Du côté de l'ultra-droite, l'antisémitisme rabique d'une partie de cette mouvance l'a conduite à considérer d'une manière mitigée, voire franchement hostile, l'arrivée en politique d'Eric Zemmour, nonobstant ses positions identitaires ainsi que son opposition à l'immigration comme à l'islam. Il existe désormais un clivage au sein de cette famille politique : on y est pour Zemmour malgré sa judéité, ou contre lui, à cause de sa judéité.
(À propos de la Shoah par balles)
Après s'être déshabillées, les victimes étaient forcées de s'aligner au bord de la fosse ou dans la fosse. Les bourreaux fusillaient les victimes dans le dos, dans la nuque, dans la tête. Souvent, les jeunes enfants étaient jetés vivants dans la fosse ou fusillés dans les bras de leur mère. (...)
Les tueurs fouillaient leurs affaires dans le but de trouver des biens de valeur qui auraient été cachés.
En effet, c'est dans la seconde moitié du XIXe siècle que l'ancestral antijudaïsme chrétien a commencé à se muer en antisémitisme, soit la forme moderne qu'a prise la haine des juifs.
Si, en 1942, Laval et Bousquet n'avaient pas mis toute la puissance de l'état au service des opérations antijuives, le bilan de la Shoah en France aurait été moins élevé, et la faute morale de Vichy moins lourde.