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Berserker

En janvier 2024, j’ai commencé l’année en collaborant avec Gautier Durrieu de Madron sur son dernier tome de la saga “Au nom des Dieux”, grâce à un service de presse à sa demande. J’ai eu le plaisir de découvrir cette oeuvre. Cette nouvelle collaboration m’a permis de plonger dans son nouveau roman, un one-shot, qui explore un univers totalement différent de ses précédents livres. Malgré le fait que ce dernier soit de science-fiction, un genre qui ne m’est pas familier, l’auteur a su me captiver une fois de plus avec son récit.

Dès les premières pages, j’ai immédiatement reconnu son style d’écriture, à la fois simple et fluide. Cela s’est avéré plutôt agréable, même si l’histoire ne se déroule pas dans un univers mythologique. Ainsi, j’ai pu apprécier ma lecture pleinement sans me sentir désorientée.

Même si la science-fiction n’est pas mon domaine de prédilection, surtout en ce qui concerne les thèmes postapocalyptiques, les pandémies et les virus, les textes sont clairs et explicites, sans nécessiter de glossaire. Les explications sont accessibles, sans termes complexes, ce qui rend la lecture agréable et la compréhension immédiate.

Une des seules choses à laquelle il faut s’attendre et prévoir puisqu’il s’agit d’infectés qui agissent comme des zombies qui attaquent en griffant et mordant comme des cannibales, ainsi que des combats, il peut y avoir des scènes qui peuvent heurter la sensibilité du lecteur.

De plus, il y a très peu d’erreurs et de répétitions, et tout au long des phrases, j’ai remarqué que l’auteur a encore progressé dans ses écrits. Malgré le contexte dramatique, il a ajouté une touche d’humour appréciable, ce qui m’a fait rire à plusieurs reprises.

Les chapitres ont une longueur variant entre quinze et vingt pages, contenant une narration riche en détails, notamment sur les divers lieux et objets. De nombreux passages sont liés aux éléments collectés tout au long du livre, assurant ainsi la cohérence de l’histoire.

En comparant le résumé et le début du livre, un détail m’a interpellé, ce qui a rendu l’une des scènes du livre plutôt prévisible et a éliminé l’effet de surprise. En se concentrant pleinement sur la lecture, il est possible d’anticiper ou de prévoir certains événements à l’avance.

Pour moi, le principal atout de l’histoire de Gautier réside dans sa richesse en intrigues, rebondissements, et surtout en action. Ce sont des aspects que j’avais déjà soulignés dans mes chroniques précédentes, et une fois de plus, on retrouve ici sa force.

Cet auteur parvient à captiver ses lecteurs à travers ses romans, au point que l’on ne voit pas le temps passer et que l’on est complètement absorbé par l’atmosphère de son récit. Il a su parfaitement maîtriser tous les éléments nécessaires pour en faire un one-shot.

Ce qui est précieux avec Gautier, c’est sa modération dans l’introduction de personnages. Une quinzaine de protagonistes sont présents, parmi lesquels on distingue clairement les principaux des secondaires, ainsi que les méchants des gentils. Les relations entre eux sont également bien définies. Les caractéristiques physiques de base sont mentionnées, mais l’accent est surtout mis sur la psychologie, ce qui rend certains personnages plus attachants que d’autres.

Au début, Wilfried peut sembler distant, mais c’est parce qu’il se voit comme un monstre et se sent coupable de ne pas avoir pu aider les autres. En revanche, Elise cache ses peurs derrière un masque et préfère noyer ses soucis dans l’alcool, refusant d’affronter ses craintes. On réalise que c’est sa façon d’oublier les épreuves qu’elle a traversées. Cependant, c’est aussi ce qui la rend attachante.

