aime. On ne s'aime jamais autant que lorsqu'on est aimé.
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Tu ne marches pas mon gars, tu rampes, comme une larve. Un être humain ne peut pas ramper, même quand il ignore qu’il se traîne au sol. Ça le rend malheureux. Et un être malheureux, c’est souvent quelqu’un qui rend les autres malheureux. Le pire des cercles vicieux.
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Nous sommes rarement isolés face à la vie. En effet, il existe presque toujours des mains secourables, des phrases, des sourires, ou des engueulades qui nous tirent par le peau du cou pour nous permettre de nous relever.
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Tu sais, on écoute rarement celui ou celle qui est face. On rabat les écoutilles parce que, en réalité, on est déjà en train de penser à ce qu'on, moi-je, va dire après. Bien souvent, nous ne nous intéressons qu'à ce que nous pensons, voulons dire, affirmer, asséner. Pas à ce que l'autre souhaite répondre. Cela constitue le socle des plus gros malentendus.
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Il y a tant de choses qui nous font peur, mais si peu qui peuvent véritablement nous faire du mal.
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Lorsque je conduis, je conduis. Lorsque j'écoute une chanson, je ne fais que cela. Lorsque je mange, je mange. Lorsque je respire, je respire. Lorsque j'admire un arbre, je me concentre sur ses feuilles ou ses branches dénudées. Lorsque je discute avec quelqu'un, je lui accorde toute mon attention.
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Un véritable couple est celui où les deux ont envie d'emprunter la même voie, à chaque fois ou presque. Je dis bien "envie". Pas par renoncement, facilité, obéissance, dépendance ou indifférence. Non, lorsque chacun à envie d'accompagner l'autre sur le chemin, et c'est un long chemin. Un chemin de vie, le chemin de deux vies.
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On ne peut pas assimiler les humains aux animaux. Toutefois, les comportements de ces derniers sont parfois si similaires aux nôtres qu'ils deviennent un précieux enseignement. Notamment dans les comportements de base, tels que la peur.
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"De plus et surtout, il était en train de découvrir le temps long. Ce temps des projets, des réflexions, des réalisations, de la concentration. L’inverse du temps court, bien souvent synonyme de temps du gachis."
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On ne rate sa vie que lorsqu’ on baisse les bras. Tant qu’on ne les a pas baissés dans son esprit, presque tout est récupérable, modifiable, peut se bonifier. En fonction des gens, des parcours, des vécus, certains ont très vite une vision claire de ce qu’ils espèrent de la vie, de comment s’y prendre pour y arriver. D’autres ont une maturation plus lente. Ça ne veut pas dire qu’elle sera moins aboutie. Non, elle est juste plus lente. La chose essentielle se résume à cela: vivre et en être conscient.
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N'oublie pas : tout est déjà en toi. Il suffit de le laisser parler.
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