C'est un bon livre même si on peut noter quelques longueurs. L'intrigue avance et il est appréciable de voir que la fin n'est pas cliché et se finit sur une note d'espoir sans que tout soit totalement résolu. Le style est simple et facile à lire, plutôt jeunesse mais agréable à lire même à adulte.

Cette fois Adona est sur l’île des hommes : Teneros. Tous ses préjugés sur eux, véhiculés par sa mère principalement, volent en éclats en découvrant une autre vision des choses.



Cyrenne, la meilleure amie superficielle dans le tome 1 nous permet de suivre simultanément les évènements se déroulant sur les deux îles. Cette dernière a également une superbe évolution en remettant petit à petit en doute ses croyances bien ancrées.



Bon livre, bonne suite agréable à lire, tout comme le premier tome !

Les codes sont renversés dans cette société matriarcale extrême. Les hommes sont esclaves et leur seul rôle est d’être géniteur et/ou de servir les femmes.



Adona se pose des questions et espère des conditions plus enviables pour les hommes, notamment guidée par l’amour qu’elle porte à son frère. Elle a des réflexions pertinentes et intéressantes, même sur sa propre place de femme, avec des doutes sur son envie de maternité.



Les personnages sont nuancés, profonds et bien construits. Les chapitres commencent par des citations réelles qui sont détournées apportant de l'authenticité à l’univers. Belle plume d’une jeune autrice française !

C'est une lecture qui m'a beaucoup plu ! Dans ces romans, l'autrice présente une société matriarcale et détourne de nombreux postulats du patriarcat pour en démontrer les abus. C'est plus ou moins subtil (par exemple, dès les premières pages, elle détourne le récit du péché originel, mais elle dénonce aussi la fameuse "hystérie" féminine via la "sauvagerie" masculine), mais c'est vraiment intéressant... et dérangeant.



J'ai lu plein de livres dans lesquels les femmes sont écrasées par les hommes et lire des situations où tout est inversé accentue encore plus les choses. Ca me fait un peu penser au film "Je ne suis pas un homme facile", d'ailleurs. C'est particulier de se dire qu'une histoire misandre est, au final, un livre féministe qui prône une société égalitaire, mais c'est totalement le cas.



La romance n'est pas centrale dans ces livres, c'est vraiment la recherche d'un monde plus équitable, mais elle est toute mignonne quand même (c'est du YA, ne vous attendez pas à des scènes bien spicy).



Bref, ce sont des livres qui poussent à réfléchir et qui pourraient totalement être exploités pédagogiquement avec des ados.

Un second tome encore plus prenant que le premier.



Nous voici ici transporté sur l'île Teneros, celle des hommes qui tentent tant bien que mal de survivre avec de biens maigres moyens.



Adona découvre, tout comme nous, que ces hommes ne sont pas tous des monstres, qu'ils sont au contraires persuadés que la manière de changer les choses ne doit pas se faire dans la violence.



J'ai beaucoup apprécié l'évolution de Cyrène, ainsi que la sagesse de Markus.

Un roman qui renverse les idées toutes faites.



Cassandre Lambert a pris le parti de nous montrer à quoi pourrait ressembler une société matriarcale, d'une façon quelque peu extrême.



J'ai été choquée par les mots utilisés, tels que "cafard" ou encore "homme de compagnie". Le but étant de nous faire réagir.



La fin pleine de suspense me remplie d'impatience quant à la lecture du prochain tome.

L'empire des Femmes, Teneros, de Cassandre Lambert chez Didier Jeunesse.



J'ai lu et terminé la saga de l'empire des femmes. J'avais adoré le premier opus mais qu'en est-il du deuxième ?



Et bien, je suis plutôt mitigé. La fin du tome 1 nous laisse sur une promesse d'ennemies to lovers plus qu'explosif, avec un Adona remonté sur ressort à cause des actions d'Elios sur la fin. Et c'est plus que justifié. Seulement, je trouve que l'évolution de leur relation va beaucoup trop vite à mon goût. J'aime les slow burn, j'aime quand les protagonistes prennent leur temps et apprennent à se découvrir à travers des joutes verbales acerbes et bien taillées. Malheureusement, ce n'est pas le cas ici. Adona met très (trop) vite de côté sa rancœur pour se ranger du côté de son kidnappeur...



Cela dis, ce qui m'a fait tenir en haleine sur ce roman, c'est le développement bien inattendu d'un certain personnage. Je parle bien évidemment de Cyrene, qui a, elle, une évolution incroyable. On la suit à travers des épreuves pas faciles et elle ouvre peu à peu les yeux sur la situation à Sapentia.

Si nous n'avions pas eu son point de vue, je ne sais pas si j'aurai fini le livre.



J'ai trouvé également la fin un peu trop "facile". Le dénouement est assez rapide et tiens en peu de page comparé à ce que je m'attendais.



Cela dit, la duologie reste très sympa à lire, surtout pour des adolescents cherchant une histoire originale.

J'ai découvert le livre en passant à la médiathèque et la quatrième de couverture m'a attirée. Je n'avais donc aucun a priori de départ, bien au contraire, l'idée me plaisait. Pourtant au fil de la lecture, le nouveau système était extrêmement gênant, je comprends la volonté de renverser la vision des choses avec un effet de miroir inversé, mais finalement le système matriarcal est quand même pensé autour des hommes. C'est dommage, car j'ai beaucoup apprécié l'univers créé et l'inventivité derrière ( j'ai même pensé que l'autrice était américaine, donc jolie surprise). Je crois que c'est surtout l'esclavage et sa mise en œuvre qui m'ont dérangé. Je laisse à chacun le soin de se faire sa propre opinion.