Le père Nicholas est clairement le cliché du gros fanatique religieux qui veut endoctriner tout le monde, mais c’est tellement crédible de la part de l’auteur, que ça rend les choses beaucoup plus réelles. De plus, le prêtre n’hésite pas à avoir ce côté charmeur quand il le faut pour mieux manipuler les autres, et à tendance d’ailleurs à faire croire à tout et n’importe quoi. On sent son aversion totale pour les Berserkers et lorsque l’on apprend le pourquoi du comment, c’est un peu le coup de grâce car on ne s’attend pas du tout à la réponse que l’on découvre. C’est aussi à travers son personnage et celui de Rachel que l’on rencontre les conflits religieux et scientifiques.

En évoquant le Docteur Rachel, il s’agit justement de tout l’opposé de l’ecclésiastique, car c’est une femme aimable et attentionnée. Elle n’a aucune peur des Berserkers, et cherche avant tout à leur venir en aide. Son objectif est de découvrir un traitement, et à travers ses aspirations, on comprend que c’est sa façon de rester forte et de ne pas abandonner.

Et je termine par mon coup de coeur, Théo, qui est celui qui m’a sans doute le plus touché en dehors de Elise, Wilfried, Maude ou Rachel. C’est celui qui à mes yeux, évolue le plus dans l’histoire et qui montre, à travers son personnage, que l’on peut changer d’avis et d’opinion par rapport à ce que l’on pensait auparavant, car le premier jugement que l’on se fait d’une personne n’est pas forcément le bon.

Chacun des thèmes principaux abordés est bien dosés et correspondent parfaitement à ce qui est mis, aussi bien dans le résumé que dans le roman. On retrouve bien le contraste entre les sciences et la religion qui sont clairement en opposition. La pandémie et la guerre sont évidemment au premier plan. De plus, la romance qui vient bien après et en parcimonie, apporte une belle touche de douceur et de tendresse dans ce roman dramatique, ce qui rend davantage la lecture agréable.

Que ce soit avec sa saga “Au nom des Dieux” ou son roman postapocalyptique “Berserker”, j’aime beaucoup découvrir les récits pleins d’action et de combats de Gautier Durrieu de Madron. Qu’il explore un univers mythologique ou de science-fiction, il parvient toujours à me captiver et à m’emporter, même si l’un d’entre eux n’est pas mon genre de prédilection. Cela représente pour moi une grande qualité. Je sais d’avance que je serai au rendez-vous pour son prochain roman, car j’apprécie de plus en plus cet auteur et je suis toujours ravie de me plonger dans ses histoires.
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Tigres de Malaisie

Ce livre racontre les chasses aux tigres professionnelles d'un haut fonctionnaire britannique dans la Malaisie des années 1949 à 1951. En effet, il lui incombait de débarrasser les populations des tueurs de bétail et de chiens ainsi que des mangeurs d'hommes ! Outre l'observation des tigres, nous apprenons beaucoup de choses sur les techniques de chasse et les croyances et superstitions des locaux en rapport avec ces dangereux félins.
Une lecture passionnante et frissonnante !
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American Death Trip


Bon bein tuerie, par contre histoire de chipoter y a quelques toutes petites longueurs par rapport à American Tabloid mais c'est encore plus dense, y a encore plus de persos, encore plus de voyages, encore plus de magouilles, encore plus de coup de pute, le KKK, Luther King, Sonny Liston, non ça tue.
La partie Lapin m'a bien fait marrer avec Pete en gros lapin, toute la partie Vietnam assure bien et l'après Dallas est vraiment passionnant.
Une fois de plus j'adore l'évolution des personnages, ainsi comme dans Tabloid un personnage qui parait faible au début se révèle être un gars aussi solide que Pete.
Le destin de Ward est passionnant et le voir mener sa barque sur tout les fronts est un régal.
Et pis il y a Pete, le grand Pete, le dangereux Pete qui même en faisant une attaque cardiaque réussit à tuer les hommes qui l'ont trahit.
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November, tome 2 : Hunting November

Un coup de coeur pour ce livre.

Ce second tome complète parfaitement le premier. Une bonne intrigue, des mystères, de l'action...

