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3.24/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Montpellier , le 07/11/1853
Mort(e) à : Paris , le 12/10/1925
Biographie :

André Michel est un historien de l'art et critique d'art.

En 1877, il s'inscrit à la nouvelle École pratique des hautes études, où il acquiert une méthode, exclusivement consacrée au Moyen Âge. Il est diplômé en 1880. En 1883-1885, il écrit ses premiers articles dans la "Revue historique" de Gabriel Monod.

Sa carrière se dirige plus précisément vers l'histoire de l'art. En 1883, il est nommé professeur suppléant d'histoire de l'art à l'École spéciale d'architecture.

Après avoir débuté comme critique à quelques revues, il commence à participer en 1884 au cercle étroit des collaborateurs de la Gazette des Beaux-Arts. Il y publie de nombreux comptes rendus d'expositions et des critiques du Salon ou des Expositions universelles (1889, 1900).

À ses débuts, ses ouvrages sont consacrés au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Il rédige une petite monographie sur François Boucher (en 1886), suivie d'une synthèse sur le néoclassicisme et le romantisme.

André Michel est surtout connu pour sa monumentale "Histoire de l'art", parue chez Armand Colin à partir de 1905.

Il est conservateur du département des sculptures du Moyen Âge, de la Renaissance et des Temps modernes du musée du Louvre et professeur à l'École du Louvre de 1896 à 1920. Sous sa direction entrent les plus beaux fleurons de la sculpture française du XVIIIe siècle.

Son action de diffusion, sa volonté de synthèse, brillamment servie par ses qualités littéraires, lui permit d'être au premier plan de la scène intellectuelle parisienne de 1900 à 1920.

De 1920 à 1924, il est professeur au Collège de France, responsable de la chaire d'histoire de l'art français.

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Source : www.inha.fr
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Pour maintenir à un livre de cette nature — où, dans l’état actuel de la science, la division du travail s’imposait absolument — le plus d’homogénéité possible et laisser dans l’esprit du lecteur une impression d'unité vivante, chaque tome comprendra, sous la forme d’une « conclusion », un essai de synthèse historique où seront marqués d’école à école et d’époque à époque l'enchaînement et la filiation des œuvres.
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Caractères généraux. — L'architecture du XIVe siècle marque la perfection du système gothique, la plus grande habileté des constructeurs et des sculpteurs, la plus grande légèreté des édifices, mais aussi un certain abus dans la recherche, quelque monotonie, peu d imprévu, et des sécheresses de forme. Les formes ne diffèrent pas essentiellement de celles de la période précédente et en procèdent directement.
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Ainsi l’architecture devint plutôt laïque, monarchique et gouvernementale; elle eut deux centres où se produisirent presque toutes les œuvres qui pendant longtemps ont semblé résumer l'art du siècle tout entier et ont imposé notre esthétique au reste de l’Europe : Paris et Versailles.
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Dans la composition qui fut admise par le jury, la personnalité de Puvis de Chavannes est encore difficile à démêler. Son sens dramatique comme
sa technique sont encore sous l'influence visible de Delacroix. Ce n'est point par hasard cependant que l'artiste s'était arrêté déjà à un sujet grave et touchant et qu'il se montrait moins soucieux de faire preuve d'habileté pittoresque que de provoquer une forte et noble émotion.
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Les écoles d architecture du moyen âge, semblables encore en ceci aux dialectes du langage, correspondent assez bien aux divisions politiques et surtout ethnographiques qui existaient au XIe et au XIIe siècle. Leurs frontières sont surtout celles des seigneuries, puisque le lien qui pouvait retenir des artistes comme d autres hommes dans les limites d'un territoire était le lien du vasselage.
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L'architecture civile du XIVe siècle, fort intéressante, était d'une grande perfection, comme en témoignent encore dans Paris la façade du Palais avec la tour de l'horloge, bâtie sous Philippe le Bel, et la porte à tourelles de l'hôtel de Clisson, accolée à l'hôtel de Soubise. Malheureusement, les plus beaux édifices de cette architecture ont disparu ou sont mutilés.
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L'OEUVRE DE COROT ET LE PAYSAGE MODERNE
On pourrait de deux mots barbares — et dans un raccourci sans doute un peu forcé — résumer l'oeuvre de Corot et marquer sa place dans l'histoire de la peinture française, en disant que sorti de « l'académisme » il ouvrit les voies à «l'impressionnisme». Comment, sous quelles influences et dans quelle mesure s'accomplit cette évolution, qui fut celle de la peinture moderne elle-même? C'est ce que l'examen de quelques-unes de ses œuvres caractéristiques, étudiées à leur date et dans leur milieu, permettrait peut-être d'indiquer.
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Comme Fragonard, Greuze survécut à ses succès. La mode, qui l'avait servi, ne lui fut pas plus clémente et les dernières années de sa vie (il mourut le 21 mars 1805) s'achevèrent dans la misère et l'abandon, — consolées seulement par la tendresse d'une fille et la sollicitude fidèle d'un petit nombre d'amis. Il semblait pourtant que « le peintre de la morale », le metteur en scène « sensible » et sentimental des mœurs bourgeoises et populaires, devait trouver grâce devant la société nouvelle, « régénérée » par la Révolution.
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Une occasion se présentait chaque année de se faire connaître. Le jour de la grande, et quelquefois de la petite Fête-Dieu, sur le parcours de la procession, à la place Dauphine et sur le Pont Neuf, une exhibition d'objets divers et d'œuvres d'art s'improvisait en plein vent : c'était l'Exposition de la jeunesse. On appendait les tableaux sur les tentures et tapisseries que, par ordonnance de police, les habitants devaient tendre sur le parcours de la procession; en cas de pluie, le spectacle était renvoyé à l'octave, et, si le mauvais temps persistait, on attendait jusqu'à l'année suivante. En 1723, le ciel se montra clément et la fête put avoir lieu. Boucher n'y manqua pas : une mention du Mercure nous apprend qu'il accrocha à l'exposition « plusieurs petits tableaux »; mais nous devons nous contenter de ce maigre renseignement. De ces œuvres de jeunesse, si intéressantes pourtant à connaître, nous n'avons que de lointains échos et de vagues mentions.
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Après avoir un peu hésité entre Delacroix et Courbet, Puvis, orienté sans doute par Chassériau, trouva de ce côté la voie royale où son génie allait s'épanouir. Déjà, chez Couture dont il suivit peu de temps l'atelier, il avait fait des expériences instructives. Quoiqu'il ne parlât pas volontiers de ses années d'apprentissage et des tâtonnements de ses débuts, il racontait qu'un jour, par une grise matinée d'automne, pendant qu'il travaillait devant le modèle, le maître, passant derrière son chevalet, lui reprocha sa peinture anémique et voulut lui donner la recette du « ton de chair » qu'il paraissait ignorer tout à fait. Sans s'être encore débrouillé ni trop savoir ce qu'il voulait faire, Puvis comprit pourtant que ce n'est pas de cette cuisine qu'il avait besoin. L'art de faire les sauces a sans doute son prix et il ne faut pas le mépriser; mais il avait au plus profond de son coeur autre chose à contenter, un plus intime idéal à nourrir.
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