J'ai beaucoup aimé cet univers et j'aimerais qu'il y ait un troisième tome ! Je suis triste de quitter ses personnages.
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La plus précieuse des marchandises : Un conte

Ça fait un petit moment que j'avais envie de lire ce petit livre. C'est chose faite !
Un conte... raconté comme un conte... et pourtant, on est bien dans l'atroce réalité des trains qui conduisaient à la mort des milliers de Juifs lors de la seconde guerre mondiale.
Mais c'est un conte et c'est à lire !!!
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Le sommet des dieux, tome 2

Toujours aussi agréable à lire. L'enquête prend son temps, les illustrations de montagne sont belles et la lecture fluide.
Je ne comprends pas vraiment l'intérêt de la nouvelle intrigue avec l'ex compagne du personnage principal, j'ai eu du mal à suivre cette arche, à voir sur la suite des tomes si celle-ci à vraiment un intérêt.
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L'Aigle et la Rose

4 jours pour changer l’Histoire.

« Tu poi Napoleone, sarai un omone »

Contexte historique
Nous sommes dix ans après la prise de la Bastille, et cinq ans après la Terreur. Plus de familiale royale ou de révolutionnaires au pouvoir (RIP Robespierre), mais un nouveau régime, le Directoire, qui est en place depuis 1795. Un régime précaire, menacé par les royalistes et les Jacobins. A même pas trente ans, Napoléon a de nombreuses victoires à son actif. Mais en 1799 la France va mal, une crise économique, politique et militaire touche le pays.

13 Octobre 1799 au Palais du Luxembourg. La rumeur enfle. Napoléon serait de retour en France après quatre ans d’absence. Il aurait quitté ses troupes en Egypte pour rentrer précipitamment. Une nouvelle qui n’enchante guère Joséphine, ni Paul Barras, le maître du Directoire. Joséphine a peur. Et elle a de quoi. Depuis qu’ils sont mariés, elle enchaine les amants comme Napoléon les batailles. Marie-Josèphe-Rose Tasher de la Pagerie, veuve Beauharnais, la femme du moment, qui a su échapper de nombreuses fois à la guillotine pendant la Révolution. Paul Barras, quant à lui, n’a pas hésité à se retourner contre son ami l’Incorruptible, Robespierre, et est l’incarnation des vices du pouvoir en place. Quel duo ces deux-là ! Anciens (ou presque) amants, ils n’hésitent pas à détourner l’argent des campagnes de Napoléon pour leur propre profit. Comme vous pouvez vous en douter, Napoléon ne rentre pas en France en étant dans un super mood  ! Tout général qu’il est, on y découvre surtout un jeune homme de même pas 30 ans, encore hésitant et aveuglé par son amour. Malgré tout , son entrevue avec Barras en ce jour du 16 octobre marquera un tournant puisqu’il décidera par la suite ( avec l’influence de Josephine ) de prendre part au fameux coup d’état du 18 Brumaire 1799 (9 Novembre) avec les conséquences que l’on connait.

Alors après toute cette introduction, ai-je aimé ?�t bien oui ! Et contrairement à mes attentes et suppositions notamment avec la première partie du récit, ce n’est pas tant l’histoire d’amour entre les deux époux qui en ressort (Joséphine m’a plus qu’agacée d’ailleurs), que cette entrevue finalement décisive pour la France entre Bonaparte et Barras. @eva_tuvastabimerlesyeux avec qui j’ai partagé cette lecture, a très justement comparé la scène entre les deux hommes à une pièce de théâtre, et c'est tout à fait cela ! Pendant plusieurs heures, nous sommes plongés au cœur cette échange peu connu, alors qu’au-dehors, la foule est en colère. La simplicité de l'écriture et de la construction de l'histoire m’a séduite puisque que j’ai retenu toute la chronologie ! J’ai également apprécié les nombreux flash-backs très éclairants.
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La Nuit du renard

Moi j'ai lu ce livre car c'était obligatoire d'ailleurs c'est le dernier livre que j'ai lu. J'aime bien, car il y a du suspense : On voudrait savoir si Ronald Thompson est bien le coupable ou non de la mort de la mère de Neil appelée Nina . À vous de le savoir en le lisant. 🤔🤔🤔💭
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American tabloïd


Bon j'adore le Grand Nulle Part mais là c'est un putain de truc, passionnant de bout en bout avec 3 personnages dont les trajectoires ne vont pas arrêter de se croiser et qui vont beaucoup évoluer, Ward au début jamais on peut imaginer le chemin qu'il va prendre, Kemper à la rigueur a force de jouer sur tout les tableaux on se doute que ça va lui retomber au coin de la gueule et pis on a Pete, le grand Pete ( un Bud White ou Buzz en encore plus dangereux ) qui va bien mener sa barque.
Cette vision de l'Amérique de Kennedy est magistrale, la théorie de Ellroy donne envie de revoir JFK, les interactions entre la mafia, Castro, Hoover, les grandes star de l'époque ça le fait bien.
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Jusque dans la terre

Meh.

J'attendais du bizarre, voire de l'horrifique. J'ai lu du plat.

Il ne se passe pas grand-chose. Le surnaturel est à peine effleuré avec un focus sur la seule partie du récit qui m'a mise mal à l'aise et qui est tristement réaliste.

Et la façon dont l'horreur réaliste est contée m'a semblé minimiser les actions, qui ne sont jamais nommées clairement.

Et le livre est si court ! Pourquoi passer tant de mots à ne rien dire ?

Bref. On a une protagoniste/narratrice qui se fait chier dans sa vie de créature surnaturelle, je crois, c'est pas clair. Et elle ne s'attarde que sur son ennui, du coup je me suis ennuyée aussi et un peu énervée à voir du coin de l’œil quelque chose d’intéressant dans lequel on ne se plonge jamais.

L'écriture est bonne, en revanche. Je tenterais peut-être autre chose de cette autrice.
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L'âme du chasseur

Plonger dans l'Afrique du Sud post apartheid est enivrant. Dans ce roman , vous plongez dans l'inconnu. L'inconnu d'un pays, d'une civilisation, des coutumes et vous découvrez que cette chaleur moite qui enserre l'ensemble de l'histoire vous sied à merveille. j'ai été captivé par cette histoire qui nous plonge dans les affres de ce pays. l'intrigue est simple, mais l'écriture est incisive et nous aspire jusqu'au bout de l'histoire.
Un vrai plaisir de lecture. excellente découverte !
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L'Amour au temps des zombies

Voici mon retour de lecture sur L'Amour au temps des zombies de Christophe Perrin.
Détective privé à Montpellier, amateur de jazz et de la gent féminine, Théotime rêve d’amour.
Le problème ?
La ville est envahie par les zombies, ces cyber-addicts aux yeux rivés sur les écrans qu’il déteste avec passion.
Et voilà qu’une cliente contaminée lui demande d’enquêter sur la disparition de son fiancé, un tech manager de Google. L’horreur !
Entre arnaque sur les réseaux, traque de maris volages et parties de tennis-zombie, l’espoir de rencontrer la femme de sa vie semble bien mince. Théo y parviendra-t-il ?
L'Amour au temps des zombies est un roman très court (presque une nouvelle, en fait) totalement déjanté.
J'ai adoré l'idée des zombies qui, ici, ne sont pas des morts vivants mais des personnes addicts aux écrans ! C'est très bien trouvé.
Ce roman est une caricature amusante, sympathique et réussie de notre monde actuel.
J'ai beaucoup aimé le personnage de Théotime, il est attachant. Il rêve d'amour mais ce n'est pas si simple.
Quand une enquête avec des zombies lui tombe dessus, c'est l'horreur pour lui, ce qui m'a fait sourire.
Les différents personnages présents dans ce roman sont bien travaillés et cela malgré le fait que le roman soit très court.
L'histoire est bien ficelée.
L'écriture de Christophe Perrin est jubilatoire, c'est fluide et il y a beaucoup d'humour.
Je suis conquise :)
L'Amour au temps des zombies est une très bonne surprise que je vous invite à découvrir et note cinq étoiles :)
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Sagas & sable d'os : Une histoire du Légendes..

Coucou mes p’tits mordus(1) !

Il y a quelques mois, je vous faisais part ici même d’une de mes lectures de 2023 : Légendes et Lattes, de Travis Baldree. Un coup de cœur, qui faisait du bien, par ses thèmes sympathiques, ses personnages attachant.e.s, sa romance light et ses péripéties émouvantes.

J’ai donc bondi sur sa suite — en réalité, un préquel — dès sa sortie aux éditions Ynnis, le 22 mai dernier. Par un heureux hasard, j’ai été contacté le jour même par lesdites éditions, qui me proposaient alors mon premier service presse(2) 🙂

Alors, qu’en est-il de ce second opus de la série « Légendes et Lattes » : Sagas et Sable d’Os, de Travis Baldree ?


Lu dans le cadre du défi des Mordus de SFFF, pour la catégorie #P6D3, un livre qui donne faim, mais peut également valider #P1D3, un livre avec un personnage LGBTQIA+, ou encore #P3D3 un livre positif/qui fait du bien/une utopie.

🍵 Légendes et Lattes narrait les aventures de Viv, une Orc lassée du mercenariat et des combats, qui décidait de s’installer dans une petite cité pour y ouvrir… un Café. C’était alors l’occasion d’observer son arrivée puis son installation, non dénuée de difficultés et de déboires(3) issus de son ancienne vie. C’était passionnant, positif, et surtout… Ça donnait faim. Très faim.

⚔️ Avec Sagas et Sable d’Os, nous voilà dans un contexte bien différent : Si l’on suit toujours les aventures de Viv, ce sont celles de ses débuts en tant que mercenaire, vingt ans auparavant(4). Or, Viv, comme on l’a vu, ne vit pas que des réussites : Alors qu’elle s’en donne à cœur joie dans une bataille épique, poussée par sa fougue jeunesse, elle subit une vilaine blessure. Conduisant sa troupe à l’abandonner dans l’un des villages en marge de leurs pérégrinations. Le temps de sa convalescence, lui disent iels.

🩼 Et que fait notre amie Viv, pendant cette période subie ? Elle pérégrine, elle-même. Mais point de batailles et autres altercations(5) : Non. Notre amie Viv fait connaissance avec la petite cité qui l’accueille, et met bientôt les pieds dans ce qui semble être… Une LIBRAIRIE.

📚 Voilà, je vois à peu près la majorité d’entre vous émettre un « oh ouiiii » et trépigner d’aller vous-même franchir les portes de votre lieu de culte livresque préféré. M’enfin, soyez sympa, finissez cet avis, tout de même, avant bondir tel le cabri en ces lieux de dépenses indécentes.

🤔 Sagas et Sable d’Os, c’est un peu un passage côté méta(6), interrogeant à la fois les personnages, mais aussi lea lecteurice que nous sommes, avec la grande question : Mais pourquoi donc lisez-vous(7) ?

🖋️ Allez, c’est l’heure de la digression. Car, voyez-vous, pour ma part, et pour être honnête, je crois être addict à la lecture pour fuir le quotidien, et, s’il n’est pas toujours si sombre et loin de là, l’actualité du monde dans lequel nous évoluons. Quoi de mieux qu’une aventure dans l’espace ou dans des contrées imaginaires, pour y vivre des aventures folles, pleine de merveilles et de découvertes, tout en faisant fi des contraintes technologiques, techniques, financières d’un monde réel décidément trop contraignant. Eh bien, force est de constater que dans les livres de Travis Baldree, les aventures vécues semblent bien proches d’un quotidien « normal » ! Et le pire, c’est que ça marche. En décrivant ce quotidien imaginaire, Travis Baldree parvient à nous donner envie de reprendre goût à notre réalité : Les déboires de Viv et de son entourage deviennent alors prétexte à mettre en miroir les nôtres, et nous donner envie(8), comme les personnages du roman de rebondir quoi qu’il arrive… Et c’est en cela que ce roman fait du bien.

🖋️ Fin de la digression. Désolé, je pars un peu loin peut-être ! 😉

🪴 Dans l’univers de Travis Baldree, nos personnages aussi lisent pour s’évader de leur quotidien, et prendre du recul avec celui-ci. Mais pas uniquement ! Les lectures de Viv, notamment, lui permettront de voir les choses différemment, et envisager l’intérêt d’une vie qui n’est pas seulement rythmée par la folie des aventures épiques(9).

💓 Et puis de prendre le temps, comme dans Légendes et Lattes, de laisser s’installer les relations avec les autres personnages. Nous suivrons également les aventures romantiques de notre orc préférée. Mais ne fuyez pas ! ici, point de voyeurisme gênant(10), de bons sentiments dégoulinants, ou de problématiques de consentement non respecté : Le thème est abordé avec pudeur, plutôt orienté sur l’apprentissage de l’autre, et l’écoute des sentiments naissants. De quoi rendre le roman tout à fait compatible avec un jeune public(11).

🤔 Outre ces aspects « sentimentaux », la recherche d’identité reste une thématique assez présente dans le roman. Par Viv, mais surtout par ses compagnon.ne.s, que je prendrai bien soin de ne pas citer afin d’éviter quelconque spoil. Nous avons droit à des velléités d’émancipation, de prise de liberté, par celleux qui sont prisonniers de quelconque individu… ou situation. Plus globalement, d’ailleurs, chacun.e d’entre elleux aura l’occasion de « profiter » des petites catastrophes et contraintes de leurs vies pour explorer qui iels sont et vers où iels souhaitent aller.

😍 Encore une fois, Travis Baldree réussit à rendre ses personnages attachants, et il y a fort à parier que vous-même allez avoir votre personnage préféré(12).

🍴 Et la bouffe, alors ? Parce que les bouquins, c’est top, mais avec de la bouffe, c’est mieux(13). Eh bien, rassurez-vous : Travis Baldree vous donnera encore une fois l’eau à la bouche grâce au personnage de Méli et de sa boulangerie. Brioches, petits pains et autres douceurs dont les effluves participent à l’ambiance olfactive tant que visuelle… Et l’on pourra prolonger l’expérience grâce à la recette des « brioches à la mélasse » présente en annexe du bouquin. Nul doute que ce sera l’occasion d’alimenter la section de mon blog « cuisiner malgré le chat ».

⚔️ Parlons un instant de l’intrigue, même si je ne m’étendrai pas, pour vous laisser la surprise : Il s’y passe des choses, tout de même, dans cette histoire. Et pas seulement au sein de la librairie. La troupe de mercenaire à laquelle participe Viv mène combat contre une puissante nécromancienne qui terrorise la région. Ce sera l’occasion d’instiller une menace, un enjeu, qui ne quittera jamais vraiment l’univers : On sait qu’à un moment, quelque chose peut mal tourner. Et l’on tremblera, comme dans Légendes et Lattes, espérant que tout ce que Viv et son entourage construit pourra rester pérenne, à l’abri de quelconque péril. De quoi conserver l’attention du lectorat, page après page(14).

↔️ Une dernière question : Faut-il avoir lu Légendes et Lattes, avant d’attaquer ce préquel ? J’aurais tendance à répondre par l’affirmative, même si les histoires sont relativement indépendantes. Légendes et Lattes est un peu plus court, et l’on pourrait préférer quelque chose de plus court, afin de voir si l’univers nous convient ou pas. Mais ce n’est là qu’une bien pâle raison : La lecture est tout aussi agréable dans l’un comme dans l’autre. J’aurais dévoré pour ma part chacun des livres en quelques heures. Non. J’y vois surtout un intérêt en ce qui concerne les clins d’œils présents dans Sagas et Sable d’Os : là encore, je resterais volontairement dans le vague, mais on ressent un certain plaisir à voir ressurgir quelques détails non expliqués dans Légendes et Lattes. Notamment via l’épilogue qui, je le parie, mettra votre sensibilité à l’épreuve 😉

😍 Alors, verdict ? C’est toujours un immense plaisir que de lire les aventures de Viv. Livre reposant, qui n’oublie pas sa dose de suspens et d’aventure, Sagas et Sable d’Os nous invite tous et toutes à prendre du recul sur nos moments de vie, pour en extraire les petits bonheurs et la joie de vivre, le tout emprunt parfois d’une petite dose de mélancolie qui — osons-le ! — Fait du bien. Un immense plaisir, que l’on pourrait qualifier, en usant de l’expression consacrée, de coup de cœur.

Avis réalisé dans le cadre d’une proposition de service presse — non rémunéré — de la part des éditions Ynnis, que je remercie ici, ainsi que l’auteur et sa traductrice 😉

📖 Résumé

Ça y est : la vie de mercenaire commence enfin pour Viv et avec elle, la gloire, la fortune… et le danger. Mais les choses ne se passent pas comme prévu pour la jeune orc, confiante à l’excès. À la suite d’un terrible accident, son équipe l’abandonne à Grise, une ville (bien trop) paisible. Morose et désœuvrée, Viv rentre par hasard dans une librairie… qui va changer à jamais le cours de son existence. Et lorsqu’un mystérieux homme grisâtre fait son apparition en ville, et met en danger ses nouveaux amis, la jeune femme va devoir prendre des décisions bien difficiles.

🗒️ Notes de bas de page

1 - T’as pas la ref ? va donc fouiller la section « podcast » du blog.
2 - Ayé, me voilà dans la cour des grand.e.s, ouais.
3 - Et on n’aime pas déboire un café. Quoique cela puisse signifier.
4- Ou au brise-vue, si vous préférez.
5 - Oui, bon, peut-être une ou deux, pour déconner.
6 - Désolé, départ en vrille dans 3… 2… 1…
7 - 3000 pages par mois et 10 bouquins, oubliant ainsi les autres activités genre « se laver » ou encore « faire le ménage » ou encore « avoir une vie sociale ». Je vous vois ! (je vous sens, aussi, gros.se dégueulasse)
8 - Toutes proportions gardées, Ne vous imaginez pas que j’arrête la fuite, hein.
9 - Bientôt, dans la série, « Légendes et lattes et bilan comptable annuel dans le cadre d’une certification ISO 9001 »
10 - Coucou les émissions de M6 ! Que vous regardez, je le sais. Et je vous juge !
11 - N’oubliez pas la qualité de mes conseils concernant vos enfants. Je rappelle que je décline toute responsabilité.
12 - Moi, c’est Havresac.
13 - Ce qui ressemble fortement à ma raison d’être, finalement.
14 - Page après page après page après oh non, c’est déja fini :'(
Lien : https://20c.fr/sagas-sable-d..
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Lune sanglante

Premier Ellroy ou l'intrigue est vraiment resserrée au maximum dans le temps ( à part l'intro qui présente les protagonistes ). Sinon c'est encore une histoire de flic chaud de la bite qui va enquêter sur des meurtres de femmes, une fois de plus le personnage principal est super bien écrit ( putain quand il raconte son trauma comment ça surprend ).
Comme toujours l'univers décrit est tellement bien écrit qu'on a l'impression d'être dans ce Los Angeles dangereux, et les passages ou on suit le tueur sont tout simplement géniaux.
Pas du niveau des Dudley Smith, mais un grand bouquin tout de même.
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Je me suis tant attendue: Un roman contempo..


Coucou tout le monde. J’espère que vous allez bien et que vous avez passé un agréable week-end. Je suis heureuse de vous parler de ce roman que j’ai énormément aimé Il s’agit du second roman de l’auteure, que je remercie sincèrement pour sa confiance renouvelée. Sachez qu’il n’est absolument pas nécessaire d’avoir lu J’AI FAIM D’AMOUR pour découvrir la suite des aventures de Caroline.

J’ai ressenti une profonde affection pour cette femme remplie de doutes, mère de Sasha jeune adulte et Soren qui commence à rentrer en pleine adolescence. Entre désir d’indépendance et affirmation de soi, il n’est jamais simple d’aborder ces périodes en élevant seule ses enfants. Elle peut cependant compter sur le soutien de Céline, sa meilleure amie et sa sœur Zoé. Aidée également par sa psy dans son travail en profondeur pour apprendre à mieux se connaître, elle ressent malgré tout le besoin d’aller encore plus loin. Avec patience et bienveillance, elle évolue à son rythme.

Caroline m’a beaucoup touchée dans son cheminement pour être en paix avec son passé, sa volonté de se recentrer sit elle-même et se connecter à ses propres valeurs. Une magnifique invitation à prendre le temps pour soigner et guérir nos âmes blessées pour mieux ouvrir son cœur. Être à l’écoute de soi pour développer ce qui nous fait vibrer.

Un livre qui nous incite à réfléchir sur le sens de notre vie, la direction que l’on souhaite prendre pour atteindre ce sentiment de paix intérieure. Une prise de conscience sur l’importance de ne pas se laisser engluer dans des situations pesantes qui nous font du mal. Un magnifique voyage intérieur, riche de sens, en quête de bien-être personnel.

Je referme cette lecture avec un sentiment d’apaisement, avec l’envie d’oser davantage sortir de ma zone de confort pour ouvrir le champ des possibles. Croire en moi.

Alors, êtes-vous décidée, à partir à la rencontre de vous-même ? Sachez, qu’à l’image de la douce Caroline, vous ne ressortirez pas tout à fait la même après avoir lu ce roman que je vous recommande chaleureusement

L’avez-vous lu ? Qu’en avez-vous pensé ? Tentées ?
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Billy Summers

Je crois que c’est le premier livre que je lis de Stephen King « Billy Summers » roman noir ou devrai-je dire gros pavé de 720 pages environ. Je ne suis pas déçue et je n’ai pas vu les pages défiler, on s’attache à Billy Summers et ses valeurs de tueur à gages, ils rencontrent au cours de sa dernière mission différent personnages qui nous démontreront que malgré tout il est humain…
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Clandestin



Ca atteint pas l'excellence du Dahlia ou du Grand Nulle part mais c'est du très bon polar ( je le préfère même à White Jazz avec lequel j'ai eu beaucoup de mal ), avec une nouvelle fois un flic obsédé par une affaire et l'enquête va se déroulé sur plusieurs années.
Comme d'hab l'enquête met quasiment une centaine de pages avant de démarrer mais une fois que la machine est lancé difficile de se décoller du bouquin et pis quel plaisir de trouver Dudley Smith qui est là pendant une centaine de pages et qui se révèle aussi enculé que d'habitude.
Léger bémol sur le long passage ou Elroy raconte l'enfance de la victime c'est pas spécialement utile de détaillé autant, enfin le reste c'est la perfection avec une intrigue finement écrite.
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Parfois il neige en avril

C'est le premier roman que je lis de cet auteur et après quelques pages, je me rend compte que ce n'est pas son premier. Nous suivons Sam Lesniak, détective et ancien policier sur une enquête qui nous mène à travers le pays. Un tueur sème les corps aux quatre coins de l’hexagone. Un roman rythmé à l'écriture acérée qui ne nous laisse pas une minute de répit.
Un roman où la musique de Prince est très présente.
Une belle surprise !
je le recommande.
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Un goût de brouillard et de cendres

J'adore Peter Robinson. Son écriture m'entraîne à chaque page et nous plonge dans cet Écosse que nous aimons. Intrigue prenante, personnages énigmatiques et sordides parfois. Tous les ingrédients pour en faire un bon Peter Robinson sont réunis.
Ce nouveau cru de Banks, l'inspecteur récurrent de l'auteur, est excellent. je ne peux que le recommander aux amateurs de polars.
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Le parfum du bonheur est plus fort sous la ..

Je dois avouer que c'est mon premier Virginie Grimaldi. J'ai pris mon temps ! Et ce n'est peut-être pas une mauvaise chose, parce que là tout de suite, j'ai quand même bien envie de lire ses autres titres.
Peut-être m'attendait-il ?
Bref, cette histoire de renaissance sans pleurnicherie ni misérabilisme fait bien plaisir à lire... même s'il y a quand même du lourd à encaisser.
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